Bonjour à tous et toutes, voici ma première FanFic ! Voilà longtemps que je voulais me lancer, et j'avoue que j'ai un peu le trac ...
Mon temps libre est limité, mais si vous me le demandez, je continuerai avec plaisir )
Bonne lecture, ne soyez PAS indulgent, je tiens à m'améliorer !
« Je pensais à la robe. Edward me regardait, songeant à la robe, sans doute la plus somptueuse qu'il m'ait jamais été donné de voir, et dire que c'est bien moi qui allait devoir la porter pour … Mon mariage.
Ce mot me restait, encore et toujours en travers de la gorge.Non qu'il me répugnait d'épouser Edward, bien au contraire, non …
Le mariage qui aurait lieu dans maintenant deux semaines, annonçait une date plus importante encore que celle de mon mariage. Elle annonçait la date de ma transformation, le dernier jour de ma vie humaine, la dernière poussée de sang dans mes joues, mon dernier souffle erratique, ma dernière larme aussi. Ces trois jours, je les avais trop longtemps pris avec une légèreté qui déconcertait Edward, mais loin d'être aussi indifférente que je le montrais, l'anxiété montait peu à peu en moi, menaçant de me tuer une bonne fois pour toutes !
Perdue dans mes pensées, je faillis tomber à la renverse lorsque que je réalisai enfin qu'un homme pouvant très largement rivaliser avec un mannequin tout droit sorti d'une brochure de mode, était en train de m'observer avec persistance.
-À quoi penses-tu ? m'interrogea Edward, ses prunelles dorées toujours accrocher aux miennes -…
-Ého Bella, réveille-toi, serais-tu sujette à des absences, en ma présence
-Arrête de te moquer, tu m'éblouis ! Sache que lorsqu'un de mes cinq sens est trop occupé, -en l'occurrence, ici ce sont mes yeux- mes autres sens ne pèse plus lourd, ce qui explique ma défaillance lorsqu'il me faut à la fois t'admirer et t'écouter…
Il me lança un regard espiègle
-M'admirer ! Vraiment ?
J'approchai mon visage du sien, n'omettant bien sûr pas que nous étions assis à la table de ma cuisine et que Charlie pourrait débouler d'une minute à l'autre en menaçant Edward de sa balle de baseball. Bien que celle-ci ne soit en aucun cas en danger pour mon amoureux, je ne tenais absolument pas à ce que cette après-midi si paisible finisse en un drame familial des plus sanglants !
En effet, j'avais, il y a plusieurs semaines de cela, annoncé à Charlie mon prochain … Mariage … Avec Edward Cullen.
Bien évidemment, sa réaction fut vive, et vivement accueillie par mes larmes incontrôlables, avant que mon héro ne vienne en mon aide mon parler seul à seul avec mon père.
Suite à cette conversation, Edward m'avait rejoint de ma chambre sans dire un mot de ce qui s'était passé à l'étage au-dessous. Mais je fus bien obligé de constater que Charlie, après cette discussion, se montra bien plus compréhensif, et bien plus poli envers Edward, malgré quelques sautes d'humeur de temps à autre …
-Qu'est ce que tu dirais de monter ?
-Tout ce que tu voudras ma Bella !
Sur ce il se leva, se place derrière ma chaise et me souleva aussi aisément que si j'avais été une vulgaire poupée de chiffon ?
-Hey toi ! Qui te permet de …
En un clin d'œil, je me trouvais sur mon lit, ses lèvres collées aux miennes
-Je … t'aime.
-Moi aussi. »
Non ! sors de mes rêves, sors de moi, sors de mon cœur !
Je mis un temps à m'apercevoir que mes larmes, mêlées à la sueur due à ma nuit mouvementée, avec rendu mes draps humides, avant que j'ai eu le temps de réfléchir, des bras réconfortant m'enlacèrent dans une étreinte glacée.
-Bella, je t'en pris, calme toi, chut, ça va aller, tu a fais un mauvais rêve … Veux-tu en parler ?
Non, je ne voulais pas en parler. Parler de cet instant qui s'était déroulé il y a deux semaines m'aurait été trop douloureux … Il m'avait déjà été douloureux de le revivre en rêve.
-Alice… Je . Je… Où est-il, je veux le voir, pourquoi n'est-il pas avec moi, Alice …
-Je ne sais pas ma chérie, je ne sais pas, ne t'en fais pas, on y arrivera. Rendors-toi, tu as besoin de te reposer.
-…
-Je te le jure Bella, je te donne ma parole qu'on y arrivera
Cette dernière phrase soulagea momentanément ma conscience, et je sombrai dans un sommeil sans rêve. Un sommeil qui se voulait réparateur, mais qui ne pouvait soigner la maladie qui rongeait tout mon être, la maladie d'amour.
Le lendemain, mon réveil fut des plus difficiles, Alice avait disparu, mon anxiété avait redoublé. Edward.
Edward avait disparu depuis exactement deux semaines. Nous étions Samedi, jour de notre mariage. À cette pensée, un trou béant se forma dans ma poitrine, et une boule se forma dans ma gorge, m'empêchant de respirer. Le désespoir m'assaillait de toutes parts. Le fait qu'Edward se soit volatilisé me terrifiait plus que tout, mais était amplifié du fait que chaque membre de la famille Cullen était tout à fait impuissant, le don d'Alice était sans efficacité. Edward avait littéralement disparu du futur ! Depuis deux semaines, je restais terrée dans ma chambre, ou dans celle d'Edward, ne participant en rien au investigation de la famille, dans le but de retrouvé mon ex-futur mari. Tel un petit être inutile et impuissant.
Les jours passaient, monotones et comme tous les soirs, je me couchai tôt, dans l'espoir d'oublier rapidement les tourments qui obstruaient mon esprit toute la sainte journée. Ce soir-là, j'avais dit à Charlie que je dormirai chez les Cullen . La disparition d'Edward l'avait grandement affectée.
C'est l'âme sereine que je m'endormis, au alentour de minuit après avoir passé plusieurs heures les yeux fixés au plafond.
Une brise glacée effleura ma joue, une odeur boisée l'accompagna. Son odeur, son arôme, le parfum que dégageait … sa peau gelée et pourtant si réconfortante .
Mes paupières se soulevèrent dans un acte désespéré
-Ed… Edward ?
Avant que j'ai pu réalisé qu'il était sous mes yeux, il s'évapora, comme un fantôme.
-Edward !! Edward ! Je t'en pris, reste ! Edward !
Un bruit étouffé m'indiqua l'arrivée d'Alice
-Bella, c'est moi, c'est Alice. Il n'est pas là, il n'est pas là …
-Je l'ai vu Alice ! je l'ai vu, je l'ai sentis, mes yeux était bien ouvert, je te jure que je l'ai vu …
Je l'ai vu, je l'ai vu …
Je sombrai.
Point de vue d'Edward
Mon dieu qu'elle était belle lorsqu'elle dormait. Ses lèvres entrouvertes laissaient échapper son haleine délicieuse. Pourquoi avais-je du la quitter ? J'étais contraint de la voir en cachette la nuit, lorsque plus personne ne rôdait dans la maison. Je sentais la présence d'Alice à l'étage au-dessous, ses pensées divaguaient dans des eaux troubles entre l'impuissance et la tristesse, ne se doutant pas que j'étais seulement à quelques mètres d'elle.
Je caressai la joue de mon humaine -l'incarnation même de l'innocence-. Je ne pouvais simplement pas risquer sa vie si fragile, même si cela signifiait de ne plus la voir, et de la rendre malheureuse. L'enjeu était trop important. Elle était l'enjeu.
Perdu dans mes propres pensées, je n'avais pas fait attention à ses paupières, qui s'étaient entrouvertes. Grossières erreurs, ses yeux à demi fermés, me fixèrent intensément.
-Ed… Edward ?
Non, elle ne devait pas savoir, elle ne devait pas, je me levai, réalisant enfin le problème, Alice ne devait pas savoir non plus, je me glissai jusqu'à la porte, puis, descendit l'escalier en silence jusqu'à dehors.
Oublier. Oublier tout je courrai à cette vitesse vampirique qui me rendait suis puissant, qui effaçait tous mes problèmes pendant quelques minutes. Mes jambes se frayaient un chemin entre les arbres, mes bras fouettaient les hautes fougères
Mes pas ralentirent automatiquement avant de s'arrêter dans la clairière, où quelqu'un m'attendait.
-« Edward ! Tu est enfin là, mon amour » dit sa voix enjouée dans mon dos. Je me retournai et la jaugeai d'un air mauvais
-Je ne SUIS PAS ton amour, Elena …
-Allons allons mon … Amour.
Elle s'approcha lentement de moi, fixant ses pupilles rouge sang aux miennes. Ses lèvres s'approchèrent et effleurèrent les miennes. Je détournai la tête.
-Attention Edward, attention à ce que tu fais, je me vois obligée de te rappeler que ta Chère Bella n'est qu'à quelques kilomètres d'ici, et je n'ai malheureusement pas pu me nourrir depuis plusieurs jours ! Quel dommage de vider une si jolie fille de son sang, par … Erreur. Une simple erreur.
Sa main se plaça sous mon menton. Elle tourna mon visage face au sien d'un geste brusque et m'embrassa avec hargne. Ses lèvres forçaient les miennes.
Arrêter.
Arrêter cette mascarade. Non. Bella, Bella d'abord …
Agacée par mon manque d'entrain, Elena me gifla violemment avant de lâcher LA phrase meurtrière :
-C'est fini, nous partons demain, tu ne la reverras plus, plus jamais. Rentrons à la maison pour nous préparer. Elle m'adressa un sourire enjôleur et m'entraîna dans les profondeur de la forêt.