après tant d'encouragement je me suis enfin décidée à écrire une fic plus longue sur ncis, c'est du tiva bien sûr mêlée à un peu d'action

bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez !

Les yeux grands ouverts, fixant intensément le plafond de sa chambre, Ziva attendit que son réveil sonne avant de se lever. 5 heures du matin. Une heure bien matinale pour se lever, mais pas pour elle, habituée depuis si longtemps à ce rythme de vie. Courir avant d'aller travailler relevait d'une nécessité, une manière pour elle de canaliser toute son énergie avant de débuter sa journée. La jeune Israélienne glissa ses jambes hors du lit. Une nouvelle journée débutait.

Comme tous les matins, Ziva empruntait le même circuit, le même itinéraire et elle voyait donc toujours les mêmes personnes. Alfredo vendait ses journaux à l'entrée du parc, haranguant les pauvres passants de ses nouvelles fraîches. Mat, un vendeur de hot dog, tentait de refiler sa nourriture dès 6 heures du matin, mais étant le père de cinq enfants, ce pauvre homme tentait de remplir ses journées. Et comme chaque jour, il demandait à Ziva de lui acheter une de ces nourriture bien grasse dont raffolait Tony mais qui n'était pas son péché mignon la concernant. Poliment elle déclina son offre sans pouvoir réprimer toute fois une légère grimace.

Après être repassée rapidement à son appartement pour pendre une douche et se changer, la jeune femme partit au bureau, exaltée, se demandant de quoi cette journée sera encore faite. Car elle devait bien le reconnaître, au ncis et notamment avec ses collègues, jamais elle ne s'ennuyait. Qu'il est agréable de se rendre au travail sans appréhension, sans la hantise de se dire : encore 8 heures à passer là-bas. Ziva aimait son travail et se donnait sans compter.

Et c'est donc de bonne humeur qu'elle pénétra dans les locaux, et comme d'habitude, elle fut la première à arriver. Mcgee ne tarderait pas, quant à Tony... Elle regarda sa montre : 7h30, il ne devrait pas arriver avant une bonne heure. Ses retards perpétuels étaient une manière pour lui de se faire désirer, de se faire remarquer comme toujours. Bien qu'elle ne comprenait pas cette manière d'agir, en Israel, il se serait fait viré depuis un bail, Ziva avait appris à faire avec. Je deviens américaine, songea t-elle dépitée en s'asseyant à son bureau.

Elle entreprit de terminer ses rapports. Réglé comme une montre suisse, Mcgee arriva à 8 heures tapantes.

- « Encore une nouvelle veste? » demanda t-elle en se levant pour venir examiner de plus près sa dernière emplette.

- « Oui, je l'ai acheté hier » répondit Tim en s'asseyant à son bureau.

- « Notre vie te rapporte beaucoup d'argent, on devrait songer à te réclamer une part du gateau. »

- « Combien de fois je t'ai dis à toi et à Tony que mon livre n'est pas basé sur vous. »

Son ton trop convaincant ne fit qu'enfoncer Mcgee un peu plus. Il s'en rendit compte, voilà pourquoi il ajouta plus calmement :

- « Ce sont des personnages qui sortent de mon imagination. »

- « Mais oui Mcgee, on va te croire. » répliqua t-elle sur un ton sarcastique.

- « Très belle veste Mcgee » fit Gibbs en arrivant dans l'open space sans que personne ne l'entende comme d'habitude.

- « Euh... merci patron. »

OoO

9heures. Il semblerait que Tony ait l'intention de battre son record, songea Ziva exaspérée par le retard excessif de son collègue, même si dans le même temps, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour lui. C'était plus fort qu'elle. Ducky lui avait d'ailleurs demandé un jour - du temps où il sortait avec Jeanne - pourquoi elle s'inquiétait autant pour lui.

Parce que c'est mon coéquipier.

Une réponse simple qui aurait dû suffire au médecin légiste mais qui ne se laissa pas convaincre néanmoins.

Entre coéquipiers, il lui apparaissait légitime de prendre soin les uns des autres, alors pourquoi tout le monde voyait-il d'un oeil suspect le fait qu'elle puisse s'inquiéter autant pour Tony? Peut être parce qu'elle n'angoissait pas autant s'agissant des autres...

Arrête un peu de te faire du mouron pour lui! Après tout, il est majeur et vacciné!

- « Bonjour »

En parlant du loup... Tony venait d'arriver. Ziva le scruta pendant un long moment, un sourcil arqué.

- « Quoi? » demanda le jeune Italien sur la défensive.

- « Oh rien »

La jeune femme remarqua alors que Tony portait les mêmes vêtements de la veille, ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose le concernant. Il n'avait pas dormi mais chez lui mais chez sa conquête de la nuit. Ziva secoua la tête. Finalement, l'ancien Tony n'avait pas disparu, il était revenu et en grande forme. Et dire qu'elle avait pensé pendant un moment que sa relation avec Jeanne l'aurait fait mûrir, qu'il prendrait les relations amoureuses moins à la légère. D'ailleurs ce fut elle qui l'avait poussé à sortir de nouveau, sauf qu'elle ne pensait pas un seul instant qu'il redeviendrait le même étalon enchaînant conquêtes sur conquêtes. Et à dire vrai, Tony semblait être même pire qu'avant... Les femmes ne trouvaient élection dans ses bras plus que le temps d'une nuit, et pas une de plus. Il se souvenait à peine de leurs prénoms. Tentait-il d'oublier sa souffrance dans les bras des autres femmes? Oublier sa peine de coeur, qui, malgré tout ce qu'il laissait paraître, était encore bien ancrée en lui. La différence c'est qu'avant il parlait d'elles comme s'il étalait ses trophées, tandis qu'aujourd'hui, il se montrait si discret. Aucune vantardises, aucun détails croustillants de ses exploits au lit. Rien. Pourquoi ce silence? Savait-il qu'elle lui reprocherait la bassesse de son comportement?

- « Tu portes les mêmes vêtements que hier » fit-elle remarquer.

- « Oui Zi-va, bonne constatation. Bravo. »

Elle souffla et se reversa contre le dos de son fauteuil.

- « Cela te gêne t-il? »

- « Non, tu fais ce que tu veux de tes nuits, même si ça implique que tu portes deux jours de suite les mêmes vêtements puants. »

Tony prit sa chemise entre le pouce et l'indexe pour sentir.

- « Je ne pue pas, mais.. » fit-il en s'approchant de son bureau, un sourire narquois sur le visage « cela peut changer. »

- « Tu recules immédiatement car si tu fais ce à quoi je pense tu es un homme mort! »

Tony se pencha sur le bureau de la jeune femme, son regard émeraude s'accrochant lourdement à elle.

- « Ne soit pas jalouse que j'ai une vie sociale »

- « Mais j'en ai une, et très captivante » répondit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Les deux agents se toisèrent du regard pendant quelques secondes, se défiant l'un et l'autre d'une certaine manière.

- « Tu es en retard Dinozzo » tonna Gibbs en s'approchant de son bureau pour sortir son arme.

- « On a une affaire patron? » s'enquit Tony

- « Oui, un capitaine retrouvé mort chez lui »

à suivre très bientôt