Je n'arrête pas de regarder des vidéos de ces deux-là, et les épisodes m'exaspèrent car aucun de se décide enfin à sortir ensemble ! Et en plus je ne connais pas exactement les histoires de coeur, donc j'invente un peu lol.

Mais il fallait que j'écrive une histoire sur eux (bon, personne va la lire mais bon )

Personnages : Derek et Casey

Histoire : ils ne s'apprécient pas, sont totalement différents, et se disputent on ne peux plus souvent. Mais quand les chamailleries habituelles se transforment en une véritable dispute, et qu'ils finissent par s'embrasser sauvagement, rien ne va plus... Se pourrait-il qu'ils commencent à éprouver quelque chose l'un pour l'autre ?

Après le prologue, les POV seront alternés entre Derek et Casey à chaque chapitre.

En espérant avoir une ou deux reviews tout de même,

Lil's

Prologue

« Dereeeek ! »

Le cri sorti le jeune homme de la douce torpeur dans laquelle il s'était plongé. Une jeune adolescente entra précipitamment dans la chambre, visiblement furieuse, et pointa un index sur son torse en hurlant si fort qu'il ne comprenait pas un mot de ce qu'elle pouvait bien dire. Se redressant légèrement, il lui décocha un sourire en coin railleur, et attendit patiemment qu'elle finisse son petit speech, avant de prendre à son tour la parole, faussement innocent :

« Enfin Casey, pourquoi est-ce que je serais responsable de ce qui est arrivé à ton tee-shirt ? »

La brune lui envoya un regard si noir qu'il recula prudemment, surtout en voyant sa main trembler. Cependant, il croisa les bras sur son torse, fier et moqueur jusqu'au bout, un sourcil haussé. Casey était si divertissante, comme fille ! Il était amusant de voir ses yeux bleus le fusiller à longueur de temps, drôle de voir son beau visage fin se tordre sous l'effet de la colère, hilarant de voir ses jolies lèvres rosées crier des insanités pour lui. Car Casey ne criait que sur Derek, c'était bien connu.

« Tu es toujours responsable de tout ! » finit par répondre Casey sèchement.

« Tu me flattes, très chère. » se moqua-t-il

Elle frémissait de rage, mais se retenait de trop hurler, parce que leurs parents respectifs étaient dans le salon. Ce soir, elle irait encore se plaindre à sa petite sœur, Lizzie, ou peut-être appellerait-elle Emily ? Il réfléchissait à cette question existentielle tandis qu'elle lui faisait la morale, n'écoutant pas vraiment ce qu'elle racontait… De toute manière, c'était toujours la même chose : « Tu es vraiment idiot, tu devrais penser à grandir, non mais quelle immaturité, blabla blablabla… ». Finalement, il soupira, et releva les yeux sur elle avec une moue ennuyée.

« Tu as terminé ? » demanda-t-il. « Ce n'est pas que tu m'ennuies, mais j'ai autre chose à faire, moi. »

Elle se rapprocha encore, et quand elle ne fut qu'à quelques centimètres de lui, elle lui lança glacialement :

« Tu te crois malin, Derek, mais tu n'es qu'un imbécile. Même Kendra à finit par le remarquer. »

Il attrapa son poignet, ses yeux brillants soudainement de cette lueur mauvaise qu'elle ne voyait que rarement. Elle sut qu'elle était allée trop loin en parlant de Kendra, la première fille que Derek avait vraiment appréciée et qui avait fini par le quitter pour un autre. Elle essaya de se dégager, tout en voulant garder une certaine contenance, mais le jeune homme savait faire preuve de force quand il le voulait, et elle fut incapable de partir avant qu'il réplique à son tour :

« Et toi, tu n'es qu'une intello coincée… C'est bien ce qu'a dit Max, avant de sortir avec ta meilleure amie, non ? »

Elle se figea. Elle savait qu'elle avait mérité ses paroles, qu'elle avait tout fait pour le provoquer, mais la blessure que lui avait affligée Max était encore si douloureuse, si profonde, si ancré dans son cœur, qu'elle n'en ressentit qu'une rage encore plus intense pour le brun.

« Tu ne sais pas de quoi tu parles. » siffla-t-elle.

« Toi non plus, justement ! Tu es toujours là à me faire la morale, et tu ne prends jamais la peine de te regarder ! Tu te crois parfaite, et tu te trompes lourdement ! Même ta meilleure amie a fini par tourner sa veste en sortant avec ton meilleur ami ! »

Elle avait les larmes aux yeux. Tout ce que Derek disait, elle se l'était tant de fois répété, quand Emily avait commencé à sortir avec Max ! Elle essaya encore d'enlever son poignet, mais il la tenait fermement.

« Elle était amoureuse de lui, elle ne l'a pas choisi. » balbutia-t-elle.

Elle cherchait des excuses, ils en étaient tous les deux conscience. Pour la première fois, c'était Derek qui la critiquait sans peur, et Casey qui subissait, mortifiée, ce flot d'insultes qui sortait de sa bouche. Elle n'avait pas l'habitude, et elle n'aimait pas ce qui sortait de la routine. Elle se débattit plus violemment dans l'espoir de partir plus vite de cette chambre où elle n'aurait jamais du rentrer, et il lui attrapa l'autre poignet, plongeant ses yeux noisette dans ses prunelles océan.

« Tu ne comprends pas, Casey ? Tu finiras seule, tu m'entends, seule ! » Hurla-t-il

Elle suffoquait.

« La ferme, cria-t-elle à son tour, de nous deux, c'est toi qui est le plus insupportable ! »

« Mais tu te mens toute seule ! J'ai des tas d'amis, et ce n'est pas pour rien ! Toi tu n'as qu'une réputation de première de la classe, c'est tout ! » Riposta-t-il, excédé.

« Tu crois vraiment que ce sont vraiment tes amis ? Ils n'aiment que ta popularité ! » Trancha-t-elle.

Ils se regardèrent fixement, chacun brûlant de rage pour l'autre ; chacun voulant faire du mal à l'autre ; chacun voulant prouver ses dires. Il y eut un bref silence… et puis…

Il se jeta presque sur ses lèvres, sauvagement, brutalement, sans aucune douceur. Il lui mordit la lèvre, forçant le passage pour trouver sa langue. Après un temps de stupeur, elle répondit avec la même violence, la même haine. Il la plaqua contre le mur, tenant toujours ses poignets, elle cria silencieusement sa frustration en le mordant jusqu'au sang. La colère alimentait leur passion, et ils s'embrassèrent ainsi pendant plusieurs minutes.

Aussi vite que c'était arrivé, ils se détachèrent l'un de l'autre, suffocants.

Comment est-ce que leur petite dispute bénigne avait-elle pu dégénéré à ce point ? Comment est-ce qu'il avait pu embrasser sa demi-sœur ainsi, avec cette violence ? Comment avait-il pu… apprécié cela ? Dérouté, toute colère envolée, il regarda Casey reprendre sa respiration et ses esprits. Il avait le goût du sang dans la bouche, mais la seule chose qu'il remarqua c'est qu'elle était magnifique, ainsi. Elle finit par relever les yeux vers lui, déboussolée et rougissante.

« C'était juste… Un baiser, n'est-ce pas ? » Murmura-t-elle.

Elle commençait déjà à prendre la direction de la porte. Il s'affala sur son lit.

« Juste un baiser. » confirma-t-il.

Elle hocha la tête en tremblant, et sortit aussi précipitamment qu'elle était entrée. Il fixa la porte pendant un moment, vide de tout sentiments, incapable d'avoir une pensée cohérente.

Il avait embrassé Casey ! Sa demi-sœur !

Il avait embrassé Casey…

Il ferma les yeux, mais seul le baiser lui revint en mémoire, son plaisir sauvage, sa joie malsaine. Il retint de justesse un soupir de dépit, et enfoui sa tête sous l'oreiller.

Quelque chose lui disait que cela n'allait pas passer si facilement.

OoO

Tremblante, médusée, incapable de comprendre ce qui venait de se passer, Casey enfoui son visage dans ses mains, en retenant les lames d'incompréhension qui lui piquaient les yeux. Elle n'arrivait pas à croire à ce qui venait de passer, la scène lui semblait irréelle, comme un mauvais cauchemar…

Ou comme un beau rêve. Susurra sa conscience mielleusement.

Elle la fit taire impérieusement.

Elle ne pouvait pas avoir apprécié ce baiser ; C'était si violent, si mauvais, si sauvage… Il n'y avait aucune tendresse, aucun amour, aucun romantisme… C'était normal, après tout, ils ne s'aimaient pas…

Mais alors pourquoi ? Pourquoi l'avait-il embrassé, et surtout, pourquoi avait-elle répondu ?

Elle avait le cœur qui battait à tout rompre, les mains moites, le cerveau en ébullition.

Il fallait qu'elle oublie, comme Derek devait sûrement avoir déjà oublier.

Mais sa conscience, tranquillement, lui souffla que cette histoire était loin d'être terminée.