MacGonagall avança d'un pas conquérant dans les couloirs bruyants de Pouddlard

Bonjour,

Voilà une petite introduction à ma nouvelle fic…

HP/DM

££££ Père disait souvent…££££

MacGonagall avança d'un pas conquérant dans les couloirs bruyants de Pouddlard.

Les sourcils froncés et la bouche pincée, elle se rua sur les élèves attroupés n'hésitant pas un instant à écarté plus sèchement les récalcitrants.

Monsieur Malfoy, s'exclama la sexagénaire, pas vraiment surprise.

Elle se pencha sur la forme à terre.

Protégée, totalement hermétique aux coups extérieurs.

C'est lui qui nous à chercher professeur ! Se défendit un grand brun de Serdaigle, ce sale mangemort déblatérait des trucs bizarres ! De toutes façons, il n'a que ce qu'il mérite !

Madame, il nous regardait droit dans les yeux en nous insultant, trouva bon d'ajouter une jeune Poufsouffle les larmes aux yeux, il n'a pas le droit de faire ça !

Le silence régna quelques secondes.

Ferguson, tonna la voix froide de MacGonagall, dans mon bureau.

Mais madame, commença l'élève jetant des coup d'œil à ses côtés pour tenter d'obtenir le soutien de ses camarades, c'est lui qui..

Immédiatement ! Trancha t'elle.

Le Serdaigle marmonna quelque chose en direction du Serpentard recroquevillé, et s'éloigna, accompagné de ses amis.

Et vous, déguerpissez ! Hurla t'elle en direction des curieux qui continuaient à affluer.

Toujours agenouillée devant le Serpentard, elle attendit patiemment que le couloir se vide non sans menacer les traînards d'une punition collective.

Une fois seuls, elle s'adressa de nouveau à la victime.

- Monsieur Malfoy, vous pouvez vous lever ?

- …

Elle toucha les avant-bras posés de manière protectrice sur les genoux du jeune homme.

- Ne me touchez pas ! Hurla le blond en reculant vivement, s'adossant au mur rugueux comme s'il voulait s'y fondre et disparaître.

- Monsieur Malfoy, ce n'est pas raisonnable, laissez-moi vous conduire à l'infirmerie.

- Vous êtes sourde ? Gronda t'il entre ses dents.

Le professeur soupira

- Soit, vous ne me laissez pas le choix jeune homme, encore…Leviacorpus !

La forme s'éleva doucement dans les airs, sans un bruit.

La seule chose que fit la forme recroquevillée fut de se recouvrir entièrement de sa cape sombre.

Après quelques minutes de marches, seulement interrompus par le claquement des talons du professeur, ils arrivèrent devant les lourdes portes de l'infirmerie.

Quand elle les ouvrit, Mme Pomfresh rangeait soigneusement ses potions dans un placard.

Cette dernière regarda la forme qui stagnait dans les airs, un peu hésitante, puis murmura à l'attention du professeur de métamorphose :

- Monsieur Malfoy ?

Un simple hochement de tête lui répondit.

Avec une lenteur qui trahissait sa fatigue, elle referma les portes de son placard et désigna du menton, un lit à l'écart, déjà apprêté.

Celui désormais habituel du jeune blond.

- Oooooh mais Hermione je t'en supplie, je ferai tout ce que tu voudras !

- Comme te taire jusqu'à nouvel ordre par exemple, demanda la brune, très sérieuse.

- Oui même ça, si tu veux ! Mais par pitié aide-moiiiiii !! Supplia le rouquin les mains jointes et le regard brillant.

La jeune femme s'arrêta en plein milieu du couloir, obligeant ainsi Ron et Harry à faire de même.

Le regard noir et l'index en l'air, menaçant, elle rectifia un point qu'elle jugeait important.

- Tu ne me demandes pas de t'AIDER Ron, tu me demandes de te prêter mon devoir ! C'est pas pareil !

- Mmmmoui, mais en faisant ça tu m'aiderais énooormément, continua le roux.

La brune soupira d'agacement.

- Harry dit quelque chose !!

- Euh…bah…Euh…

- …Merci Harry, ponctua Hermione avec ironie.

- De toute façon, tu risques pas de lui soutirer quoique se soit, confia Ron avec un petit sourire supérieur, lui non plus n'a pas fait son devoir !

- Oh Harry ! Tu m'avais pourtant dit que tu l'avais fait ! S'exclama Hermione, outrée.

- Maiiiis, c'était pour que tu me lâche la grappe ! Toujours derrière nous à nous sermonner, c'est gonflant à force ! Dit le brun d'une traite.

- Bien, si tu le prends comme ça, dit t'elle avant de tourner les talons et de se diriger à grande vitesse vers son prochain cour.

- Ma Hermione, reviens, il plaisantait !

- Je plaisantait pas, l'interrompit Harry.

- N'en rajoute pas toi ! Conclu Ron avant de partir à la recherche de sa douce…Et de son devoir, accessoirement.

Harry soupira, rajusta son sac en bandoulière qui lui défonçait l'épaule, jeta un œil sur sa montre, encore 25 minutes avant le début du prochain cour.

Il se dit qu'il avait encore du temps et entama alors une course folle vers la bibliothèque.

- Ah, Isa tu n'aurais pas vu Eléna par hasard ? Demanda t'il plein d'espoir à une jeune femme brune.

- Oh Harry, tu la loupes de peu, elle vient juste de partir en direction du dortoir pour prendre ces affaires.

- OK merci, à plus !

Sans même attendre de réponse il se précipita vers les dortoirs des Serdaigles.

Après moult slaloment entre les élèves et esquives in extremis, il reconnut enfin une silhouette familière.

Arrivé à sa hauteur, il posa ses mains sur les yeux de la blonde.

- Qui c'est ?

- Harry !

Et sans plus attendre, elle se retourna et s'accrocha au cou de son petit-ami.

- Hum, tu m'as manqué, murmura t'elle avant de se hisser sur la pointe des pieds pour embrasser tendrement les lèvres tentantes du Survivant.

Ce dernier répondit amoureusement, enserrant davantage la taille fine de sa copine.

Ignorant les regards posés sur eux, tantôt attendrit, tantôt envieux et parfois dégoûté par cette exposition.

- Tu as bien métamorphose non ? Questionna la blonde aux yeux bleus.

- Ouais, pour deux heures et toi, c'est rune nan ?

- Exact, souhaite- moi bonne chance, je crois que je vais devenir folle avec cette femme.

- Haha, on y a tous droit, mais bonne chance quand même, dit'il en l'embrassant à nouveau et en donnant une tape sur le fessier rebondit.

La blonde gloussa avant de s'éloigner avec ses copines.

Harry la regarda, rêveur.

- Bah moi je dis qu'il l'a bien mérité ! Murmura Ron, néanmoins sur un ton catégorique.

Harry haussa les épaules, écrivant les recommandations du professeur MacGonagall pour réussir la métamorphose d'une plume en colombe.

- N'empêche, il l'ont bien amoché ce salopard, t'as vu…

- Ouai, ouai j'ai vu, répondit le brun, franchement agacé cette fois.

- Nan t'as pas vu ! Regardes !...Mais regardes ! Insista le rouquin.

Harry soupira, levant les yeux au ciel et se décida enfin à regarder l'objet de toutes les attentions d'un Ron survolté.

Son regard ne chercha pas bien longtemps la chevelure particulière de l'héritier Malfoy.

Et effectivement, il était sacrément bien amoché.

Son œil gauche était un peu gonflé, mais au vu du cocard violacé, rien d'étonnant à ça.

Sa lèvre était fendue.

Sa coiffure n'était pas parfaite, ainsi que le nœud de sa cravate et son regard n'avait plus rien d'incisif et de gênant, il était vide.

De toute émotion, de toute vie.

Un coup dans sa chaise le fit sortir de ses pensées.

Hermione, assise derrière eux, les regardaient, partagée entre l'exaspération et la colère.

Le brun et le roux purent lire sur ses lèvres «Vous êtes de vraies commères toutes les deux ! »

A l'unisson ils lui tirèrent la langue, et tout de suite Harry fut plus enclin au bavardage.

Par pur esprit de contradiction, pensa Hermione un peu vexée.

- Ca ne doit pas être facile pour lui en ce moment, ces parents sont mort après tout…Exposa le Survivant.

- Tss, il ne récolte que ce qu'il a semé, tu ne penses pas ? Regardes-moi ça ! Il est moins fier le vilain mangemort maintenant, il le planque bien son tatouage ! Assena le rouquin. C'est sa punition pour toujours nous avoir emmerdé, rabaissé et attaqué, la justice triomphe toujours Harry ! Toujours ! Tu trouves pas que j'ai raison ?

Après quelques secondes d'hésitation et un dernier regard vers le blond.

- Oui, je pense aussi.

A suivre