Disclaimer: ô surprise, tout est à Mme Rowling! A ben ça...

Genre: ça vous étonne, si je vous dis: doux délire?...

L'histoire sera assez courte, avec des p'tits chapitres, et promis: pas de retard (oui, pour une fois tout est écrit d'avance)

Personnages: une fois n'est pas coutume, je m'intéresse d'un peu plus près à Lucius. Je ne dirais pas que certaines lectures de certaines fics m'y ont poussé... (mais si, en fait )

Remerciements à Benebu, qui:

- a lu le début de ce truc et jugé que c'était postable, malgré mes angoisses sur les dialogues

- a traduit Trop Fort le Mangemort 1, 2 et 3 (qui n'est pas encore allé le lire??) dont un passage a suscité qqes idées tordues que l'on retrouve dans ce qui suit.

(donc en gros, tout ça c'est la faute à Benebu, tant pis si c'est pas bien!)

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Des elfes et des Malefoy

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Chapitre 1: une vague menace

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Au début, ce n'était rien. Quasiment rien. Même pas le soupçon d'une rébellion : de petits décalages, quelques initiatives incongrues, des ordres mal interprétés. Comment en étaient-ils arrivés là ? A la réflexion, tout avait dégénéré avec les pesticides. Mais il avait bien fallu que cela commence quelque part.

Dès son arrivée au Manoir, la jeune madame Malefoy avait fait forte impression sur la gent asservie des lieux. Conformément aux coutumes des Sangs-Purs, Lucius avait réuni l'ensemble des elfes de manoir pour les mettre sous les ordres de sa nouvelle épouse. Dans un élan d'affection fort peu serpentard, il alla même jusqu'à la présenter comme « ce qu'il avait de plus cher au monde », ordonnant aux elfes de la traiter en conséquence. Narcissa ne sembla guère touchée par cette déclaration (il apparut d'ailleurs rapidement que rien ne la touchait beaucoup, à moins d'être accompagné d'un nombre suffisant de diamants) ; elle se contenta de froncer le nez avec mépris (ce que Lucius qualifiait encore à cette époque de moue adorable) pour demander dans quelle pièce se trouvaient les trophées elfiques. Les elfes, pourtant habitués à rester impassibles, échangèrent des regards interloqués. A part ce crétin de Dobby qui avait accompagné plusieurs fois son maître en visite chez les Black et avait pu contempler quelques générations de loyaux serviteurs décapités. D'où les couinements affolés qu'il produisit, et qui achevèrent de se transformer en crise d'hystérie lorsque Narcissa fronça (gracieusement, cela va de soi) les sourcils dans sa direction.

Un elfe qui disjoncte, et c'est tout le compteur qui saute : en quelques secondes, Lucius se retrouva au milieu d'une armada de créatures braillantes, larmoyantes, goutte-au-nez-antes (Merlin, les tapis !!) et sautillantes (Morgane, les rideaux ! les tableaux ! les bibelots !), au côté d'une épouse qui le toisait d'un air dégoûté. Comme s'il y était pour quelque chose.

Mariés pour le meilleur et pour le pire ?… Avec un sourire crispé, Lucius l'entraîna vers la chambre en se disant que le meilleur était à venir. Sans savoir que l'avenir, ce salaud, remettrait sans cesse cela au lendemain.

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