Merci à :

Angi : Je compatirais bien pour tes partiels...Si j'en avais déjà eu. Eh oui, je glande toujours au collège ! niarc niarc!

Sahada : Ils vont se revoir - deux fois - même si la première fois ne sera pas très joyeuse...

malicia-evil : Un peu sombre...Eh oui. Snif. Enfin on vie pas chez les bisounours alors je me sens pas trop coupable.

firewings : Eh bien vos désirs sont des ordres.

the-pretty-wolf : Tu as hâte de découvrir la suite, j'en suis ravie, mais...C'est le dernier chapitre. (crise de larmes)

Meeria : Vous êtes pas mal à me dire que vous avez aimé le passage de la licorne, alors je suis contente de l'avoir fait!

mimi72 : Il n'y aura pas beaucoup de changements, j'avais un peu la flemme de les faire.

Missterre : Il va en avoir un autre, de dialogue, mais moins bien que les autres : j'avais plus d'idées !

titmo : Mais de rien !

klaude : Y'aurait eu trop de changement pour la glandeuse que je suis si il avait tué Voldy à cette époque...

harryytrotter : Le maître du destin s'ennuit tellement qu'il raconte n'importe quoi et fais des blagues à deux balles...Mais je l'aime bien!

grispoils : Plein d'énergie, oui, plein d'imaginations...on en reparlera. ^^

EP : Tu me fais rougir !!!!!!! (non, comme même pas)

bachelor49 : J'ai hésité à vous faire poirauter encore un mois, mais je ne suis pas méchante de nature...(quels sont ces toussotements??)

Vic dit vic : Une suite, non, une autre histoire, sans doute.

666Naku : La suite est là !

Mia : Adoré...wahou...

matiover : La suite et la fin...

Pour leur reviews super méga trop géniales!!!!!!!!

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et je ne gagne pas d'argent sur le dos de cette fic


Le temps avait passé, sans plus d'attaques de Voldemort. Les Maraudeurs continuaient leurs blagues qui touchaient l'école entière ; ces farces étaient les bienvenues pour détendre un peu l'atmosphère qui restait tendue. Harry allait au moins une fois par jour voir Andor et Naalis, et le poulain se développait à une vitesse impressionnante sous les regards protecteurs du troupeau de licornes. Il se sentait à l'aise là-bas, il avait l'impression d'avoir une famille, qui l'aimait et qu'il aimait. Pas de faux-semblants avec eux, il était juste lui, Harry, avec ses qualités comme ses défauts. Et on l'acceptait comme tel. Mais le temps qu'il passait avec les créatures légendaires n'était pas uniquement constitué de jeux et de rires, il travaillait également à briser le blocage qui l'empêchait de lire dans les pensées. Et peu à peu, il y arrivait. Au début, il n'avait pas eu de résultats ; il avait beau déchaîner sa puissance - et ce n'était pas peu dire - le mur restait intact. Naalis lui avait donné un indice : "Peu importe ton pouvoir, ce sont tes sentiments qui compte". Sur ces paroles qu'il n'avait tout d'abord pas compris, il s'était entraîner à déverser son bonheur et sa sérénité contre le blocage. Et celui-ci se fendillait petit à petit sous le flot de sentiments qu'Harry déversait avec patience. Après une semaine à agir ainsi, le mur avait volé en éclat.

- J'ai réussi, dit-il à Naalis, ravi.

- Je savais que tu pouvais y arriver, lui sourit la licorne. Il est donc temps pour toi de nous quitter.

- ...Pardon?

- Je t'ai appris ce que je pouvais t'apprendre, tu dois maintenant retourner à ton époque et vaincre Voldemort avec les armes que tu possèdes.

- Quelles armes?

- Tu ne peux plus t'épuiser physiquement depuis que tu es un vampire, je sais que tu arrives enfin à maîtriser l'air, le métal et la chaire, tu as appris nombre de nouveaux sorts, tu peux te transformer en dragon sans trop d'efforts, tu connais ton côté sombre comme ton bon côté et tu les acceptes tous les deux, tu peux utiliser pleinement toute ta magie depuis ton expérience du plongeon dans la rivière, tu sais lire dans les pensées et voir les auras...Que dire d'autre? Tu me sembles tout à fait prêt à affronter le Voldemort de ton époque.

Harry admit que Naalis avait raison. Il ne pouvait pas rester plus longtemps ici. Des gens avaient besoin de lui dans le futur, il ne pouvait pas les décevoir. Il devait mettre fin au règne cruel du mage noir ; le temps de sa défaite était arrivé. Une difficulté technique lui apparut tout de même :

- Et...Je fais comment pour retourner dans le futur? Dumbledore n'a encore rien trouvé.

- Demande à Zalen, il saura, lui affirma la licorne.


Harry ne posa pas plus de questions. Après un "au revoir" un peu hésitant, il était partit vers Poudelard. Perdu dans ses pensées, il s'assit au bord du lac. Qu'est-ce que sa présence et ses actes avaient-ils bien pu changer dans le futur? Le fait d'avoir sauvé Ketty, d'avoir appris à Lucy à se défendre, d'avoir été ami avec Cassandra, Lily et Amy, d'avoir empêché des morts en combattant les mangemorts et en ayant tué nombre d'entre eux...Tout cela allait-il avoir une répercussion? Si oui, laquelle? Ses pensées furent interrompues par Cassandra qui venait de s'assoire à ses côtés.

- Tu as l'air bien pensif, remarqua t'elle.

- Je vais partir ce soir, lui avoua le jeune homme.

Un ange passa.

- Mais...Comment ça? Où ça?

- Chez moi. Je ne peux pas t'en dire plus, je suis désolé.

L'adolescente se tut. Une heure s'écoula dans le silence, les deux sorciers plongés dans leurs réflexion.

- Tu vas nous manquer, dit finalement Cassandra. Me manquer.

Harry sursauta légèrement. Il se détendit, et répondit :

- On se reverra...Dans quelques années.

La jeune fille le fixa de ses grands yeux gris métalliques. Harry s'agita, troublé.

- J'espère.

Elle se releva, et elle partit. Harry la regarda s'éloigner, un nœud dans la gorge. Il ne la connaissait pas, à son époque. Ce qui signifiait qu'elle était probablement morte. Il se leva également, et chercha Amy, Ketty et Lily. Il les trouva en compagnie de James, Sirius, Peter et Remus.

- Ça va? Lui demanda sa mère, d'un ton enjoué.

Elle avait de quoi être gaie : elle était dans les bras de James.

- Je pars, lâcha doucement Harry.

Ketty fut la première à briser le silence stupéfait qu'avait provoqué l'annonce du jeune homme :

- ...Où? Tu vas revenir?

- Chez moi, répondit de nouveau Harry. Et je ne reviendrais pas. Je voulais vous dire...J'ai été heureux de vous connaître. Sincèrement.

- Tu...Tu parles comme...comme si on ne se reverrait jamais, balbutia Lily.

- C'est peut-être le cas, sourit-il tristement.

- On peut s'envoyer des lettres, proposa Amy.

- Non. Il ne vaut mieux pas.

- Pourquoi? S'écria Lily. L'année n'est même pas finie! Tu vas pas nous quitter...comme ça! Après tout ce qu'on à vécu, après tout ce que tu as fait!

- Justement. Après tout ce que j'ai fais.

- Cette histoire de dragon est ridicule! C'était toi ou eux...Tu pars à cause de ça?

- Ecoute, Lily : Je pars parce que je dois partir. Même si il n'y avait pas eu le dragon, Bellatrix ou je ne sais quoi d'autre, je serais parti. Il n'y a rien d'autre à dire.

Résignée, sa mère s'élança vers lui et l'enlaça avec force. Ketty et Amy firent de même. Ils restèrent cinq minutes ainsi, unis. Puis Harry se sépara de ses amies. Il regarda les Maraudeurs.

- Bon, bah, salut, lui dirent ces derniers, un peu gênés.

- Je sais qu'on s'entend pas très bien, mais je vous aime bien comme même, leur avoua Harry. Je voulais juste vous dire...Jamais je ne serais du côté de Voldemort. Jamais. Voilà. Je voulais pas partir en sachant que vous me preniez pour un mangemort...

- Tu n'en n'es pas un, je le sais, lui affirma Remus.

- Désolé de pas avoir été sympa avec toi, s'excusa Sirius.

- Ouais...On te trouve un peu bizarre et un peu dangereux, c'est vrai, mais tu méritais pas ce qu'on t'a fais.

Harry adressa un sourire radieux à son père.

- Je sais pas trop quoi dire, vu qu'on se connaît pas trop, mais pour le peu de ce que j'ai pu voir, tu es loin d'être un mangemort. Pour le coup, on a pas été super intelligents, plaisanta Peter, un peu confus.

- C'est pardonné, pas d'inquiétude, leur assura Harry.

Il hésita un instant, puis tourna les talons.

- Eh, Harry!

L'interpellé se retourna pour faire face à Lily.

- On se reverra. Au revoir.

Harry lui sourit de nouveau.

- Adieu, murmura t'il.

Après avoir annoncé son départ à Dumbledore, il était allé voir Zalen.

- Naalis m'a dit que tu pouvais me renvoyer dans mon époque.

- C'est juste. Je suis le Gardien du Futur, expliqua l'Atalan. Je crois te l'avoir déjà dit, avant que je me lie à toi. Tu t'en souviens?

- J'ai un peu oublié mais tu parlais d'un enfant de la Lumière, d'un des Ténèbres, du fait qu'ils n'étaient pas de extrêmes, que le Hasard guiderait mes pas mais le Destin me ferait marcher droit, que j'étais mystérieux et que tu voulais découvrir pourquoi...Bref, des trucs incompréhensibles.

- Je te l'accorde, sourit l'équidé. J'étais perdu, confus, et mes paroles ont effectivement dûes s'en ressentir. As-tu dis adieu à tes amis? Tu ne les reverras probablement pas.

- Oui, répondit brièvement Harry, qui évitait de penser à ce qui laissait derrière lui.

- Bien. Tu es prêt?

Le jeune homme hocha lentement la tête.

- Une dernière chose...Je ne t'accompagnerais pas. Je peux t'envoyer dans le futur, car tu en viens. Mais ton voyage dans le passé à suffisamment bouleversé le cours du temps. Je resterais ici. Peut-être se reverras t'on, dans quelques années, peut-être serais-je mort...qui sait? J'ai été heureux de t'avoir rencontré, tu m'as beaucoup apporté, bien que tu ne le sache pas. Je n'ai jamais regretté de m'être lié à toi, Harry.

La gorge de ce dernier se serra. Il se força à oublier l'envie de rester qui lui tenaillait les entrailles pour répondre :

- Je n'ai pas non plus eu de regrets, Zalen. Tu...Enfin, si on ne se revoit pas...Tu me manqueras. Merci pour tout.

L'Atalan lui sourit, puis ferma les yeux et se concentra. Une aveuglante lumière l'illumina, et un bruit de déchirement retentit dans l'air. L'air semblait se fendre, et commençait à former un portail de néant. Lorsque celui-ci fut assez grand, Harry sauta à l'intérieur sans un regard en arrière. Si il était resté plus longtemps, repartir lui aurait été impossible. Une sensation de vertige, un tourbillon sans fin, et puis les ténèbres.


Lorsqu'il se réveilla, un rayon de soleil éclairait l'arbre sur lequel il avait atterrit. "La Forêt Interdite", songea Harry. Immédiatement, il chercha au fond de lui la présence de Zalen. Il ne la trouva pas. Mais ça ne voulait pas dire qu'il était mort, en effet le voyage temporel avait sans doute rompu le lien qu'il l'unissait à l'Atalan. Il descendit, et sans effort particulier, se transforma en panthère. La conscience de l'animal lui céda la place, lui abandonnant son agilité, son odorat et son ouïe. Il prit lentement le chemin du retour, profitant du calme qui ne tarderait pas à laisser place à la guerre. Par acquis de conscience, il passa par la clairière où les licornes vivaient et où il s'était tant amusé avec Andor, Naalis, et les autres. Elle était vide. Cela ne voulait rien dire. Ils étaient sans doute partis autre part. Naalis lui avait promis qu'elle vivrait jusqu'à ce qu'il revienne. Pour qu'il puisse protéger Andor lorsqu'elle ne le pourrait plus. Un souvenir de sa première année jaillit soudainement dans son esprit.

Flash-Back

- Regardez, dit Hagrid, vous voyez cette chose argentée qui brille par terre? C'est du sang de licorne. Il y a dans les environs une licorne qui à été gravement blessée par je ne sais quoi. C'est la deuxième fois cette semaine. J'en ai trouvée une morte mercredi dernier.

Harry aperçut une clairière. Il fit signe à Malefoy de s'arrêter. Il y avait quelque que chose d'un blanc brillant sur le sol. Ils s'approchèrent prudemment. C'était bien la licorne. Elle était morte.

Fin du Flash-Back

Comment avait-il pu oublier ça? Qui donc étaient ces licornes? Et si c'était Andor? Ou Naalis? Le meurtre d'une des créatures légendaires était suffisamment horrible pour que ne se rajoute pas la douleur de la perte d'un être cher. Il fallait qu'il les retrouve. Voldemort attendrait. Et si il s'avérait que c'était ce monstre qui avait tué une de ses amies, sa colère ne connaîtrait plus de limites. Il parcourut la forêt pendant des heures. Le soleil se couchait lorsqu'il s'effondra contre un arbre majestueux. Il craignait que l'atroce possibilité de la mort des licornes ne laissent le drap du cauchemar pour se vêtir de l'âpre manteau de la réalité. Un cri, unique, suppliant, mêlé de peur, de colère et d'espoir, franchit le barrage de ses lèvres.

- Andor !!!

L'appel résonna dans les bois, sa puissance déchirait les feuilles, couvrait le bruit de la cascade, rugissait jusqu'au plus profond de la terre, luttait contre le rempart des arbres, et s'infiltrait dans le moindre recoin de la forêt. Les Araignées s'agitèrent. Les Centaures tremblèrent. Les Oiseaux s'enfuirent. La moindre créature, de la plus petite à la plus grande, sentit un frisson geler son cœur devant le sentiment terrifiant qui régnait dans le cri. Puis celui-ci s'éteignit. La vie parut reprendre son cours normal. Une seule question résonnait pourtant dans l'esprit de tous les êtres vivants qui avaient entendu l'appel. Pourquoi? Pourquoi un tel désespoir?

Harry désirait de toutes les fibres de son âme qu'Andor fusse vivant. Il entendit un soudain hennissement ; lointain, très lointain. Tout d'abord, il crut à une hallucination auditive. Puis le hennissement se répéta. Envahi d'un nouvel espoir, il commença à courir dans la direction du bruit, à une vitesse surhumaine. Il se frayait un chemin à travers les branches, les racines, les feuilles, les pierres...Evitant gracieusement chaque obstacle, il ne s'arrêta que lorsqu'il aperçut une vague silhouette. Mû par la crainte de la déception, il ne bougea plus, ses yeux fixés sur l'ombre. Plus celle-ci s'approchait, plus le cœur de Harry ralentissait. Lorsque enfin aucun doute ne fut plus permis, le jeune homme alla se jeter sur Andor, enlaçant avec force l'encolure de la licorne.

- Tu es vivant, merci, soupira t'il avec un intense soulagement.

- Ha...Harry? Murmura la licorne.

L'interpellé se recula doucement.

- Tu...Tu ne te souviens plus de moi? Demanda t'il, une fêlure dans la voix.

- Si, mais cela fait tellement longtemps...

- Naalis ne t'a pas parler de mon "voyage"?

- Je crois qu'elle à voulu me le dire, avant de...de mourir. Mais elle n'a pas réussi. Je me souviens...

Flash-Back

Andor contemplait le corps de sa mère qui gisait, inerte, sur le sol tapissé de feuilles.

- Maman...Articula t'il, horrifié.

Naalis ouvrit faiblement les yeux.

- J...Je suis...désolée. Pas...ten...tenu ma pro...messe. Ha...Harry. Revi...endra. Lon...Long...Longtemps. Je...t'...aime.

Et sur ces dernières paroles qui lui avait arraché le peu de forces qui lui restait, la mort glaciale avait emmené ce qui restait de la splendide créature. Andor s'était effondré à terre à côté du cadavre, qui même abandonné de la vie conservait sa grâce inégalable . Il avait fermé les yeux, douloureusement, des larmes cristallines s'échappant de ses yeux d'argent.

- Je te vengerais, dit-il seulement avant de pleurer sa mère, désespéré et infiniment triste.

La Créature Noire avait tué Naalis, absorbant son sang. Pouvait-on imaginer plus affreuse mort?

Fin du Flash-Back

- La Créature Noire, c'était Voldemort. Je le hais, cracha furieusement Harry.

Il repensa à Nalis, et la colère s'évanouit aussitôt, ne laissant que le terrible vide que créait la mort d'un être aimé.

- Pendant six longues années, la vengeance a animé mon cœur. Et puis, j'ai compris que ça ne servait à rien. Tout comme haïr.

- Je sais, soupira le sorcier. Mais il a tué tellement de personnes que...c'est dur de ne pas le détester.

- C'est vrai, je suppose. Enfin, je suis content de te revoir, après toutes ces années. Tu n'as pas du tout changé.

- Si je n'ai pas changé, c'est parce que je reviens du passé.

Le regard incrédule que lui lança Andor lui fit prendre conscience de la confusion de ses paroles.

- Ce que je veux dire, c'est que ma véritable époque, c'est celle-ci. Et puis j'ai été envoyé dans le passé, au temps de ta naissance. J'ai vécu un peu là-bas, mais je suis revenu. C'est pour ça que tu ne m'as pas vu pendant longtemps. Ce n'est pas très clair, je te l'accorde. Tu comprends comme même?

La licorne parut réfléchir un instant avant de dire avec hésitation :

- Je crois.

Quelques minutes passèrent.

- Tu devrais retourner à Poudelard, puis affronter Voldemort. Ensuite, tu vivras la vie que tu souhaites.

- Autant réaliser cette fichue prophétie tout de suite, tu as raison.

Harry caressa Andor une nouvelle fois, essayant de lui communiquer tout la joie qu'il éprouvait à le revoir vivant, et la tristesse qu'il ressentait de savoir Naalis morte.

Et il partit.


Il entra dans le château vide. Tous les élèves et professeurs devaient être en train de manger. Il ouvrit les portes de la Grande Salle. Le silence se fit. D'un pas tranquille, il marcha jusqu'à la table des Griffondors et s'y assit. Un cri retentit.

- Harry!

Il chercha l'auteur de l'appel, et lorsqu'il le trouva son cœur manqua un battement. Incrédule, il regarda Cassandra se diriger vers lui en courant. Une Cassandra vieillie par le temps et la guerre , mais tout aussi belle. Il la reçut dans ses bras.

- Tu nous à tellement manqué, lui murmura t'elle à l'oreille. Comment se fait-il que...tu n'es pas changé? Où étais-tu?

Harry ne répondit pas, se contentant d'articuler, stupéfait :

- T'es...vivante? Et les autres?

Cassandra se recula, une lueur de douleur dans les yeux.

- Amy est morte lors d'une bataille qui s'est déroulée une semaine après ton départ. Ketty est devenue Auror, comme James, Sirius et Lily. Remus à fait des études sur les Créatures Magiques Dangereuses. Moi je suis devenue Langue-de-Plomb. On faisait tous partie de l'Ordre du Phénix. Lors d'un combat, un mangemort m'a lancée l'Avada Kadavra, mais Ketty s'est interposée. Lily et James était sous Filadeta à cause de leur fils qui faisait partie d'une prophétie avec Voldemort. Peter était leur Gardien, mais il les a trahis, les menant à la mort. Et Sirius à été envoyé à Askaban parce qu'on pensait que c'était lui le Gardien du Secret, mais il a réussi à s'échapper. Pour mourir quelques années plus tard, lors d'une bataille au Ministère. Après ça, je suis devenue professeur de Duel et Remus professeur de Défenses contre les Forces du Mal. Et puis on a appris la mort de Lucy Styler, la française que tu avais aidé lors de notre voyage. Voldemort à un peu agi en France, et la famille de Valière l'a soutenu. Lucy, qui étais devenue Duelliste, à arrêté Iris de Valière, mais elle morte peu de temps après, assassinée.

La voix de Cassandra s'était brisée au fur et à mesure qu'elle énonçait les morts. C'était douloureux. Apprendre tous ces morts...Oh, il se doutait qu'il n'en reverrait pas beaucoup, mais si peu...Il remarqua toutefois quelque chose : il était toujours sous son apparence d'Harry Roy.

- Je savais déjà presque tout, Cassie. Ce n'était pas la peine de t'infliger la souffrance du souvenir. Il faut que je te dise quelque chose...Je ne m'appelle pas Harry Roy, mais...

Il reprit son apparence originelle.

- ...Harry Potter. Je suis le fils de Lily et James, et j'ai été envoyé dans ton époque à cause d'un voeu.

La révélation la laissa sans voix.

- Je ne savais par contre pas pour Amy, Ketty et Lucy...et franchement ça me fait mal. Je suis vraiment désolé.

- Tu...tu...tu...

- Je ne pouvais pas te dire la vérité ; tu comprends pourquoi?

- Ou...oui. C'est...enfin, ça fait un choc. Donc Harry Roy et Harry Potter ne sont qu'une seule et même personne...

- Voilà.

- Je vais...te laisser retrouver tes amis, et euh...réfléchir à tout ça.

Cassandra retourna à la table des professeur d'une démarche hésitante. Harry se retourna vers Hermione et Ron, qui le regardait, ahuris, comme tout le monde dans la salle.

- Salut, fit-il.

Hermione fut la première à se reprendre.

- Harry! Je suite tellement heureuse de te revoir! Fit-elle en lui sautant au cou.

Ron la suivit.

- Tu nous à manqué, vieux. On s'est imaginé plein de choses à propos de ta disparition. T'étais où?

- J'étais dans le passé, à l'époque de la sixième année de mes parents, les informa le jeune sorcier.

- ...

- ...Un voyage temporel...Tu vas m'expliquer ça. Je pensais que c'était impossible...Enfin, c'est sans doute pour ça que tu connais le professeur Taylor, comprit Hermione. Au fait, on a quelque chose à te dire, sur...

Elle jeta un regard suspicieux aux alentours.

- ...Notre cher ami.

L'adolescent sut immédiatement de qui elle voulait parler.

- On parlera de ça au dortoir, venez.

- Flammèche rougeoyante! Murmura Hermione. Le tableau de la Grosse Dame s'ouvrit. Ils montèrent dans le dortoir de Ron et de Harry, et s'assirent sur les lits.

- On a trouvés et détruits tous les Horcruxes, révéla la jeune fille.

- ...Comment? S'exclama Harry, stupéfait.

- On espérait que tu allais revenir, alors on s'est mis en quête de ses objets maudits. Pour te faciliter le travail, dit Ron.

- Tu avais déjà détruit le journal de Jedusor, Dumbledore la bague des Gaunt et le mystérieux R.A.B s'est occupé du médaillon de Serpentard. Nous on s'est occupés de la coupe de Poussoufle, du diadème de Serdaigle, du sceptre de Merlin et de Nagini.

- Vous...vous avez tué Nagini?

- Oui. Après ça, on a transplané immédiatement avec tous les membres de l' était furieux, tu n'imagines pas : il a tout détruit après notre départ. De Pré-au-Lard, il ne reste qu'un immense cratère. Heureusement, nous avions évacué tous les habitants avant la bataille.

Ils discutèrent jusqu'à ce que les autres occupants du dortoir arrivent. Hermione alla alors se coucher, tout comme Ron et Harry non sans que ce dernier n'eut expliqué son histoire à Dean, Seamus et Neville.


Sa réintronisation à Poudelard ne posa pas trop de problèmes, bien qu'il dut raconter une bonne centaine de fois ce qui lui était arrivé. Dumbledore l'avait convoqué dans son bureau pour que l'adolescent puisse lui exposer son plan de bataille. Car oui, Harry avait l'intention de se battre. Et le plus rapidement possible, tant qu'à faire. Il ne voulait pas que Voldemort lui gâche la vie plus de temps qu'il n'était nécessaire.

- Il faudrait qu'on demande aux Centaures et aux Acromentulas de nous aider. Remus pourra essayer de ramener à notre cause plusieurs loups-garous, et Hagrid des géants. Mme Chourave pourra peut-être nous passer quelques plantes, et les professeurs McGonagall, Flitwick, Lupin, Taylor et Rogue pourront certainement nous préparer quelque chose de leur cru. Il faut faire appel aux Atalans et aux Créatures Dangereuses de Beauxbâtons et on doit entraîner le plus possible de sixièmes et septièmes années à lancer le Patronus, le Stupéfix et le Protego ; ce sont les sorts de bases. Essayez également de voir si les tritons et le calamar peuvent s'occuper des mangemorts qui s'approcheront suffisamment près du lac. Je vais acheter des pièges ; j'en ai déjà utilisé et c'est efficace. Voldemort va avoir une mauvaise surprise...

- Tu parles comme un général de guerre, remarqua Dumbledore.

- Il faut bien que quelqu'un ici s'occupe de la stratégie. Et sauf votre respect, professeur, je pense que je suis meilleur que vous pour ça. Nous disions...

Rogue avait rapporté qu'une attaque de grande envergure se préparait pour le cinq juin. Etant donné que l'on était le sept mai, cela laissait un peu de moins d'un mois pour réunir toutes les défenses nécessaires.

Remus était revenu, accompagné d'une dizaines de loups-garous ; les autres avaient rejoints Voldemort. Hargrid lui ne revint qu'avec deux géants : Graup, et ce qui pouvait se rapprocher de la notion de meilleur ami pour son demi-frère.

Harry avait retrouvé avec joie Zalen, qui n'était pas mort : le lien entre eux était seulement rompu. Pour plus de commodité et parce que ils s'appréciaient réellement, ils se lièrent de nouveau. Il était accompagné de dix autres Atalans et de cinq Créatures Dangereuses affreusement terrifiantes.

Les Centaures et les Acromentulas avaient répondus à l'appel. Le professeur Chourave avait planté des plantes carnivores tout autour de Poudelard, McGonagall avait transformé une armée de petites cuillères en loups hargneux, Flitwick avait renforcé les défenses du château et enchanté les armures, Cassandra et Remus s'étaient unis pour créer une gigantesque illusion de chauves-souris monstrueuses et Rogue avait fait une grande quantité de potion revigorantes, brûlantes et guérissantes.

Harry était retourné à la boutique du Chemin de Lumière, où il avait de nouveau acheté des pièges en quantité industrielle. Il remarqua avec nostalgie que le vendeur était toujours le même. En bien plus vieux. Il avait posé ses pièges avec un soin tout particulier, puis avait créé, comme le lui avait appris le professeur d'Enchantement lors de son mois août à Poudelard, une armée de nymphes de feu et de licornes de terre. Les élèves s'étaient entraînés avec une ardeur admirable sous la surveillance des Aurors qui étaient venus pour l'affrontement. Pour s'assurer qu'il n'y ait pas de fuites concernant son plan, le courrier était vérifié. Les fils ou filles de mangemorts, ou ceux qui voulaient le devenir étaient l'objet d'une surveillance constante et discrète.

Le mois passa très rapidement. Et enfin, le jour tant attendu et tant redouté arriva...


Un frisson de peur parcourut toutes les personnes présentes à Poudelard. Des centaines de mangemorts, Vampires, Loup-garous, Détraqueurs, Géants et Créatures non identifiées se déversait devant le château. Voldemort était parmi eux.

- Rendez-vous, et vous vivrez. Opposez-vous à moi, et vous mourrez ! Hurla t'il d'une voix lourde de menaces.

Le silence seul lui répondit.

- En marche! Ordonna puissamment le mage noir. Exterminez toutes ces vermines!

Dans un unique cri, son armé s'avança. Et les pièges se déclenchèrent. La mort frappa. L'armée continua d'avancer.

Les plantes carnivores dévorèrent ceux qui passaient sur elles. La mort frappa. L'armée continua d'avancer.

Les loups du professeur McGonagall attaquèrent férocement. La mort frappa. L'armée continua d'avancer.

Les armures enchantées se jetèrent contre les ennemis. La mort frappa. L'armée continua d'avancer.

Les nymphes de feu et les licornes de terre foncèrent. La mort frappa. L'armée continua d'avancer.

Un cri retentit. C'était le signal. Les Atalans réalisèrent leur barrière de protection. Les sorciers profitèrent de cet avantage pour blesser le plus d'ennemis possibles. Puis la barrière céda, et les Atalan s'envolèrent. Les Aurors, les Acromentulas, les Centaures, les Loups-garous, les Créatures Dangereuses et les deux Géants se ruèrent dans la bataille. De loin, les élèves lançaient des Patronus pour repousser les Détraqueurs, des Stupéfix pour arrêter les mangemorts et des Protego pour se protéger.

Harry fit appel à sa maîtrise de l'air pour créer une immense tornade qui projeta les vampires et les loups-garous dans le lac, où les tritons et le calamar se firent une joie de s'occuper d'eux. Ensuite, il partit à la recherche de Voldemort. Autour de lui, la bataille faisait rage. Des Avada Kadavra, des Doloris, des Stupéfix, des Protego et d'autres sorts moins connus fusaient de part et d'autres. Des cris ne cessaient de retentir, des cris de douleur, de victoire ou de défaite. Du sang giclait, des gens tombaient...Un carnage. Grâce à sa cape d'invisibilité, Harry pouvait se déplacer à peu près sans problèmes. Il était suivi de Ron et Hermione, qui s'étaient caché sous la cape Caméléon que lui avait offert Fred et Gorge pour son anniversaire. Bien sûr, ils étaient sans cesse heurté et bousculé, mais on ne faisait pas attention à eux. Harry remarqua soudain Voldemort, qui lançait des sorts mortels avec une délectation évidente.

Il enleva la cape, et fit face à son ennemi juré. Ron et Hermione créèrent une dôme de protection pour que leur ami ne se fisse pas attaquer par derrière. Toujours invisibles, ils stupéfixiaient tous les mangemorts ou autres créatures qui s'intéressait d'un peu trop près au Survivant.

- Harry, enfin! S'exclama Voldemort. Quelle joie ! Je t'attendais.

- Tom, salua l'intéressé d'une voix polaire.

- Malgré toutes tes précautions, j'ai entendu parler de ton voyage dans le passé. Ainsi, c'était donc là que tu te cachais? Et dire que je t'avais eu en mon pouvoir...Si j'avais su, je t'aurais tué et le monde serait aujourd'hui à moi.

- N'as-tu donc aucune autre ambition que la conquête du monde? Demanda Harry, méprisant.

- Eh bien, maintenant que tu en parles, je trouvais également que c'était un but un peu léger. J'ai finalement décidé de conquérir l'univers.

- Rien que ça ! Ta mégalomanie s'est développée depuis la dernière fois que je t'ai croisé. Je vais toutefois devoir m'opposer à tes projets.

- J'avais deviné. C'est pour ça que je suis là, d'ailleurs. Ne te détrompe pas, je savais que tu étais prévenu de mon attaque et que vous vous prépariez. Mais j'ai décidé d'exterminer le plus de monde possible. Mon temps est précieux, je n'aurais pas voulu le gâcher à débusquer tes amis - du moins ceux qui sont encore vivants - et les tuer. Tu le comprends, je suppose?

- Parfaitement. Je suis d'ailleurs honoré que tu le gaspille pour mon humble personne.

- Profites, car tu ne seras bientôt plus honoré de grand-chose...mis à part le fait que tu es été tué par le plus grand mage noir de l'Histoire.

- Ce n'est pas la modestie qui t'étouffe, railla Harry.

- Ne confonds pas orgueil avec réaliste.

- Dieu m'en garde.

- Il n'y a pas de Dieu, il n'y a que moi.

- ...C'est plus grave que je ne le pensais...

- Toi, penser?

- Eh oui. Jaloux?

- C'est à toi que j'adresserais cet adjectif, je me contente quant à moi d'être le plus intelligent et le plus puissant.

- Moi qui me demandais pourquoi tu avais une grosse tête, j'ai ma réponse ; je t'aiderais volontiers à te jeter des fleurs si je n'avais pas peur qu'elles se fanent en entrant en contact avec ta peau de serpent.

Voldemort ne répondit pas, il attaqua. Harry para de justesse. Le duel commença alors. L'aura de son ennemi était grise, entièrement grise, excepté son cœur qui était noir. Elle l'entourait, menaçante, et se tendait vers le jeune homme qui ne put que faire apparaître sa propre aura. Grise, entièrement grise, excepté son cœur qui était blanc. Pendant que les deux adversaires s'affrontaient, leurs auras menaient leur propre bataille, chacune essayant d'écraser l'autre avec sa propre puissance.

Voldemort avait du mal à prendre l'avantage, car Harry lisait dans ses pensées. Mais malgré tout il était ardu de rester concentré et de se protéger quant on était dans l'esprit de son ennemi et que les sorts que celui-ci lançaient jaillissaient à une vitesse incroyable ; il se résigna donc à le combattre "loyalement". Un dragon de fer surgit derrière le mage noir, et tenta de le happer : il se fit désintégrer. Un rocher de plomb faillit l'écraser, mais il l'évita et le renvoya sur Harry qui, grâce à sa maîtrise du métal, n'eut aucun mal à le faire disparaître. Ils combattaient, rivalisant d'ingéniosité et de puissance. La baguette de Harry vola au loin. Voldemort se permit un sourire satisfait, qui s'évanouit très vite quand une vague de terre, immense, alla s'écraser à l'endroit où il se trouvait une seconde avant. L'affrontement repris, encore plus violent.

Le jeune homme se transforma soudainement en dragon, et cracha un torrent de flammes qui dévasta tout sur un rayon d'un kilomètre ; mis à part le mage noir qui lui opposa un véritable mur d'eau. La queue de l'Animagus balaya l'air et sans le nuage noir protecteur qu'il avait imaginé, Voldemort eu été projeté dans le ciel. Harry reprit forme humaine, et après avoir esquivé une liane tranchante, il créa une trentaine de clones. Ses doubles entourèrent son ennemi, et ensemble se jetèrent sur lui. Des griffes monstrueuses, sorties de nul part, les mirent en pièce. Mais le mage noir n'eut pas le temps de contrer la panthère noire qui bondissait sur lui, les crocs luisants. Il ne put retenir un gémissement de douleur lorsque les griffes aiguisées du félin lacérèrent sa peau, mais ce dernier fut éjecté par une barrière électrique. La panthère reprit sa forme normale, et un immense gouffre jaillit sous les pieds de Voldemort qui n'eut la vie sauve que grâce à une incantation informulée qui lui permit de voler suffisamment longtemps pour se poser en sécurité. Sécurité relative, puisqu'un Stupéfix le manqua de peu.

- Lorsque l'orage rugit,

tu zèbres le ciel de ta puissance infinie,

ô foudre à la magnificence sans pareille,

je t'appelle à l'aide !

En réponse à l'incantation de Harry, un grondement terrible retentit. Tous les combattants, Aurors comme mangemorts, Loups-garous comme Centaures, Vampires comme Géants, Créatures Dangereuses comme Créatures non identifiées, Détraqueurs comme professeurs, se figèrent. Le ciel noir d'encre était dépourvu de tout astre. Tout était calme. Et soudain, le ciel éclata et sa fureur se déchaîna. Le hurlement du vent rivalisait avec le tonnerre qui rugissait sa colère, les éclairs effrayants illuminaient le ciel de leur puissance inégalable, les éléments en furie tournoyaient, incroyablement puissants. Voldemort regardait ce que son adversaire avait créé avec...peur. Stupéfait, il contemplait la danse hypnotisante de la foudre mortelle. Elle frappa, une fois. Le mage noir réussit à l'éviter grâce à un fantastique réflexe. Harry se concentra. Voldemort eut soudain mal. Vraiment très mal. Son corps se déformait, lui causant d'indiscibles souffrances. Sa main droite ne fut bientôt qu'un moignon sanglant. Hurlant sa douleur, il tomba à terre, ses jambes devenues monstrueuses ayant rapetissé jusqu'à ne plus pouvoir supporter son poids. Alors il comprit. L'adolescent qui était face à lui maîtrisait la chaire. Le ciel noir cracha un dernier éclair, affreusement puissant, terriblement mortel. Le mage noir s'effondra complètement à terre, son corps mutilé devenant inerte. Sa peau blafarde devint encore plus pâle et ses yeux rouges se ternirent, perdant leur éclat maléfique. Son aura vacilla un instant, puis s'évanouit. L'aura de Harry se troubla, perdant sa luminosité. Harry sombra dans les ténèbres.


Six mois plus tard

- Je pars.

- ...Mais...tu ne peux pas! On vient à peine de se retrouver, et...Tu as vaincu Voldemort, tous ses mangemorts ou presque ont été rattrapés, le monde sorcier te porte en triomphe...Pourquoi? Tu as ton avenir, tu peux faire tout ce que tu veux...On t'as même proposé de devenir Ministre de la Magie suite à la défection de l'ancien ! Tout le monde connaît et connaîtra ton nom, tu es entré dans l'Histoire. Enfin, Harry, tu es presque...tu es presque une légende !

- Je n'ai jamais demandé à l'être, comme je n'ai jamais demandé à être victime d'une prophétie ! J'étais le seul à pouvoir tuer Voldemort, soit, je l'ai fait. Maintenant je veux vivre ma vie, et si je reste ici je ne le pourrais pas. Je n'ai pas de lien qui me rattache ici.

- Mais...et nous?

La voix de Harry s'adoucit.

- On s'enverra des lettres, Hermione, et je passerais vous voir de temps en temps. Mais je ne veux pas de ma popularité, je me fiche de cet Ordre de Merlin première classe, je ne veux pas que des hordes de gens célèbrent mon nom...Je veux vivre en dehors de ça, tu comprends?

Hermione ne répondit pas, hochant la tête silencieusement. Après une dernière étreinte, les deux amis se séparèrent.

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Harry soupira. Il avait déjà fait ses adieux à Ron et les autres, Remus et Dumbledore, il ne lui restait plus que Cassandra. Il la rejoignit.

- J'ai appris que tu partais, le salua t'elle.

- Oui. Je veux m'éloigner. Mais je reviendrais de temps à autre, et j'écrirais.

- Je suppose que c'est la meilleure solution. Ne nous oublie pas.

- Jamais.

Le jeune homme lui sourit, puis commença à s'en aller.

- J'étais amoureuse d'Harry Roy, tu sais.

Harry se figea, puis se retourna lentement.

- Je pense que j'aurais aimé Remus, adolescente, si tu n'étais pas arrivé, continua t'elle. Mais tu étais là, mystérieux, puissant, et on avait tellement de points communs. Lorsque tu es parti, je me suis sentis vraiment très mal. J'ai pleuré, et ça ne m'arrive pas souvent. C'est passé, mais pas complètement. Puis je les ai vu tous tomber, les un après les autres. Amy, Ketty, James, Lily, Sirius à Askaban et Peter que l'on croyait mort...J'étais détruite. Je suis partie loin. Et puis, je suis revenue cette année à Poudelard. Tu n'y étais pas, puisque tu étais dans le passé. Imagine ma surprise lorsque je t'ai vu arriver, des années plus tard et pourtant toujours le même. J'ai été profondément choquée quand j'ai appris que tu étais le fils de Lily et James, et encore plus quant je me suis rendue compte que j'avais aimé un garçon qui avait l'âge d'être mon fils. Bien que techniquement tu avais le même âge que moi, à l'époque.

- ...Que ressens-tu maintenant?

- De l'affection. Une grande affection, répondit Cassandra sans aucune hésitation.

Harry ne put retenir un imperceptible soupir de soulagement.

- J'ai changée. Profondément. J'aime Remus, maintenant. Lui aussi.

- Je suis content pour vous. Vous aviez besoin tous les deux de quelqu'un, dit doucement le jeune homme.

- Je crois aussi.

- A plus tard...

- Au revoir, Harry.

- Je reviendrais le plus souvent possible, promit ce dernier. Sois sage...Cassie.

Cassandra sourit à l'entente du surnom qu'il lui avait donné lorsqu'ils étaient tous les deux en sixième année. Harry lui adressa lui aussi un sourire lumineux, puis il partit.


- Je peux rester avec toi?

- As-tu vraiment besoin de demander?

- C'est par politesse.

- Ce n'est pas nécessaire, nous sommes amis. Sans toi je ne serais pas né, et tu as servi de figure parentale...pendant les courts mois où tu es resté.

- Zalen peut venir avec nous?

- Bien sûr. Nous vivrons tous les trois, dans la forêt. Un Atalan, une Licorne, et un humain Animagus panthère. On sera...

- ...Heureux, compléta Harry en caressant la robe éclatante d'Andor.


Voici donc le dernier chapitre de Harry Potter et le dragon du passé. (J'aimerais bien changer de titre, mais j'ai pas d'idée…)

Merci de m'avoir suivie pour cette première fic ( la deuxième ayant été faite pendant l'écriture de celle-ci) et j'espère pas la dernière ! Merci à tous pour m'avoir soutenu, conseillé parfois, et tout ça.

Bon bref, vous avez compris l'idée générale, qui est (on la répète encore une fois pour ceux qu'auraient pas compris…^^) : MERCI !!!!

Quant aux reviews (s'il y en a^^) : je répondrais par mail aux inscrits, et pour les autres je renouvellerais cette page !

Voili voilou!

Azuli


Réponses au reviews anonymes (désolé pour le retard...)

klaude : Ah oui, il part seul. Mais enfin, je ne voyais pas qui je pouvais lui mettre. Je veux dire, Cassie est trop vieille, et si il avait emmené Hermione ou Ginny, il aurait fallu un autre chapitre pour écrire ça. Je pouvais pas faire "salut Ginny, au fait je t'aime, tu viens avec moi vivre dans la forêt en tant qu'Animagus ?". Enfin, tu vois quoi !

clamaraa : Merci pour cette avalanche de compliments ; j'étouffe presque ! ^^

akan : je sais que la fin est rapide, trop rapide, je suppose que l'on sent que je voulais en finir avec cette fic. Contente toutefois que tout ne t'ai pas déplu !

addidash : Pour te répondre sincèrement, je crois que j'aurais du mal à écrire une romance, c'est pour ça que je ne l'ai pas fait. Peut-être dans une autre histoire ? Merci d'avoir lu ma fic, et je suis ravie que tu l'ai trouvé "fantastique" !