Bonjour ! Voici donc le premier chapitre de ma nouvelle fic, 100 pour cent gnangnan parce que ça me démangeait les doigts ! J'ai décidé de créer un personnage chiant et banal pour ma romance car j'en n'avais marre de lire des romances maraudeurs soit avec des serpentardes trop méchantes qui détestent les gryffondors trop méchants avec elles ! Ou soit la super fille méga chouette, qui aime le gars méga chouette, qui aime la fille méga chouette et tout est beau dans le meilleur des mondes prout prout !

Enfin bref je me rebelle et je vous ponds un perso qui pue des pieds, et qui n'est ni une pauvre nulle que personne remarque ni une super fille que tout le monde il aime !

PS: Le début il commence pas bien, mais je vous assure que c'est drôle ! D'ailleurs c'est dur d'écrire des trucs dépressifs quand on est joyeux !

Je précise que les persos et les lieux ne sont pas à moi, sauf ceux qui le sont !

Sur ce bonne lecture!


Marguerite Purpland, ou quand être banal c'est déjà exceptionnel

Chapitre I – La fin

Bonjour, je m'appelle Marguerite Purpland, j'ai 16 ans et je suis en 6ème année à l'école de sorcellerie de Poudlard.

Malheureusement, être une sorcière ne fait pas de moi un être exceptionnel, loin de là.

J'ai un gros problème dans la vie… voyez-vous je suis banale. Vous pensez peut-être que ce n'est rien, moi, je pense pourtant que c'est la pire chose qui soi.

Être banale me réduit à un état de néant, de rien. Par exemple j'aurais pu être une personne merveilleuse avec plein de qualités, être célèbre et populaire et donc exister pour les autres. Ou alors, j'aurais pu être une personne complètement ratée, moche, dont tout le monde se fiche… mais là encore, je serais existante…

Moi, je ne suis rien. Je ne suis pas belle, je ne suis pas moche, je ne suis pas gentille, pas méchante non plus. Je n'ai aucun talent particulier qui me différencie des autres. Non, non, je n'ai pas une voix sublime qui pourrait faire de moi une grande chanteuse, je n'ai pas de convictions dans la vie pour me battre, je ne dessine pas merveilleusement bien, je ne suis pas une grande humoriste, je ne suis pas une super confidente. Je ne suis rien.

Ca ne vous surprendra donc sûrement pas si je vous dis que je ne suis même pas une intello, super bonne élève avec des notes élevées. Non je suis juste acceptable…

Je suis le milieu. De tout. Dans la moyenne, sans plus ni moins. Je suis la deuxième d'une famille de trois enfants. Je suis même née un 15 juin ! Le milieu de l'année, le milieu du mois… Pour vous dire si je n'étais pas prédestinée à être comme ça… banale.

Croyez-moi je n'ai absolument rien d'original. Je ne suis pas une très grande blonde aux beaux yeux bleus, ou alors une toute petite chinoise aux yeux bridés et aux longs cheveux noirs. Moi, je suis simplement châtain, yeux marrons, 1m65… bref un truc commun.

Je n'ai pas non plus un caractère fascinant… Je suis réservée, je ne me mets jamais en avant, je suis assez susceptible, je prends presque tout ce qu'on me dit mal… mais je ne réponds jamais. Je suis sensible aussi, je pleure pour un rien, mais seulement le soir, quand personne ne me voit… Mais ça, ce n'est pas depuis très longtemps…

Vous savez, je n'ai pas toujours été si pessimiste, j'ai essayé vraiment de trouver quelque chose de bien en moi, de différent des autres. J'ai essayé de me mettre au chant, au tennis, de travailler à fond pour devenir une super élève… mais il n'y a rien eu à faire… je suis désespérante…

Alors aujourd'hui, j'ai pris une décision.

OoOoOoO

Il est 7h00, je me lève. Le soleil l'est déjà lui, il me met un peu de baume au cœur. Je me sens terriblement nostalgique. J'écarte les rideaux jaune pâle brodés de noir du lit d'Estelle, et la secoue pour la réveiller. Elle est l'une de mes deux camarade de chambrés. C'est une fille très gentille, attentionnée, parfois j'ai presque l'impression qu'elle s'intéresse à moi.

Ensuite, je me rends dans la salle de bain pour me préparer. Estelle se chargera de réveiller Pyrite, ma deuxième colocataire.

Comme vous l'aurez deviné, je suis à Poufsouffle. Je n'y pas été envoyée car je suis une bonne copine ou quelqu'un de très loyale. Non en fait, c'est juste que je ne suis pas courageuse, donc pas apte pour Gryffondor, pas rusée donc pas non plus pour Serpentard, et pas intelligente, donc pas faite pour Serdaigle. Bref, j'ai été envoyée là où je faisais le moins tache… donc Poufsouffle…

Je sors de la douche et me brosse mes cheveux coupés au carré qui m'arrivent en bas du cou. Je mets mon uniforme aux couleurs de ma maison. Une jupe jaune clair, avec une fine bordure noire, une chemise blanche, une cravate rayée jaune et noire, et enfin ma robe de sorcière avec le blason de Poufsouffle c'est un dire un blaireau.

Je sors de la salle de bain, et Pyrite fonce dedans pour prendre la place.

« Salut Marguerite, comment vas-tu ? » me demande Estelle.

Estelle Orwell est une fille vraiment adorable. Elle est très petite, elle a de long cheveux blond presque blanc, des yeux bleus et une peau très claire. C'est une fille très ouverte aux autres, amicale. Elle au moins, a sa place à Poufsouffle et est fière de l'être.

« Ca va, et toi ? je réponds.

- Très bien ! »

Elle me regarde un instant.

« Tu es sûre que ça va, tu sembles toute tristouille ? »

Ah oui cette fille est aussi très clairvoyante. Je n'ai pas le temps de répondre, Pyrite sort en lui laissant la place, mais Estelle me lance un regard qui signifie « cette conversation n'est pas finie ».

Pyrite est une fille noire avec de longs cheveux frisés qu'elle s'attache en nattes la plupart du temps. Elle a de grands yeux rieurs et une très grosse bouche. Elle porte toujours des vêtements et des bijoux ultra colorés. Elle est très extravertie et a un humour débordant. Elle met de la bonne humeur partout où elle passe et souvent rien que par son look. C'est exactement comme ça que j'aurais aimé être…

« Salut salut ma petite Marguerite ! Comment tu vas poulette ? Pff moi ça me saoul on reprend les cours ! J'aurais voulu dormir encore un peu ! Je suis de trop mauvaise humeur ! me dit-elle en riant.

- Et bien, j'aimerais voir quand tu es de bonne humeur », je réponds en souriant

Tout en bavardant nous préparons nos sacs de cours, deux heures de botaniques avec le professeur Woodcock, puis double cours de potion avec Slughorn, et l'après-midi métamorphose et étude des moldus pour finir… bref une grosse journée.

Quand Estelle sort, nous descendons toutes les trois à la grande salle pour prendre notre petit déjeuner.

Estelle reprend alors son interrogatoire :

« Alors Marguerite ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

- Quoi ? Tu ne vas pas bien ? me demande soudainement Pyrite.

- Mais si, je vais bien les filles ! C'est sympa de vous inquiétez mais ça va !

- Tu sais très bien que je suis super douée pour savoir si ça ne va pas !

- Ouais carrément ! Si Estelle dit que ça ne va pas, c'est que tu ne vas pas ! Enchaîne Pyrite. Même si tu ne le sais pas encore ! On va guérir ton mal ! T'inquiète pas ! Oh ! C'est à cause d'un garçon c'est ça ? Oh non ! Tu es amoureuse ! C'est qui ? Allez diiiis ! »

Je lève les yeux au ciel, exaspérée, Pyrite ne me laisse même pas parler.

« Non, je ne suis amoureuse d'aucun garçon, ni d'aucune fille d'ailleurs. Ecoutez, je vais bien ! Je voudrais juste être tranquille, maintenant ! »

Pyrite continue de parler de mon amour désespéré sans m'écouter, Estelle elle, me regarde d'un air triste. Comme si elle comprenait tout ce qui se passait en moi. Mais ça c'est impossible bien sûr, sinon elle me collerait à la trace.

Pyrite et Estelle sont de bonnes copines, mais un groupe à trois ça ne marche jamais. Elles s'entendent beaucoup mieux entre elles, et moi… je suis laissée pour compte…

Je me lève et sors. J'ai besoin d'être seule, je vais me poser dans le parc de Poudlard, pour profiter des rayons matinaux du mois d'avril.

C'est bientôt la fin de l'année, mais je ne pense pas pouvoir supporter d'attendre jusqu'au mois de juillet, et revenir ici l'année prochaine… et de vivre chaque année comme un cycle banal et ennuyeux… Je n'en peux tout simplement plus.

Bientôt les élèves passent devant moi pour se rendre à la serre, ceux de Poufsouffle me faisant un signe de tête, ceux de Gryffondor, m'ignorant complètement. Je ne suis qu'une insignifiante Poufsouffle à leurs yeux, même pas digne de sa maison…

Je vois alors passer les maraudeurs, en train de rigoler, comme d'habitude.

Les maraudeurs sont les garçons les plus populaires de l'école. C'est un groupe de quatre garçons, qui font les quatre cent coups et sont copains comme cochons. Il y a Sirius Black, grand bruns aux yeux bleus, qui fait fondre le cœur de toutes les filles avec son air arrogant, James Potter, tout aussi grand, les cheveux noir de jais, les yeux marrons ornés de lunettes et un petit air mesquin, Peter Pettigrow, un petit un peu grassouillet mais qui reste néanmoins célèbre par son appartenance au groupe et enfin Rémus Lupin, des cheveux blonds rebelles et un air très mystérieux, et qui semble toujours être fatigué.

La plupart des filles sont amoureuses d'un de ces quatre garçons ou parfois même des quatre à la fois, ou en tout cas elles sont attirées par eux. Mais c'est normal, ils sont populaires et ont tout pour plaire.

Personnellement, je me sous-estime trop pour me sentir attirée par ces personnes qui sont tellement… au dessus de moi.

Bien évidemment, je n'ai jamais eu de petit copain. Je suis trop banale… Les garçons ne s'intéressent pas à moi.

Pyrite et Estelle viennent me chercher et nous nous dirigeons vers la serre, elles semblent avoir décidé de ne plus m'embêter avec mon humeur. Tant mieux.

OoOoOoO

17h00. Les cours sont enfin terminés. Je rentre à la salle commune avec les filles. Notre salle commune se trouve prêt des cuisines de Poudlard, pour y accéder, un tableau à l'entrée nous donne un début de proverbe que nous devons terminer. En ce moment c'est « Qui vole un œuf… vole un bœuf ».

La salle commune est une grande pièce très chaleureuse, tout y est de couleur jaune orangé, avec des bordures noires. Sur le mur en face de l'entrée il y a une grande tapisserie d'Helga Poufsouffle qui nous fait souvent des clins d'œil et avec qui les élèves aiment bien discuter ou écouter ses épopées de fondatrice.

Je laisse Pyrite et Estelle à la salle commune et leur dis que je vais me promener. Je vais d'abord déposer mes affaires dans le dortoir. J'y reste longuement, puis je soupire et je sors.

Je me balade longtemps dans le château de Poudlard tout en me vidant l'esprit. J'ai l'impression de le redécouvrir. Tous ces tableaux et ces armures qui murmurent sur mon passage. Les grandes baies qui laissent le soleil entrer par ce beau temps, et les chandelles qui nous réchauffent quand vient l'hiver…

La bibliothèque et son odeur de livre ancien, l'infirmerie et ses lits confortables, la grande salle, qui réunit tous les élèves…

Je sens les larmes qui me montent aux yeux, et je prends les escaliers qui me conduisent à la tour d'astronomie.

De là on voit le parc entier, sa verdure et ses arbres, le saule cogneur, le lac, les serres, la cabane d'Hagrid, le garde-chasse, et la forêt interdite…

Je monte sur le rebord de la fenêtre, je vois des élèves se prélasser en bas, se promenant dans le parc…

Tout à coup je me sens paisible, calme, comme si tout devenait une évidence. J'escalade le rebord, non sans difficultés. Je ne regarde pas en bas.

Non, je regarde le soleil, il a une belle couleur orangée, il est en train de se coucher. Combien de temps ai-je erré dans les couloirs ?

Soudain, un courant d'air me bouscule, c'est le moment. Je me lâche, et je me lance. Je commence à tomber… tomber… Je ferme les yeux, tout va très vite, je pense à mes parents, à mes deux sœurs, à Estelle et Pyrite, aux maraudeurs, à Dumbledore, à mon vieux chien Pataud... J'entends des cris, je ressens une douleur fulgurante qui disparaît aussitôt, tout devient noir, je me sens partir…

C'est la fin.


Voilà, je posterai le chapitre II rapidement, car l'histoire commencera vraiment, mais ensuite je serai sûrement plus régulière (genre une fois par semaine, en tout cas j'essaierai)

Voilà donnez-moi vos impressions ! (si vous le souhaitez!). Et à bientôt! (si vous le souhaitez!).