Finalement, après réflexion, je suis plus avancé dans cette fic que dans 'Les Fils' (qui reparaitra dés que je l'aurais bien avancé) mais j'espère que vous serez content du changement : )
Disclaimer : Merci d'exister JKR. Tout est à elle, jusqu'à la plus invisible lettre de ses bouquins.
Et sans plus attendre,
Voici,
Happy Days
I. Le Placard
Harry Potter n'avait jamais été heureux.
Mais il l'ignorait totalement.
Il vivait depuis qu'il était tout petit chez son oncle et sa tante, allait à l'école avec son cousin, dormait dans un placard, n'avait pas de jouets, pas d'amis, pas d'amour, mais cela ne lui semblait pas moins normal que le fait que 'Duddy chéri' soit surchargé de baisers. Après tout, il n'était pas le fils de la tante Pétunia et aurait été bien présomptueux - mot que son oncle utilisait toujours pour le lui expliquer - de prétendre aux même marques d'affection.
Alors pour le petit Harry qui dormait dans ce sombre placard sous l'escalier, tout avait toujours été normal.
C'est pourquoi lorsqu'il découvrit le monde sorcier et sa véritable histoire, que l'on tenta de l'approcher, d'en savoir plus sur lui et de devenir son ami, le petit garçon brun ne su pas trop quoi faire, et répondit rarement.
Et c'est pour cette raison que plusieurs personnes s'inquiétèrent de son comportement.
"Votre gracieuse majesté Potter, aurait-elle l'amabilité de répondre à la question que je viens de poser."
Oui, tous s'inquiétèrent de son comportement.
Sauf lui. Sir Severus Sascius Sirius Snape, fils et descendant d'une longue lignée de grand brun déginguandé au regard froid et au ton dur répondant inexorablement aux douces allitérations de S.
Severus, Sascius, Sirius, Sianus, Silius, Sionus, Siracus, Sensetus...
Le petit brun aux allures angéliques et à l'air perpétuellement égaré releva brusquement la tête et fixa interloqué son vis à vis. Le professeur Snape était trés près de lui, et presque aussi effrayant que son oncle lorsqu'il lui disait de ne pas déranger son travail.
Est ce que le professeur Severus Snape le voyait tel qu'il était? Un petit monstre ingrat? Il soupira légèrement alors que quelque chose de rassurant soulagea sa poitrine. Enfin quelque chose de normal. Les autres autour l'effrayaient tant avec leurs gestes et leurs paroles innattendues.
Il garda ses petits yeux verts longuement fixés dans ceux froids et noirs de son professeur de potion avant que sa faible voix ne retentisse. "Euh, je n'ai pas entendu ce que vous avez dit monsieur, excusez moi."
"Bien sûr, notre petite célébrité ne voit pas ce qui est intéressant dans l'art subtil des potions." Glacial et dur.
Son oncle était bruyant et colérique. Mais c'était tout de même fantastique de retrouver des bases, des choses connues. Il était tant effrayé de toutes ces anormalités autour de lui, qu'il aurait presque souri.
"Oh. Si. Mais je suis fatigué. Pardonnez-moi monsieur." Répondit-il d'une voix qu'il tentait de ne pas laisser paraître trop joyeuse. Peut être le professeur Snape avait-il un placard dans lequel il enfermait ses élèves quand ils n'étaient pas sage. Où il enfermerait Harry. Et Harry pourrait alors se sentir bien plus en sécurité qu'il ne l'avait été depuis qu'il était entré dans cet endroit trop grand et bien trop effrayant.
A sa réponse, le regard de Snape sembla s'assombrir encore un peu plus. "Ho, et bien pardonnez-moi également votre excellence, si je recquiert votre présence ce soir à 19h pour récurer soigneusement chaque recoin de mon laboratoire." Et les inflexions de sa voix paraissaient faussement désolé mais toujours si froides, que Harry se retint d'acquiescer vivement. Ce n'était pas le placard, mais ranger, laver, récurer, il connaissait bien.
Et le soulagement l'envahit tant qu'il en rougit.
"Bien monsieur."
Et le cours reprit.
- & -
Lorsque 19h sonna, de faibles coups retentirent dans le silence du couloir des cachots.
La porte de la salle de potion des premières années s'ouvrit brusquement quelques instants plus tard et Severus Snape baissa la tête sur la petite chose à l'air tout sauf repentante et craintive qui se tenait plantée devant lui.
Deux yeux verts vinrent à sa rencontre.
" Et bien, monsieur Potter, je ne vous attendais pas si tôt." Mais plutôt que d'énerver le petit garçon, celui-ci sembla un instant s'affoler et il regarda sa montre et sortit le petit papier de colle que le professeur lui avait remis après le cours.
"Mais, monsieur, il y a écrit..."
"Je sais ce qu'il y a écrit Potter. Peu importe. Entrez." Et sans plus d'explications au garçon, le maître des potions dégagea le passage et Harry entra.
"Vous me laverez les chaudrons qui sont là." Et il pointa une série de chaudrons crasseux. "...les éprouvettes et le sol." Le jeune garçon secouait vivement la tête à chaque fois et quand Severus eut terminé de donner ses instructions, il posa prestement son sac et alla se saisir de la petite brosse et du seau d'eau qui l'attendait.
Et il ne s'aperçut pas un instant de l'air surpris de son professeur.
Lorsque deux heures plus tard, la salle fut étincelante, il laissa partir le garçon sans un mot de plus, et celui-ci, un sourire un peu tremblant sur les lèvres à l'idée de retourner dans son dortoir plein de gens anormaux, quitta lentement la pièce.
Ce fut la première fois que Severus Snape s'inquiéta pour un Potter.
- & -
"Rebelle, souriant, arrogant. Ca, ce devrait être Potter. Ce gosse ne prononce presque jamais un mot Albus."
"Je sais cela Severus."
"Alors qu'est ce que vous attendez? Lui avez-vous parlé? il doit y avoir quelque chose qui ne va pas quelque part avec ce gosse."
Le vieil homme releva les yeux vers son plus fidèle protégé. "Nous lui avons déjà parlé. Il n'a rien voulu dire. A vrai dire, il ne parle jamais. En cours, c'est à peine si l'on arrive à lui soutirer une réponse. Et je ne comprends pas." L'homme semblait épuisé.
"Sa famille?" Et Severus fronça les sourcils lorsqu'Albus haussa les épaules. "Et bien nous avons déjà vérifié. Il a une petite chambre à côté de celle de son cousin, beaucoup de jouets, et sa tante et son oncle ont l'air de s'inquiéter de ce qu'il devient. Il n'a pas l'air d'y avoir de problèmes." Mais le directeur des Serpentards semblait tout sauf convaincu. "Albus, votre confiance en tous les êtres humains vous perdra; ' Ils avaient l'air...' qu'est ce que cela veut dire? Vous n'êtes pas sûr?"
"Et bien...Kingsley m'a rapporté qu'il n'y avait pas beaucoup de photos de l'enfant, alors que celles de son cousin apparaissent partout."
"Et vous trouvez cela normal!?" Et le brun semblait choqué. "Je ne sais pas Severus, que voulez-vous que je fasse. J'ai déjà convoqué Harry ici, je lui ai demandé comment était sa vie dans sa famille. Il m'a dit que c'était bien. Et ensuite il m'a demandé si il allait y retourner bientôt. Il avait l'espoir d'y retourner bientôt."
"Salazard Albus, Ce n'est pas normal! Aucun gosse ici n'a envie de rentrer chez lui. Même ceux à qui leurs familles manquent. Poudlard est...Et bien, Poudlard est Poudlard." Cela semblait évident au serpentard.
"J'ai appris que vous l'aviez collé. Comment s'est-il comporté?"
Severus soupira. "Et bien, il a fait tout ce que je lui demandais sans rechigner un instant. Et cela Albus, est vraiment anormal. Même les serdaigles rechignent. Et les Gryffondors sont les premiers à rouspéter."
"Pour quelle raison l'avoir collé?"
"ll n'écoutait pas." Et il soupira au regard réprobateur du directeur. "Ce n'est pas une raison suffisante pour coller un élève Severus." Le réprimanda t-il. "Il n'était pas attentif. Il dormait presque sur ses bras Albus. Et il a osé avouer qu'il était fatigué."
Albus sourit. Severus était attendrissant parfois. " Severus, vous savez bien que les enfants de cet âge sont assez innoncent. Harry ne pensait sûrement pas un instant à être insolent. Je pense." Le plus jeune laissa là le discours parternel et fit un geste agacé de la main. "Oui, je sais. Je suis un méchant professeur rancunié. Peu importe. Le gosse a répondu à mes questions. Il a fait des phrases."
Et cela semblait fortement interesser Albus. "Vraiment?"
"Vraiment. Sujet, verbe, complément. Il a fait des phrases. Deux, pour être exact. Et lors de la retenue, je lui ai fait une petite reflexion et il a semblé paniquer et a tenté de s'expliquer."
"Tenté?" Et de nouveau ce regard réprobateur."Severus..."
"Je ne l'ai pas laissé finir sa phrase. Il n'y a pas eu mort d'homme Albus." Et son regard se fit plus noir, agacé. "J'aimerais que vous lui parliez Severus." Ce n'était pas une requête.
"Je ne suis pas son directeur de maison Albus." Et le ton cette fois n'était plus agacé, juste las et résigné.
"Minerva n'arrive à rien."
Il acquiesca. Il ne pouvait jamais résister à Albus de toute façon.
- & -
Harry Potter ne s'était jamais senti chanceux. Le garçon qui occupait le lit à côté de lui, Ronald, disait toujours qu'il n'avait pas de chance parce que Croutard, son rat, était vraiment laid, et qu'il aurait préféré avoir une chouette comme celle de Harry. Dans ces moments là, Harry ne savait pas quoi faire, parce que lui ne se sentait pas heureux d'avoir un oiseau. C'était juste un oiseau qui ne lui servait à rien puisqu'il n'avait personne à qui écrire.
Mais quand il reçu un petit message volant de la part de son professeur de potion, il ne pu s'empêcher de ressentir une certaine joie, rassurante, et se dit que peut être que c'était cela, avoir de la chance. Il avait de la chance de recevoir un message de son professeur de potion.
Il toqua trois coups à la porte lorsque l'heure fut rendue, et celle-ci s'ouvrit de la même façon que la fois précédente.
"Entrez Potter." L'enfant entra, et s'installa comme demandé dans le fauteuil accoeuillant, faisant face à un large bureau recouvert de papier.
"Bien monsieur Potter, est ce que vous savez pourquoi vous êtes ici?" L'homme était toujours si froid et avait l'air si dérangé par sa présence que Harry pensa qu'il devait sûrement connaître l'oncle Vernon, parce que c'était vraiment bizarre qu'ils aient tous les deux cette même expression de 'dérangement' en sa présence.
Il répondit par un haussement d'épaule et l'homme s'en agaça visiblement. Comme Vernon.
"Vous avez une voix Potter! Servez-vous en."
"Pardon monsieur." Il baissa la tête. "Je ne sais pas pourquoi je suis là. Je pense que j'ai du faire quelque chose de mal." Là l'homme allait lui rétorquer qu'il ne devait pas se permettre de penser parce qu'il était un petit monstre ingrat et que les monstres ne pensaient pas, et il allait enfin l'envoyer dans son placard, dans lequel Harry resterait aussi longtemps que possible.
S'il vous plait.
"Et qu'auriez-vous fait de mal Potter?..." L'enfant ne répondit pas et Severus soupira. Albus s'était trompé. il n'obtiendrait rien de plus que les autres. "Bien, j'aimerais que vous me parliez de votre oncle et de votre tante. Comment les trouvez-vous?"
Et là, Harry sentit son estomac se tordre. Pourquoi n'était-il pas déjà dans son placard? Est ce que l'homme avait menti? Est ce qu'il faisait semblant d'être comme oncle Vernon, pour lui demander des choses et encore essayer de le transformer en personne anormale? Comme l'avait fait la vieille madame Mac Gonagall deux jours plus tôt?
Il se sentit pâlir légèrement et ferma osbtinément la bouche.
"Potter." Siffla Snape. Et Harry releva des yeux pleins d'espoir vers lui et Severus se retint d'en avoir l'air ébahit.
"Potter, votre oncle. Comment est-il avec vous?"
Mais Harry ne répondait toujours pas et fronçait plutôt les sourcils en regardant autour de lui.
Puis Severus eut l'impression que l'enfant était agaçé, et déboussolé, puis encore inquiet, et lorsque les yeux verts se posèrent sur lui, il y eut comme de la peine et de la détresse qui les traversèrent.
Et puis, le gosse ouvrit la bouche.
"Monsieur, où est le placard?"
Et Severus Snape, cauchemar de bien des petits élèves turbulents, se sentit confusément effrayé par le regard de l'enfant.
"Le placard monsieur Potter?" Sa voix n'était plus froide à présent. Juste incertaine. Et Harry ne s'en sentit que plus perdue. Est-ce que tout n'avait été qu'un mensonge?
"Le placard, professeur." Mais l'autre ne sembla pas comprendre et Harry s'en senti encore plus peiné. "Vous avez menti." L'accusa t-il alors, d'un seul coup.
"Pardon?" Et cette fois, l'homme semblait vraiment choqué. "Vous avez fait croire que c'était bon, que vous saviez, mais en fait vous m'avez menti. Vous ne savez rien."
Severus ne comprenait rien. "Je veux rentrer chez moi." Et Harry était presque prêt à pleurer. "Je veux rentrer chez moi, je ne veux pas être ici. Même oncle Vernon et Tante Pétunia ne voulaient pas que je sois ici. Vous avez pas le droit de me forcer. Je veux rentrer chez moi." Et les larmes dévalaient les petites joues rosées de chagrin.
L'enfant avait véritablement un problème.
Severus se leva prestement et contourna son bureau, s'accroupissant devant le fauteuil de Harry. "Est ce qu'il y a un placard chez vous Potter?" L'interrogea Severus de façon urgente. Et le petit garçon - et Severus remarqua alors à quel point ce gosse était malingre - bien trop perdu dans son desespoir incohérent acquiesça.
"Et vous allez dans ce placard souvent." Ce n'était pas une question, juste une affirmation. Et Harry releva la tête. Est ce que le professeur connaissait?
"Oui." Répondit-il. "J'y fais dodo, et j'y vais quand je fais des bêtises, ou quand j'ai fini."
L'homme fit des effort, beaucoup d'efforts pour ne pas paraître choqué. " Fini quoi?" Les yeux de Harry étincelèrent de nouveau de méfiance et il se redressa un peu sur le fauteuil. "Fini de faire ce que oncle Vernon et Tante Pétunia me demandent de faire." Répondit-il quand même. Plus vite il aurait terminé, plus vite on le renverrait dans sa famille.
"Et ta petite chambre, à côté de celle de ton cousin?" Mais l'enfant ne sembla même pas comprendre de quelle salle il parlait et Severus serra les dents. "Il n'y a pas de chambre à côté de celle de Dudley. Il y a celle de Oncle Vernon et Tante Pétunia et la salle de jeu de Dudley."
"Et tes jouets à toi Harry? Où sont-ils?" L'enfant redressa d'un seul coup la tête, et ses yeux devinrent sombres de colère.
"Un petit monstre comme moi n'a pas à avoir de jouets. Je dirais à oncle Vernon ce que vous avez dit. Je veux rentrer chez moi."
Mais Severus secoua vigoureusement la tête. "Il en est hors de question, Mr Potter. Vous ne retournerez jamais là bas." Et avant que Harry n'ait eu le temps de réagir, Severus l'avait saisi et calé dans ses bras, - et l'enfant semblait à peine plus grand que son filleul lorsqu'il avait 8 ans - le garçon totalement raide et mal à l'aise. "Nous allons voir le directeur."
"Mais pourquoi?!" S'énerva le petit survivant, mécontent. Et il se mit à pleurer de rage. "Je n'aime pas le directeur, s'il vous plait monsieur."
"Pourquoi vous ne l'aimez pas Potter?" Demanda t-il en grimpant les marches d'un large escalier. "Il est toujours trop gentil avec moi. Ce n'est pas normal. Je sais pas ce qu'il veut. Tous les gens ici sont pas normals de toute façon. Je veux rentrer chez moi." "Détendez vous Potter!." Le gamin était lourd tant il était tendu.
"Vous avez qu'à me poser par terre."
"Non."
"Mais siiiii. Je n'ai pas le droit d'être là. Dudley pourrait. Moi pas. Laissez moi." Et il se mit à bouger presque hystériquement dans ses bras. Et Severus leva sa baguette et l'endormit.
- & -
"Il trouve cela normal Albus! Normal! Il faut faire quelque chose contre ces gens. Et il faut placer ce gosse ailleurs."
Le directeur avait semblé totalement paniqué lorsqu'il avait vu Severus entrer avec un petit Harry Potter inconscient dans les bras, mais il avait rapidement laissé place à de l'inquiétude et de l'effroi par ce que lui avait appris Severus.
Maitenant, il faisait vraiment son âge.
"Et qui proposeriez-vous Severus?" Demanda t-il en fixant le petit corps étendu sur le sofa du salon des appartements du directeur.
"Je n'en sais rien Albus! Mais vous ne pouvez pas le laisser dans sa famille!" Et Severus semblait scandalisé que le directeur ne cherche pas immédiatement quelqu'un.
"J'ai bien une idée. Mais..." "Mais quoi enfin! Vous avez toujours d'excellentes idées Albus, reprenez-vous!"
Mais le directeur semblait vraiment profondément choqué de l'état du garçon-qui-a-survécu. "J'ai eu l'idée de placer cet enfants chez sa tante. Regardez le résultat."
"Vous avez la plupart du temps d'excellentes idées Albus, et vous ne pouviez pas savoir."
"Bien."
Le silence se fit dans la pièce et seul était audible le souffle régulier du jeune garçon.
"Et bien?"
Le vieil homme se racla légèrement la gorge et fixa un regard éloquent sur Severus, qui comprit immédiatement.
"Non."
"Vous êtes le seul à réussir à le faire parler Severus."
"Non. Je ne peux pas." "Severus." Et le ton de Dumbledore paru à Severus tellement suppliant qu'il su, même s'il se battrait bec et ongles, qu'il accepterait finalement.
"J'ai bien trop de choses à faire. Ce n'est pas comme si je n'allais avoir que lui..." Mais Albus avait retrouvé un visage serein et souriait à présent. "J'ai confiance en vous deux. Il sera ravi de l'avoir prêt de lui. Il pourra l'aider avec ses devoirs."
"De quoi est ce que vous êtes en train de parler Albus."
"Et bien, je pense qu'il serait préférable que vous le preniez chez vous le soir également. Il ne peut rester dans son dortoir, il doit apprendre à vivre normalement avant d'être confronté plus longtemps aux autres."
Et le petit sourire parfaitement content d'Albus -Alors qu'il était si désespéré quelques secondes plus tôt - fit soupirer Severus.
"Albus..." Et il secoua la tête. "Vous me feriez vraiment faire n'importe quoi." Mais Severus semblait presque amusé. "Peut être devrions-nous le prévenir."
Et Albus acquiesça.
- & -
Harry Potter ignorait ce qu'être heureux voulait dire, mais il pouvait clairement dire en cet instant qu'il ne l'était pas.
Le monsieur qui semblait normal l'avait conduit contre son grè jusqu'au bureau du vieux monsieur et l'avait réveillé pour lui dire quelque chose d'important.
"Est ce que je peux rentrer chez moi?" Demanda t-il anxieusement.
Severus soupira et Albus eut un petit sourire malheureux. "Non Harry, je suis désolé. En réalité, il faut que tu comprennes que ton oncle et ta tante n'ont pas eu un comportement normal avec toi."
"Mais...!"
"Potter. A partir de maitenant, vous allez habiter avec moi."
Et c'était vraiment effrayant, mais pas tant que rester ici avec le vieux monsieur.
Voilà pour le premier chapitre de cette jolie histoire. J'espère qu'elle vous a plu.
:)
Grosse biz à tous.
Bilbl'