Titre : L'été.

Auteur : Nandra-chan

Disclaimer : cépatamoicétaclamp


Note : Hum hum, bon, d'abord quelques nouvelles pour ceux ou celles qui se demanderaient où j'étais passée tout ce temps. Merci à celles qui m'ont écrit pendant mon absence et à qui je n'ai pas répondu, vraiment désolée mais j'ai le cerveau comme une passoire. Je me dis toujours : pense à lui répondre, et puis le temps passe, le temps passe et… vous connaissez la suite. Bref, merci beaucoup ça m'a fait vraiment plaisir.

J'avoue que, pendant un certain temps, j'ai vraiment manqué d'inspiration sur le thème de TRC, et donc, plus rien à écrire. En plus, comme certaines le savent, je travaillais sur un autre projet, très prenant, qui me volait tout mon temps. Je ne suis pas sûre que ce soit déjà le moment pour moi de revenir sur TRC, mais j'ai retrouvé ce petit OS au fond d'un tiroir et j'ai eu envie de le poster. J'espère qu'il vous amusera. Enjoy !

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L'été

Kurogane transpirait des pieds, et c'était très désagréable. Sa peau glissait dans ses sandales, menaçant son équilibre, l'empêchant d'aller trop vite. Et en plus, c'était des sandales avec des fleurs dessus. Des grosses fleurs. Des grosses fleurs rouges ! Il les portait parce qu'un magicien les lui avait offertes, mais les pétales de tissu lui chatouillaient la peau. Et ça, ça l'énervait.

Kurogane transpirait sous les bras, et c'était vraiment très désagréable. Ses aisselles avaient l'odeur d'un terrier de renard, un arôme fauve qui montait jusqu'à ses narines délicates à chacun de ses mouvements, et bon, sentir le mâle, c'est bien, mais faut quand même pas charrier. Il avait chaud parce qu'il avait coursé un grand type blond qui lui avait chipé son sorbet au citron. Et ça, il ne pouvait pas pardonner.

Kurogane transpirait du cou, et ça, c'était vraiment très très désagréable. Le fardeau qu'il avait chargé sur son épaule était enveloppé dans une gaine de tissu grossier qui frottait contre sa peau de bébé. Il portait ce truc parce qu'un certain gros flemmard le lui avait refilé pour s'en débarrasser. Et ça grattait, ça grattait, bordel, ça grattait.

Kurogane transpirait du cuir chevelu, et ça, c'était vraiment très très très désagréable. Un magicien avec subtilisé son bob vert et blanc. Le soleil lui tapait sur la tête, ça faisait fondre son cerveau, lequel sortait par les pores de sa peau, dégoulinait dans ses cheveux, s'étalait sur son front, se coinçait un peu dans ses sourcils, avant de couler dans ses yeux, ou pire, de goutter le long de son nez. Et comme il avait les mains prises, il ne pouvait même pas s'éponger.

Kurogane transpirait dans son slip, et ça, c'était vraiment super-hyper-méga-supra désagréable. Après son bain, il n'avait pas pu se rincer. Des grains de sable s'y étaient glissés. Les élastiques le serraient, compressant son épiderme sous le pli des fesses, il était sûr que ça lui filait des boutons, qu'il chercherait toute la journée un moyen de se gratter discrètement, qu'il y aurait toujours un crétin blond pour le surprendre dans une position compromettante. Ce serait plus qu'il ne pourrait en supporter.

Kurogane revenait de la plage, en maillot, sandales à fleurs, un parasol sur l'épaule, tête nue et du sable partout. Quand soudain…

Deux bras autour de son cou, deux jambes accrochées à sa taille, un poids sur son dos et une voix caressante près de son oreille : « Kuuuuro-chan, on a vraiment besoin de se doucher, non ? ».

Kurogane transpirait de partout, mais, allez savoir pourquoi, ça ne le faisait plus du tout suer.