Titre : Le Passé blanc, saison 1 - Le Village sous la neige
Auteur : Kanjiro
Base : Naruto
Genre : Pas de genre défini. Si je devrais en donner un, ce serait chronique d'un personnage.
Disclaimer : Certes, Kishi est en train de faire descendre son manga en flammes, mais ce n'est que mon avis, et ça n'empêche que c'est lui qui l'a créé. Et cette fic a beau être en majorité OC, il n'en reste pas moins que c'est à Masashi Kishimoto qu'appartiennent le manga et tous ses personnages.
Notes : Comme expliqué dans mon profil, cette fic est en fait la première saison/tome/partie du Passé blanc, fic très longue que j'ai donc préféré scinder. Cette première partie raconte les premiers pas du personnage principal dans le monde des ninjas : contact avec le reste de son équipe, premières missions mineures, doutes et espoirs quant à son avenir...Le tout est essentiellement introspectif, et pas très mouvementé : Kanjiro ne quittera pas le village avant la deuxième saison.
Et par ailleurs, il s'agit de ma toute première fic, et elle n'a jamais été réécrite ou quoi que ce soit. Si ça vous incite à l'indulgence, tant mieux. Sinon, tant pis, j'ose penser que ça reste quelque chose de valable.
Chapitre 1 - "Merde, mes chaussures !"
C'était assez léger finalement… en tout cas plus léger que Kanjiro ne le pensait lorsqu'il avait vu les bandeaux alignés sur la table. L'examen aussi l'avait surpris : c'était plus facile qu'il ne le croyait. Il était maintenant genin, ninja à part entière ; pourtant, rien dans l'expression du jeune Hyûga ne traduisait une quelconque différence avec les autres jours : son visage aux traits fins mais assez peu remarquables présentait comme seules particularités des cernes sous ses yeux de nacre, qui étaient à moitié voilés par ses paupières.
Ce descendant de l'illustre lignée avait constamment l'air endormi et fatigué. Un ample pantalon noir délavé lui tombait sur les sandales, si long qu'on aurait dit qu'il allait se prendre les pieds dedans ; il portait une veste de style chinois couleur craie et un t-shirt d'un noir d'encre. Le bandeau à motif de feuille de Konoha ceignait son front, sur lequel tombait des mèches noires : au bout de l'une d'elle, particulièrement longue, pendait un court pinceau à calligraphie ; enfin, sur le dos de sa main droite était l'idéogramme de la foudre. C'était sans aucun doute l'énergumène le plus étrange de sa promotion.
Kanjiro était arrivé en retard à l'examen : il avait passé la nuit à s'entraîner avec son Kagemusha. Son ombre protectrice avait sans doute été le meilleur des professeurs : c'était grâce à lui que l'examen s'était avéré facile. Les querelles entre familles ne s'étaient pas mises entre eux : le sceau des bunke n'avait pas empêché Kanjiro de voir son garde du corps comme un maître. Les apparences ne sont que futilités : elles peuvent être utiles, mais elles ne sont que figures de papier face à l'acier de la vérité. Kanjiro était lui aussi bien placé pour le savoir : sous ses airs de feignasse, il était l'un des meilleurs élèves de la classe, lorsque l'heure des examens venaient. Il était l'un des seuls à apprécier ces moments où il pouvait s'exercer à l'école. Le reste était si ennuyeux…mais ça ne l'empêchait pas d'écouter : un bon shinobi tire une leçon de toute expérience. Kanjiro s'en fichait que les autres le considèrent comme un loser : le moment venu, il leur montrerait.
Alors qu'il levait les yeux, ayant entendu des pas dans le couloir menant à l'amphithéâtre, il se dit que ce moment était peut-être venu, pour une personne du moins. Involontairement, le jeune Hyûga serra les dents : cette fille avait le don de l'énerver. Elle portait la traditionnelle veste à col haut de son clan et un short juste assez long…Uchiha Setsuko…la meilleure de l'année, c'était elle : Kanjiro n'était pas du genre à se voiler la face. Activer son Sharingan sur les bancs de l'Académie n'était pas donné à tout le monde, et elle le savait… et elle ne se privait pas pour le faire remarquer… et pour se faire remarquer, donc. Tout chez elle était fait pour attirer l'attention : on aurait dit qu'elle était née dans ce but. Après tout, les Uchiha sont l'élite…
A cette pensée, Kanjiro sentit le sang pulser dans ses tempes, et affluer vers ses orbites… C'était peut-être à cause d'elle qu'il s'était fixé ce but : elle était le premier échantillon des Uchiha qu'il ait vu, et elle avait fait son effet ; même à 9 ans, elle était déjà remarquable. Le jeune Hyûga arracha son regard d'elle et le redirigea vers ses pieds, en prenant soin de paraître aussi apathique que possible. Il s'attendait à ce qu'elle réagisse lorsqu'elle verrait son front, mais elle ne laissait échapper qu'un reniflement méprisant, alors qu'elle levait les yeux. Kanjiro pensa alors qu'il valait mieux laisser tomber, mais il vit la lueur dans son regard : il brûlait. Mais de quoi ? En tous cas, elle n'était pas aussi désintéressée qu'elle voulait le faire paraître : on ne trompe pas les yeux d'un Hyûga, pensa fièrement Kanjiro. Il décida de passer à l'action malgré tout.
Alors qu'ils passaient au même niveau, Kanjiro eut un instant d'hésitation lorsqu'il la vit marcher la tête haute et lui le regard baissé, il hésita. Elle était si impressionnante…La lumière du soleil passant à travers la fenêtre de la cour soulignait les courbes de son visage. Mais elle ne le regardait pas… Au dernier moment, Kanjiro décala son épaule vers la gauche : Setsuko fit un demi-tour.
Kanjiro ricana intérieurement : elle n'avait qu'à faire attention. Elle réagirait, il le savait : il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle ne saurait pas se détourner après ça.
« Dis donc, l'ahuri ! »
Sa voix était énervée, pour sûr !
« Gné ? », fit-il comme si elle le tirait du sommeil.
Le regard de la jeune Uchiha pétilla, comme si elle allait rire, mais elle se retint lorsqu'elle vit le motif de la feuille au-dessus du visage effectivement ahuri de Kanjiro.
« J'ignorais que les examinateurs étaient nuls au point de laisser les étudiants ratés voler les bandeaux… L'examen c'était du gâteau, mais alors là… »
Dans les poches de sa veste, Kanjiro serra les poings, mais son visage resta parfaitement bovin.
« Faut pas te prendre pour le centre du monde, Setsuko-chan. A force de réussir, tu finiras par ne plus voir ce qu'il y a derrière. », lança-t-il d'une voix fatiguée.
Elle était piquée au vif : un, il avait répondu, deux, il était resté insensible à sa pique, trois, il avait plutôt bien riposté, sans même une attaque directe ! Sans parler du « chan »…
« Tu devrais changer de ton quand tu parles à un vrai ninja. », répliqua-t-elle en gardant son calme.
Un ange passa… et il baillait assez fort. Kanjiro se redressa et pencha la tête sur le côté.
« Pour être un vrai ninja, il faut autre chose qu'un bandeau, Setsuko-chan. »
« Arrête de m'appeler comme ça ! »
« Pourquoi ? Ca te va bien pourtant… »
« Je ne suis plus une gamine ! »
Nouveau bâillement.
« Hm hm, je vois ça. »
Ses yeux bleus se rétrécirent et elle croisa les bras
« Toi, le loser, tu me cherches. »
Nouveau bâillement.
« Hââârf… Pardon ? J'écoutais pas. »
C'en était sans doute trop pour elle. Kanjiro était d'ailleurs surpris qu'elle ait tenu si longtemps avant d'essayer de l'étrangler. Mais malgré sa préparation, elle le surprit légèrement.
Elle décroisa les bras rapidement, et lança deux shurikens après un rapide saut en arrière. Non seulement elle avait réagi en shinobi et pas en gamine susceptible, mais en plus elle l'avait fait sans sommation et en tentant de le surprendre.
Mais Kanjiro était prêt à tout, dès qu'il l'avait vue dans le couloir, il était prêt. Profitant de la distance qu'elle avait mise entre eux pour se ménager une marge de manœuvre, il s'élança en avant, faisant un saut de mains, non sans avoir plissé les paupières à un point surhumain. Avant même de sortir les mains de ses poches, il avait senti le chakra envahir ses tempes et communiquer sa force à ses yeux, qui étaient maintenant contractés comme s'ils étaient dotés de muscles. La précision inhumaine de son regard lui permit d'apprécier la trajectoire des shurikens : il lança ses pieds en avant et les shurikens vinrent se planter dans le caoutchouc de ses sandales.
Usant de son élan, il couvrit la distance qui les séparait, profitant de la surprise déclenchée par son étrange parade pour porter une attaque directe. Mais Setsuko ne se laissa pas avoir et roula sur le côté, profitant de ce que Kanjiro attaquait depuis le haut pour faciliter son esquive. Le jeune Hyûga atterrit sur la pointe de ses pieds, prenant bien soin de ne pas enfoncer davantage les shurikens dans ses sandales. Ses amples vêtements retombèrent alors que la force de son élan s'évanouissait.
Bien que regardant à l'opposé de son adversaire, Kanjiro vit son adversaire accroupie pousser sur ses jambes pour attaquer son dos. Son esquive était impressionnante, vu qu'elle avait calculé le mouvement à son avantage, mais attaquer un Byakugan dans le dos est digne d'un écervelé !
Usant de son entraînement, il se suréleva sur sa jambe gauche et lança son pied droit vers elle. Setsuko fut forcée de stopper brusquement son élan, et Kanjiro profita de l'ouverture pour rétablir son équilibre en posant sa main gauche sur le sol et en ramenant sa jambe droite sous lui.
Il détendit ses jambes et s'éleva en portant un coup ascendant de la paume vers le menton de la jeune Uchiha. Sans surprise, elle bloqua cette attaque assez basique ; mais elle avait reculé de quelques centimètres, ce qui était largement suffisant : Kanjiro profita de l'espace laissé pour attaque sans se remettre en garde. Un tour rapide sur lui-même et son pied droit (accompagné par le shuriken de la sandale !) forma un arc vers le visage de Setsuko. Kanjiro se retint de penser « Et voilà ! ».
Et il fit bien. La silhouette de la jeune fille devint floue lorsqu'elle évita le coup en tournant sur elle-même, accompagnant le mouvement de la jambe de Kanjiro, tout en descendant. La suite était facile à deviner : elle allait balayer la jambe gauche, ce qui était d'autant plus facile qu'il était obligé de se tenir sur la pointe des pieds, à cause de ces satanés shurikens.
Kanjiro ne prit pas le temps d'hésiter, mais il eut le temps de ne pas faire n'importe quoi ; l'esquive la plus évidente était de faire une roue rapide vers le côté de la frappe : cela lui permettrait d'éviter le coup avec sûreté. Mais Kanjiro s'y connaissait suffisamment en Taijutsu pour penser au coup suivant, même avec si peu de temps : elle savait quelle était l'évidence, et en profiterait à coup sûr pour l'attaquer alors qu'il faisait la roue, en position de vulnérabilité : son mouvement tournant était idéal pour les enchaînements.
Il fit donc la roue, mais dans l'autre sens : n'importe quel professeur de l'Académie lui aurait dit à quel point un tel geste était imprudent ; il risquait en effet de perdre l'équilibre s'il ne parvenait pas à briser l'élan de Setsuko. Mais Kanjiro n'avait pas envie de s'échapper.
Et son pari paya : alors qu'il mettait toutes ses ressources en jeu, son pied heurta celui de son adversaire et Setsuko, brutalement stoppée dans son élan, vit son pied être soulevé. La position d'équilibre précaire d'une attaque tournoyante joua contre elle : elle se retrouva sur les fesses. Quant à Kanjiro, il termina peu artistiquement sa roue : cette manœuvre lui avait demandé de puiser dans ses réserves.
Il y eut un instant de flottement alors que le troisième échange se terminait. Kanjiro était sincèrement admiratif : sa dernière attaque était admirable, et il ne s'en était sorti qu'au prix d'un effort qui l'handicapait pour le reste. Elle avait converti l'échec de sa première attaque au shuriken en avantage indéniable et avait attaqué en conséquence. Non contente de cela, elle avait en plus réussi à le mettre dans une position où l'esquive le désavantageait. Elle méritait sa réputation : le visage de Kanjiro était marqué de respect.
Pour sa part, Setsuko était passablement surprise : comment Kanjiro pouvait-il être aussi fort ? Ce n'était pas étonnant : le jeune Hyûga passait son temps à dormir et à bailler en classe, alors comment aurait-il pu atteindre le niveau du prodige de l'année ?
Kanjiro sourit sincèrement : le voir en action était assez inhabituel ; ce n'était plus la feignasse du dernier rang, mais un ninja calme et concentré, assez impressionnant somme toute dans ses vêtements amples et avec son Byakugan qui regardait la jeune Uchiha avec une intensité presque gênante. Setsuko vit alors le motif sur son t-shirt : l'éventail de son clan barré d'une croix blanche. Kanjiro se retourna alors, assis et sembla s'occuper de ses sandales.
« Comment c'est possible ? »
Setsuko avait perdu sa verve et semblait assez perdue elle-même. Kanjiro était parfaitement calme, mais il savait qu'il était en mauvaise position : il devait en finir rapidement, pour éviter qu'elle profite de son avance. Même si, perturbée comme elle l'était, elle n'allait sûrement pas y penser tout de suite.
Le jeune Hyûga ne se sentit pas de la frapper par surprise ; il voulut même tenter de lui donner un coup de fouet.
« Utilise-le. »
« Quoi ? »
« Si tu veux gagner, utilise-le. », dit Kanjiro en se retournant et en montrant ses yeux qui étaient redevenus normaux.
« Je n'ai pas besoin de mon Sharingan contre un looser. »
« T'as pas l'air en position de fanfaronner. »
Setsuko laissa sa tête retomber. Puis elle la releva, et son regard avait changé.
« Si tu crois pouvoir surpasser mon clan, tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'aux sandales, feignasse. »
Sa voix était froide et déterminée, mais pourtant Kanjiro sentit un élan de respect : elle avait compris en si peu de temps…
Elle tournoya soudain sur elle-même et brisa une vitre avec un shuriken. Continuant de tourner sur elle-même, elle entra dans la cour avec un saut vrillé. Se relevant, elle lança son défi.
«Allez, finissons-en…loser. »
Finalement, elle n'était devenue agréable qu'un moment…Quelle chieuse, pensa Kanjiro en se levant. Il avait repris son air bovin.
Il se contenta de se servir de la porte, bien conscient d'être moins spectaculaire. Mais il savait aussi à quel point elle se sentait ridicule : un petit point, mais c'était toujours ça de pris. Elle était bien trop fière.
Il évalua rapidement les possibilités de s'en sortir avec une victoire rapide… La garce avait bien choisi le terrain : dans la cour, elle avait plus d'espace. Elle voulait l'obliger à venir au corps à corps, sachant pertinemment qu'elle avait une longueur d'avance en termes de réserves d'énergie. Par un accord tacite, ils savaient chacun qu'ils n'utiliseraient pas de techniques : ça se trancherait simplement…. Elle avait bien choisi le terrain, mais pas sa position.
Kanjiro avait en main les deux shurikens qui étaient précédemment sur ses sandales. Il prit un instant pour viser, et les lança. Les deux étoiles d'acier étaient l'une au dessus de l'autre ; Setsuko sembla évaluer la situation et se rendit compte : elle avait un mur à sa droite ! Esquiver à gauche semblait le seul moyen, et Kanjiro se tenait prêt à l'accueillir là-bas.
Mais la panique dura peu de temps : avec un reniflement de mépris, elle se précipita vers les shurikens, en une manœuvre à la limite du suicide. Elle se jeta en avant et parvint à passer entre les shurikens ! Le jeune Hyûga était véritablement abasourdi : là aussi, aucune faille. En effet, avant de se réceptionner, Setsuko avait eu le temps de lui lancer un kunai.
Celui-ci lui se planta dans sa cuisse : apparemment, le dernier mouvement l'avait sonné. Il tomba à genoux, et son adversaire prit à peine le temps de se
réceptionner : elle s'élança en avant, les deux poings joints en un marteau fait pour assommer.
Kanjiro lui-même ne savait pas si le kunai l'avait atteint parce qu'il était abasourdi par l'éclatante manœuvre ou parce qu'il l'avait permis. Toujours est-il qu'il délogea la lame de sa cuisse rapidement ; il avait très peu de temps avant de finir inconscient.
Il mit toutes ses forces dans ce qu'il espérait être le dernier coup du combat. Se projetant en arrière, il brandit ses deux bras en l'air. Ses mains passèrent entre les bras de Setsuko, il se retourna et fit passer le kunai contre la gorge de son adversaire et sa main contre son visage ; usant de son élan, il la projeta à terre avec un rugissement rauque et la suivit tout en surveillant ses jambes. Le combat était fini.
Kanjiro suait à grosses gouttes et respirait lourdement. Setsuko avait les yeux fermés, semblant attendre le coup final. Mais Kanjiro ne bougeait pas, et la regardait plus intensément que jamais, alors qu'il se tenait au dessus d'elle. Ils n'avait jamais été aussi proches et aussi éloignés.
Le jeune Hyûga était épuisé et son estomac était noué, alors que son cœur palpitait à un rythme fou : c'était son premier vrai combat, et la victoire avait toujours été excitante, mais il y avait autre chose. Autre chose que le simple fait de la tenir à sa merci.
Elle attendait toujours, l'acier froid pressant sa gorge.
Il retira le kunai, mais sa main gauche était toujours sur son visage. Il crut alors que plus jamais il ne pourrait retrouver un visage tranquille tant ce moment était tendu.
Il savait bien quelle serait sa réaction alors qu'elle ouvrit les yeux, et il retira délicatement son autre main, puis se leva et marcha vers la sortie de la cour.
Elle se leva, furieuse. Une pensée traversa son esprit : son visage tranquille était bien plus agréable.
« Tu me paieras ça, Kanjiro ! Je le jure sur l'honneur de mon clan, tu me revaudras cette défaite ! »
Il eut un sourire, mais elle ne pouvait pas voir son visage : il croyait qu'elle ne le connaissait que de réputation. De là à penser qu'elle savait son nom…
« Lorsque tu étais à moi, tu étais bien moins pénible… », dit-il d'une voix calme, presque douce.
Cela ne fit que l'énerver davantage. Après tout, c'était mieux comme ça… Mieux valait attendre et s'entraîner avant de réessayer… L'une ou l'autre chose. Il s'était précipité aujourd'hui, la prochaine fois il prendrait son temps et agirait vite et bien. Comme un vrai ninja.
Il se dirigea vers la porte du village, dans le parc, où Keitaro, son kagemusha et sensei, l'attendait : il fallait encore s'entraîner avant la réunion pour former les équipes.
Mais sur le chemin, il sentit quelque chose de bizarre en marchant. S'asseyant sur le bord de la route, il retira sa sandale droite et s'écria en voyant le trou béant :
« Merde, mes chaussures ! »
To be continued...