Bobjour à tous et à toutes.
Voici une nouvelle histoire. Je dois avouer qu'elle m'a été grandement inspirée par les histoires de mambanoir qui est une super fanfickeuse et donc je devore les fics depuis quelque temps. Je lui ai soumis mon idée et elle a accepté que je la publie.
Couple : HPDM, RWBZ, SSNL, HGPP
Rating : T ou M je sais pas trop encore
Note : au vu des couples il semble clair qu'il s'agit d'une fic yaoi donc... homophobes passés votre passage.
Bonne lecture ! J'espère que cette histoire va vous plaire !
Chapitre 1 : La machine
Le dos contre le mur, Harry poussa un profond soupir de désespoir. C'était fini. Quoi qu'il face à présent il ne pourrait pas changer les choses… A moins de remonter le temps, il n'avait plus aucun moyen de sauver le monde des sorciers de la folie du mage noir. Toutes ces années à tenter de contrecarrer les plan de Voldemort pour en arriver là. Il avait encore du mal à y croire. Tout avait été si rapide…
Quelques heures plus tôt seulement, mais il avait l'impression que la scène s'était déroulée il y a des jours de cela, il était sagement assis à la table des gryffondors entrain de manger. A sa gauche, Ron avalait tout ce qui lui tombait à porté de main, comme à son habitude. En face de lui, Hermione lisait un livre qu'elle tenait posé sur ses genoux. Les ASPIC devaient avoir lieu dans quelques mois, et elle passait la plus grande partie de son temps à la bibliothèque ou à lire les livres qu'elle y avait emprunté. Elle ne cessait de répéter à ses amis qu'ils feraient mieux de faire comme elle s'ils voulaient réussir leur année. Un peu plus loin, Neville semblait perdu dans la contemplation du plafond, ayant complètement oublié son assiette devant lui. Dean et Seamus riaient en le regardant, cherchant à la provoquer pour que le pauvre petit Neville se mette à rougir. Le déstabiliser était devenu leur jeu préféré depuis quelques temps.
Sans vraiment le vouloir, le survivant avait levé les yeux sur la table des serpentards. Draco semblait être en pleine discussion avec Blaise. Ils riaient tous les deux, ce qui en soit était déjà un spectacle assez rare. Le blond s'était tourné vers sa voisine. Pansy le dévorait littéralement du regard, et sans le vouloir une pointe de jalousie lui avait traversé le cœur. Il savait qu'ils jouaient un rôle tout les deux. Depuis plusieurs mois déjà, les trois serpentards jouaient les espions au service de l'Ordre. C'était un jeu dangereux et Harry en était conscient. Pour brouiller les pistes, le directeur avait demandé à Draco et à Pansy de jouer les amoureux transit, ce qui leurs permettaient d'avoir des moments de tranquillités où ils pouvaient mettre sur pied des plans pour se rapprocher de Voldemort et savoir ce qu'il préparait.
En face de lui, Hermione avait refermé son livre et avait suivit son regard. En voyant les deux serpentards jouer les amoureux transis elle eut une drôle de grimace qui fit rire le brun. Au moins, il n'était pas le seul à trouver cette fausse liaison complètement stupide et désagréable.
C'est le dernier souvenir clair du jeune homme. Les choses se sont très vite accélérées et détériorées. En quelques secondes, la salle fut pleine de mangemorts. Comment étaient-ils entrés ? Comment avaient-ils fait pour que les alarmes et les sorts de défenses mis en place par le directeur ne se déclenchent pas ? Voilà des questions auxquelles le jeune homme n'aurait jamais de réponse.
Sans vraiment réfléchir, il s'était levé d'un seul bond, sa baguette à la main, bien vite imité par les autres gryffondors se trouvant autour de lui. Il vit les serdaigles faire de même alors que les pouffsoufles se jetaient sous leur table. Un rapide coup d'œil à la table des serpentards lui appris que les trois espions en herbe avaient disparus, tout comme leur maître des potions. Il pria pour qu'ils aient pu se mettre à l'abris avant de lancer son premier sort en direction d'un des mangemorts.
Autour de lui, tout était confus. Les mangemorts s'étaient éparpillés dans tout le château pour mettre la main sur l'entièreté des élèves. Leur chef n'était pas dans la grande salle, ses amis et lui était donc partit à sa recherche dans le reste du vieux château. Harry avait vaguement conscience d'avoir Ron et Hermione à ses côtés et Dean, Seamus, Neville et Gynnie sur les talons. Ils sortaient dans le hall en courant quand il entendit Ron pousser un cris et serra les dents. Il ne pouvait pas l'aider maintenant. Peu importe qui était tombé, il devait trouver Voldemort et le mettre hors course ! Prenant son courage à deux mains, il allait se remettre en marche quand un sort l'avait atteint dans le dos, le mettant hors jeu.
Harry s'était réveillé plusieurs heures plus tard. Son corps lui faisait mal et il n'aurait pas été tellement surpris d'apprendre que des mangemorts un peu trop zélé lui avaient lancé une série de doloris pendant qu'il était inconscient. Le brun avait rapidement regardé autour de lui, tentant d'analyser la situation. Ils se trouvaient dans les cachots. La porte close ne laissait passé aucune lumière et il n'y voyait pas à un mètre. Le désespoir lui était tombé dessus sans prévenir. Il avait perdu, il s'était laissé avoir comme un débutant. Il avait laissé tombé ce monde sorcier qui avait forgé tant d'espoir sur lui.
Il sentait des corps près de lui, mais il ne pouvait pas les voir. Tendant une main dans le noir, il rencontra une jambe. La personne semblait inconsciente.
« Qui es là ? » appela Harry en secouant l'inconnu, bien conscient qu'ils était plus de deux dans la petite salle.
« Harry ? C'est toi ? »
« Hermione ? Tu vas bien ? »
Le jeune homme se releva pour aller la rejoindre, mais la personne qu'il avait tenté de réveillé lui agrippa le bras en grognant. Il se pencha vers lui et eu un haut le cœur en découvrant la tignasse rousse de son meilleur ami.
« Ron ? Réveilles toi ! »
« Ginny, » gémis son ami d'une voix pâteuse.
Hermione se leva et tenta de s'approcher d'eux. Elle n'était plus qu'à quelques mètres quand elle tomba sur le corps d'une quatrième personne. Elle se pencha vers elle comme venait de le faire Harry et étouffa un sanglot en voyant Neville. Cette situation, c'était trop pour elle.
Ron ouvrit les yeux et regarda autour de lui. En voyant Harry si près de lui, il se jeta à son cou et se mit à pleurer. Ce dernier, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, posa ses mains à plat sur son dos et le massa pour le calmer.
« On va s'en tirer, » lui promis le brun, pensant que c'était de se réveiller ici qui le mettait dans cet état.
« Non, ça n'ira pas. Ginny… Ginny… Ils l'ont tué Harry ! Elle est tombé, je l'ai vu ! Elle… Elle bougeait plus, elle respirait plus. »
Le brun ne répondit rien, se contentant de le tenir fermement serré contre lui. De son côté, Hermione était parvenu à réveillé Neville. Se dernier c'était assis contre le mur et écoutait sans rien dire les lamentations de son ami. Pour lui aussi, c'était trop.
Tentant de se reprendre, la jeune fille se leva et s'approcha à tâtons de la porte. Elle appuya sans trop d'espoir sur la poignet, s'attendant à ce qu'elle soit verrouillée. Quand elle sentit le battant s'ouvrir sous sa poussée, elle ne put retenir un cri de surprise. Elle regarda rapidement dans le couloir et quand elle constata qu'il était vide, elle se pencha vers l'intérieur du cachot.
« Vite, dépêchez-vous ! Il faut qu'on se casse d'ici ! »
Sans réfléchir, Neville se leva et sortit de sa prison. Harry passa un bras autour de la taille de Ron et le souleva. Il dut le forcer à avancer, et une fois dehors ils se mirent tous les quatre à courir.
Arrivé au pied des escaliers, le cris leur firent comprendre que leur disparition avait été repérée. Ils gravirent les marches sans se retourner et empruntèrent le première couloir que leur route croisa, tentant de mettre le plus de distance possible entre leurs adversaires et eux.
Ils tournèrent de nouveau. N'entendant plus les pas de leurs poursuivants, ils ralentirent l'allure. Ron n'avait toujours pas lâché son ami qui commençait à le trouver plutôt lourd. Hermione, qui avait pris la tête qui petit groupe s'arrêta. Dans son dos, Harry s'apprêtait à râler quand une voix traînante s'éleva, faisant s'emballer son cœur. Malefoy… Père, ou fils ?
Tremblant, il releva la tête, se plaçant légèrement en avant, près à défendre son ami en cas de besoin, même s'il n'avait plus de baguette… En voyant Draco et les trois autres serpentards qui avaient pris la fuite au moment de l'arrivé des mangemorts, il ne put retenir un soupir de soulagement.
« Vous êtes en vie, » murmura le brun en refrénant un sourire. Ron se redressa quelque peu et son regard croisa celui de Blaise. Les larmes roulaient toujours le long de ses joues, et il reporta son attention sur le carrelage qui recouvrait le couloir.
« Vous aussi, » répondit Draco. « Enfin… On dirait mais vous avez l'air… »
« Bon, ça suffit, » s'écria Hermione qui savait qu'ils n'avaient pas de temps à perdre et qui désirait mettre le plus de distance possible entre elle et les mangemorts. « Professeur, nous devons nous mettre à l'abris, ils ne vont pas tarder à arriver ! »
Des bruits de pas se firent entendre et le professeur Severus Snape ne put retenir une grimace, ce qui le rendit soudain beaucoup plus humain aux yeux de ses élèves. Il se retourna et se mit à courir, sachant que ses élèves le suivraient il ne prit même pas la peine de se retourner.
Les bruits se firent de plus en plus proche. Le maître des potions ouvrit une porte et s'engouffra à l'intérieur de la salle de classe vide. Les chaise et les tables avaient été repoussés contre les murs. Au fond de la pièce, un grand placard poussiéreux était la seule décoration.
Snape verrouilla la porte à la main et Hermione le regarda, effarée.
« Ne me dite pas que vous non plus vous n'avez plus vos baguette. »
« Ça ne les retiendra pas longtemps. Vite, entrez tous là dedans. »
« Vous croyez qu'ils vont se laisser berner si facilement ? »
« Si vous avez une meilleure idée monsieur Potter… »
Harry poussa un grognement et entra dans le placard, en tenant toujours son ami contre lui. Hermione et Neville entrèrent à leur tour. Ils se serrèrent pour faire de la place aux quatre serpentards.
Les mangemorts entrèrent dans la salle de classe. L'un deux sourit en voyant la porte du placard se refermer. Les imbéciles, ils se croyaient vraiment à l'abris dans ce vieux machin ? Il s'approcha, savourant sa victoire. Il allait capturer Potter et les traites. Son maître allait le récompenser pour sa bravoure. Il tendit une main, près à ouvrir la porte, quand le placard disparut.
J'espère que ce premier chapitre vous a plus. Je tenterais de publier le deuxième mercredi !
A bientot
Une review pour l'auteur ?