Voici une petite suite…

C'est une première partie que j'avais mise dans mon blog il y a un petit moment déjà ; je vous l'a mets ici =) !

J'ai la suite écrite sur papier, mais pas eu trop le temps en ce moment. Entre exams, baguages et etc. Pas de news pendant 3 semaines car je serais au Portugal =( Désolé pour ceux qui attende la suite !

En tout cas merci, merci de lire cette fanfic. Ça me fait super plaisir ! =D

Bonne lecture =)


Les tourments de la solitude (1/2)

—Qui c'est le grand menteur ?

Devant un tel embarras, Kurogane déglutit en sachant que Fye était à la vue de tout ceux qui était présent. Celui-ci ouvrit doucement les yeux, ne comprenant pas instantanément la situation dans laquelle il se trouvait, toutefois lorsqu'il redressa doucement sa tête et qu'il vit tout ces regards qui le scrutaient, ainsi que sa majesté, il comprit que Kurogane avait encore des problèmes par sa faute ; cela l'énerva profondément. Il observa le brun d'un air désolé, souhaitant que le roi n'hésite pas à agir comme il devait le faire.

Ne se laissant pas abattre par la petite appréhension qui naissait en lui, Kurogane resta pensif, réfléchissant à une solution rapide pour se retirer de cette fâcheuse situation sans avoir l'obligeance de sacrifier le blond qui était désormais inconscient. Le voir ainsi amoché, lui rappela leur première rencontre, « le destin » on lui avait dit… pour l'instant le destin lui prévoyait que des complications. On l'avait toujours maltraité de la sorte et cela commençait doucement à le faire enrager. S'il n'était pas lui-même quelqu'un d'aussi important, il aurait déjà plaidé son innocence… Il ne pouvait en aucun cas se rabaisser devant les habitants de son château. S'ils savaient qu'il avait contact avec l'homme le plus dangereux, soit disons, ils seraient plus que chagrinés de l'attitude de leur roi et ils perdraient toute confiance le concernant… A y réfléchir, il n'était pas aussi bon pour son peuple…. Il leur mentait.

Il maudit son conseillé de ne jamais être présent quand il avait réellement besoin de ses conseils. Le brun s'embrouilla, il n'avait aucunement besoin de son aide pour s'en sortir… pis en ce moment son ami avait d'autres préoccupations.

Le personnel, quant à eux, voyant le manque de réaction de leur majesté, se mirent à chuchoter entre eux. Selon eux, voir le magicien entre ces murs aurait dû le surprendre… pourquoi restait-il dans le silence ?

Watanuki, qui était lui aussi présent, était soucieux et aussi en colère de ne pas pouvoir faire quelque chose pour les aider. Il avait apprît à comprendre que les rumeurs sur Fye étaient totalement fausses, alors pourquoi les autres ne pourraient pas en faire autant ? C'était injuste… Enfin, il espérait que le blond ne jouait pas avec eux… Non, il se secoua la tête, Fye avait toujours été d'une grande gentillesse envers lui et de bon conseils, il devait croire en lui… Le cuisinier ne pouvait qu'observer le roi sans lever le petit doigt, malheureusement…mais…

Même si Kurogane et Watanuki ne s'entendaient pas très bien… ils savaient tous deux qu'ils ne se détestaient pas. Le roi l'avait bien aidé, à sa manière, lorsqu'il avait eu différents problèmes, et il demandait souvent de ces nouvelles à Doumeki… Il devait lui en être reconnaissant !

—Sa majesté n'est pas surpris, c'est normal… En tant que tel, il doit nous montrer qu'il n'a peur de rien… qu'il sait faire face à tout genre de situations… Alors ne vous inquiétez pas, on peut avoir confiance en lui pour nous sortir de là…; dit-il aux autres qui admiraient désormais leur roi.

Watanuki soupira de soulagement et ne put pas s'empêcher de les trouver un peu stupides. Il remarqua ensuite le regard du principal concerné se poser sur lui, il se sentit de suite mal à l'aise. Il se promit aussitôt de l'obliger à le remercier quand tout cela sera terminé…Enfin…Finalement, il se dit que Kurogane l'enverrait certainement comme casse-croute aux dragons et que ça ne serait pas une aussi bonne idée…

Du coté de la royauté Xevernion, ils attendaient toujours que Kurogane fasse un commentaire. La situation semblait amuser Kaori qui n'arrêtait pas de le fixer, le sourire aux lèvres, se demandant à quoi bon son ennemi pouvait penser. Il avait tout de même remarqué une pointe d'inquiétude… serait-ce à cause d'un certain blond qu'ils avaient en leur possession ? Ça serait très gênant pour le roi de Suwa. Mais il s'en contre fichait et il devait en avoir le cœur net…

—Kyosuké, tue-le ; ordonna-t-il à son soldat en désignant Fye, tout en surveillant Kurogane. On aura au moins accompli quelque chose de bien pour aujourd'hui…

Le travesti fut étonné par la réaction de sa majesté, comme il l'avait souhaité. Il grinçait des dents et sa sueur commençait à perler… Kurogane paraissait soucieux, bien plus que tout à l'heure, même si aux yeux de son personnel il semblait de marbre, indifférant…

Alors que les habitants trouvèrent l'idée de Kaori assez bonne, Watanuki, lui, était pétrifié.

—A vos ordres, prince.

—Attendez ; interrompit Kurogane froidement. C'est notre prisonnier, pas le votre.

Sa majesté savait bien qu'ils étaient bien plus nombreux dans ce château et qu'ils pourraient parfaitement les capturer sans soucis…cependant, il se dit que la présence de Fye devait les terrifier… et qu'il allait devoir trouver un autre moyen… Ses hommes étaient presque tous endormi.., ça n'allait pas être tache facile. Il allait devoir agir seul.

Lorsqu'il vit Kaori prendre l'épée du fourreau de Kyosuké, son cœur se serra. Il ne voulait pas qu'on touche une fois de plus « son prisonnier » et encore moins qu'on le tue.

Le prince de Xevernion avait dit à son soldat de s'en occuper seul, mais l'idée de provoquer un peu plus Kurogane l'amusait. La manière dont il portait le sabre, présageait qu'il ne savait pas vraiment s'en servir…ou très peu.

—Ce type n'a rien avoir avec vous, il est en notre territoire. C'est à moi de m'occuper de lui. ; commença Kurogane durement. Serais-tu heureux que je ne te laisse pas l'opportunité d'achever l'un de tes prisonniers, surtout un prisonnier aussi important comme celui-ci ? Le peuple de Suwa pourrait ressentir de la compassion à votre encontre si vous réalisez leur souhait, je ne pense pas que se soit ce que vous voudriez.

—Très bonne remarque… mais je ne sais pas trop si je dois vous le laisser…

—Tu joues avec mes nerfs.

Le sourire victorieux de Kaori s'effaça d'une traite lorsqu'il croisa les yeux de son interlocuteur. Il avait l'impression qu'il arrivait lui-même à pouvoir lire ce que le roi ressentait… comme si c'était un sentiment lourd qu'il connaissait lui-même déjà. Et grâce à cela, sa vue sur la situation changea radicalement.

De plus, Kaori avait déjà tout ce dont il avait besoin, ce qu'il désirait savoir sur ce royaume.

Après quelques interrogations, il se remit à sourire, un sourire ni malicieux ou sadique, juste un sourire tendre qui laissait Kurogane méfiant. Kaori … avait réussi à tout déchiffrer.

—Bien, je peux comprendre.... Kyosuké, donne-lui cet homme, c'est son prisonnier.

Il n'y avait pas que son soldat qui fut surpris par ce choix si soudain. C'était incompréhensible. Il se demandait ce qu'il pouvait bien avoir en tête… néanmoins il préféra ne pas chercher trop loin et de lui obéir.

Kurogane s'approcha prudemment d'eux, sur les regards ébahit des spectateurs. Serait-ce un piège ? Il se jeta peut-être dedans, il n'avait nullement peur d'eux. Tout ce qu'il désirait, c'était récupérer le magicien de leurs griffes.

Kyosuké marcha en sa direction lui aussi, doucement…

Fye avait les yeux entrouverts, se forçant de ne pas sombrer de nouveau dans l'inconscience. il n'arrivait pas à comprendre pourquoi celui-ci lui sauvait une nouvelle fois la vie.

Il était maudit, il n'avait rien à faire dans ce monde. Il ne savait qu'engendrer des souffrances aux autres…

Le blond évita de l'observer pour que personne ne puisse douter qu'ils se connaissaient… et il était ainsi mort de honte.

Watanuki, lui, stressait à chaque pas des deux hommes.

Ils étaient face à face.

Cependant, lorsque Kyosuké tendit ses bras à un Kurogane qui tenta de récupérer le blond, quelque chose d'étrange se produisit … Une chose que personne n'aurait pu sentir venir.

Alors que les yeux des deux hommes s'écarquillèrent par la surprise, une étrange odeur chatouilla les narines de toutes les personnes présentes.

En effet, lorsque Kurogane avait touché le corps de Fye de ses mains, le blond s'était volatilisé…

Il avait disparu.

Toute fois, autre chose était désormais dans ses mains.

—Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?; demanda l'homme de Xevernion face à « la chose ».

Kurogane ne comprenait plus du tout à ce qui se passait. Il avait d'ailleurs l'impression que depuis qu'il avait fait la connaissance du magicien, que cela devenait assez fréquent.

Kaori, lui, semblait de marbre…comme si rien de surprenant n'était arrivé…et Kyosuké finit étrangement par être du même avis.

—Ce n'est pas un truc ! Mokona s'appelle Mokona !

Cette petite boule de poils blanche aux grandes oreilles, haute comme trois pommes, qui avait prit la place de Fye ne ressemblait à aucun autre animal qu'ils connaissaient. Et en plus de ne pas l'a connaitre, elle parlait leur langue.

Que faisait-elle ici ? Où était Fye à présent ?

Kurogane essaya de garder à nouveau son sang-froid alors que son personnel se demandaient si l'étranger n'avait pas le pouvoir de se transformer… se pourrait-il que se soit vrai ?

—Mokona ! Je te retrouve enfin, voila où tu te cachais petit coquin ; dit une voix derrière sa majesté qui se retourna de suite lorsque la petite bestiole sauta de ses mains pour aller aux bras d'une Yuuko enchantée. Ce n'est pas bien de terroriser les gens !

Selon Kurogane et Watanuki, il n'y avait vraiment que cette sorcière qui pouvait connaitre un animal aussi bizarre.

—Maintenant il va falloir t'excuser ; rajouta-t-elle. Ils ont vraiment fini par croire que cet assassin était là… tu es fier de toi ?

—Mokona est désolé pour la mauvaise blague ; dit le petit Être, les larmes aux yeux.

Ce pourrait-il que Fye n'ait jamais été là depuis le début ?

Dénombrables questions venaient hanter Kurogane qui essaya en vain de comprendre.

Au moins, Yuuko avait peut-être réussi à faire croire aux habitants que le magicien n'avait jamais été présent dans ce château, c'est ce qu'il souhaitait… sinon il serait dans un cul-de-sac.

—Je pense que nous n'avons plus rien à faire ici ; finit par dire Kaori après avoir vu le sourire qu'affichait la sorcière en sa direction.

—Quoi ?!, s'exclama son soldat outré.

—ça sera tout pour aujourd'hui ; sourit sincèrement le travesti.

Kurogane brandit son sabre en leur direction, n'étant pas très d'accord par ses propos.

—Crois-tu que je vais vous laissez partir aussi facilement ?

—Bien sûr ; répondit Kaori. Tu n'auras pas d'autres choix…

—Tu n'as plus tes potions avec toi.

—Peut-être mais…

Il ne put terminer sa phrase qu'une des deux portes de la pièce, une porte qui se trouvait à l'arrière des deux hommes, explosa en miettes.


A suivre.