Titre : tueur à gages

Genre : euh… hors sujet mdr. Rien à voir avec le manga

Note : les persos ne sont pas à moi qu'on soit clair mdr

Note n°2: je suis fière de cette fic. :)

Chapitre quatorze : au final

- Concentrez-vous soldats ! Vous êtes en entraînement ! Bon, nettoyez vos armes on se revoit demain ! N'oubliez pas de tirer une fois à vide !

Ma voix résonne dans le stand de tire où des soldats se relèvent des stalles où ils étaient allongés à plat ventre. Moi ? Ben c'est Duo Maxwell, j'entraîne les soldats au tir. J'ai cessé d'être tueur à gages pour travailler pour Heero.

Wufei a été arrêté, personne n'a essayé de m'abattre puisque personne n'a jamais su que j'étais le mouchard. N'ayant plus de patron, je pouvais facilement accepter le contrat proposé par l'armée sans attirer l'attention.

Ca fait deux mois déjà et tout est rentré dans l'ordre.

Non, 'Ro et moi ne sommes ni fiancé, ni marié. On vit toujours ensemble, on prévoit même de déménager. Enfin… moi je juge qu'on est bien là mais Heero en a marre du paysage alors bon… et puis on sera plus près de Hilde et Roy. Eux ils sont fiancés, et Hilde est enceinte aussi. Quatre ? Oh il vit avec Trowa, la vie est belle…

-Mac, tu vas tuer quelqu'un !

Le cadet de l'élite s'excuse et pointe son canon vers le plafond. Je les observe ranger leurs armes et me dirige vers Heero qui attend, bras croisés, appuyé au chambranle de la porte. Il me regarde avec un micro sourire et dit :

- Tu as du retard.

- J'ai perdu du temps en cherchant les cartouches !

Il fronce les sourcils. C'est lui qui range tout le matériel et il est archi maniaque. Mais ma foi, j'ai eu du mal à mettre la main sur les cartouches. Je le suis hors du stand de tir et le dépasse pour ouvrir la porte de la voiture. Oui, j'ai mon permis et j'ai une voiture.

J'ai en effet une demi-heure de retard, car il est 18h et que nous devons rentrer, nous laver, nous habiller et rejoindre les autres au restaurant. Oui je précise, j'ai été mis au courant ce matin au petit déjeuner, il était 5 heures du matin. Je suis Toujours le dernier au courant.

- Tu comptes me dire bonjour ? Je demande en regardant Heero attacher sa ceinture.

- On s'est déjà vu.

- Euh… oui, au petit-déjeuner.

Il sourit et se penche pour m'embrasser. Je démarre la voiture et direction maison. Je vais me laver. Non non, tout seul. Je vais ensuite m'habiller. J'enfile un jean et une chemise blanche. Ben oui, un minimum de classe voyons. Je ne tiens pas à me faire assassiner par Quatre parce que je me suis habillé à l'arrache pour aller manger dehors.

Une fois Heero prêt, on part. Lui, il porte un jean et une chemise noir. Ses cheveux sont encore plus rebelles que d'habitude et ça lui donne un air sauvage absolument irrésistible. Hilde est vêtue d'une robe bleu ciel. Elle m'adresse un grand sourire et salue Heero. A coté d'elle, Roy est habillé tout de noir. Des chaussures au t-shirt en passant par le jean. Quatre est tout en blanc et Trowa… a momentanément disparu. Il revient vers nous, vêtu d'un jean délavé et d'une chemise blanche et nous salue avant de dire :

- On peut y aller.

Il nous fait traverser tout le restaurant où une table libre nous attend. Je déteste les restaurants. Parce que c'est long à l'attente et puis ça coûte cher. M'enfin, je suis content d'être avec eux, parce qu'on rigole bien. Bref, un dîner de famille.

Je n'ai jamais vu Hilde manger autant, ce qui m'étonne. Elle dit que c'est les hormones de grossesse mais je doute qu'en un mois elle a déjà autant d'envie… bref. Moi j'attends déjà le dessert alors que les autres finissent tranquillement. J'en profite pour observer les gens autour de moi. A la table de droite, un couple s'engueule. A gauche, une adolescente dîne avec ses parents. Deux tables plus loin, une vieille se cure le nez. Je vous jure les gens font des choses bizarres. Prit dans ma concentration, je sursaute en voyant Heero se mettre à genoux devant moi.

- Duo… je voudrais profiter du fait que nous soyons tous réunis, pour te dire, combien je t'aime.

Je n'ose pas imaginer ma tête. Je suis totalement ahuri.

- Je tiens énormément à toi, alors aujourd'hui, devant tous, je voudrais te demander.

Là je réalise totalement. Heero sort une boite de sa poche et l'ouvre. Elle contient un anneau avec un H et un D gravé dessus.

- Veux-tu m'épouser.

J'en ai les larmes aux yeux. Je me laisse tomber à genoux et embrasse Heero avant de lui chuchoter à l'oreille :

- Oui je le veux.

On se lève alors que les autres applaudissent. Hilde me fait un énorme sourire. Elle le savait cette chacal ! Je suis l'homme le plus heureux de la Terre croyez-moi. On se rassoit pour finir le repas et direction maison. Pendant tout le trajet je ne peux m'empêcher de jeter des coups d'œil sur ma bague. Elle est magnifique, tout simplement. J'ouvre la porte de la maison toujours avec ce sourire heureux et abruti. Heero a à peine le temps de fermer la porte derrière lui que déjà je le plaque contre pour l'embrasser avec passion.

- Je t'aime ! Je chuchote avant de reprendre sa bouche.

Mes mains caressent ses hanches, se glissent sous sa chemise. Sa bouche s'aventure dans mon cou alors que ses mains caressent mon dos avec tendresse. Je le tire à l'étage, lui retirant sa chemise en chemin. Il referme la porte de la chambre et je le plaque contre. Le dos contre le battant, il gémit alors qu'une de mes mains se glisse sur l'avant de son jean, lui embrassant le cou. Je me détache de lui pour retirer ma chemise et vais m'allonger sur le lit, Heero par-dessus moi. Ses mains s'activent à défaire ma ceinture alors que j'ai déjà ouvert son jean. Sa bouche descend lentement sur mon torse, sa langue caressant chaque parcelle de ma peau, s'arrêtant sur l'élastique de mon boxer qui descend avec mon pantalon. Sa bouche se saisit de mon membre et commence un va et vient, m'arrachant des gémissements. Ses mains caressent mon ventre, mes cuisses, mes mains se perdent dans ses cheveux alors qu'il accélère son mouvement. Je finis par me libérer entre ses lèvres dans un dernier cri de plaisir. Il passe sa langue sur ses lèvres avant de m'embrasser. Je le retourne sous moi et retire son jean et son pantalon, ma main commençant un va et vient sur son sexe. Ses gémissements au creux de mon oreille me font frissonner. Ma bouche l'embrasse partout avant de remplacer ma main. Mes mains cherchent les siennes, enlaçant nos doigts. J'accélère puis ralentis le rythme des va et vient. Il finit par se libérer. Je m'allonge un moment sur lui, il a le souffle court.

- Je t'aime Duo. Murmure-t-il.

- Moi aussi…

Ça c'est sûr, je suis loin d'oublier ce jour. Il est sans aucun doute le plus beau de toute ma vie.

Fin…