Je veux encore une fois préciser que rien dans cette fic ne m'appartient!!!

Donc, voila un SiriMoony, assaisonné d'un Drarry et d'un TRÈS LÉGER soupçon de Seville!!!! Enjoy!

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Un an. Remus Lupin ferma les yeux, en proie à une atroce douleur mentale. Il y avait maintenant un an que Sirius était mort. Un an qu'avant de partir pour le ministère sauver Harry, Sirius lui avait promis de revenir vivant. Un an qu'il se disait qu'il devait refaire sa vie et essayer d'oublier. Un an qu'il n'y arrivait pas. Le lycanthrope détourna difficilement les yeux du calendrier accroché au mur de la cuisine de la maison où il vivait avec Tonks. Il avait cru qu'une femme aussi formidable allait pouvoir l'aider à se remettre. Mais son coeur et son âme souffraient toujours, même s'il semblait aller mieux en apparences.

Deux bras vinrent entourer sa taille, le sortant de ses sombres pensées.

- Comment vas-tu aujourd'hui, mon amour? Chuchota sa nouvelle épouse à son oreille.

- Je vais bien, mentit Remus.

Cependant, lorsqu'il se tourna vers elle, il comprit qu'elle ne le croyait pas une seconde. Nymphadora Tonks n'était pas une femme qu'on dupe facilement.

- Parle-moi, Remus. Je veux savoir pourquoi, depuis une semaine, tu es plus maussade de jour en jour! Exigea la femme aux cheveux présentement bleus azurs tirant sur le gris.

« Comme les yeux de Sirius», pensa Remus.

Tonks sembla capter ses pensées, car ses yeux se posèrent soudainement sur le calendrier et une lueur de compréhension illumina ses grands yeux. Elle vint se placer devant Remus et caressa doucement son visage.

- Tu tiens le coup? S'inquiéta t-elle.

- À vrai dire...pas vraiment, grimaça Remus.

- Il est normal que tu ne sois pas encore remis, mon chéri. Sirius était ton meilleur ami...

À ces mots, Remus ferma brutalement les yeux, essayant de retenir les larmes qui lui brûlaient les yeux. Si elle avait su... À quel point sa relation avec Sirius était bien plus qu'une simple amitié... Elle aurait probablement été moins compatissante si elle avait été au courant que son mari ne pleurait pas seulement la mort de son meilleur ami, mais aussi de l'amour de sa vie.

- On devrait demander une permission spéciale à Dumbledore pour qu'Harry puisse venir passer quelques jours ici. Je suis certaine que cela lui ferait le plus grand bien. Vous ferait le plus grand bien, avança Tonks.

Remus hocha silencieusement la tête tandis qu'une larme solitaire roulait sur sa joue.

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- WHAHOU!!!!

À des kilomètres de là, au département des mystères du ministère de la magie, plus précisément, un homme jubilait littéralement. La raison de cette soudaine manifestation de joie était qu'il venait de trouver un moyen de quitter enfin sa prison voilée et d'aller retrouver ceux qu'il aimait. Il n'avait plus qu'à prononcer la formule magique sur laquelle il avait travaillé pendant un an et il pourrait rentrer chez lui

« Je suis un homme libre, maintenant», pensa t-il fou de bonheur.

Il se mit alors à psalmodier dans une étrange langue jusqu'à ce que le voile devant lequel il se tenait devienne transparent. Cela étant fait, il prit une profonde inspiration et marcha droit devant lui, priant Merlin que cette fois soit la bonne.

Apparemment, Merlin entendit ses prières car il passa à travers le fameux voile et se retrouva dans la sombre pièce où il était «mort» un an auparavant.

- J'ai vraiment réussi... murmura t-il en tâtant ses membres pour s'assurer qu'il était entier.

Une nouvelle exclamation retentit dans les sous-sols morbides.

- J'arrive, Remus, fit l'homme en se précipitant dans les escaliers.

Cette homme, évidemment, était en fait Sirius Black. Un Sirius Black tellement content d'être de retour qui n'avait pas pensé que les choses pouvaient changer en un an...

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Dumbledore se montra d'abord réticent à l'idée de laisser son protégé quitter l'école. Mais Tonks réussit finalement à le persuader que Harry en avait vraiment besoin et, effectivement, lorsque Dumbledore le convoqua dans son bureau, il constata que le survivant n'était pas vraiment au meilleur de sa forme en cette sombre journée.

- Comment vas-tu, Harry, demanda le directeur inutilement.

Harry lui jeta un regard noir.

- Cela va de soi, fit le vieillard comme s'il lui avait servi une réponse courtoise. Alors je me demandais si tu aurais un peu envie de changer d'air. Remus et Tonks désirent t'inviter chez eux pour quelques jours, et je crois c'est une bonne idée.

Le brun haussa un sourcil. Il doutait fort que Dumbledore ait tout-de-suite trouvé l'idée géniale.

- Bon, il est possible que j'aie d'abord refusé. Mais Nymphadora peut se révéler une femme très persuasive. Et, tout bien réfléchi, je crois que ce séjour ne peut être que bénéfique pour toi et pour Remus. Je dois tout de même te recommander d'être prudent.

Harry dut se faire violence pour ne pas rouler les yeux. Dumbledore sembla le remarquer car il eut un sourire amusé.

- Alors, ça te dis?

Le survivant afficha soudain un air embarrassé.

- Eh bien... évidemment que j'ai envie d'y aller... mais je me demandais si je pourrais amener quelqu'un...

- Je suis certain que cela n'incommodera pas Remus. Au contraire.

C'est à ce moment qu'un tapage monstre se fit entendre dans l'escalier menant au bureau du directeur de Poudlard.

- Je t'ai dit non, Draco!!!! tonnait la voix glaciale de Severus Snape.

Harry grimaça. Cela vouait dire que le prince des Serpentard était également dans l'escalier. Il jeta un regard suppliant à son mentor mais celui-ci avait déjà ouvert la porte, un grand sourire aux lèvres.

- Monsieur le directeur, Mr. Malefoy, ici présent, désire quitter l'école pour quelques jours sans raison valable. Ridicule, non?

Tandis que le directeur se grattait le menton d'un air songeur, les deux adolescents, ennemis de toujours, se fusillèrent du regard. Mais lorsqu'ils virent une étincelle de malice briller dans les yeux de Dumbledore, ils abordèrent une expression de frayeur, mêlée à de la méfiance. Ses idées n'était pas toujours favorable pour les étudiants.

-En fait, Severus, je crois que c'est une très bonne idée! Harry désirait justement être accompagné pour son petit séjour hors de l'école!

- Mais pas par lui! S'écria aussitôt le brun, Je pensais plutôt à Ron ou Hermione! Neville à la rigueur!

- À mon avis, Mr. Weasley et Miss. Granger sont bien trop préoccupés l'un par l'autre depuis qu'ils sont ensembles pour vous porter quelqu'attention que se soit, Potter, se moqua méchamment le professeur de potions.

Harry ne répliqua rien. Il était plutôt vrai que Ron et Hermione ne voyaient personne d'autre qu'eux, ces temps-ci.

- Quant à Mr. Londubat, repris Severus avant même que le brun n'ait put ouvrir la bouche, je souhaite le garder avec moi. Il est tellement nul que je vais devoir lui donner des cours particuliers.

Draco eut un petit sourire moqueur à l'intention de son parrain qui lui envoya un discret coup de coude dans les côtes.

- C'est décidé, trancha le directeur, Mr. Malefoy accompagnera Mr. Potter!

Les deux princes des maisons adverses protestèrent à grands cris mais Dumbledore agita sa baguette et ils disparurent dans une pluie d'étincelles dorées.

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Quand il eut réussi à se glisser hors du ministère, Sirius respira une grande bouffée d'air. Il y avait tout de même un an qu'il respirait l'air humide des sous-sols.

- Je dois aller voir Dumbledore, décida t-il.

Il aurait préféré se précipiter immédiatement chez Remus, mais il ignorait si il résidait toujours au même endroit. Et puis il se dit qu'il était tout de même préférable que la première personne à savoir qu'il était vivant soit Dumbledore. Bien qu'il n'ait pas spécialement apprécié ses méthodes de l'année dernière, le vieil homme restait toujours le plus grand sorcier de ce siècle.

Il utilisa donc le peu d'énergie qui lui restait pour transplaner jusqu'aux grilles de Poudlard.

- Je pourrai même voir Harry! Se réjouit l'ex-fugitif.

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Harry et Draco atterrirent brutalement l'un sur l'autre au milieu d'un salon simplement décoré, mais avec beaucoup de goût. Un message apparut alors dans les airs:

Vos bagages vous seront envoyés sous peu.

- Trop gentil! Marmonna Draco qui se releva en prenant bien soin de repousser Harry par terre.

Ce dernier grogna et appela timidement:

- Il y a quelqu'un?

Remus et Tonks apparurent aussitôt, baguette à la main.

- Mais qu'est-ce que...fit le Lycanthrope en les voyant tout les deux, ainsi que le message dans les airs.

- Disons que Dumbledore m'a un peu imposé un compagnon de voyage, répondit Harry.

Tonks soupira.

- Je vois... Viens Draco, je vais vous montrer votre chambre pendant qu'Harry attendra vos bagages.

- Notre? S'exclamèrent les adolescents.

- Je suis navrée, mais nous n'avons qu'une chambre d'amis avec lit double. Mais je suis certaine que vous n'y verrez pas d'inconvénients. N'est-ce pas? S'inquiéta la jeune femme.

- Bi..Bien sur que non, balbutia Harry qui ne voulait pas être impoli.

Draco, par contre, ne semblait pas se préoccuper des bonnes manières. Il ouvrit la bouche pour protester, mais Harry lui écrasa violemment le pied et le poussa vers Tonks.

- Eh bien, bienvenue dans notre humble demeure, fit Remus lorsque Tonks et Draco furent partis.

- C'est très joli. Je suis content que vous m'ayez proposé de venir. Je crois que j'en avais besoin. Surtout aujourd'hui...

Harry laissa sa phrase en suspens, incapable de la finir. Le lycanthrope opina douloureusement. L'arrivée des bagages leur épargna un silence embarrassé.

- Tu n'as qu'à aller retrouver Draco là-haut. Défaites vos valises et prenez le temps de vous installer. Après, nous déjeunerons.

Grimaçant, Harry hocha la tête et se dirigea vers l'escalier. Remus, quant à lui, essaya de calmer les battements frénétiques de son coeur. Voir Harry en cette journée faisait revivre en lui des tas de souvenirs...

Flashback

- Sirius! Je t'en prie... Ne te précipites pas ainsi!

Remus et Sirius se tenaient dans la cuisine du 12 Square Grimmraud. Le loup regardait l'animagus se préparer en vitesse pour partir au ministère, poings sur les hanches, sourcils froncés.

- Je dois y aller, Rem. Harry croit qu'il est parti à mon secours!

- Je suis d'accord avec toi. Il faut y aller. Mais tu dois être plus préparé que cela! Amène l'Ordre avec toi, au moins!

- Et mettre vos vies en danger? Pas question!

Remus se passa une main dans le visage.

- Et TA vie? Qu'est-ce que tu en fais?

- Depuis quelques mois, je n'ai PLUS de vie!!!! s'exclama le fugitif.

En voyant le regard désespéré de celui qui avait été son amour au temps de Poudlard, le châtain sentit une grande partie de sa résistance s'envoler.

- Je t'en prie, Siri. Je sais que tu as besoin d'action, mais tu dois aussi penser qu'il y a des gens qui ont besoin de toi vivant. Prends Harry! Et moi...

Les deux dernier mots n'étaient que murmure, mais Sirius les perçut très distinctement. Alors il lâcha tout ce qu'il tenait et saisit son ami aux épaules. Remus serra les lèvres et implora:

- Amène l'Ordre avec toi! Je ne supporterai pas de te savoir seul là-bas avec des adolescents contre un bandes de mangemort probablement accompagnés de Voldemort!

Sirius se mordit violemment la lèvre inférieure et fit glisser ses mains le longs des bras de l'homme dont il était toujours amoureux.

- Si j'amène l'Ordre avec moi, tu dois me promettre que tu ne mourras pas.

- Seulement si tu me promets la même chose, exigea Remus, un léger sourire ornant ses lèvres.

Alors Sirius ne put résister. Il plongea sa main dans la masse de cheveux or du loup-garou et lui vola un doux baiser.

- J'avoue que je ne suis pas certain de comprendre... chuchota Remus, appuyant son front sur celui de Sirius.

- Va te préparer. Je préfère que l'on règle cela au retour... souffla l'animagus contre ses lèvres.

Fin du Flashback

Remus soupira. Jamais il n'aurait cru que cela puisse être aussi difficile...

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Assis sur le grand lit trônant au milieu de la petite chambre, Harry Potter regardait pensivement un Draco Malefoy enragé en train de défaire ses valises.

- Non mais... sans mon consentement... vieux fou...

Le brun ne saisit pas tout le charabia de son ennemi. Mais, curieusement, cela ne l'ennuya pas autant qu'il ne l'aurait cru. En fait, cette situation l'amusait plus qu'autre chose... Ce qui l'ennuyait vraiment, c'est pourquoi le Serpentard voulait quitter l'école.

- Dis donc, Potter! T'as fini de me regarder bêtement?

- Pourquoi voulais-tu quitter l'école? Demanda Harry en ignorant la remarque.

- Ça, ça ne te regarde pas, Potty, répliqua sèchement le blond.

Le Survivant eut un sourire malicieux.

- Que tu le veuilles ou non, je le découvrirai, Malefoy!

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- Je vous en prie, professeur! Il est maintenant dix-neuf heures! Il y a un an que je brûle de les voir!

Dumbledore hocha la tête. Il était vrai que Sirius lui expliquait son histoire depuis plusieurs heures et qu'il devait avoir hâte de revoir les siens. Mais ce n'était pas si simple. Le directeur soupira. Il allait devoir annoncer une pénible nouvelle à un homme qui ne le méritait pas.

« Quand le sort va t-il cesser de s'acharner contre le bonheur de deux hommes aussi fantastiques?», se demanda tristement Dumbledore.

- Sirius, il s'est passé plusieurs choses en ton absence...commença le grand sorcier.

- Je m'en doute, professeur. Mais s'il-vous-plaît! J'ai vraiment besoin de le voir! Implora Sirius.

- Je sais. Mais je crois vraiment tu devrais être au courant de certaines choses avant de revoir Remus...

Le ton d'Albus inquiéta immédiatement Sirius.

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Tout en mangeant le fabuleux repas que Tonks leur avait concocté, Remus s'efforçait de ne pas rire. En effet, Harry et Draco affichaient un tableau très comique. Draco étant gaucher, Harry et lui n'arrêtaient pas de se donner des coups de coudes et de se lancer des regards noirs.

C'est alors que des flammes vertes grondèrent dans la cheminée. Le visage de Dumbledore apparut dans l'âtre.

- Remus, je crois que feriez mieux de venir à l'école...

- Ça ne pas attendre que nous ayons de dîner? Fit Remus, surpris.

- Non...c'est plutôt...urgent, répondit Dumbledore, mal-à-l'aise.

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Le directeur les conduit jusqu'à la salle de cours de défense contre les forces du mal.

- Une personne est revenue ce soir, Remus, commença t-il gravement.

Le loup fronça les sourcils. Pourquoi était-il le premier à être prévenu?

« Ça ne peut pas être un proche », pensa t-il amèrement.

« Tous ceux que j'aime sont morts »

- Je...hum...je suis conscient que son arrivée va créer tout un émoi... mais crois-moi, Remus... ce n'est pas une blague. La personne que tu t'apprêtes à voir est bien réelle... et vivante...

Des pas se firent alors entendre en haut des escaliers qui menaient aux appartements du professeurs de DCFM.

Remus leva les yeux... et faillit défaillir...

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Alors? Que pensez-vous de mon premier chap? Moi j'aime bien! Vos critiques m'ont bien aidé! La suite devrait être postée bientôt, mais je ne vous promet rien!!! j'ai souvent des imprévus!!!

GrOosss BisOoussss!!!!!!