Infatuation

Avez-vous déjà eu une épiphanie? C'est plutôt étrange comme sentiment. Quand j'ai eu la mienne, je me suis sentit toute étrange à l'intérieur. Mon cœur allait mille à l'heure, mon estomac s'est contracter, mes intestins ont changés de direction et j'avais une terrible envie de vomir tout liquides qui se trouvaient dans mon corps. J'en suis venue à la conclusion que les épiphanies n'étaient pas pour tout le monde. Encore moins pour moi.

Pour commencer par le tout début de l'histoire, je me présente : Lily Evans, sorcière, Préfète-en-Chef de mon école de sorcellerie, rousse fière, emmerdeuse de première et complètement folle.

J'ai pas toujours été folle vous savez. Il y a une époque où j'étais tout ce qu'il y avait de plus sain d'esprit. C'était il y a pas si longtemps, juste avant de recevoir mon épiphanie, j'étais jeune et insouciante et, dieu merci, raisonnée. Il a fallu que je jette tout cela à la poubelle le jour où j'ai réalisé mon infatuation pour James Potter.

Vous trouvez que j'exagère? Pas du tout!... Bon peut-être un peu, mais Potter ne rime en rien avec raison, sain d'esprit, ou rien qui se rattache à qui je suis. Je déteste cet homme... détestait en faite, merci maudite épiphanie, parce qu'il représentait tout ce que j'aimais détester. Arrogant, orgueilleux, un blagueur qui ne sait pas être sérieux. Un bagarreur qui aime persécuter mon meilleur ami de Serpentard, Severus Snape. Il est un être méticuleusement con. Comment suis-je devenue aussi dépraver, que sa compagnie, me rend actuellement heureuse?


Je venait encore de ce disputer avec Severus pour le millième fois cette année et même mon essaie de Métamorphose et la tranquillité de la bibliothèque de Poudlard n'arrivait pas à me faire sentir mieux que de la merde dans mes souliers. Je ne croyais pas avoir fait quelque chose d'horriblement... horrible, mais je sentais mon ami d'enfance me glisser entre les doigts. Je lui avais gentiment reprocher ses nouvelles fréquentations et il est vite monter sur ses grands cheveux, quitta l'écurie et galopa loin, loin, loin, très loin de moi le plus vite possible. Peut-être aurais-je dû y aller avec plus de subtilité, mais je craignais que plus de subtilité et Severus n'aurait rien compris.

Je lâcha un long soupire et laissa ma tête bouclé tomber durement sur mes parchemins étendu sur la table.

« Pourrais-tu soupirer plus fort, je crois que les morts n'ont pas capté ton désespoir. »

Je leva les yeux et jeta un regard mauvais à la blonde devant moi. « Bonjour Alice. Au revoir Alice. » Dis-je du ton le plus impoli dont j'étais capable. Ce qui ne donna pas grand résultat, bien entendu. Alice déposa son petit derrière sur la chaise devant moi et me lança un sourire qui ce voulait contagieux. Je foutu mon moral en quarantaine et fit une moue des plus douteuse.

« Ne fais pas cette tête, Lils! Personne n'est mort. » S'exclama-t-elle pour alléger l'atmosphère. Je lui jetai un regard qui se voulait piteux et meurtrier en même temps. J'ignore de l'intensité de mon succès, mais Alice pâlit et me regarda inquiète.

« Par Merlin, quelqu'un est vraiment mort? »

Je roulai mes yeux émeraude dans leur orbite et la blonde soupira de soulagement. Pauvre Alice, naïve et adorable, elle devenait de plus en plus facile à duper. Dieu merci, son petit ami, Frank Londubat, était assez éveiller pour protégé sa petite amie. Cependant Alice possédait quelque chose que Frank manquait sérieusement, un sixième sens. Elle posa sa main sur mon bras frêle et me gratifia d'un regard de compassion.

« Qu'est-ce qui ne va pas Lily? » Sa voix était douce, rassurante et toutes les autres adjectifs qui fait d'elle ma meilleure amie depuis cinq ans. Mon regard resta là, à fixer sa petite main, comme si elle allait me donner des tonnes de réponses. Normalement, je me serais confié à cœur ouvert. Je n'aurais eu aucune misère à lui expliquer que depuis l'incident près du lac, avec James et Severus, nous n'arrêtions pas de nous disputer pour un rien. Alice a été ma confidente en tout moment. Dieu seul sait à quel point elle m'a entendu m'en prendre à Potter de toutes les manières possibles. Je devrais poser mes yeux sur son visage doux et réconfortant, je devrais me confier. J'hésitais.

Je me posais des tonnes de questions. Est-ce que mon attachement pour cette amitié était réel ou j'essayais simplement de m'accrocher à une passé lointain? Je me demandais vraiment pourquoi je m'entêtais à rester son amie après qu'il m'ait traitée de sang-de-bourbe devant tout le monde. Un de mes problèmes était que Alice détestait Snape et lui parler de tout cela reviendrait à tourner en rond dans un bocal minuscule. La blonde me dirait sûrement que c'était pour le mieux et blah, blah, blah. Aucune envie d'entendre ce discours ne me vient.

« Lily? Lils? » Je me rendu compte que c'est moi qu'elle appelait, alors je revins sur terre et regarda son visage inquiet.

« Pardon, j'étais ailleurs. » M'excusais-je maladroitement. Elle sembla faire abstraction à mes excuses et renforça sa poigne sur mon bras.

« Qu'est-ce qui te rend si triste, dis-moi. »

Elle était sincère et voulait m'aider, mon comprendre. Surprenant, je n'avais envie que d'une chose.

« J'aimerais juste être seule. Faire le tour de moi-même, parler à mon centre intérieur et tout le truc zen qui va avec. »

J'étais sincère aussi… plus au moins. J'avais envie d'être seule, sauf que mon intérieur, je n'avais aucune envie de lui voir la tronche et de me forcer à avoir une conversation civilisée. Mon centre intérieur était décentré. À l'intérieur de moi, je me trouvais dégueulasse. Dégueulasse de remettre en question une si grande amitié et cette soudaine réalisation me rendit amorphe.

« Si c'est ce que tu veux… » Alice se leva doucement, sans faire de bruit et agrippa son livre de potion contre sa poitrine. « S'il y a quoique ce soit, je suis dans la salle commune. »

Je fit un signe de la tête que ses paroles avaient belles et bien connecter avec mes neurones de mon cerveau et elle s'en alla silencieusement, son moral dans ma poche.

Je m'étira, amenant mes pensées vers des choses plus agréables, espérant ainsi finir mon essaie de métamorphose, mais une fois plume en main, mes pensées retrouvèrent leur chemin triste. Je décida alors de changer d'air et prit mes parchemins et livres éparpiller partout, les ramassa dans un fouillis incroyable et me dirigea vers une grande fenêtre de la bibliothèque, où un banc pour deux se trouvait juste en dessous. Je m'y installa et ouvrit une fenêtre pour laisser la brise du soir rentrer dans la pièce. Le moi de mai étais doux et agréable. Je voyais le soleil ce coucher lentement au loin, comme s'il avait peur de s'éteindre. Le lac jouait toute les couleur chaudes du soleil, passant du rouge à l'orange, puis au jaune. Le ciel glissait doucement vers le mauve, le gazon vert était devenu rougeâtre sous l'éclairage et les feuilles des arbres semblaient en feu. Pour un moment, j'oubliai Severus Snape et tous ces problèmes, pour un moment, je me sentis bien dans mes chaussures.

« Un gallion pour tes pensées? »

Je me retournai comme une éolienne qui attrape une nouvelle brise et je tombai face à face avec le visage familier de James Potter. Je lui jetai un regard incrédule. Il fourrai ses mains dans ses poches et fixait le plancher comme il donnait un coup de pied sur quelque chose d'invisible avec le bout de sa chaussure.

« M'enfin… j'ai pas vraiment un gallion sur moi pour le moment… » S'expliqua-t-il piteusement. Puis il leva la tête vers moi et m'adressa un sourire. « On pourraient faire comme si c'était un prêt, tu partages tes pensées et je te rembourse plus tard, avec intérêt. »

J'ignore réellement ce qui m'a prit à ce moment là, vraiment je l'ignore. Je mets sa sur la cause de mon état de faiblesse psychologique. Pourtant, j'ai belle et bien éclater de rire. Pour la première fois, il a dit quelque chose qui me fit rire et je me rendis compte que je n'arrivais plus à arrêter. Finalement, je du m'asseoir sur le banc, tenant mon ventre douloureux, essayant de retrouver ma respiration. C'est à ce moment là que je me vis qu'il me fixait bizarrement, un sourire sur les lèvres. Et, bien sûr, dû à mon état de faiblesse psychologique, je le trouvai adorable.

Surprenant mais vrai, je lui sourit en retour et lui offrit d'un signe de la main qu'il pouvait s'asseoir à mes côtés. Il le fit sans dire un mot. Nous penchions tout les deux notre tête vers l'arrière, accotant de derrière de notre crâne sur la vitre, regardant obstinément le plafond. J'ignore pourquoi il le faisait, mais moi, je voulais éviter de le trouver adorable encore une fois.

Nous restâmes en silence encore plusieurs minutes. J'aurais bien voulu me demander à quoi la petite roulette de son cerveau pouvait bien penser, mais je dû pensé à Severus. Plus je pensais à lui, plus mon stade amorphe revenait. Les minutes de silence ce prolongèrent et Potter ne disait toujours rien et moi, j'étais laisser là, seule dans ma tête et tourner en rond, comme un lion en cage. Après un moment, je réalisai quelque chose. Quelque chose qui m'avait échapper auparavant.

« J'ai perdu un ami. » Dis-je, presque muettement. Potter sembla l'entendre, car j'aperçu au coin de l'œil sa tête ce tourner vers moi.

« Snape peut être dense quelques fois, mais je ne crois pas que tu l'aies perdu. » Sa voix était aussi forte que la mienne en ce moment et je m'étonnai du ton de celle-ci. Cependant, ce qui me surprit le plus, fût qu'il soit au courant de l'identité de l'ami en question. Quoique fut mon étonnement, je ne le laissa pas paraître et ne posa pas de question.

« Non. Je l'ais perdu pour de bon. J'ai voulu le sauver, mais il a quand même plongé. »

Je sentis mes yeux picotés, mais je n'en pris pas compte. Je m'obstinai à fixer le plafond comme si les réponses y étaient.

« Le Severus que j'ai connue, il est… il a juste disparu derrière cette personne que je ne connais pas du tout. »

Le dire à voix haute, à quelqu'un, cela me fit plus de bien que la réalisation de la chose. Soudainement, mes pensées, mes mots, avaient de l'importance et j'avais l'impression que Potter aspirait tout ce que je lui disais, telle une éponge. Il allait tout prendre mon chagrin, le garder et l'expulser une fois loin de moi. Le picotement de mes yeux s'intensifiait et finalement, une larme coula sur le long de ma joue, puis une autre et une autre. Comme si parlait de mon chagrins à voix haute, avait ouvert les portes. J'essaya de continuer à parler, mes l'horrible boule qui s'incrustait dans le milieu de ma gorge me donnait envie de vomir, comme si un insecte m'obstruait.

« J'étais sa meilleure amie et j'ai failli… »

J'avais cru que je me sentirais mieux après l'avoir admit, après avoir admit mes fautes, mais non, les larmes arrivèrent en plus grand nombre, comme un renfort sur une blessure brûlante et la boule dans ma gorge, elle m'étranglait. Néanmoins, je fus encore plus déstabilisée quand Potter vient mettre un bras autour de mes épaules et que m'a tête allai tout naturellement vers l'intérieur de son cou où je pleurai libre pendant bien longtemps.

Nous n'avions que quinze ans, Potter, Severus et moi. Seulement vécu quinze petites années et le plus grand restait à venir. J'ignorais le véritable sens du mon amour, et je commençais seulement a découvrir l'effet de mes oestrogènes sur ma vie de tout les jours. Malgré tout, je croyais avoir tout cerner ce et ceux qui m'entouraient. Severus était bon, les maraudeurs, Potter y compris, était mauvais. Alice était ma meilleure amie et même titre que le Serpentard et Potter, mon pire ennemi. Toutes personnes avaient son petit compartiment dans mon esprit, sa petite boîte, son petit casier.

Tout était facilement classable parce que le monde ne changeaient jamais, la terre tournait pas sur elle-même à a un milliers de kilomètres par heures, la planète entière ne tournait pas à l'entour du soleil à soixante-sept milliers de kilomètres par heure. Tout cela n'existait pas quand tu avais quinze ans. Tout allaient rester identique pour le reste de ta vie parce que ta vie, tu l'aimais comme ça et tu refuses qu'elle change sinon tu ne saurais pas comment t'y prendre.

Tout d'un coup, tout avait changé pour moi. La réalisation que Severus n'était plus mon ami de toujours, je pleurais dans la bras de mon pire ennemi, je ne m'étais pas confier à ma meilleure amie et plus personne n'était dans son petit compartiment, la terre tournait belle et bien sur elle-même, le temps avançait plus rapidement qu'on le veux, les gens changeaient et moi… moi dans la bras de James Potter et je me sentais parfaitement bien.

J'étais heureuse, paisible et j'avais le sentiment d'être sauvé de tout danger qui ne s'était pas encore produit. Je réalisai avec quelle familiarité je m'étais attaché à cette sangsue collante qu'était ce garçon et à quel point il était une des choses que je refusais que ça change. Même s'il avait arrêté de me demander de sortir avec lui tous les jours, James Potter devait rester épinglé sur le babillard de ma vie à jamais, sinon je risquais d'oublier la familiarité de sa présence qui crée en moi, un effet de stabilité. C'est là, dans ses bras, en larmes mais reconnaissante que j'ai reçu en plein fouet mon épiphanie. Je l'appréciais… beaucoup!Trop! C'est là que mon cœur allait mille à l'heure, mon estomac s'est contracter, mes intestins ont changés de direction et je voulais vomir toute mes tripes, parce que, sérieusement, j'avais soudainement peur de ce nouveau sentiment d'infatuation du haut de mes petites quinze années.


Après cet épisode à la bibliothèque, Potter et moi passions plus de temps ensemble. J'oubliais le plus possible mon illumination précédente et lui, il se contentait d'être gentil avec moi, respectueux. J'ai bien dû me mordre la langue un million de fois avant d'admettre que James Potter avec du respect, mais je dû l'accepter à un moment. Qui plus est, cette maudite infatuation me rendait malade.

L'idée est tant que tel était pire que de recevoir une épiphanie. Mon cœur prenait un rythme rapide quand il souriait, ou il s'approchait trop de moi. Au lieu que mon estomac se contracte douloureusement, j'avais de ces foutus trucs qu'on appel dans papillons. Quoique dans mon cas, j'aurais plus penché pour des hippogriffes. Des horribles et immenses hippogriffes méchant et envahissant. Des bêtes folles qui me donnait mal au cœur sans vraiment avoir le goût de vomir réellement.

Je commençais à le trouver de plus en plus adorable et j'anticipais avec une peur incroyable le jour où j'allais finalement le trouver beau et charismatique. Cependant, il était d'une gentillesse surprenante avec moi et il faisait tout pour me faire rire, me faire sourire et j'appréciais sa compagnie de plus en plus. Quand il s'assistait à mes côtés pour déjeuner, ses amis, qui n'étaient pas si terrible que ça, m'entouraient rapidement et partaient sur des sujets de conversation sans queue ni tête qui me rendait l'esprit léger.

Alice et Frank nous rejoignaient de temps à autres et elle m'avoua qu'elle était heureuse que j'aie pardonné à James d'avoir été un crétin. Je lui expliquai que je l'appelais toujours Potter et qu'il n'était pas encore pardonné en entier, puisqu'il avait encore quinze ans. Elle me fit une drôle de tête et j'eus un sourire triomphant. L'important était de me comprendre après tout.

Le tout petit hic dans cette nouvelle amitié assez incroyable est mon infatuation. L'autre jour, j'avais perdu une pantoufle. Verte pomme et toute poilu, elle était ma paire préféré, mais cette journée là, la pantoufle gauche manquait obstinément à mon pied qui était en train de congelé comme un glaçon. Pendant que je virais mon dortoir à l'envers, James me rendu service à mettant la salle commune dans un fouillis incroyable. Après une dizaine de minutes, il appelait mon nom, clamant qu'il avait trouvé ce que je cherchais. J'ai descendu à toute vitesse du dortoir des filles et là, planter devant moi, Potter me tendait ma superbe pantoufle vert. Je lui souris doucement, le remerciant et c'est la qu'il fit la 'chose'… Il me dit : « Mais de rien, Lils. » Il me sourit. Soudainement, comme ça, il avait passer de adorable à complètement craquant. Mon cœur essayait de sortir de ma poitrine, les hippogriffes essaient de faire éclater mon estomac et un mal de cœur nerveux m'égorgeait. Je l'aurais presque que claquer pour me faire sentir comme ça, mais je me contentais de lui dire que je me sentais nauséeuse, ce qui était le cas, et monta me coucher sous le regard abasourdi du joueur de Quidditch. Il m'a prit une semaine entière avant de ré adresser la parole à Potter, qui ce demandait ce qu'il avait bien fait de mal. Vous me suivez? Oui? Moi, je ne me suis pas du tout.

Pour aller vers un sujet que je maîtrise mieux, et qui ne me rend pas complètement dingue, Severus est venu me voir le soir même où j'ai pleuré dans les bras de Potter. J'étais étrangement nerveuse pour des raisons différentes que j'aurais pu pensé, mais n'oublions pas que j'étais devenue infatué avec mon ennemi et donc, complètement folle. J'essayais d'accepter mon état d'esprit et ça allait plutôt bien. Il est étonnant tout sur quoi on peut mettre la faute quand on se croit dingo.

La raison de ma nervosité était, qu'il y a à peine une heure, j'étais dans les bras du jeune Gryffondor qui est le 'encore-plus-pire-que-pire-ennemi' de mon cher Severus. Soudainement, j'avais peur qu'il voit où j'avais passer ma soirée et avec qui. J'avais peur qu'il sente l'odeur de cannelle et d'air frais que dégage James, qu'il voit les traces de ses mains sur ma chemise d'école. Bref, j'exagérais tout pour un rien. Snape n'était pas Superman, et il fallait l'être pour voir les choses dont je m'inquiétais. Pendant son discours déchirant et mes réponses froides, il ne s'est rendu compte de rien du tout et je remerciai Merlin pour ça. Cependant, s'il il venait à apprendre quand je m'étais confier et passer une heures (bon peut-être deux) avec Potter, j'étais morte et le Gryffondor allait bientôt me suivre.

Je peux parfaitement bien le comprendre de détester le joueur de Quidditch. Le binoclard agissait comme un crétin, un persécuteur avec ce pauvre Snape. Mais comme l'avait si bien expliquer ma très chère maman dans une lettre : (après que je lui est écrit un livre de complainte sur la méchanceté de James Potter) Tu connais un garçon de quinze ans qui n'est pas stupide ou méchant? J'avoue qu'elle m'avait bouche bée, fermer la gueule à clé. C'était à ce moment que je me rendis compte qu'il n'y avait pas Potter et son groupe de Maraudeurs qui était un peu méchant. Mon ami Severus en donnait sa part. C'est là que tout a réellement commencer. Je l'ais confronter sur ses activités et nouvelles connaissances douteuses, il s'est mit en colère, j'ai pleurer dans les bras de James Potter et j'ai mit fin à mon amitié avec Severus Snape. Donc, tout ça, c'est de la faute à ma mère!


J'étais une jeune fille qui était rendu à tout mettre les fautes sur les pauvres petites épaules frêles de sa maman, alors croyez-vous que je vais bien? Mon ami d'enfance n'était plus lui-même, donc plus mon ami, mon pire ennemi et sa bande de babouins étaient devenus mes amis les plus proches. Potter me donnait un coup de main en métamorphose, j'aidais Remus avec notre cours d'Arithmancie, Peter m'apportait des tonnes de sucreries jusqu'à ce que j'explose et Sirius Black me montrait à apprécier le Quidditch pour que j'aille voir Potter et lui au prochain match contre Serdaigle pour la grande finale.

Il est vrai que je ne m'étais jamais donner la peine d'aller en voir un. Potter étant ma raison principale, mais maintenant que nous étions ami, je n'avais plus de raison particulière. Alors je m'y suis présenté. L'ambiance était assez spectaculaire et j'appris vite à encourager mon équipe et je me surpris moi-même à commencer une vague de : « Potter! Potter! Potter! » Au moment où il a compter un but impression. Il m'envoyait la main et je rougis discrètement. Potter était un poursuiveur hors pair et Sirius avait l'air de s'amuser comme un fou à envoyer des cogneurs sur tout Serdaigle qui s'approchait de trop près à son meilleur ami.

En faite, mon dernier moi d'école à été super et je me suis beaucoup amuser. En arrivant à la gare, au quai 9¾, les Maraudeurs me dirent au revoir chacun son tour. Peter me tendit un suçon et me fit un signe de la main en courant vers sa grand-mère. Remus posa une main réconfortante sur l'épaule et me sourit jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la foule, Sirius me collait contre lui, jusqu'à m'écraser le os en poussière et promis de ne pas oublier de faire ses devoirs de vacances. Potter me souriait et me tendit une lettre.

« C'est la première d'une chaîne de lettre que toi et moi allons nous envoyez toute l'été. » M'annonça-t-il. Il me prit dans ses bras un peu plus délicatement que Sirius et avant d'aller vers mes parents, je lui promis de lui répondre dès le soir même.

Sur le chemin du retour en voiture, contrairement à d'habitude, je n'arrêtais pas de parler des Maraudeurs et de mon premier match de Quidditch. Ma mère souriait d'une sourire qui voulait dire qu'elle savait quelque chose que j'ignorais et mon père se contentait de rire à mes plaisanteries Dans un moment de silence, je me rappelais la finale auquel j'avais assisté. Le match a été époustouflant, la victoire douce, la coupe étincelante et le sourire de James Potter? Parfait.

Vous voyez? C'est ça que ça produit comme effet, une épiphanie. Vous me croyez si je vous dit que c'est de la merde en canne, n'est-ce pas? J'ai besoin que vous y croyez, parce que j'ai oublier mon bon sens dans les poches de James Potter.


À suivre…

Les reviews sont hautement recommandé par mon psychologue pour la sécurité de mon bien-être. Je ne vous pousse pas à en laisser une, mais…