Disclaimer : La vraie de vraie dernière fois… Riennn N'eeest àààà moiiiiiii !

Rar :

Gwladys Evans : Juste le fait de savoir que mon histoire à pu te divertir un tant soit pue me fait énormément plaisir ! Merci beaucoup d' avoir réussi à me supporter pendant tous ces mois lol !

Salut !

Comment allez-vous ? Moi ? Bof…Mon examen de science s'est assez mal déroulé…snif…mais enfin…moi et la chimie, deux choses complètement opposées (Dire que mes parents m'incitent à aller la dedans… !) Mise à part ça, saviez-vous quoi ? Mon frère vient tout juste de faire son examen d'entrée pour le secondaire (ou septième année, je ne sais pas trop comment cela fonctionne dans les autres pays u.u') Dans un an, il comprendra enfin toutes mes souffrances lol !

Hum…d'accord…

J'arrête de blablater ! Mdr !

Alors voici l'épilogue ou devrais-je plutôt dire un sorte de bonus…très mais très incohérent et influencé par mon esprit en plein deuil de mon examen raté…


Épilogue

Le soleil était étrangement brillant. Sinistrement brillant, semblant vouloir me narguer. Me montrer combien la vie pouvait être belle. Combien j'étais petit face à ce monde qui n'en avait rien à faire de ma présence.

Je pouvais entendre les vagues qui se fracassaient sur les roches. Si violentes et dangereuses.

Je continue à avancer jusqu'au bout de la falaise. Je sens plus que ne vois une roche se détacher pour plonger dans la mer.

Les larmes, acides, jaillissant de mes yeux, venaient brûler mes joues. J'avais mal au cœur.

Pourquoi avait-il fait ça ? Je l'aimais. Tellement. Désespérément.

Cela avait prit tant de temps avant qu'un semblant de relation naisse entre nous. Et que dire du temps que j'ai pris pour essayer de cultiver cet amour.

Il n'y avait plus rien. Même plus de cendre. Il a brûlé notre amour et a fait disparaître les restes. Il a piétiné mon cœur qui en porte encore les blessures.

Tout ça pourquoi ?

Parce que j'étais un obstacle. Un obstacle à son futur. J'étais un fardeau qu'il devait tirer derrière lui, qu'il devait faire gravir les marches qui le mèneraient au succès. Alors, il a préféré me laisser tomber, il m'a lâché pour monter plus rapidement et efficacement l'escalier.

Je suis sûrement en train de délirer mais qu'importe. Le monde se fout bien de moi. Mes amis sont tous occupés avec leur vie. Et lui, ben il est trop occupé à gravir l'escalier.

Un rire éteint et cynique s'échappe de ma gorge.

Peut-être que je ne mérite pas le bonheur. On me dit tout le temps que je suis un aimant à problèmes. Suis-je aussi un « repousseur » de personnes.

Sûrement puisque je suis maintenant seul.

J'ai vraiment mal.

J'ai envie d'oublier. Encore une fois. Oublier tout ce qui est en rapport avec lui. Me perdre dans les méandres du désespoir. Mélanger ma peine à celles du monde histoire d'oublier, d'effacer ma souffrance.

Mon regard se baisse vers le bas et un étrange sentiment me prend. C'est haut mais j'aime ça. Je n'ai jamais eu peur de la hauteur. Au contraire, elle me grise.

Dites, est-ce que je mourrais si je saute ? Me romprais-je le cou ? Ou est-ce l'eau qui m'étouffera ?

Est-ce qu'il le regrettera s'il voyait mon corps ensanglanté et froid ? Ou jubilera-t-il d'être définitivement débarrassé d'un parasite tel que moi ?

Les pointes de mes pieds sont dans le vide.

Vous saviez ce que je porte ?

Une chemise verte et un pantalon noir.

Ce sont les premiers vêtements qu'il m'a achetés. Il disait que je n'avais aucun goût. Il m'avait obligé à faire une séance de magasinage. Si vous saviez combien j'ai boudé. J'haïssais le magasinage. Pourtant, maintenant, en y repensant, je donnerais ma vie juste pour revenir en arrière. Je me fous bien qu'on fasse du shopping à longueur de journée. Tout mais que je puisse le regarder de nouveau. Ressentir encore une fois l'amour qu'il me portait.

Il disait toujours que cette chemise verte m'allait à merveille. Qu'elle faisait ressortir mes yeux. C'est pour ça que je la portais souvent à la maison ou après qu'on ait fait l'amour. L'amour.

J'ai l'impression qu'il s'est écoulé une éternité. Ses bras me manquent. Sa voix me manque.

Le vent marin me fouette le visage, glaçant quelque peu mes larmes. Je crois que le soleil s'est terni un peu. Peut-être qu'il a eu pitié de moi.

Je ferme les yeux et écarte mes bras. On dirait que le vent me transperce de part en d'autre, jouant par moments à me caresser. Ce serait bien si ce vent pouvait se transformer en son souffle, en ses bras.

Un petit sourire naît sur mes lèvres pâles et gercées. C'est normal que je sente mes forces me quitter de la sorte ?

J'avance encore un peu. Mon corps commence à tanguer. En avant ou en arrière ?

En…

Avant…

Je sens mon corps chuter. J'aime bien cette sensation. J'ai la sensation d'être invincible, libre.

Mes lèvres se détachent pour former trop mots. Dans un murmure.

Je t'aime.

Dites, vous croyiez que le vent pourrait transporter ces trois mots à lui ?

Le vent emportera-t-il mes paroles

Jusqu'à toi, jusqu'à ton cœur ?

Non car…

Le vent s'est apaisé

Avec lui, mes mots se sont écroulés…


Paf !

« Hey !! »

Arrête de lire, Harry !

Mais j'avais fini là ! Tu n'avais pas besoin de me l'arracher de la sorte.

Drago soupira, exaspéré. Il se pencha tout de même, passant ses bras autour du cou de son brun.

Pff…je ne comprendrais jamais pourquoi tu continues à lire et à relire ce bouquin. Tu pleures tout le temps à la fin ! C'est toi qui l'as écrit, en plus!

Drago…snif…tu es complètement insensible. La fin est tellement triste !

Tu n'avais qu'à ne pas écrire cette fin. Qui plus est, l'histoire ressemble trop à la notre. Mise à part la conclusion, merci Merlin !

Harry se contenta d'essuyer les quelques larmes qui avaient coulées et bailla.

Bon aller, viens. On va dormir. Tu es épuisé et n'oublie pas que demain, c'est la séance de dédicace pour ton nouveau…livre. Le dernier mot avait été dit de façon presque méprisante.

Harry, au souvenir de ce qui l'attendait demain, se retourna vers le blond, les yeux pétillants.

J'attends ce moment depuis si longtemps.

Mmhpff… Je ne comprendrais jamais d'où tu tires toutes ces idées. Franchement ! Dresser un serpentard en dix leçons !

Ohhh ! Mais quoi ! C'est un très bon livre. L'un des plus populaires ! Dumbledore l'a mis dans la liste des livres à acheter. J'ai vraiment adoré l'écrire !

Bien sur ! Surtout que c'était moi qui te servais de cobaye…

Drago…tu sais que je t'aime, hein ?

Ne change pas de sujet !

Harry, toujours assis sur le divan, leva sa tête. Ses yeux luisaient de larmes feintes tandis que son menton tremblotait.

Snif…tu ne m'aimes pas… La voix était si (trop) innocente et débordait de tristesse.

Drago qui n'avait toujours pas trouvé de solution pour s'immuniser contre ce spécimen brun trop mignon soupira de nouveau mais capitula.

Arrête de dire des bêtises ! Aller, on va dormir.

Harry s'obstina à rester assis, boudeur. Il s'était détourné et regardait maintenant le feu dans la cheminée qui crépitait.

Harry ! Cesse de faire l'enfant.

L'ex-serpentard, désespéré face à tous ces enfantillages, s'apprêtait à monter voulant donner une leçon à son bien-aimé quand soudain il entendit des sanglots. Il se retourna vivement vers la petite forme qui s'était recroquevillée sur le sofa. Il fronça des sourcils mais se précipita tout de même vers le brun. Drago lui fit face et vit avec horreur des larmes roulées sur ses joues.

Mais…Harry ! Tu ne vas pas pleurer pour si peu !

Harry… Tu le sais bien que je t'aime !

C'est…vrai ?

Non…je te déteste…Aie ! Ne me frappe pas ! Idiot ! Bien sur que je t'aime, sinon je ne serais pas ici !

On ne sait…jamais…

Ne dit pas de bêtises. Je t'aime, compris ?

Harry hocha la tête, ému. Drago lui disait si peu souvent ces mots.

Il se souvenait de la première fois le jeune homme lui avait dit qu'il l'aimait. C'était à la réception pour le mariage d'Hermione et de Ron.

Le couple était en train de subir les jeux des amis présents lorsque Drago s'est penché vers lui, ses yeux brillants, pour lui dire « je t'aime ». C'était sii romantique ! Bon, bon, d'accord ! Pas si romantique que ça…

Le blond s'était par la suite effondré sur lui, ivre.

Dire qu'Hermione avait juré que les jumeaux Weasley n'allaient rien faire contre Drago !

Il était sur d'avoir entendu ces derniers ricaner.

Enfin…

Au moins, Harry était maintenant sur que Drago n'était pas ivre en lui disant ces trois petits mots. Il pouvait être si doux…

Par merlin tout-puissant ! S'il fallait qu'un des Weasley m'entende, c'en est fini de ma réputation. Je deviens de plus en plus fleur bleue ! Une chance qu'il n'y a que nous deux ici. Bon ! Tu sèches ces larmes et on va dormir.

…mais pas assez longtemps. Un Malfoy restera toujours un Malfoy.

Le brun regarda son amoureux se lever et le regarder, attendant sûrement qu'il daigne se lever aussi. Il sécha ses larmes, sourit et écarta ses bras.

Drago secoua la tête, le visage marqué par une grimace exaspéré, et se détourna pour partir.

Je ne me laisserais pas manipuler de la sorte. Jamais !

Harry fronça des sourcils mais un sourire en coin finit par se peindre sur sa face. Il se releva le plus silencieusement et jeta un bref regard aux deux fouines qui trônaient sur la cheminée.

Drago avait une imagination tellement débordante pour les choix de cadeaux, ce n'était pas possible ! Pensa Harry en secouant la tête.

Il se rapprocha de l'ex-serpentard à pas de loup et à moins d'un mètre de lui, sauta sur son dos. Le pauvre faillit perdre l'équilibre mais se rattrapa à la rampe de l'escalier. Il se redressa lentement et voulut passer une de ses mains sur son visage, tic qu'il avait lorsqu'il était exaspéré, quitte à devoir lâcher Harry mais y renonça.

Mine de rien, Drago y tenait à son petit brun. Peut-être plus si petit que ça.

Il avait finalement réussi à prendre quelques centimètres de plus.

Ce qu'il avait pu être content ce jour-là lorsqu'il s'était mesuré.

Et Drago, en bon Malfoy, n'avait pas pu s'empêcher de le narguer.

Hum…de cet évènement, il a appris quelque chose.

Ne jamais blaguer sur la taille du brun…à moins qu'il ne veuille se ramasser avec une palette de couleurs, passant du jaune au violet, sur le corps.

Drago sentit les bras de Harry se raffermirent sur son cou et il soupira.

« Un Enfant...complètement insupportable… »

Le survivant, en entendant cela, resserra un peu plus sa poigne autour du cou de son cher et tendre. Ce dernier vacilla et suffoqua.

« Arg…Ha…rry ! Qu'est-ce…que tu fais ?!»

L'ex-griffondor finit par relâcher sa poigne en offrant son plus beau sourire à son amoureux.

« Je t'aime Draginouchet ! »

« Arrête de m'appeler comme ça ! » grogna Drago.

« Mais pourquoi ? Il est beau ce prénom, Dragounet ! »

« Bon…appelles-moi donc comme tu veux, Harrold ! « Susurra Malfoy.

« Hey ! D'où as-tu sorti ce nom débile…attend…il me semble l'avoir déjà entendu quelque part… »

« Tu as une mémoire courte, chéri. J'ai bien aimé notre visite chez les Weasley ! »

Harry le regarda perplexe mais son visage s'éclaira pour aussitôt s'assombrir.

« Tu me compares à un hibou aveugle ? »

« Vous aviez beaucoup de points de communs, tu sais. Vos noms qui se ressemblent, votre problème de vue… »

Drago qui s'apprêtait à gravir les escaliers, s'arrêta lorsqu'il sentit une tape sur sa tête.

« Aieeuhh, émit-il exagérément, ce n'est pas juste ! Quand tu m'énerves, je ne peux rien faire mais quand c'est moi, je me fais martyriser par la suite ! »

« C'est parce que tu n'oses pas me faire quelque chose », rétorqua Harry en étirant son cou pour faire face à Drago et en lui tirant la langue.

« Tu veux parier ? », demanda Drago d' une voix dégoulinante de menaces.

Le brun se figea.

« Hum…non, non…je n'aimes pas trop les paris. Tu…tu n'es pas fatigué ? Je vais descendre. »

Malfoy sourit narquoisement.

« C'est trop tard, chéri. »

Et il gravit rapidement les escaliers pour rentrer dans leur chambre. Le blond referma la porte d'un coup de pied et alla déposer Harry, qui n'avait pas cessé de gigoter, brusquement sur leur lit. Il se retourna pour lui faire face et le Survivant déglutit en voyant le visage marqué par une lueur machiavélique. Il voulut reculer mais Drago fut plus rapide, et s'étendit de tout son long sur lui.

Un frisson parcourut son échine lorsqu'il sentit le souffle chaud de Drago dans son cou. Celui-ci souffla alors délibérément sur la peau qui lui était offerte et ce fut avec un sourire narquois qu'il releva la tête, en prenant bien soin d'effleurer l'épiderme de son bien-aimé, pour lui faire face. Ce dernier le regardait, ses yeux oscillant entre la défaite et la lucidité.

« Tu as perdu d'avance, Harry », murmura Drago en plongeant sur les lèvres vermeilles qui n'attendait que d'être baisé.

Alors lorsqu'il sentit une main se faufiler dans son chandail, dans sa tête, un petit Drago effectua la danse de la victoire.

La nuit allait être longue, pensa-t-il mais aussitôt qu'il eut cette pensée, un vacarme d'enfer retentit.

Drago eut un sursaut digne des plus grands films d'horreur et s'écrasa lamentablement sur Harry.

« MALFOY ! »

« Granger… » Murmura Drago d'un ton à glacer les enfers.

Il se releva calmement, trop calmement et se dirigea d'un pas raide vers le salon.

Harry, quant à lui, soupira déchiré entre le soulagement et l'agacement. Il suivit néanmoins son amoureux. On n'était jamais trop prudent.

Lorsqu'il entra dans le salon, la première chose qu'il vit fut un Drago immobile et droit devant la cheminée. Il aperçut ensuite le visage rougeoyant de la brunette dans la cheminée.

« Tu as 10 secondes pour me dire la raison pour laquelle tu es là, Granger. »

« Oups…je ne suis pas venue au bon moment, n'est-ce pas ? » questionna la jeune femme qui était tout sauf gênée par son intrusion.

Un lourd silence lui répondit mais elle ne fit que rire.

« J'étais juste venue te rappeler que tu as un spectacle à présenter demain avec La Fouine. Tu n'as pas oublié ? »

« Je n'ai jamais dit que je ferais de spectacle » », articula dangereusement le blond.

« Quoi ? TU me l'avais promis l'autre fois ! »

« Je n'étais pas dans mon état normal. »

« Tu me l'as pro… Hey! »

Drago venait de saisir un couvercle qui traînait sur la cheminée à côté des deux fouines qui tombèrent par terre par la brusquerie de son mouvement pour venir recouvrir le visage d'Hermione.

On entendit encore pendant quelques secondes la voix étouffée de la jeune femme en train de pester et ce fut le calme complet.

Drago soupira et beaucoup plus calme, se releva.

Ça y est. C'était enfin fini.

Il voulut rejoindre Harry mais le retrouva à quelques pas de lui, en train de ramasser les deux peluches.

Ses yeux s'agrandirent de frayeur. Il voulut l'en empêcher ou tout de moins lui demander de le faire beaucoup mais beaucoup plus doucement mais ce fut trop tard.

Harry avait saisi les deux peluches et le regardait maintenant, inquiet par sa posture et son regard figé.

Il comprit rapidement lorsqu'il sentit des raclements de gorge et deux voix qui s'élèvent.

« Harry ! »

« Harrieee », répéta une voix féminine.

« Comme ça fait longtemps que je n'ai pas parlé ! Comme je suis content que tu nous libère enfiinnn ! Ce Malfoy est un vrai monstre ! »

« Vouiiii ! »

Harry émit un petit rire et jeta un regard d'excuse à Drago qui avait fermé les yeux, désespéré.

« Merlin Tout-Puissant…réveiller moi quelqu'un… »

« Harryyyy ! C'est demain, le spectacle, non ? Je peux enfin me pratiquer à voix haute ! »

« Moi aussi, je veux chanter ! »

« Mais oui ! Tu chanteras ! Je n'ai pas tellement confiance en Malfoy. Ta voix sublime pourra peut-être cacher les monstrueux bruits qu'émet Malfoy. »

« Tu me fais rougir. »

« Allons, ne sois pas si modeste Fouina ! Chantons ! »

Tout au long de ce dialogue, Drago avait secoué la tête, comme en transe. Il reprit immédiatement ses esprits quand il entendit le mot « chantons ».

Il sauta alors sur Harry, une lueur démente dans les yeux, et arracha les deux peluches.

Deux longs cris d'épouvante lui répondirent mais sans y prêter attention, il s'en retourna à la cheminée.

Harry qui comprit ce qu'il s'apprêtait à faire ajouta son cri de protestation au lot et rattrapa le blond pour lui interdire de commettre l'impardonnable.

Il enlaça le poignet de la main qui tenait les deux fouines et le tira vers lui.

Deux autres cris suivirent le mouvement. Drago, plus fort, réussi à tirer un peu plus près les deux toutous vers l'antre.

Les voix doublèrent de volume.

Ce manège continua pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que les deux à bout de forces lâchent les deux peluches qui firent un long vol plané pour atterrir sur le sol, près d'une lampe. On entendit deux longs cris d'agonie à moitié feints et ce fut le calme plat.

« Mais qu'est-ce que tu fous, Harry ? » gronda Drago.

« Je t'empêche de faire une folie ! »

« Une folie ? Une folie ! Ce que je m'apprêtais à faire aurait du être fait depuis longtemps !»

« Mais c'est toi qui a acheté Fouina ! »

« Je le regrette amèrement et je veux réparer cette erreur ou sinon, on aura jamais la paix ! »

« On peut juste les faire taire. Pas besoin de les supprimer ! »

« Les supprimer comme tu le dis si bien serait le moyen le plus sur pour avoir la paix. »

« Arrête de dire des bêtises ! Ne passe pas ta frustration sur des innocents ! »

« Et toi, arrête de protéger des peluches ! »

Comme si leur chicane n'était pas suffisante, les deux fouines en rajoutèrent une couche.

Dans une synchronisation impeccable, ils commencèrent à interpréter le chant de…

L'Apocalypse.

Le couple tout aussi synchronisé se retourna vers eux :

« Fermez-là ! »

Ce fut l'arrêt total des bruits.

On entendait plus que la respiration des deux jeunes hommes dans la pièce.

Drago finit par passer sa main sur son visage et Harry rit doucement.

« Je n'en reviens pas…on se querelle pour des peluches » constata le brun.

« Nous sommes pathétiques… »

Tous deux se regardèrent et éclatèrent de rire.

Ding Dong

Drago se figea.

« Ohh non…pas encore…qui est-ce ? À près d'onze heures du soir ! »

On percevait des voix.

Harry se rapprocha de la porte d'entrée pour mieux entendre.

« Hermione ! Tu ne vas quand même pas les déranger pour ça ! »

« Malfoy… »

« Oui, oui, j'ai compris. Je n'aime pas plus Malfoy que toi mais allez viens. On rentre. Tu pourras l'engueuler autant que tu veux demain. Nous sommes tous les deux fatigués. Qui plus est, tu es enceinte. Ta fatigue, tes hormones, tu ne sais plus ce que tu fais. Voir Malfoy ne fera qu'aggraver la situation !»

« Je dois voir Malfoy…je veux voir Malfoy ! »

Ding Dong

Harry s'éloigna de la porte et se cogna contre Drago qui s'était aussi approché. Il gémit de douleur.

« J'entends des voix, Ron ! Il y a quelqu'un ! Harry! Malfoy! Tam! Tam! »

Les deux interpellés se regardèrent et faisant fit des cognements se dirigèrent à pas de souris vers leur chambre.

« Hermione, on s'en va! »

« NON! Je veux voir Malfoy! Ron! »

Harry et Drago qui étaient entrés dans leur chambre se précipitèrent vers la fenêtre.

Ron était en train de transporter une Hermione hystérique et gesticulant comme pas possible. Tous deux finirent par disparaître lorsque Ron toucha le portoloin dans sa poche.

Les deux jeunes hommes éclatèrent à nouveau de rire.

« Hum…si seulement je les avait pris en photo. Une granger- Weasley- connu pour son calme légendaire qui pique une crise de la sorte. Je sens que je vais bien m'amuser demain. »

« Ohh aller Drago! Elle fait déjà assez pitié de même, non? Pas besoin de la narguer plus que nécessaire. En la connaissant, demain, elle en rougira de honte! »

« M'en fout! »

Harry secoua sa tête et se colla contre son amant.

« Qu'est-ce que tu fais? »

« Te faire oublier Hermione… »

« Je ne savais pas que tu pouvais être si jaloux. »

« Cela te fait plaisir? »

« Hum…et que compte tu faire pour me faire oublier Granger? »

« Hum…et bien ça, il donna un baiser dans le cou de Drago, et ça, un autre baiser sur la mâchoire, et ça, un dernier baiser sur les lèvres. »

« Juste ça? », demanda Drago en enroulant ses bras autour de la taille fine mais néanmoins masculine du brun.

« Bien sur que non…ce serait dommage de ne pas en profiter, non? » répliqua Harry.

« En effet…bien dommage… »

Et Drago les fit basculer sur le lit.

La soirée allait être très longue

FIN!!


Et puis? Vous aviez aimé? Lol!

Comme je l'ai dit, pleines d'incohérences, un peu déjanté sur les bords…

J'espère que vous aviez passé un petit moment agréable!

Au fait…

Voici un petit résumé de la prochaine histoire que je compte faire :

Harry, orphelin et adopté, doit travailler comme artiste de rue (peintre) sur une place publique. Sa rencontre, par contre, avec Drago Malfoy, l'un des plus populaires avocats de Londres fera basculer sa petite vie malheureuse mais calme. Son agacement face à un homme qu'il croyait inculte se transformera peu à peu en amour. Malheureusement, alors qu'il croyait que sa vie pourrait peut-être prendre un tournant plus heureux, une grande découverte le fera plonger dans son passé et rouvrira son cœur à une haine d'enfance longtemps refoulée.

Et sa soif de vengeance pourrait très bien le détruire et détruire son amour.

« Je te hais mon amour… »

Et voilà! Qu'en pensez-vous? À développer ou jeter aux oubliettes? Lol!

En tout cas,

Encore un gros merci et à la prochaine!

(Comment on fait pour répondre aux reviews anonymes? On les laisse sans réponses? )

Awena