Epilogue : Ma plus douce folie…
Ce sont les rayons du soleil qui percent à travers les volets de bois qui me réveillent lentement. Je marmonne des trucs incompréhensibles comme à chaque fois que j'essaye d'émerger. Je me met sur un flanc et ouvre les yeux au ralenti. Je suis dans la pénombre de ma chambre, au chaud sous les couettes. Tout est calme dans la maison, pas un bruit. J'en profite, car je sais que cela ne va pas durer.
Je sens une petite mains passer dans mes cheveux, et un petit sourire apparaît sur mes lèvres. Un corps se presse contre le mien et une bouche douce dépose un baiser sur ma tempe, alors que de longs cheveux noisette et ondulés me caressent le visage en entier. Puis les lèvres descendent peu à peu ; ma joue ; mon cou ; mon épaule ; mon omoplate puis mon dos. D'abord le long de la colonne vertébrale, puis un peu partout. Ce sont des baisers aériens, délicieusement chaux et mouillés. Je sens la propriétaire des lèves me mordiller gentiment par endroit, ceux qu'elle sait être sensible. Mes sens s'éveillent peu à peu et mon sourire ne cesse de grandir. Je suis totalement réveillé à présent, mais j'ai toujours les yeux fermés pour profiter au maximum des sensations. Puis je sens la bouche remonter. Elle dépose de petits baisers sur ma nuque et je sens deux mains passer de part et d'autre de moi et se poser sur mon torse. Je la sens me serrer et se presser contre moi de toutes ses forces, et me murmurer à l'oreille, comme s'il s'agissait du secret des dieux :
« Je t'aime mon bel ange noir… »
Par Merlin ! Même 10 après, un seul je t'aime de Hermione Jane Granger, devenu Potter depuis longtemps, suffit à me faire décoller et à me faire sentir le plus grand des hommes. Je me retourne lentement, et je croise son regard chocolat, ou je ne lis qu'amour et douceur. Elle me sourit, de son sourire bien à elle, et je me sens bien. Juste merveilleusement bien.
Je l'approche de moi et caresse son visage d'une main, tandis que l'autre caresse la peau de son dos sous son petit rikiki (et à mon avis de trop) débardeur noir. Elle fait de même et je la sens se presser encore plus contre moi. Je l'embrasse alors lentement, me délectant de son goût et de sa langue qui rencontre la mienne.
Puis les gestes se font plus marqués, plus fort. Nos baisers deviennent de plus en plus passionnés à mesure que je sens une faim qu'elle seule et capable d'assouvir, me prendre aux plus profonds de mes tripes. Je passe au-dessus d'elle et elle m'envoie un regard plein de sous entendus et un petit sourire coquin.
Ma main passe sous les couettes et j'ai le plaisir de l'entendre respirer un peu plus fort. Je la vois se mordre la lèvre inférieure quand j'arrive au tissu de sa petite culotte et que je joue avec. Je lui lance un sourire bad-boy et l'embrasse dans le cou ; je l'entends gémir de frustration, et je sais déjà que je vais être de bonne humeur pour toute la journée. Je lui fais un suçon, plusieurs en réalité, parce que Un, j'adore la marquer comme mienne, et que Deux, j'adore la jolie couleur pivoine que prennent ses joues quand quelqu'un (et je pense plus particulièrement à Drago et son sens inné pour mettre les gens mal à l'aise) lui demande d'où viennent ses marques.
Hermione me prend brusquement la tête et m'embrasse si férocement, que j'en ai le souffle coupé. Je lui réponds avec la même ferveur. Mais au moment où ma main s'apprête à trouver l'objet de sa convoitise, la porte de notre chambre s'ouvre dans un fracas assourdissant pour laisser entrer trois mini tornades aux cheveux corbeaux, toutes aussi assourdissantes, parce qu'elles hurlent :
« VACANCES !! »
Nos trois triplés de 9 ans, Hayden, Angelo et Marcus se jettent sur nous en braillant de tous leurs poumons. J'arrive à comprendre les mots « cousins, oncle Ron, Drago et Blaise et Quidditch » ; le reste, c'est du perse ! Chacun à leur tour ils nous font des câlins et des bisous pour nous dire bonjour, puis ils reprennent leur activité ; à savoir, foutre le bordel. Deux font du trampoline sur le lit, et le troisième se balade dans la chambre en courant et en fouinant partout, émettant des commentaires du genre « ça c'est moche, ça pue, c'est nul… » Vous voyez je pense…
Hermione me sourie et lève les yeux au ciel semblant dire « Twinky Winky, ayez pitié de nos pauvres carcasses ! », mais ses yeux sont remplis d'un amour infini. Elle commence à discuter avec les trois garçons sur le programme de la journée, alors qu'ils sont étalés sur nous. Hayden et Angelo sont de chaque côté de leur mère, et Marcus est contre moi.
C'est alors que je vois ma petite princesse Alexandra, âgé de 5 ans, dans l'embrasure de la porte ; elle tient son doudou d'une main et se frotte ses yeux encore plein de sommeil de l'autre. Marcus se précipite vers elle et la prend dans ses bras. Il la ramène sur le lit, revient contre moi et la tient tout contre lui, alors que ses frères l'embrassent partout sur la figure et le cou, la faisant éclater de son rire enfantin et crier. Elle fait un énorme câlin à sa mère, puis se tourne vers moi et me dit bonjour en me serrant fort de ses petits bras.
Je me sens envahit par un sentiment indescriptible. Voir ce parfait mélange d'Hermione et de moi, cet aboutissement de nous deux et de notre histoire…. Voir mes enfants réunis est ce qu'il y a de plus beau. Mes pensées vagabondent d'elles-mêmes alors que le les observent tour à tour.
Les trois garçons sont mon portrait craché ; ils ont ma peau halée, mes cheveux noirs et en désordre, les mêmes traits du visage bien qu'il y ait des particularités par petites touches, la même forme des yeux. Mais la couleur est celle de leur mère ; ils ont hérité de la couleur chaude du chocolat. Mais là aussi il y a des nuances, des échelles de teintes, qui font toute la différence. C'est d'ailleurs grâce à cela que Hermione arrive parfaitement à les différencier, et ce depuis le premier jour ; moi, même 9 ans après, je suis toujours largué.
Quand à mon Alexandra ; c'est sa maman en miniature. Les mêmes cheveux noisettes et ondulés qui promettent une crinière de lionne plus tard, le même visage adorable, la même énergie et le même caractère (ça promet l'adolescence !). Mais elle à mes yeux. Les mêmes yeux émeraude que sa grand-mère Lily, sa « mamou d'amour » comme elle le dit. Ils sont tous gaga d'elle, encore pire que moi (ce qui n'est pas peu dire) ! Mais le plus déjanté de tous est Albus ; il fond littéralement devant elle et il suffit qu'elle lui fasse un peu de charme pour qu'il exauce tous ses souhaits. Ses frères sont ultra protecteur avec elle ; le premier qui ose la toucher et mort. (Ca promet quand elle va commencer à s'intéresser aux garçons ! … Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser… Voilà, je me sens mieux…)
J'en suis là de mes pensées quand je sens une main serrer la mienne. Je me tourne vers Hermione et nous échangeons un regard complice. Je m'approche pour l'embrasser, mais je suis encore interrompu par les monstres qui veulent manger.
« ONT À FAIM ! ONT À FAIM ! ON À FAIM ! »
Je regarde alors Hermione, mais elle fait un non catégorique de la tête, avec un sourire manifeste de satisfaction.
« Même pas en rêve Potter, c'est ton tour. Aujourd'hui, ce sont TES enfants »
Je fais une petite moue et elle lève les yeux au ciel. On joue alors à « pierre-papier-ciseaux » et je me fais lamentablement avoir ; les 7 fois. Avec le soupir résigné du combattant, je me lève, suivis de ma progéniture. J'entends alors Hermione qui s'est levée et appuyée contre notre armoire lancer :
« Amuse toi bien mon ange »
Je stoppe net ; je dis aux enfants de descendre à la cuisine et que je les rejoints tout de suite. Ils partent en courant et moi je ferme la porte. Hermione n'a pas le temps de comprendre, que je suis sur elle et que je l'embrasse comme un damné. Mes mains sont partout à la fois sur son corps, alors que les siennes s'accroche à ma nuque et que nous suffoquons presque. Je me détache quelques secondes d'elle juste le temps de reprendre ma respiration et je l'embrasse à nouveau. Puis d'un coup, je me détache et m'éloigne tranquillement.
« Harry… »
Je me retourne avec un sourire victorieux et vois qu'elle ne comprend pas tout.
« Frustrée ma lionne? Je resterais bien, mais le petit déjeuner ne vas pas se faire tout seul» je lance d'un air hypocrite.
Elle ouvre grand la bouche et les yeux et je sens venir les représailles ; elle prend le premier truc qui lui tombe sous la main et j'ai tout juste le temps de fermer la porte qu'il s'écrase dessus.
« Sale petite teigne, tu vas me le payer ! »
Je m'éloigne alors tout guilleret, content de moi ! Non mais, c'est qui commande ici ?!
« C'est pas toi » entonnent en chœur la raison et la conscience dans un coin de son cerveau.
Le déjeuner se passe comme d'habitude dans un joyeux désordre (mais à la longue on s'y fait, je vous assure). Cependant, malgré le calme apparent que j'affiche, je suis aux abois. Ma femme me fait du pied sous la table et prend soin d'effleurer une certaine partie de mon anatomie, qui devient vite dur. La sale tricheuse ! Elle s'est placée de manière à ce que je ne puise pas répliquer, et je suis bloqué de tous les côtés.
C'est trop injuste !
Le déjeuner prend fin et tout le monde file s'habiller pour aller retrouver les cousins. Je vais aider Alexandra, pendant que les garçons se chamaillent et s'habillent en même temps et que ma tendre et chère moitié prend sa douche. Quand j'arrive dans la chambre, elle porte une simple serviette et a les cheveux relevés, dégageant ainsi sa nuque pour le moins appétissantes. Elle passe du lait sur son petit mais ÔH combien résistant corps quand il s'agit d'une certaine activité (Je m'égare ; reprends toi Harry, reprends toi ! Tes hormones sont tes esclaves soumis, pas l'inverse… Mais c'est trop injuste, elle est trop sexy ! Non ! Je suis fort !).
Comme je boudes, je passe devant elle avec un détachement très classe et une superbe indifférence (si je l'avais observé, j'aurais remarqué le regard de prédatrice qu'elle m'a lancé en me voyant faire mon manége) et me dirige vers la salle de bain ou je m'habille en quatrième vitesse, parce qu'en bas les ADM (ou armes de destructions massives) qui me servent d'enfants hurlent après moi pour que je me bouge les fesses. Quand je ressors, il n'y a pas trace de ma femme. Je descends pour aller rejoindre les monstres, quand je me retrouve plaquée au mur du couloir et embrassé comme si il s'agissait d'une question de survie. Hermione colle son corps au mien et empoigne mes fesses fermement. Quand elle se détache de moi et lèche par petites lapées mon cou, je ne sais même plus comment je m'appelle.
« PAPAAAAAAAAAA ! » hurlent les enfants depuis dehors.
Hein ? Oui, cela me rappelle vaguement quelque chose.
Hermione, complètement déchaînée, continue à me torturer ; mais par Merlin, qu'elle douce torture ! Je renonce à toute bouderie (et dignité… Mais est-ce vraiment nécessaire ?), et l'empoigne pour lui faire passer les jambes autour de ma taille.
« PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! » hurlent à nouveaux le quator depuis en bas.
Tiens, j'entends un bruit…
Hermione et moi sommes toujours en apnée, quand je la sens brusquement s'arracher de notre baiser. Elle a les yeux obscurcis par le désir, les lèvres rougies et des mèches folles qui s'échappent de son chignon. Sa peau est encore légèrement humide et sens le citron et le miel.
Putain de merde, pardon pour l'expression primaire, mais elle est bandante à mort !!
« PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
Elle s'approche de mon oreille et en grignote le lobe comme une friandise.
Mais elle veut ma mort !!
Puis elle me glisse sensuellement :
« Je continuerais bien… »
Elle me sourie alors de son sourire « nananananère » descend de moi et complète par :
« Mais les enfants t'attendent… »
« PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
« Quels beaux organes ils ont ces petits quand même » lance ému la conscience à son amie la raison qui laisse couler une larmichette de joie. (Je commence à partir en sucette moi avec les entités lol)
Et je la vois s'éloigner tranquillement de moi, en prenant évidemment bien soin de rouler des hanches avec un brun de sensualité. Et juste avant d'entrer dans notre chambre elle se tourne vers moi qui n'ai pas bougé un seul muscle et me lance :
« Frustré mon ange ? »
Et comme pour m'achever, elle enlève sa serviette et me la lance en me demandant de la mettre au sale en passant, en me laissant juste le temps de la voir dans la tenue que j'aime le plus chez elle.
« PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »
Ce sont les hurlements désespérés des chiens du coin qui accompagnent ceux de ma marmaille, qui me réveillent de mon état larvaire. Je me dirige dehors ou je retrouve mes têtes blondes (pas vraiment blondes) et on file tous en voiture, direction le manoir Potter, pour une journée que je pressens épuisante, puisque les enfants de Drago, Ron et Blaise vont nous rejoindre.
Donc si on récapitule : j'ai laissé ma superbe mais néanmoins folle et épuisante femme nue, à la maison, dans un état d'excitation avérée (similaire au mien d'après ce que je peux sentir dans la partie sud de mon corps), pour aller retrouver des gamins dopés à la vitamine C en intraveineuse et déchaînés par les vacances et l'arrivée plus que probable de la neige, qui vont jouer au Quidditch et vont me faire remarquer à moi (mais aussi à leur paternel respectifs, y'a pas de raison !) que l'on est de vieux croûton bon pour la casse.
Oui, c'est à peu près ça….
Eh ben vous savez quoi ?
C'est vraiment trop injuste !
Quand je rentre le soir même, je suis épuisé. J'ai coursé Estelle, la petite dernière de Drago et Luna toute la journée ; cette gamine est démoniaque, ce n'est pas possible autrement ! Sinon, comment un petit bout d'à peine deux ans et 75 cm est-il capable de marcher aussi vite et de faire autant de conneries différentes en aussi peu de temps ?!
Je pars à la recherche de ma femme, ayant besoin d'un gros câlin, de couiner, de me faire plaindre et d'entendre à quel point je suis exceptionnel d'avoir rempli mon rôle de parrain avec un envoyé de l'Enfer en guise de filleule (Quoi j'en rajoute un peu ? Même pas vrai d'abord… Et je vais le dire à ma mère de toute manière… Ah non, je suis adulte c'est vrai, je peux pas… C'est trop injuste !).
Je fais un rapide crochet par la chambre, où je dépose un paquet qui repend sa taille originelle après un sortilège. Je la trouve finalement dans la salle de jeux, en train de faire du rangement. Elle a son mp3 dans les oreilles et ne m'a pas attendu arriver. Je m'accoude contre la porte et profite sans vergogne du charmant spectacle de ma femme qui porte seulement un vieux pull à moi qui lui arrive à peine aux cuisses et qui bouge et se laisse porter.
Tu es si belle ma Mya…
Elle commences à chantonner les paroles de sa chanson et je ne peux m'empêcher de sourire et de secouer la tête une peu résigné, en même temps, devant ce choix musical tellement ELLE et qui la définit parfaitement : FOLLE.
Cependant, je suis hypnotisé tel un serpent devant ma lionne qui se déhanche doucement avec juste la sensualité qu'il faut.
Et vous me croirez si vous le voulez, mais jamais je n'ai trouvé le « bisou des bisournours » plus torride et sexe qu'à cet instant. Moi je vous le dis, derrière leurs paroles débiles, leurs bons sentiments et leurs chanteur niais, les chansons pour enfant sont de vrai appel à la débauche (Comment ça mon jugement est obscurci par ma libido ?).
Hermione se tourne alors vers la porte et c'est alors qu'elle me voie. Elle enlève ces écouteurs et me regarde comme une petite fille prise en faute. Elle est absolument adorable.
« NON ! IL A REPLONGE » se lamente la pauvre conscience dans son coin.
Elle s'approche de moi, saute et enroule ses jambes autour de ma taille. Elle m'embrasse doucement et me fait un de ses sourire que j'aime tant et qui continue à me prendre aux tripes, même après toutes ces années, lorsque l'on se sépare.
« Tu sais que j'ai de quoi te faire du chantage jusqu'à la fin de ta vie ? » je lui lance en lui souriant.
« Si jamais tu parles de ce que tu as vu, je dirais à tout le monde que tu refusais de porter autre chose qu'un costume de lapin rose jusqu'à tes 11ans et que tu chantais « tiens voilà du boudin » avant de t'endormir le soir » me réplique Hermione avec un sourire éclatant.
« Mais c'est même pas vrai d'abord ! Tu es une menteuse, c'est de la triche !» je lance indigné. En temps normal, j'aurais salué cette ingéniosité et cette imagination, mais il s'agit de mon honneur et de ma réputation quand même ! Ca m'apprendra à être accro à une folle, à l'épouser et lui faire des enfants tiens (Quoique, la méthode utilisée pour faire les enfants n'est pas si mal que ça au fond…).
Ma femme se moque gentiment de moi et m'embrasse pour se faire pardonner. Puis elle me regarde et me dit :
« Oh toi, tu t'es occupé de ton adorable filleule ! »
« Non tu crois ? » je demande légèrement blasée.
« Pense à me rappeler d'élever un culte à Drago et Luna pour t'avoir fait parrain de cette magnifique petite fille, digne héritière de son père en matière de conneries et de pétages de plombs. Je crois qu'elle me surpasse largement. J'ai hâte de voir ce qu'elle va te faire en grandissant » s'extase cette traîtresse en me narguant.
« C'est vraiment trop injuste ! » est ma seule réplique.
« Eh oui mon bel ange noir ; les Chrétiens ont les 4 Chevaliers de l'Apocalypse et toi, tu as Estelle Malfoy. Chacun sa croix » me réponds t'elle en descendant de moi.
Je décide de bouder ; c'est vrai quoi, personne ne m'aime ! Je vois mon épouse rire devant mon comportement et s'approcher.
« Allez viens mon pauvre petit bonhomme incompris, je vais te faire couler un bain. Et si tu demandes gentiment, je mettrais dedans de la mousse à la myrtille et moi toute nue. Mais pas d'asiatique. Qu'en penses tu ? »
Pour toute réponse, je me jette sur elle, et c'est sous ses cris et ses éclats de rire que l'on se dirige vers la salle de bain. La baignoire se remplit et des bougies apparaissent un peu partout grâce à un sort, et on se déshabille rapidement. Hermione est la première à rentrer dans le bain ; puis c'est mon tour. Elle me tend les bras, et je me cale tout contre elle, mon dos contre sa poitrine ; le meilleur oreiller du cosmos ; et ma tête dans le creux de son épaule.
Je me détends alors qu'elle me cajole, en passant une éponge sur mon corps, en me massant les cheveux et le dos, en me caressant doucement et en déposant des baisers papillons dans le cou, la nuque, sur les épaules, sur les bras.
Par Merlin, c'est le Paradis…
Puis on finit par sortir pour aller nous restaurer. Le dîner est l'occasion d'un jeu du chat et de la souris ; Hermione recommence à me faire du pied sous la table et m'allume en jouant suggestivement avec son verre de vin. Mais nous sommes seuls à présents (car j'ai laissé les enfants à mes parents, chacun son tour d'être frustrés !) et je lui attrape le pied. Mais au lieu de jouer avec en de tortueuses caresses, je commence à le chatouiller et sa réaction est immédiate ; elle se met à hurler de rire. Elle a toujours été hyper sensible à ce niveau (Une chance pour moi parce que sinon je ne vois pas comment je pourrais lui rendre l'appareil, chaque fois qu'elle me rend cinglé).
A force de se tortiller dans tous les sens, elle finit par récupérer sa jambe et s'enfuie, mais je la rattrape vite (C'est moi le plus fort !). Je la plaque doucement contre un mur et je l'observe ; je lis de l'amour dans ses yeux chocolat, du désir, de la tendresse, de la malice, de la passion. Cette femme me tuera, mais ce sera la plus belle des morts. Nos bouches se rencontrent d'un même mouvement et nos langues se trouvent en une ardente collision.
Je la prends dans mes bras, et je la mène à notre chambre, sans jamais quitter sa bouche. Quand nous arrivons, je la dépose par terre et elle remarque tout de suite le cadeau. C'est un peu normal vu la taille. Elle se tourne vers moi et me demande :
« Qu'est-ce que tu as fait ? »me taquine t'elle.
« Je ne peux pas te faire un cadeau sans arrière pensée ? »
« Tu es un homme mon ange noir… la réponse s'impose d'elle-même… NON ! » Me dit-elle en souriant.
Quand je vous dis qu'elle me tuera !
« Ouvre » lui dis je pour couper court.
Ma petite lionne ne se le fait pas dire deux fois et se précipite pour arracher le papier cadeau que j'ai fait avec amour et patience, me ruinant les mains jusqu'au sang (bon d'accord, j'ai utilisé un sort… Mais il fallait quand même le jeter le sort…). Des bouts de papier volent dans tous les sens, et la merveille fait enfin son apparition.
Hermione la regarde avec de grands yeux, et je souris, fier comme un gamin de moi. Il faut dire que je me suis creusé les méninges pour le trouver celui-ci. A m'en arracher les cheveux (Je peux y aller, j'ai de la marge). Puis je vois un éclair de compréhension traverser ses yeux, et elle se tourne vers moi.
« Ce n'est quand même pas… » Me demande t'elle les yeux brillant comme ceux d'une petite fille.
« C'est qui le boss ? » je demande en bombant le torse.
Elle se jette sur moi dans un cri terrifiant, et je tombe par terre, pas préparé à la recevoir. Elle embrasse chaque millimètre carré de mon visage, riant et parlant en même temps. Elle se relève alors, m'entraînant dans son sillage, faisant le tour du chariot à linge que je lui ai offert.
Pour nos dix ans de mariage, je voulais quelque chose de fort. Hermione, n'a pas tenu le coup jusqu'au jour J et m'a offert il y a une semaine déjà, une chaîne en or blanc, avec un médaillon dans le même métal ; à l'intérieur, il y différentes photos versions moldues et sorcières : des enfants, de nous, de la famille et de nos amis. IL suffit que je passe un doigt dessus, et la photo s'agrandit à taille normale. Et grâce à un sort de son invention, je peux les changer dès que je veux. Cette chaîne ne me quitte plus, je la garde en permanence avec moi.
C'est pourquoi, j'ai eu l'idée de retrouver le chariot à linge par lequel tout a commencé entre nous. Ce chariot où elle s'était cachée pour échapper aux gardes du Carlton, qui avait voyagé dans l'hôtel, avant de finir dans le vestiaire des hommes, où elle est apparue pour la première fois, alors que j'étais tout nu, comme elle me l'avait aimablement fait remarquer alors.
Comme quoi, il suffit parfois de pas grand-chose pour que sa vie bascule… D'un chariot à linge par exemple.
« Bon anniversaire de mariage ma lionne »
Elle se tourne vers moi et je commence à lui expliquer comment je suis parti à la recherche du Chariot Perdu. Elle secoue la tête pour faire signe qu'elle me suit, puis elle me coupe brusquement la parole en m'embrassant.
Je ne cherche pas à comprendre et je l'embrasse à mon tour ; j'ai attendu de pouvoir la faire mienne toute la journée. Mes mains se perdent dans ses cheveux, et je le colle contre moi le plus possible, de manière à ce qu'elle se rende compte de l'état dans lequel elle me met. Un simple sort de ma part, et nous sommes nus tous les deux. Nous tombons sur le lit, tout en continuant à nous embrasser. Hermione rompt le baiser, et ses lèvres partent à la découverte de mon corps ; sous ses baisers, sa bouche, sa langue, ses mains, ses cheveux qui me caressent, je perds totalement pied. Je suis à se merci.
Alors que je la sens descendre vers ma virilité dressée, je la prends brusquement par les fesses et la remonte d'un coup. Je ne veux pas de préliminaires, je la veux entière et je la veux maintenant. Elle plonge son regard dans le mien ; ils sont aussi embrassés l'un que l'autre et notre envie est la même. Elle se surélève pour que je puisse me placer aux prémices de sa féminité et je la vois se mordre la lèvre alors que nos deux sexes se touchent.
Elle m'embrasse et s'empale d'un coup sur moi, nous faisant gémir à l'unisson. Ses bras m'entourent, ses mains caressent ma nuque et nos lèvres sont unes. Mes mains sont partout sur elle, je veux l'avoir entièrement. Elle bouge lascivement, mais c'est moi qui donne le rythme. Je dégage son visage des longs cheveux noisette et je l'observe, alors que nous continuons à danser. Une fine couche de sueur nous recouvre ; je la lèche et j'adore ce goût sur elle ; c'est divin.
Ses ongles s'enfoncent dans la chair de mon dos, ses dents dans mes épaules, mais putain, comme c'est bon !
Le seul bruit dans la pièce est celui de nos gémissements, de nos cris, de nos peaux qui claquent l'un contre l'autre. Erotique, merveilleusement érotique.
Elle murmure mon nom comme une litanie sacrée ; par Merlin, ce que je peux aimer ça !
Je l'empoigne par les hanches et nous fait échanger la position. Je ne contrôle plus rien, et je m'enfonce le plus loin possible en elle, toujours plus loin. Je passe les mains sous ses cuisses et je la soulève pour donner des coups encore plus profonds. Hermione m'accompagne par des mouvements de hanches. Son visage est dans mon cou et l'embrasse ou le mord délicieusement quand elle ne gémit pas. Je la sens soudainement se cambrer et elle ancre son regard dans le mien alors que son plaisir explose. Je ne tarde pas à la rejoindre dans un orgasme éblouissant et je m'effondre sur elle.
(Cuicui, les oiseaux volent haut dans l'océan ; je suis désolé, mais j'ai pas ou m'en empêcher ! Je suis NIAISA, mais J' ASSUME )
Je la sens m'enserrer de ses bras et caresser mes cheveux trempés. Ma tête contre son sein, je suis heureux. Tout simplement
De longues minutes plus tard, je m'assois et je la prends sur moi. Ses seins contre mon torse, son front contre le mien, je la caresse tout doucement alors qu'elle fait de même.
« Je t'aime Hermione. Merlin tout puissant ce que je peux t'aimer… » Lui dis je dans un souffle.
« Moi aussi je t'aime Harry Potter. Plus qu'hier et moins que demain » me répond t'elle dans un murmure.
Je la regarde alors, et elle me sourit. Exactement le même sourire qu'elle m'a fait il y a 10 ans en arrière, quand j'ai vu cette petite tornade brune surgir de son chariot à linge sale, pour bouleverser ma vie à jamais.
« La première fois que je t'ai vu, la première chose que j'ai remarqué, ce sont tes yeux. Je les ai trouvé magnifique, car ils reflétaient ton âme » lui dis je en la regardant.
Hermione pose doucement sa main sur ma joue et comme un chat, je m'y love.
« Puis après, je me suis dit que j'étais tombé sur une folle qui utilisait un faux prétexte et qui en fait en voulait à mon superbe corps et voulait lui faire plein de choses » je rajoute en souriant.
Hermione éclate de rire, et c'est le plus doux des sons.
« Je suis toujours folle d'après tes dires et ceux de tes enfants, et j'ai fait toutes les choses possibles et imaginables à ton corps. Que peux tu donc penser de moi à présent ? » Me demande t'elle taquine.
Je la regarde et je caresse sa joue. Je l'embrasse passionnément et me plonge dans son regard chocolat.
« Tu es ma meilleure amie, ma femme devant les hommes et les dieux, la mère de mes enfants, ma plus belle et ma plus tendre amante et la seule qui en ait jamais valu la peine » dis je doucement
Je la vois se mordre la lèvre et son regard devenir brillant, à cause des larmes qu'elle retient. Je l'embrasse juste dans le creux sous l'oreille et la regarde à nouveau, continuant de la caresser.
« Tu es la femme de ma vie, mon plus beau, mon grand et mon seul amour. Tu es mon âme sœur, la plus belle partie de moi »
Je suis bouleversé par ce que je lis dans tes yeux. Cette image de toi à cet instant, restera gravé dans ma mémoire jusqu'à la mort Mya.
« Mais par-dessus tout, Hermione Jane Potter… »
Je pose doucement mes lèvres sur les siennes et elle me donne un baiser éternel. Je me détache d'elle et émeraude contre chocolat, je lui avoue :
« Tu es ma plus douce folie... »
Fin