Titre : Le complot de la Loreleï

Auteur : Kikifan

Base et discleamer: Pirates des Caraïbes. Les personnages appartiennent à Mickey la souris et sa firme multinationale. Je ne crois pas qu'ils avaient prévu de faire ça avec à la base. Les acteurs s'appartiennent (à eux mêmes, pas mutuellement hein…).

Rating : M. Même plutôt du NC-17 à mon avis mais chuuuut, faut pas le dire lol. Slash.

En conséquence, même si je n'ai aucun moyen de vérifier votre age, si vous êtes trop jeunes, prudes ou surtout homophobes ne lisez pas. Cette fiction contient des passages sexuels explicites. Si vous ne vous sentez pas interessés ou capable de supporter la chose, je ne vous retiens pas n.n

Paring : Multiples (J'adore dire ça…) Principalement Beckington, Sparrington et Speckett. Si si, dans cet ordre là. Plus un O.C. de ma composition qui vient encore plus compliquer l'affaire.

Résumé : Post épisode trois. Beckett et Norrington se retrouvent morts et coincés ensemble dans le Davy Jones' Locker tandis que Jack est embarqué de force par une dangereuse lady bien décidée à lui faire rammener Beckett d'entres les morts. Jack/Beckett/Norrington slash

Note : Désolée pour le retard ! Merci à toutes les gentilles reviews et à ceux qui m'ont harcelé pour avoir cette suite nn

Note 2 : les titres des chapitres seront toujours en anglais, ainsi que certains mots que j'ai laissé en V.O. parce que la V.F. est vraiment trop moche u.u Si vous avez un souci, n'hésitez pas à me demander des précisions.

Chapitre trois : Duels and duets

Ils avaient remonté le baril de rhum jusque dans la cabine de Beckett. Trinquant à ce divertissement inopiné, ils avaient bu un verre. Puis encore un. Et un autre. Et encore un autre. Et ainsi de suite jusqu'à ce que Norrington, affalé dans son fauteuil, réalise qu'il était plus ivre qu'il ne l'avait jamais été de son vivant. Cutler ne valait pas mieux.

A demi allongé dans un fauteuil, le Lord zézayait quelque chose à propos du Kraken en lui souriant. Oh. Mon. Dieu. L'esprit embrumé de l'Amiral mit quelques instants à réagir. L'homme lui souriait ?

Apparemment oui. Comme quoi tout était vraiment possible dans ce lieu de perdition.

-« Vous voyez officier, je veux dire lieutenant non, Commodore, ex-Commodore, oh et puis merde Norrington. » Balbutia Beckett d'un ton embrumé totalement contraire à son habituel voix froide et empruntée. L'Amiral ne put s'empêcher de le trouver adorable, mettant cette idée excessivement dérangeante sur le compte du rhum.

-« Il faut qu'on trouve quelque chose à faire avant qu'on devienne barge tous les deux. Il fit une pause. Je peux savoir pourquoi vous me regardez avec ce grand sourire confus, Norrington ? »

-« Parce que je vous trouve adorable quand vous perdez votre contenance, my Lord. » L'air abasourdit de Cutler valait bien les représailles que cette remarque insolente pourrait provoquer le lendemain. Changeant de sujet, James choisit de répondre à sa question précédente.

-« Autrement, je ne vois vraiment pas ce que deux hommes pourraient faire pour s'occuper, seuls et abandonnés au milieu de nulle part. »

Beckett se mit à glousser provoquant deux chocs successifs dans la poitrine de Norrington.

Le premier vint du fait que le Lord était actuellement en train de glousser, ce qui était déjà en soi un fait relativement inquiétant. Le deuxième vint de la brusque vague de chaleur qui le submergea lorsqu'il réalisa pourquoi l'homme en face de lui riait. Ho. HO. Nononononononon… Il n'avait pas du tout voulu sous entendre ce que Beckett croyait apparemment qu'il avait voulu sous entendre. Il n'avait fait que de constater la situation, sans aucune arrière pensée et… son esprit se vida d'un seul coup lorsque le pied de l'homme aux yeux bleu-gris entra en contact avec le sien sous la table.

Le Lord se pencha en avant, le regard joueur et les lèvres entrouvertes. God ! songea Norrington. Il n'aurait jamais cru que quelques verres de rhum suffiraient à lui faire trouver Cutler attirant.

-« Vous ne voyez pas Norrington ? » Le pied frotta doucement contre le sien, entrainant un brusque accroc dans la respiration de l'officier.

-« Et bien… » Il se racla la gorge et il y eut un long silence.

-« Je suis tout ouïe. »

-« Si je puis me permettre, my Lord, vous êtes… un peu trop… »

-« Direct ? »

-« Non. Ivre. »

Beckett haussa un sourcil.

-«Et moi aussi. Je ne voudrais pas faire des choses que nous pourrions –tous les deux– regretter demain. »

Le Lord se leva et tangua violemment, se rattrapant à la table. Norrington fit de même… et se retrouva assis par terre. Cutler le regarda avec un grand sourire narquois.

-« Vous vous sentez capable de retrouver le chemin de votre cabine, Amiral ? »

L'officier marmona un juron inintelligible en se relevant.

-« Très bien. Vous n'avez qu'à passer la nuit ici. »

Norrington ne sut jamais très bien comment il s'était retrouvé allongé sur le lit de Beckett, le nez dans les cheveux bruns du Lord (au diable la perruque !) qui avait niché son menton dans son épaule. Le fait est que la situation lui parut extrêmement confortable, et il se laissa aller, remettant au lendemain les conséquences de ses actes.

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-« Très bien lieutenant », s'exclama Delia en faisant quelques mouvements d'essai avec l'épée que Gillette venait de lui remettre.

La rumeur disant que Gillette avait provoqué Lady Beckett en duel à l'épée s'était répandue sur le bateau comme une trainée de poudre et tous les marins n'étant pas de quart avaient afflué vers le pont superieur pour regarder le combat. Accoudé au bastingage, Sparrow eu la surprise de voir le capitaine du Moonlight Shadow lui même venir assister au duel.

-« Qu'est-ce qui se passe exactement ? » Demanda le pirate en agitant une main affectée vers le pont superieur où Delia et Gillette s'attachaient mutuellement un foulard noir autour du cou.

L'homme aux cheveux gris se tourna vers lui.

-« Ce n'est pas un vrai duel. Seulement un combat entre amis. Le but est de récupérer le foulard de l'autre, et on évite généralement toute effusion de sang. Le perdant à un gage. L'homme sourit. Delia sait se montrer très inventive… »

Interessé, Jack se rapprocha un peu.

-« Quel sera l'enjeu M. Gillette ? » Demanda très sérieusement Miss Suttridge en se mettant en garde d'un geste souple.

Une rumeur amusée se fit entendre parmi la foule.

-« Et bien…Commença Thomas, l'équipage et moi pensions à quelque chose de précis… Mais ce n'est sans doute pas très recommandable pour une Lady… »

Delia haussa un sourcil moqueur.

-« Dites toujours? »

-« Le récit de votre nuit de noce. »

-« Ma nuit de noce avec Lord Beckett ? » Demanda t'elle, surprise.

Un murmure approbateur et légèrement paillard s'éleva dans l'assemblée.

-« Oh, je vois. Et avec tous les vilains petits détails dont un équipage débauché comme vous raffole, j'imagine ? »

Les hommes acquiescèrent et Gillette sourit. Delia savait se faire aimer par ses officiers, ne les prenant jamais de haut tout en gardant une poigne d'acier sur eux.

Elle eu un grand sourire malicieux.

-« C'est entendu. Mais, si vous perdez M. Gillette, vous êtes d'accord que votre gage doit être d'ampleur comparable au mien. »

L'homme déglutit difficilement. Il était un bon combattant à l'épée mais ses chances de remporter la victoire contre Lady Beckett étaient tout de même assez faibles.

-Si vous perdez, vous passerez la fin de la journée … Habillé en femme. »

La foule éclata en applaudissement et rires appréciateurs.

Gillette fit la moue.

-« Vous êtes sure que vous ne voulez pas me faire récurer le pont, en fin de compte ? »

-« Nan. Ca, ça me plait plus, je vous prêterai ma plus jolie robe. »

Avec un soupir, l'officier français s'inclina, se mêtant en garde.

Sparrow sourit et se pencha en avant, attentif.

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Norrington remua doucement, peu désireux de sortir de l'état comateux dans lequel il se trouvait. Il sentait un terrible mal de crâne couver à l'arrière de ses yeux et s'efforçait de ne pas bouger ni même de ne pas penser, histoire de ne pas réveiller la douleur endormie.

Il se rendit graduellement compte qu'un corps chaud et ferme était agréablement pressé contre le sien, fait plutôt inhabituel. Il pouvait sentir la respiration de l'autre contre son torse et la jambe glissée entre les siennes, qui appuyait délicieusement contre un début d'érection matinale.

L'Amiral ouvrit les yeux avec précaution pour découvrir un visage endormi presque entièrement masqué par des cheveux d'un brun chaud et soyeux. Seules les lèvres de l'autre étaient visibles, délicatement entrouvertes et pressées contre son épaule. Oh God. La douleur commença à s'insinuer insidieusement dans ses tempes. Il connaissait ces lèvres.

Des lèvres agréables à regarder, vraiment. Douces, pleines, purpurines. Angéliques, même. Des lèvres qui servaient habituellement à déverser sur le monde de froids commentaires mordants. Les lèvres de Lord Beckett.

Beckett remua légèrement et Norrigton dut etouffer un grognement quand la jambe entre les siennes frotta contre son aine. La soirée de la veille était plutôt embrumée dans sa mémoire mais il se souvenait avoir beaucoup bu et subit les avances d'un Lord passablement éméché. Heureusement, ils s'étaient tous les deux effondrés avant que quoi que ce soi de réellement compromettant n'arrive.

Heureusement ? Ou peut être pas…

Il chassa cette pensée en vitesse, s'efforçant de ne penser à aucune chose indigne d'occuper l'esprit d'un officier de la Navy et incluant Beckett. Malheureusement, son esprit se montra peu coopératif et il se retrouva bientôt avec un important problème à résoudre. Et puis, comme si cela ne suffisait pas, Cutler ouvrit les yeux, le regardant d'un air un peu perdu et pour le moins adorable.

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Sparrow regarda le duel se dérouler avec intérêt. Il était assez évident à ses yeux que c'était un combat entre amis. Au moins pour Delia.

En effet, Gillette semblait prendre la chose très au sérieux, se battant aussi furieusement qu'il l'avait fait avec les pirates mort-vivants de Barbossa. Delia, au contraire, semblait seulement s'amuser, comme si l'officier ne présentait nullement une réelle menace. Ce qui était sans doute vrai.

Jack regarda songeusement la façon dont elle se déplaçait, aérienne, joueuse, ne faisant que contrer aisément les bottes de Gillettes, sans attaquer. Pour Lady Beckett, ce n'était pas un vrai combat. Ceci dit, son jeu de jambes, sa précision et sa rapidité laissaient présager un maître en la matière. Thomas enchaina toute une salve d'attaques plus ou moins vicieuse et Delia parut un peu déstabilisée.

« Non, réalisa Sparrow, elle fit semblant d'être déstabilisée, poussant l'homme à l'attaquer plus avant, et en cela le rendant vulnérable, la garde baissée. Feintant gracieusement, elle contourna l'homme et le poussa, récupérant le foulard avant d'éclater de rire.

Le pirate haussa les sourcils tandis que Gillette bougonnait, laissant Miss Suttridge lui tapoter amicalement le bras. Tout ceci n'avait été qu'un jeu pour elle. L'officier n'avait jamais eu la moindre chance de la mettre en difficulté. Et si…

Poussé par la curiosité, Sparrow fit un pas en avant, sortant du cercle formé par la foule.

-« Puis-je essayer à mon tour ? »

Devant l'air méfiant et peu amical de Delia et Gillette, il sourit, un rien moqueur.

-« Ou auriez vous peur de croiser le fer avec un pirate ? »

Relevant le menton, Miss Suttridge lui tendit le foulard.

-« Quels seront les enjeux ? » Demanda Thomas, soucieux à l'idée que le pirate ne demande quelque chose d'inconvenant.

-« Pourquoi pas les mêmes ? » Sourit-il en nouant le tissu à son cou.

Delia soupira et se mit en garde.

-« Je ne comprends pas cette obsession que vous faites sur ma nuit de noces, vraiment. Et puis… je vais bientôt être à cour de robes… »

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-« Norrington, grogna Beckett en relevant le visage pour le regarder dans les yeux sans briser leur étreinte. Deux questions. »

Il hocha la tête tandis que le Lord tentait de regagner un peu de contenance.

-« Vous vous rappelez ce qui s'est passé hier soir ? »

-« Oui. »

-« Très bien. Cutler fit une pause. Je ne suis plus ivre maintenant », dit il en jetant un regard glacial à l'officier déboussolé.

-« Deuxième question. Est-ce que ce qui actuellement pressé contre mon genou et bien ce que je présume que c'est ? » La question ne s'accompagna d'aucun sourire mais d'un haussement de sourcil mi-moqueur, mi-suggestif.

Norrington se sentit rougir à vue d'œil.

-« Je vous prie de m'excuser, my Lord, bégaya t'il en se sentant stupide sous le regard bleu, inquisiteur et polaire.

La main de Beckett se glissa entre eux, se posant directement sur la source de l'inconfort de l'officier.

-« Ne vous excusez pas, dit il d'un air charmeur. Tout ceci est du plus grand intérêt. Il commença à défaire les boutons qui maintenaient le pantalon de l'Amiral en place. Norrington, ajouta t'il avec un sourire carnassier, vous devriez recommencer à respirer si vous ne voulez pas mourir une seconde fois. »

-« My Lord, je ne crois pas que… » La fin de la phrase finit dans un petit gargouillement alors qu'un genou ferme se pressait résolument sur une partie actuellement très sensible de son anatomie.

-« My Lord ! »Dit il plus fermement en attrapant le poignet de Cutler pour l'immobilier.

L'homme le regarda en fronçant les sourcils.

-« Quoi Norrington ? Oh par pitié, épargnez moi vos tergiversations morales ! Quoi ? C'est un pêché interdit par l'Eglise ? Je ne vois pas comment nous pourrions être plus damnés que ça de toute façon. C'est interdit par la loi et passible de cour martiale ? Et qui nous dénoncera, il n'y a personne ici ! Vous en avez envie, et j'en ai envie. C'est une distraction non négligeable. Et Lord Beckett obtient toujours ce qu'il désire… » Ajouta t'il en se libérant de la poigne de l'Amiral.

-« Beckett ! » Aboya l'officier en le repoussant un peu brutalement.

Le Lord eu l'air offusqué et fronça les sourcils, ses pupilles brûlant d'une colère glaciale.

Norrington déglutit, songeant que l'homme n'était jamais aussi attirant que lorsqu'il était furieux.

-« Je vous demande juste un peu de temps. Cutler haussa un sourcil et James se sentit soudain aussi ridicule qu'une jeune vierge effarouchée. Pour… réfléchir à ça. M'habituer à l'idée. »

Lord Beckett fit la moue.

Tea time, alors. » Soupira t'il en se reculant.

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Sparrow attaqua tout de suite en feintant de façon vicieuse, prenant Delia de cours. Ce coup ne devait certainement pas figurer dans les annales de l'art de l'épée enseigné au membres de la Navy. Elle fronça les sourcils et rencontra son regard provocateur. Très bien. Ce n'était plus un jeu, donc.

Lady Beckett attaqua. Uen série de coups précis rapides et dénotant d'une grande maîtrise. Mais, remarqua le pirate, toujours joueurs, et en rien destinés à blesser l'adversaire. Ne se laissant pas déstabiliser, il revint à la charge, frappant durement, chacune de ses bottes suceptible d'estropier Delia si elle n'avait pas été assez agile pour les éviter. Une rumeur de protestation se fit entendre dans la foule. Le duel n'avait plus rien d'un combat d'ami.

La lame de Sparrow effleura la main gauche de la jeune femme, y laissant un léger sillon sanglant. Il lui sourit avec orgueil, cherchant à la faire sortir de ses gonds. Lorsqu'elle attaqua, il crut tout d'abord y être arrivé. Les coups étaient plus durs et certains susceptibles de le blesser. Mais il n'y avait toujours aucune agressivité dans les yeux verts. Seulement de la concentration et une certaine exaltation provoquée par le combat.

« Allons, ma jolie, songea t'il, que faut-il que je fasse pour que tu me montres ce que tu vaux vraiment ? » Une idée lui traversa l'esprit, terriblement inconvenante. Balayant l'épée de la veuve, il parvint à la coincer momentanément contre le bastingage, appuyant fermement ses lèvres sur les siennes avant de bondir en arrière.

La foule retint son souffle tandis que les yeux de Delia viraient au noir de façon inquiétante.

-« Pardonnez mon audace mais puisque ce cher George est mort, il faut commencer lui chercher un remplaçant et je me disais que peut-être… »

Il eu juste le temps de reculer avec précipitation, l'épée de son adversaire tranchant l'air à l'endroit exact ou sa tête se trouvait quelques instants auparavant.

« Ho, songea t'il, gagné. Erm. Un peu trop d'ailleurs. » Le combat venait de prendre un tout nouveau visage. Il n'y avait plus aucun jeu, aucune légèreté ni suite de mouvements gracieux et inutiles dans les attaques de Lady Beckett. Chaque coup, précis et fulgurant, était destiné à être mortel.

« Voilà donc ta vraie nature », songea t'il en rencontrant le regard brûlant de haine. Une suite de bottes particulièrement mauvaises le mit en dificulté et d'une parade, Delia lui arracha son épée des mains, sa lame s'approchant dangereusement du cou du pirate désarmé.

Il regarda dans ces prunelles remplies d'une extase mauvaise et meurtrière et évita de justesse un coup visiblement destiné à lui trancher la gorge. A ce moment là, le capitaine du Shadow fit deux pas en avant et pointa son pistolet vers la jeune femme.

-« Ca suffit, maintenant, » dit il d'une voix ferme.

A suivre…

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