Apres pas mal de temps (désolée pour ceux qui attendaient la suite), le dernier chapitre de cette histoire.
En esperant que ça vous plaise.
Malgré l'agitation qui régnait entre la 4° et la 11° divisions, un seul, à part Unohana qui était le calme incarné, demeurait un tant soit peu calme.
Zaraki Kenpachi n'avait, pour ainsi dire, changé aucune de ses habitudes, c'est à dire s'égarer dans le Seireitei avec l'aide de son adorable mais très bruyant symbiote, plus communément appelé Yachiru, ou grogner avec un regard mauvais quand ses hommes étaient occupés à autre chose qu'à se battre, se taper dessus, saigner, et autres désagréments qu'eux même regrettaient vu les activités qui les remplaçaient.
Non pas que Kenpachi se foute comme de sa première victime de son futur rejeton, ce qui aurait été très douloureux pour ses oreilles quand on connaissait sa "fille", mais il avait conclut que , dans le ventre de sa mère, le gamin n'était pas apte à entendre les sages préceptes du style : « ferme la et frappe » ou « même à terre, un vrai guerrier peut encore tuer son ennemi d'un regard, mais d'un coup d'épée c'est mieux. »
A moins ne soit tout simplement pas d'accord, hypothèse également valable , surtout quand Yachiru glisse à l'oreille de son porteur « La prochaine fois que je voudrai des bonbons, je demanderai à Retsu chan de te demander, tu lui obéis toujours sans rien dire. Un peu comme plume plume quand Noeunoeuf lui propose des produits de beauté en échange, sauf que toi tu glousses pas comme une poule. »
Bon, Yumichika n'avait pas trop apprécié la comparaison, mais il était trop occupé à "essayer" les produits pour le bébé, seule chose pour laquelle il s'était porté volontaire, pour aller dire à sa fukutaichô ce qu'il pensait. Mais Ikkaku crut bon de lui dire, soit disant pour le rassurer, que pondre un œuf en plein combat, ça ferait con.
Bref, Kenpachi vivait sa petite vie habituelle, rendant également visite à sa compagne de temps à autre,( après tout il était pas un monstre, un barbare à la rigueur, mais pas un monstre) dans un calme relatif, et ,ce jour-là, rien ne semblait changer la donne.
Mais soudain, Kotetsu Isane, la lieutenant de Unohana, débarqua en quatrième vitesse et, envoyant valser dans son excitation quelques shinigami qui se trouvaient sur son chemin , lui dit :
-« Capitaine Zaraki, vite ! Dépêchez-vous ! »
Fort heureusement, Kenpachi tilta assez rapidement, c'est à dire juste après avoir mis son sabre sous la gorge d'Isane pour avoir oser lui donner un ordre, ce qui sous-entendait l'agitation de la jeune femme.
-« Non ? C'est vrai ? »
Kuchiki Byakuya était tranquillement dans son manoir, à profiter du calme reposant de cet après-midi, quand l'un des murs alla soudainement à la rencontre de son voisin d'en face, laissant entr'apercevoir en lieu et place du défunt mur le capitaine de la 11° division.
-« Tiens, Kuchiki, qu'est ce que tu fous là ? »
-« Je suis ici chez moi. » Répondit d'un ton neutre le noble en regardant vers son homologue capitaine.
-« Ouais, bah, je te cherchais. »
Avant que Byakuya ne puisse en replacer une, une petite voix résonna :
-« C'est pas bien d'mentir, Ken chan. Je le dirais à Retsu chan ! »
-« Non, ce n'est pas possible ! Déjà ce rustre ici, c'est horripilant, mais si de plus, il a emmené sa sauvageonne de lieutenant, ça ne peut décidément pas être pire…. » Songea Byakuya en soupirant.
-« Ouais, bon. Kuchiki ? » Questionna Kenpachi, ce qui fit rouvrir un œil à Byakuya qui réceptionna une sorte de boulet de canon. Vivant.
-« Garde-moi Yachiru, j'ai à faire. »Acheva le grand capitaine , avant de repartir aussi vite qu'il était arrivé.
-« Si, finalement, ça peut être pire. » Pensa le pauvre Byakuya, en essayant de détacher la pile électrique rose de son kenseikan.
Les shinigami de la 4° ne pouvaient pas dire qu'ils ne s'y attendaient pas un peu. Depuis plusieurs jours déjà, le reiatsu d'Unohana avait pris des proportions impressionnantes. Bon, il est vrai que, contrairement aux craintes initiales, celui-ci n'avait pas atteint le niveau du capitaine Zaraki, mais cela avait constitué pour les médecins un indice que le terme approchait, avec une vingtaine de jours d'avance.
Et leur supposition s'était avérée exacte.
Plusieurs shinigami de la 4° division regardaient maintenant le nouveau-né d'un air perplexe.
-« Ce n'est pas sensé être un prématuré ? »
-« Techniquement, si. »
-« T'as déjà vu un prématuré d'une bonne soixantaine de centimètres ?Et encore, c'est seulement à vue de nez. »
-« Bah, c'est un grand prématuré un peu en retard. »
Plusieurs regards noirs atterrirent sur l'auteur du jeu de mot, qui eut un sourire désolé et bafouilla « à force d'avoir la 11° dans les pattes… »
Les shinigami tournèrent ensuite leur regard vers le père du bébé se disant que celui-ci avait de qui tenir. Comme si ça ne suffisait pas, la haute taille du capitaine de la 11° était encore accentuée par le fait que le 4° division qui lui faisait un topo sur les soins aux bébés était qu'autre que Hanatarô. Décidément, il n'avait pas de chance au janken celui-là.
Apres quelques jours de repos pour Unohana, de défense , par ses subordonnés, de la division contre les invasions barbares (à comprendre contre la 11° division au grand complet qui avait décidé de venir voir « quel guerrier ça nous fera .»), … Les choses reprirent leur cours normal : soins des plaies, bosses et autres pour les uns, mise en place des plaies, bosses et autres pour les seconds,…
Si ce n'est que :
-« Nii sama, calmez-vous, je vous en prie ! »
-« Ce roturier ne perd rien pour attendre. »
-« Mais puisque je te dis que ta frangine est déjà assez chiante comme ça, alors avoir un deuxième petit truc gueulard, piaillard et autres dans les pattes n'était pas franchement dans mes prévisions. »
-« Tais-toi, idiot roux! J'essaie de te sauver la vie ! »
Si ce n'est que Byakuya avait appris, lors d'une observation sur le terrain de la vie de sa sœur, c'est à dire un pur et simple espionnage, qu'il allait peut être avoir un ou une petite dans son manoir, et le souvenir de Yachiru, qui lui avait valu cinq portes, deux vases hors de prix, une mois de nourriture, et surtout un tube entier d'antidépresseurs, tout ça en seulement un jour, était encore un peu trop présent en lui.
-« Kuchiki, laisse-moi un peu d'Ichigo ! Je m'amuserai un peu après le biberon du petit. »
-« Ken chan, j'peux avoir un biberon aussi ? »
-« Va entraîner Kuchiki aux mômes, toi ! »
Une p'tite ,toute mini review?Et si je fais les yeux de chat potté?