Epilogue définitif de Etincelle de Vie.

J'ai vraiment aimé écrire cette fiction, j'espère que vous avez eu tout autant de plaisir à la lire.

Sans doute plus courte que des chapitres normaux, j'ai quand même réussis à rajouter un minimum d'humour, j'espère que cela parviendra à vous toucher. Encore une fois, je vous remercie de m'avoir suivit pour cette fiction, on se retrouve en bas de page.

Sur ce, Enjoy !

« Un Ange est un démon aux ailes blanches »


« Nocturne, Nocturne ! Y a Diurne qui s'est enfermé dans la chambre ! »

Je relève la tête de mon journal, fixant notre fille adoptive d'un air intéressé et légèrement inquiet. Deux mois que l' « incident » a eu lieu. Soixante jours que Draco est sujet à de telles crises… Moi non plus, je ne suis pas en reste, bien entendu, mais lui, c'est de plus en plus fréquent, et cela m'inquiète beaucoup. Et Ishanti aussi, apparemment. Je me lève, lui ébouriffe tendrement les cheveux en reposant ma lecture.

« D'accord ma Princesse, j'y vais… »

Comme d'habitude, je sais que je n'aurai aucun mal à le réconforter, mais sans cesse, la pensée qu'un jour, je n'y arrive plus, me taraude l'esprit. Moi, après tout cela, j'ai réussis à passer doucement outre, tant que personne ne m'en parle, je vais bien, mais lui, Draco, semble sombrer de plus en plus, même s'il n'en parle pas… Nous ne fonctionnons pas également, et parfois, cela m'effraie.

Je frappe à la porte, pas trop fort, je sais qu'il entend. Un silence me répond, mais j'entre tout de même, pénétrant l'obscurité dense de la chambre dans laquelle il se réfugie à chaque fois.

« Draco, mon Ange, c'est moi… »

Sans hésitation, je me dirige vers notre lit, sachant par avance que je l'y trouverai pelotonné, recroquevillé en position fœtale. Et cela ne manque pas, bientôt, sous mes mains, je sens le frémissement du drap m'indiquer sa présence, et, avec mille précautions, je vais m'allonger à ses côtés, serrant son dos contre mon torse à défaut de trouver autre chose.

« Draco, c'est encore ça qui te fait peur ? »

Je le sens hocher la tête devant moi. Comme toujours, il ne parlera pas beaucoup. Dans ces moments là, il préfère se taire, il s'imagine que, comme moi, cela le sauvera… Mais il a du mal à comprendre que c'est justement le contraire… Je soupire, je n'aime pas en parler, c'est un risque à la fois pour moi, et aussi pour lui, de faire une nouvelle crise, chacun, mais je sais qu'il s'agira du seul moyen pour le faire émerger.

Jusqu'alors, je restais juste à ses côtés pour le bercer, jusqu'à ce qu'il aille mieux, mais je pense que maintenant, cela ne suffira plus. Ses crises sont presque quotidiennes à présent, et cela va de pire en pire. Déjà contre moi, je le sens frissonner, ma présence ne suffit plus entièrement à le calmer. Je murmure, contre son oreille.

« Parle, Draco…Dis moi ce que tu ressens, ce que tu redoutes… Cela te sauvera… Parle moi, mon Ange. »

Il se fige soudainement, à mes paroles, et je le sens trembler de plus belle. Je resserre alors ma prise sur lui, continuant à parler, mais prenant conscience que mes mains aussi tremblent, et que ce n'est en aucun cas de sa faute.

« Je suis là Draco, il ne t'arrivera rien de mal… »

Il respire plus fort, il tente de se calmer, mais c'est peine perdue. Alors il se retourne d'un coup vers moi, et se blottit dans mes bras. Je sens quelque chose de mouiller heurter ma clavicule. Ainsi, il pleure. Je ne peux rien dire, mais répond à son étreinte, lui murmurant quelques mots doux visant à le rassurer à l'oreille.

Puis enfin, sans que j'y ai été préparé, il commence à parler, et je me raidis immédiatement, tant les mots sont crus.

« J'ai l'impression qu'ils vont revenir sans cesse,… qu'un jour, je me réveillerai pour m'apercevoir que je suis toujours dans leur cellule, qu'ils …sont autour de moi, nus, et qu'ils m'humilient, encore et encore, qu'ils me violent sans relâche, qu'ils me transpercent de part en part et réduisent mes espoirs à néant… J'ai peur qu'un jour, je les revoie face à moi, ou face à toi, et …qu'ils nous refassent du mal… Je crois pas que j'y survivrai. »

Je tremble, moi aussi, ces mots me rappellent trop de souvenirs douloureux, et je serre plus fort mon Ange contre moi. Je ne dois pas me laisser aller au désespoir, j'ai réussis à m'en sortir, non ? J'essaye de parler, d'une voix peu assurée.

« Ils ne reviendront pas, Draco, ils sont mort. Et à l'heure qu'il est, ils brûlent en enfer…La réalité, c'est maintenant, à mes côtés, tous deux sains et sauf, avec Ishanti… Il faut que tu t'en sortes, maintenant… »

Les larmes coulent elles aussi de mes joues, je me souviens de toute cette douleur ressentie, de cette peur, de ce vide ; Oh comme je comprend Draco, comme je connais ses doutes, ses craintes, j'ai les mêmes ! Il se serre plus contre moi, déposant ses lèvres sur mon cou.

« J'en ai marre de prendre des potions de sommeil, Harry, pour ne plus faire ces cauchemars… J'ai l'impression que plus jamais je ne dormirai en paix… Dès que je m'éloigne de toi, j'ai peur que tu disparaisse… J'ai si peur, Harry… »

Il en va de même pour moi. J'ai peur de le perdre, j'ai peur qu'un jour, il fasse quelque chose d'inconsidéré, parce qu'alors, je sais que moi, je n'y survivrai pas. Ma vie est liée à la sienne, si je meurs, ce sera de sa main, ou par sa volonté… Sa vie est liée à la mienne…

« Je ne mourrai jamais avant toi, Draco… Je serai toujours là, toujours à tes côtés… »

Il relève la tête, et à travers l'obscurité, je devine ses yeux gris quémander des affirmations rassurantes que je ne peux lui donner tellement ma voix se bloque dans ma gorge. Alors au lieu de propos, je lui offre le seule chose que je suis capable de donner en cette seconde. Je m'approche doucement de son visage, et pars l'embrasser chastement, avec le plus de douceur possible.

Ce baiser représente pour nous des millions de promesse, et chacun sait qu'il symbolise plus d'un milliers de mots. Nous restons immobiles, les lèvres soudées, pendant de longues secondes, jusqu'à ce que j'aborde un mouvement pour me reculer. Mais là, alors que je ne m'y attendais pas, Draco me retiens, et prend de lui même l'initiative d'approfondir le baiser. Il presse plus franchement nos lèvres ensembles, et je sens sa langue quémander l'entrée de ma bouche. Après une légère hésitation, je lui en donne l'autorisation, et aussitôt commence pour nous un ballet des plus vertigineux, dans lequel toute notre souffrance, notre confiance l'un envers l'autre est mise en jeux.

Un baiser amoureux, en quelque sorte, sensé nous réconforter, l'un comme l'autre.

Quand enfin, nos lèvres se séparent, je ne tremble plus, et lui non plus. Je croise son regard gris voilé, et lui me sourit doucement, comme réconforté.

« Merci. »

Il va mieux, cette crise là est passée. Je suis soulagé. Jusqu'à la prochaine.

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« Diurne, Diurne ! Y a le Nocturne qui s'est enfermé dans la salle de bain !! »

Allons bon, qu'est ce qui lui prend maintenant ? Je repose mon café, mes mèches blondes m'arrivant désormais aux épaules, et regarde Ishanti, un sourcil levé. Ce n'est pas dans les habitudes de Harry de s'enfermer dans une pièce, et surtout la salle de bain… Pourtant, ces temps derniers, il n'avait pas fait de crise… J'espère que tout va bien. Cela fait cinq mois depuis notre « aventure » et je pensais qu'il allait mieux, du moins, il en donnait l'illusion.

Moi même, ces dernières semaines, du fait que je parle plus, et que je consulte une psychologue moldue, j'ai moins d'angoisses. Mais au fond de moi, je plains cette femme qui ne comprend pas la moitié de ce que je dis… Enfin, on l'a prévenue dès le début, elle devait seulement m'écouter, jamais interférer, ou oser émettre une remarque. On ne la paye pas pour ça. Et quand je parle, je trouve que j'ai moins de soucis, surtout quand je met des mots crus sur ce qui s'est passé. Je ne compte plus le nombre de fois où elle a rougit, elle même gênée.

Mais Harry a toujours prétendu ne pas avoir besoin de parler… Et maintenant, il s'enferme, j'espère vraiment que ça va. Je me lève à contre cœur, je n'ai jamais été doué pour le réconforter, moi qui préfère les paroles et lui le silence. Pourtant, je sais que ma présence l'aide à se sentir mieux, alors c'est sans hésitation que je me dirige à l' étage, après un bisou sonore sur le front de ma Princesse.

« J'y vais, merci de m'avoir prévenu »

Elle semble inquiète, je me dois d'avoir l'air confiant. J'y arriverai, j'en suis certain. J'arrive devant la porte de la salle de bain, j'entend l'eau de la douche couler, et je fronce les sourcils, entendant comme une respiration trop forte à l'intérieur… Un sanglot ?

J'ouvre timidement la porte, et jette un coup d'œil au travers du miroir pour voir ce que fait Harry…

Et je crois que je tombe des nues. Parce que la respiration, ce n'est certainement pas un sanglot, c'est un soupir, et que la raison de son pseudo enfermement (D'ailleurs, il n'a même pas fermé la porte a clé, il a dû mettre un sort pour la gamine), c'est seulement pour qu'il se masturbe tranquillement… Oupsss…

Malgré moi, je reste regarder le spectacle. L'homme qui partage ma vie, cambré sous la douche, une main jouant avec ses tétons, et l'autre faisant d'amples mouvements de vas et viens sur son sexe gorgé de sang… Cette vision est purement idyllique… Il continue ce petit manège sans prendre conscience que je l'observe pendant encore quelques secondes, jusqu'à ce qu'il se tendre brusquement, et ne jouisse dans sa main en murmurant d'un air langoureux :

« Draco… »

Je referme la porte rapidement, ne désirant pas du tout me faire surprendre à l'observer… Puis je reste adossé au battant de bois, les yeux écarquillés, prenant soudainement conscience qu'en prenant son plaisir, c'est mon prénom qu'il murmurait… Et que moi, maintenant, j'ai une érection d'enfer !

Je redescend rapidement en bas… Bon, finalement, il a l'air de se remettre plutôt bien le Potter… Pourvu qu'il finisse vite sa douche, j'en ai une aussi à prendre moi… Et gelée de préférence !

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« Nocturne, Nocturne ! Y a le Diurne qui arrête pas de devenir tout rouge dès que je prononce ton prénom ! »

Ce coup ci, je ne relève même pas la tête de la gazette, malgré Draco, assit juste en face de moi, qui s'étouffe bruyamment avec son café brûlant. Bien entendu que je suis au courant de ça ! Cela fait au moins un mois que son comportement à mon égard change progressivement. Au début, il se débrouillait juste pour ne plus avoir à m'embrasser trop souvent, puis c'est devenu plus du tout, jusqu'à ce qu'il évite mon regard ouvertement, et maintenant, il ne supporte même plus mon prénom !

Je vous avoue que cela m'agace prodigieusement et pour que même Ishanti remarque ce changement d'attitude, c'est qu'il y va vraiment fort ! Je sens Draco de l'autre côté de la table jeter un regard furibond à sa fille adoptive, et je soupire bruyamment, me décidant à enfin intervenir.

« Draco, dis-je en reposant mon journal, je crois qu'il vaut mieux qu'on parle, tu me suis en haut ? »

J'avais dis cela du ton le plus poli possible, mais je le vois brusquement pâlir… Allons bon, qu'est ce qui se passe encore, ma présence lui est-elle devenue tellement ignoble qu'il ne peut même plus entendre ma voix ? Zeeen Harry, on reste zen ! Imagine que tu es un arbre, que la sève coule dans tes veines, que tu es calme, et que rien ne t'énervera, et même pas ce petit blondinet qui est en train de te suivre, sans même oser lever les yeux vers toi… Calme !

Ishanti reste en bas, le regard interrogateur, et nous partons nous enfermer dans la chambre, que je prend soin d'entourer d'un sortilège d'insonorisation tandis que le blond va s'asseoir sur le lit, le regard toujours baissé. Je soupire une nouvelle fois, croise les bras, et me retourne d'un bond vers lui.

« Bon, et si tu me disais maintenant ce qui ne va pas ?

-Rien, répondit-il précipitamment , ce qui eut pour effet de m'irriter encore plus.

-Rien ?! Non mais tu te fous de moi là ?! »

Il relève enfin les yeux vers moi, comme surpris de ma phrase, mais je ne lui laisse cette fois ci pas le temps d'en placer une, me rapprochant dangereusement de lui.

« Un mois ! Cela fait un mois que tu m'évite ! Tu refuse de m'embrasser, de me regarder, et maintenant même, j'apprend que tu ne veux plus entendre parler de moi ?! Et tu oses appeler ça, « rien » ?! Draco, si je te fais chier, dis le moi, et ce sera finit !! »

Je vois soudainement une lueur obscure passer dans son regard alors que je ne suis plus qu'à quelques centimètres de son visage, encore furibond. Puis il soupire, affrontant cette fois ci directement mes orbes vertes.

« Au moins, j'aurais essayé… »

Je l'entendis dire ceci, avant que brutalement, il ne me saisisse par les épaules et ne me renverse sur le lit, m'immobilisant sous lui. Je me crispe instantanément, ne comprenant pas où il veut en venir, et craignant un hypothétique coup de poing. Mais ce n'est pas cela qui s'abat sur mes lèvres, mais plutôt un baiser puissant, fougueux et possessif tandis qu'il se frotte à moi de façon équivoque.

Je me débat, essayant de bouger, mais c'est peine perdue, jusqu'à ce qu'il lâche mes lèvres, et me murmure, je souffle court.

« Pour te dire la vérité, Harry, cela fait un mois exactement que je me retiens de te sauter dessus, de peur que tu le prennes mal… Seulement, c'est de plus en plus dur…Putain, tu t'imagine même pas… »

J'écarquille les yeux, surpris par sa réponse, et immédiatement, j'ai comme une envie folle de rire qui me prend, et je dois utiliser tout mon self contrôle pour seulement sourire, incommensurablement rassuré.

« Ce n'était que ça ? Draco, tu m'évitais parce que tu voulais me faire l'amour ? »

Il détourne les yeux, gêné, et je sens quelque chose de dur taper contre ma cuisse. Je rougis à mon tour, avant de m'apercevoir que je dois être dans le même état que lui… Je relève légèrement la tête, et vais déposer un baiser chaste sur ses lèvres.

« Moi aussi, je le veux… Mais cela ne veut pas dire que je t'évite. »

Son regard s'illumine, il n'ose pas y croire, je le devine à ses prunelles grises, et c'est encore avec un peu d'incertitude qu'il me demande, tremblant de désir.

« Mais tu… Tu te sens prêt ?

-Je le veux, je le veux, je le veux, lui dis-je en guise de réponse. »

Et là, je crois qu'il est le plus heureux des hommes. Et moi aussi, parce qu'effectivement, je me sens prêt, après six mois, enfin, j'ai réussis à comprendre que Draco n'est pas « eux », et que lui, ne me fera pas de mal…

Il me retire un à un mes vêtements, et je l'aide dans cet effeuillage sensuel, chacun ne lésinant pas sur les moyens pour faire comprendre à l'autre son amour. Quand nous nous retrouvons tous les deux nus, l'espace d'une seconde, nous sommes gênés de cette brusque proximité, jusqu'à ce qu'il se décide à m'embrasser, me caresser, et lentement, mais sûrement, m'envoyer jusqu'au septième ciel.

Et lorsqu'il fera doucement pénétrer ses doigts en moi, ce ne sera pas de douleur que je crierai, mais bien de plaisir. Parce que lui seul est mon Ange.

Et lorsque je croirai mourir sous ses coups de rein, je ne m'en ferai pas, parce que lui seul a le pouvoir de me tuer, et que je ne crois pas qu'il veuille le faire pour le moment.

Parce que mon Ange, au fur et à mesure de ses gestes, me prouve qu'il a un autre pouvoir. M'emmener voir le paradis pendant quelques minutes, et me faire en même temps une promesse d'éternité qui vaudra plus que tous les serments possibles lorsqu'il se libèrera enfin en moi, quelques secondes après moi.

« Je t'aime Harry… »

On est guérit.

« Je t'aime aussi, Draco… »

On est vivant.

Et… On est subitement très fatigués.

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« Diurne !! Y a le Nocturne qui lit à l'envers son journal ! »

J'abandonne mon thé (Ne croyez surtout pas que je me sois trompé avec le café, c'est absolument faux !), et lève les yeux vers mon amant, qui, rougissant jusqu'aux oreilles, abandonne ce qui semblait être la contemplation d'une photo d'un chat à l'envers, pour me jeter un coup d'œil complice.

Je me penche alors vers notre fille, et, avec un clin d'œil aguicheur en direction de mon homme, je lui chuchote.

« Je vais lui remettre l'esprit à l'endroit, tu patientes deux minutes, Princesse ? »

Et je me lève, tirant Harry vers notre chambre, une nouvelle fois, je compte bien lui fait visiter le Paradis… En espérant cette fois ci qu'il revienne avec l'esprit à l'endroit.

FIN


Voilà, la fin de cette fiction.

C'est toujours étrange d'arriver aux dernières lignes, on se rappelle de plein de choses sur l'histoire, pleins de petites anecdotes que l'on aurait souhaité placer… Et surtout, cet épilogue est totalement différent de l'histoire, enfin, moi, quand je l'ai écrit, je ne veux pas faire passer les mêmes sentiments que dans les premiers chapitres de la fic, c'est certain…

Je dirais que ce que je voulais faire passer, c'est leur contraste Jour/nuit, Parole/silence, qui a pourtant réussit à les guérir, l'un comme l'autre, grâce à quelque chose qui unit tout le monde, le temps.

J'aimerai vraiment savoir vos avis, et pensées sur cet écrit, vos encouragements, menaces, critiques, demandes en mariages sont toujours acceptées, bien évidemment. Si vous avez des incompréhensions, questions de dernières minutes, faites le moi savoir, je vous répondrai sans problème.

Encore merci à vous, j'espère vous revoir sur mes autres histoires.

Hanakaya

Avril 2008