Hellow petit peuple adorateurs de Harry Potter et de ses petits amis de la forêt interdite

Nous vous remercions d'avoir choisit la compagnie Hankaya Air pour vous emmener vers de nouvelles histoires. Nous espérons vous fournir le meilleur voyage possible.

Mais avant cela, quelques recommandations sont à fournir.

Les boissons et plats préparés avec amours nous sont fournis par JK Rowling, mais les sauces sont faites maison.

Nous ne gâchons en rien votre plaisir de lire le ouvrages culinaires de cette femme, et donc nous n'y avons rien ajouté comme ingrédient y provenant, le goût final pourra donc être légèrement différent que ceux décrits dans ses oeuvres.

Nous vous proposons en ingrédients principaux le Harry Potter mêlé au Drago alefoy pour un goût des plus prononcés.

Une légère sauce de désespoir poncuera ces deux ingrédients étranges, aussi, je prie les personnes déranges par cet assortiment des moins communs de bien vouloir nous excuser, les billets ne sont pas remboursables, mais vous pouvez cliquer sur la petite croix rouge

En plat total, nous aurons ainsi le plaisir de vous offrir une histoire des plus sombres, qui, nous l'espérons, ce révèlera passionnante.

La durée de ce voyage est encore indéterminée.

Nous vous souhaitons un agréable vol, et vous remercions d'avoir choisit notre compagnie.

S'incline profondément


Drago Malefoy était de garde cette nuit là dans les précieux cachots de Poudlard, qui autrefois abritaient la maison Serpentard. A présent, ils avaient retrouvé leur ancienne fonction, qui consistait à enfermer pour l'éternité les prisonniers souhaités. Ces cachots étaient réputés pour être les meilleurs, autant que ceux d' Azkaban, avec pour seule différence, le fait qu'ils n'étaient pas protégés par des Détraqueurs, mais bel et bien par les Mangemorts eux même.

Car Lord Voldemort, le mage noir le plus puissant au monde, avait remporté la guerre.

Et à peine quelques semaines après la « fin » des hostilités, déjà, les changements s'opéraient. Les gens ne sortaient plus, les Sang-De-Bourbe étaient tués, tous, sans exception, et toute résistance était éradiquée jusqu'à la racine. Les fidèles serviteurs du Lord se chargeaient de toutes les basses besognes, et allaient même jusqu'à surveiller la plus infâme de leurs victimes, à savoir le « Survivant », si tant est qu'il méritasse encore cette appellation.

Car Harry Potter n'avait pas périt. Pendant les combats, il avait vu les corps de ses amis tous disparaître, et lui restait derrière. Lui avait affronté son plus grand ennemi, à savoir Voldemort. Et il avait échoué, lâchement.

A présent, il restait captif, dans les geôles de Poudlard, dans un état plus proche de la mort que de la vie. Le Seigneur des Ténèbres avait donné l'ordre de le garder en vie, avec la seule indication qu'il servirait de souffre douleur. L'ancien espoir de la résistance à la merci de Voldemort, que fallait-il de plus pour les décourager de faire quoi que ce soit ?

Drago franchit sinistrement quelques entrées de cellules, observant les quelques prisonniers qui les occupaient. Tous des anciens résistants, presque morts, on ne les nourrissait pas, on venait juste les faire souffrir. Mais aujourd'hui, le jeune homme n'était pas là pour eux. Il devait surveiller Potter, s'assurer qu'il restait en vie. Il se dirigea donc tranquillement, d'un pas presque guilleret, pour tout observateur extérieur, et il s'arrêta face à la dernière cellule, la plus froide, la plus humide de tout Poudlard.

Un simple regard à l'intérieur et il put constater toute l'étendue des dégâts… Partout, de la moisissure, occasionnée par les mince filets d'eau gelée qui suintaient des parois. On devait se trouver en dessous du lac, à en croire l'obscurité ambiante. Et au milieu de cette pièce, s'étendait, avachit sur son flan découvert, une véritable loque humaine.

Nu comme un ver, le dos et les cuisses striées de plaies, le corps aussi pâle qu'un mort, Harry Potter faisait pitié à voir. Seul le faible mouvement de sa poitrine laissait présager qu'il était encore en vie. Sa position prostrée et ses tremblements continus indiquaient nettement de la peur qui l'habitait continuellement. Mais le blond n'eut pas la moindre réaction à la vue de cet être abîmé, dont il ne restait que souffrance et honte. Il se contenta de le regarder, sans détourner les yeux, avant tout simplement de faire demi tour. Le Survivant était toujours en vie, il n'avait pas besoin d'en savoir plus…

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POV Harry

J'ai froid. J'ai peur. J'ai mal.

Vous qui m'avez donné le droit de survivre, vous qui m'avez donné l'accord de vivre, pourquoi m'abandonnez vous ? Je ne crois pas en un dieu, je crois en la vie. Et pourquoi m'est-elle octroyée dans de tels moments ? Pourquoi dois-je continuer à vivre ? Je hais ce cœur trop plein de vie qui pulse lentement en moi. Je hais ce sang qui coule en moi, débordant de vie, et suintant douloureusement de mes nombreuses plaies. Je hais ces blessures qui me rappellent cette souffrance. J'exècre au plus profond de moi tout ce qui m'arrive.

S'il existe une chose qui puisse m'entendre…

Je vous en prie, laissez moi mourir, je n'y arriverai jamais seul.

Voilà maintenant une éternité que je suis enfermé ici, je n'ai même plus le souvenir des jours et des nuits. Le vent, la brise, l'air frais n'est plus qu'un souvenir ici. Dans ce cahot, tout est figé, tout est glace. Sauf ce sang qui ne cesse de couler. Mon sang. Je m'étonne d'en avoir encore, tellement j'en ai perdu… Mais il faut croire que je n'en mourrais pas, j'ai encore l'esprit trop clair.

Je vous supplie, empêchez moi de réfléchir, j'ai trop mal.

La guerre est fraîche dans mon esprit encore. Je revois sans cesse tous ces corps, morts pour sauver un idéal disparu. Je me revois affrontant ce Lord noir, je me revois lui lancer quelques sortilèges. Et je me rends compte une fois de plus de ma faiblesse. Je n'aurais jamais pu le vaincre… Comment détruire un homme qui n'a plus rien à perdre ? Surtout quand son seul passe temps était de tuer… J'étais sa seule haine, j'étais sa victime depuis bien longtemps.. Et enfin, à l'issue de cette bataille, je perdis… La honte me submerge une fois de plus, je devais le vaincre, j'avais perdu…

Je vous implore, effacez donc mes souvenirs, ils me hantent sans cesse.

Le Bien ne gagne pas toujours… Le Mal est plus fort, plus rusé, plus habile. Il est tellement facile de se laisser chuter… Je n'ai plus la force de rester debout, ils m'ont brisé, anéantis. Je fus jeté comme une ordure dans cette geôle, que je ne quitterai sans doute jamais…

Je vous le demande, rendez moi aveugle, que je ne puisse plus rien voir.

Et eux, ces mangemorts cruels et infâmes… j'ai le souvenir cuisant de leurs visites quotidiennes. Je peux à présent dire précisément quand ils viennent, je les entend toujours. Ils rient, fiers de leur exploit à venir. Ils savent que je ne peux plus me défendre. Voldemort a bridé mes pouvoirs, rien ne semble vouloir me les rapporter… Je n'ai plus ma baguette, mes lunettes ont disparu depuis bien longtemps, mes vêtements avec. Je suis donc sans défense face à eux. Je dois être pitoyable… Mais ils prennent du plaisir à me blesser encore plus…

Ayez pitié, qui que vous soyez, rendez moi insensible à ces blessures…

J'entend de nouveau ces bruits de pas qui retentissent dans le couloir. Ils reviennent. Ils sont trois, apparemment. Je sais que c'est eux, parce qu'avant, un Mangemort vient me voir. Toujours seul, inexorablement, il vient me voir. Il me regarde pendant quelques secondes, et repart. Et je sais qu'une petite heure plus tard, ses « amis » arrivent, et me traitent comme il se doit. Je remonte mes jambes frêles contre ma poitrine, tentant de disparaître dans l'obscurité. Mais cela ne marche pas réellement. Je sais que ce n'est qu'un simulacre pathétique de cachette, mais moi, cela me sauve. J'ai ainsi l'impression de garder mon cœur à l'abri. A l'abri de leurs coups, de leurs mots, de leurs mains.

Sauvez moi.

Ils ouvrent la porte, j'entend un rire gras s'échapper de la gorge d'un de mes bourreaux. Il vient de m'apercevoir, et ma vue le réjouit.

« Alors Potter, on est soumis à présent ! Tu fais moins le malin ! »

Je tremble, inconsciemment, je ne peux plus m'en empêcher. Je sais parfaitement ce qu'il me feront, aujourd'hui ne sera pas une exception. Les sortilèges les ont fatigué depuis bien longtemps, à présent, ils s'amusent avec les moyens dits « Moldus »…

Aidez moi.

Je sens une main froide me caresser la cuisse, et je me replis plus fort, les yeux fermés, pour ne pas voir ce qu'ils font. Il parle encore, je ne l'écoute pas, je sais qu'il m'insulte, qu'il me rabaisse. Je sais qu'il me considère comme de la vermine… Ou plutôt, comme un prisonnier faisant office de pute pour eux. Sa main remonte jusqu'à mes fesses, et je ne peux réprimer un sanglot.

Ils vont me violer. Encore. Ils vont s'enfoncer en moi, me déchirer de l'intérieur. Ils vont me souiller.

Tuez moi.

Ma respiration s'accélère. Deux d'entre eux se sont approchés à leur tour, et m'on saisit les poignets. Ils me forcent à m'étendre sur le ventre, le front contre le sol. Je ressens la fraîcheur des pierres sur mon visage, et tente d'ignorer ce qu'ils vont me faire en fermant les paupières. J'entend le froissement des robes derrière moi, et je frémis d'appréhension. Mon corps sait parfaitement ce qui va se passer, je ne peux pas me mentir. J'ai peur. Incroyablement peur. Je suis tout simplement terrorisé. Mais le reste de fierté qui subsiste en moi me force à me mordre les lèvres, et ignorer cette appréhension grandissante.

Une nouvelle main se promène sur mon dos, dessinant quelques vagues arabesques, descendant progressivement vers mes reins. Parallèlement, je devine le corps du mangemort près de mes cuisses. Je mord plus fort ma lèvre, alors que ses mains remontent mes fesses vers lui. Je tente de me débattre, mais ses acolytes me tiennent trop bien. La respiration de mon bourreau s'accélère, je sais qu'il s'excite, à me regarder ainsi. Un vague mouvement de ma part, et je sens quelque chose de dur heurter mon postérieur.

Et je ne peux m'empêcher de sangloter lorsqu'il s'approche de mon intimité, son sexe tendu se préparant à me déchirer une fois de plus.

J'ai honte.

J'ai peur.

Sauvez moi.

Il me pénètre brutalement. J'ai mal. Je ne peux retenir un cri de douleur. Ma lèvre inférieure saigne, je l'ai trop mordue. Mon bourreau commence immédiatement ses coups de butoir, sans se préoccuper du sang qui recommence à couler entre mes cuisses. J'ai l'impression d'un couteau en moi, chaque mouvement de sa part est une torture des plus douloureuses. Il s'agrippe à mes hanches, les griffant pour me faire encore plus souffrir. Et moi, je crie, les larmes de désespoir sillonnant mes joues. Parce que ceci recommencera demain, parce que cette douleur ne s'estompera qu'avec ma mort. Et que je ne peux pas mourir.

Il accélère ses coups de hanches, et je menace de m'effondrer. Ses compagnons me tiennent par les poignets, me forçant à subir tout cela sans bouger. Bientôt, ce ne furent plus les pénétrations en moi que je craignis, mais les coups qu'il me donne en plus. Chaque poussée est accompagnée d'un coup, que je devine provenir d'une lame. Mon sang coule à nouveau, rouge et scintillant. Je retiens de nouveau mes cris. Pleurer ne m'apporterait plus rien.

Je voudrais être une poupée sans vie.

Ils jouent avec moi, je le sais, je le sens, et cela me blesse, plus profondément qu'autre chose. Je veux qu'ils arrêtent, je veux qu'ils me tuent. Pour que cela finisse enfin… Quelques minutes plus tard, je sens soudainement les coups de reins s'accélérer, et les grognements de mon violeur s'intensifient. Je sais qu'il va jouir, et d'avance, je me sens sale.

J'attends qu'il ai finit. Que puis-je faire de plus ?

Au travers de la douleur, je sens sa semence m'envahir, me marquant au plus profond de moi même, et je ne peux retenir une grimace lorsqu'il se retire de moi en riant. Il parle de nouveau, avec ses « amis », ils se moquent de moi. Oui, je suis une loque, oui, je suis une pute, oui, je n'ai plus aucune fierté… Oui, je suis pitoyable… Mais non, je ne mourrais pas.

Parce que même après leurs actes répugnants, je me trouve une raison de me battre. Faible, certes, mais elle suffit à ranimer cette étincelle de vie qui parcourt mon corps.

Ils s'éloignent, enfin. Je suis surpris, aujourd'hui, ils ne m'ont pas tellement frappé. Je suis en sang, mais c'est différent… Inconsciemment, je me met à redouter… Et s'ils prévoyaient quelque chose de bien plus terrible pour moi ? Je me replie en position fœtale, une nouvelle fois, et les larmes viennent envahir mon visage pâle. J'ai peur soudainement…

Sauvez moi…

Je garde les yeux hermétiquement fermés, cela fait une éternité que je ne les ait plus ouvert, de toute façon, que pourrais-je donc voir dans cette cellule, hormis les araignées et mon propre sang ? Les minutes passent, silence bienfaisant qui me calme légèrement. L'heure approche où ma raison de vivre va venir…

Je crois entendre des pas, et mes oreilles se tendent. Le voilà. La porte de mon cachot s'ouvre, sur le bruissement d'une cape. On marche vers moi, mais je ne tremble pas. Celui là ne me fera aucun mal, je le sais… Il ne me veut que du bien.

Délicament, deux bras se saisissent de mon corps. Je tressaillis en sentant sa chaleur, et j'ai honte en m'apercevant que mon sang coule sur lui. Alors je tente de le repousser. Mais il est fort, et tient fermement prise. Il m'enlace, me forçant à rester contre lui. Et comme toujours, je m'abandonne à son étreinte, soudainement très fatigué. Chaque fois qu'il vient, j'ignore pourquoi, mais je chavire vers les ténèbres de l'oubli. Il m'apaise. Doucement, je lui murmure, telle une prière.

« Sauvez moi »

Il ne me répond pas, il ne m'a jamais répondu. Je ne vois ma son visage non plus, de toute façon, je m'en fiche. Il me sauvera, je le sait. Je sombre dans les limbes du sommeil.

Il me sauvera, je le sait.

Parce qu'il n'est qu'une création de mon esprit, qu'il n'existe pas en fait. Parce qu'en vérité, il n'y a rien pour me sauver… Mais cette lueur d'espoir que j'entretiens soigneusement, c'est qu'il vienne un jour réellement. Et que ce jour, il me tue. Alors chaque nuit, j'attend, et mes hallucinations reprennent… Et au petit matin, le jour me vole ce rêve… Et le calvaire recommence.

Je rouvre les yeux quelques heures plus tard, seul dans ma prison. J'ouvre timidement les yeux, et regarde autour de moi.

Bien entendu, il n'y a personne.

Hormis sans doute une petite fiole, laissée près de l'entrée. Je m'approche, sans méfiance, et la bois. Immédiatement, une douce chaleur m'envahit, et je sens mon cœur battre plus vite.

C'est ainsi que mon étincelle continue de briller…

Parce que ce soir, il reviendra, encore…

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Manoir Malefoy.

Drago vivait maintenant seul dans sa demeure. Il avait dignement reprit le rôle de ses parents, décédés suite à la bataille finale. Mais il ne semblait n'en avoir cure. Sa seule préoccupation du moment semblait n'être que d'aller prendre une bonne douche. Il avait transplané directement des quartiers du Seigneur des Ténèbres, et se sentait légèrement mal à l'aise.

Il fixa quelques vagues secondes le jour qui ne tarderait pas à se lever, et bailla ostensiblement. La nuit une fois de plus, avait été éprouvante. D'ailleurs, de fines cernes grises commençaient à apparaître sous ses yeux orageux. Il détourna bientôt la tête, regardant autour de lui d'un air pensif. Il aurait apprécier aller dormir, mais il avait trop de choses à faire… Ses obligations de mangemort ne lui laissaient que très peu de temps libre, et à vrai dire, même ses nuits étaient à présent rongées par ses devoirs…

Il monta silencieusement les escaliers de chêne, se dirigeant directement vers la salle d'eau, qu'il referma immédiatement derrière lui. Il se débarrassa alors de sa cape maculée de sang, et se glissa sous l'eau réconfortante de la douche. Là dessous, il soupira bruyamment, contemplant son reflet de l'autre côté de la pièce… Il ne ressemblait plus du tout à l'adolescent d'avant… Son corps semblait plus aguerrit, plus agressif, et même sa posture avait perdu de son aristocratie d'origine… Il était toujours aussi blond, et, malgré que ses traits se fusent plus creusés, il n'avait pas changé au niveau du visage…

Non, lui, n'avait pas changé…

Et un instant, il se sentit honteux d'être du côté des vainqueurs…


Merci encore d'avoir lu ce premier chapitre, j'attends avec impatience vos avis, et critiques concernant ce chapitre, et la suite. J'ignore encore quand je posterai, mais je tâcherai de le faire le plus rapidement possible.

Review?

Décembre 2007