Les personnages ne sont pas à moi mais à JKR...c'est dommage mais je fais avec!

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Je dédicace cette nouvelle histoire à kawai mokusai qui m'a donné l'inspiration nécéssaire quand j'ai voulut laissé tomber et la fic et l'écriture...bisous à toi tatie kawai!

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Chapitre 1

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J'ai attendu Harry, jour après jour, mois après mois et ce depuis trois ans, mais le temps est venu.

Aujourd'hui tout peut commencer, maintenant je vais jouer, maintenant tu vas payer!

Entre tes mains tu auras le destin de tes amis...toute erreur sera fatale!

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Harry, Draco, Pansy, Hermione, Ginny et quelques autres de leurs amis venaient de passer une soirée chez Ron et Blaise qui vivaient ensemble depuis trois ans, tout comme le blond avec le brun ainsi que les deux filles.

Ils vivaient un bonheur parfait et étaient tous très amoureux, il leur arrivait souvent de se réunir chez l'un ou chez l'autre pour de tranquilles soirées entre amis.

C'était le cas ce soir-là.

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« Pffff!! soupira Blaise quand tout le monde fut partit...je suis vanné!

Ron sourit et le prit dans ses bras.

« Tu vas me faire le coup de la migraine mon coeur?

Le serpentard passa les bras autour de son cou et voulut l'embrasser mais à peine Ron avait-il poser ses lèvres sur les siennes qu'il recula la tête pour le regarder en fronçant les sourcils.

« Mais tu es brûlant! Lui dit-il.

« Je me sens pas très bien! Avoua Blaise dans un murmure en posant son front contre son épaule.

« Viens tu vas te mettre au lit! Ordonna le rouquin en lui passant un bras autour de la taille et en l'entraînant vers l'étage...une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux.

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Dans leur chambre il lui fit prendre une douche bien chaude et le fit s'allonger, il se lava lui aussi puis vint se coucher près de lui.

Blaise se réfugia aux creux de ses bras et il le serra contre lui.

« Dors mon amour! Lui murmura t-il en lui caressant doucement les cheveux.

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Au petit jour Ron fut réveillé par des gémissements et une sensation de chaleur intense, il se redressa brusquement et regarda Blaise qui trempé de sueur s'agitait.

Inquiet il lui posa une main sur le front et s'affola, sa température devait avoir atteint des sommets, il se pencha sur lui et l'appela doucement.

Le Serpentard ouvrit péniblement les yeux, ils étaient injectés de sang et vitreux, l'affolement de Ron se transforma en panique, il ne l'avait jamais vu malade et là il avait l'air d'aller vraiment mal.

Il se leva d'un bond et s'habilla précipitamment avant d'enrouler Blaise dans une couverture.

« Je t'emmène à Sainte-mangouste mon coeur! Lui dit-il en le soulevant dans ses bras...ça va aller je suis là!

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Ron faisait les cents pas dans la salle où on lui avait dit d'attendre, dés leur arrivée Blaise avait été prit en charge par des médicomages qui l'avait emmené et depuis le rouquin n'avait vu personne.

Cela faisait maintenant presque trois heures qu'il attendait et l'angoisse l'étreignait au point de le rendre fou, ce n'était pas normal.

Enfin la porte s'ouvrit et il se jeta presque sur les deux hommes qui venaient d'entrer.

« Qu'est ce qu'il a? S'écria t-il.

Les docteurs se jetèrent un regard gêné et Ron s'en rendit compte, son coeur se mit à battre comme un tambour et la peur l'envahit.

« Quoi?...qu'est ce qu'il a?...où est-il?

« Mais répondez merde!!! reprit-il devant leur silence persistant.

« Nous ignorons ce qu'il a! Finit par dire l'un d'entre eux.

« Comment ça vous ignorez ce qu'il a? Répéta Ron sans comprendre...vous êtes médicomages ou pas?

« Oui bien sûr! Répondit l'homme...mais...

Il hésita puis reprit plus fermement et d'un ton calme.

« La maladie dont il souffre nous est totalement inconnue et nous sommes dans l'incapacité de le guérir, nous avons fait appel à des médecins Moldu que nous connaissons mais ils n'en savent pas plus que nous, ils n'ont jamais vu ça.

« Mais...mais! Ron les dévisageait à tour de rôle avec des yeux éperdus d'incompréhension...il va guérir tout seul alors...c'est une grippe ou quelque chose comme ça.

« Si c'était le cas nous l'aurions déjà guérit! Fit celui qui n'avait encore rien dit en haussant légèrement les épaules...c'est beaucoup plus grave que ça, cette maladie semble évoluer très rapidement et nous ne pouvons rien faire pour l'arrêter puisque nous ignorons à quoi nous devons faire face.

Le rouquin déglutit, il avait peur de comprendre et il eut la sensation d'une chute vertigineuse.

« Evolue...vers...quoi? Demanda t-il lentement et dans l'attente de la réponse il ferma les yeux et serra les poings en priant de toutes ces forces que par miracle elle soit autre que celle qu'ils laissaient sous-entendre.

« La mort dans les cinq jours maximum...nous sommes désolés!

La réponse claire et nette lui donna envie d'hurler et les larmes jaillirent de ses yeux, ce n'était pas possible, ces hommes racontaient n'importe quoi, ça ne pouvait pas arriver, c'était un mauvais rêve, une histoire de dingue, ils étaient si heureux il y a quelques heures à peine, tout ne pouvait pas finir comme ça d'un coup.

C'était irréel, impossible...IMPOSSIBLE.

Son amour ne pouvait pas mourir!!!!

« NOOOOONNNNNNNNNNN!!!!!! hurla t-il en s'écroulant au sol, inconscient, le choc émotionnel avait été trop fort.

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Il rouvrit les yeux une heure plus tard, on l'avait couché dans une chambre et son regard se posa sur Harry qui avait été prévenu et était assit sur une chaise près de son lit.

Les larmes qu'il vit sur le visage de son ami le fit se redresser d'un bond.

« Blaise!

« Il est dans la chambre à côté! Répondit le brun dans un sanglot...les médicomages veulent que tu te reposes tu as subit un gros choc.

« Je dois le voir...je veux être près de lui! Dit Ron en se levant.

Harry opina sans chercher à l'en dissuader, il aurait fait de même.

« Viens!

Ils entrèrent dans la chambre et Ron s'immobilisa sur le seuil, Blaise à qui on avait laissé que son sous-vêtement gisait inconscient sur son lit tandis qu'une infirmière lui passait un linge mouillé sur le corps.

« Sortez! Lui dit Ron.

« Mais...voulut-elle protester mais il ne lui en laissa pas le temps.

« SORTEZ!

Devant son ton et sa mine menaçante elle obtempéra et quitta la pièce prestement.

Le rouquin s'approcha du lit et prit la place qu'elle avait laissé, il se saisit du linge qu'il trempa dans la bassine d'eau fraîche et le passa doucement sur Blaise, dont la peau rougit et enflammée se couvrait sans cesse d'une pellicule de sueur dû à une fièvre si forte qu'elle avait entraîné un coma, il le regardait avec amour tandis que les larmes coulaient librement sur ses joues, silencieuses.

« Je t'aime Blaise! Murmura t-il...tu vas guérir tu m'entends?...t'as pas le droit de me laisser ou alors emmènes moi avec toi...je veux pas rester ici sans toi...non je ne veux pas...je t'aime tant, qu'est ce que tu veux que je fasse sans toi hein?...toi et moi ensemble pour toujours...tu me l'avais promit tu te rappelle?

le chagrin le submergeant il posa sa tête sur le torse de Blaise.

« T'en vas pas...je t'en supplie t'en vas pas...on est si bien tous les deux...

« Je peux pas vivre sans toi! Gémit-il en serrant le corps inerte entre ses bras...je suis perdu si t'es plus là!

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Harry qui était resté debout près de la porte pleurait aussi, il savait l'amour fou que son ami portait au Serpentard et il partageait sa peine.

Il ressentait sa souffrance comme si c'était la sienne.

« Ron...!fit-il en se rapprochant, il aurait tellement voulut pouvoir l'aider.

« Laisses moi seul avec lui Harry! Murmura Ron sans bouger...s'il te plait laisse moi seul.

« D'accord! Souffla le brun qui recula et sortit silencieusement.

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Harry transplana jusqu'à la maison qu'il partageait avec Draco, celui-ci était absent pour le moment, il s'occupait de plusieurs affaires qu'il avait monté et ne rentrerait que le soir.

Le blond aimait beaucoup Blaise et Harry s'inquiétait de sa réaction quand il lui annoncerait la nouvelle, c'était si inattendu et si irréel.

Il entra dans le salon avec la vague impression que plus rien n'allait être pareil, quelque chose avait changé sans qu'il puisse se l'expliquer.

Un sombre pressentiment lui disait qu'à partir de ce moment les heures de bonheur étaient finies et quand il vit la lettre posée sur la table basse et sur laquelle son nom était écrit il hésita longuement avant de la prendre avec appréhension.

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Cette lettre c'était le destin qui allait le frapper de nouveau, il le ressentait au plus profond de lui.

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J'espère que le 1er chapitre vous aura plut, vous me le dîtes?

Bisous à vous.