Bonjour à vous chers lecteurs... Me voici dans ma seconde fic... Bienvenue à tous !!!!

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Disclaimer Les personnages et les lieux (sauf ceux que j'invente mais vous le remarquerez) appartiennent à la célèbre mais non moins talentueuse Joanne Kathleen Rowling (si si vous la connaissez c'est l'auteur de Harry Potter, vous savez le petit brun avec des yeux verts époustouflants cachés par des petites lunettes rondes et avec une fine cicatrice en forme d'éclair sur le front... je suis sûr que vous connaissez).

Spoilers : Les 5 premiers tomes. L'histoire se passe pendant la septième année de nos petits chéris...

Avertissement je ne sais pas s'il est utile de l'écrire mais bon... C'est un HPDM bien sûr. Donc, en gros si HPDM ne vous dit rien de plus que quatre lettres de l'alphabet, c'est un slash yaoi entre Harry et Drago (dois-je rajouter que ce sont deux jolis garçons ?). C'est à dire que Harry et Drago vont avoir une relation dans cette fic et j'ai bien peur qu'elle ne reste pas platonique (ah... ces jeunes aujourd'hui, ils ne peuvent plus se contenir...). Donc, homophobes, prudes qui veulent le rester et tout le tralala, je pense que vous devriez cliquez sur la petite croix rouge (vous pouvez toujours tenter de lire pour voir mais je ne veux pas être arrêtée pour attentat à la pudeur moi hein) !

Merci de tout cœur à ma bêta phenixmiyavi… merci pour ces supers corrections !!!! Merci…

Bien, Bien, Bien, bonne lecture pour ce prologue (comme pour mon autre fic, assez court mais ceux qui me connaissent savent que le reste est toujours plus long) ! Bon ben bonne lecture, j'attends vos reviews et premières impressions avec impatience...

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PROLOGUE

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Harry ouvrit les yeux difficilement. Qui était l'imbécile qui osait lui hurler de se réveiller si tôt un samedi ?

- Harry ! Harry ! Bouge-toi bordel ! hurlait la voix disgracieuse.

Il se tourna vers l'empêcheur de dormir avec la ferme intention de lui mettre son poing dans la figure. Il croisa un regard bleu et des cheveux roux. Ron. Il prit ses lunettes et les mit sur son nez. Il se redressa lentement, tentant vainement de ne pas refermer les yeux. Son ami était déjà habillé et à côté de lui se tenait une Hermione légèrement rougissante. Oups, Harry dormait nu comme un ver. Il rougit un peu avant de remonter la couverture sur le bas de son corps.

- Puis-je savoir pourquoi vous me réveillez si tôt un samedi matin et que vous vous permettez de me mater à poil ? demanda Harry d'une voix menaçante qui aurait pu faire fuir n'importe qui, à part Ron et Hermione.

Hermione rougit un peu plus et balbutia rapidement qu'elle ne venait pas le « mater à poil ». Ron, lui, haussa les épaules.

- Harry, il n'est pas tôt, il est neuf heures trente et je te signale que si tu ne te bouges pas tout de suite, on descend prendre le petit déjeuner sans toi !

Depuis quand Ron était-il si méchant ? Harry marmonna qu'il descendrait les rejoindre dans la salle commune dans dix minutes. Il sauta de son lit dès que la porte du dortoir se referma et fila en direction de la salle de bain. Il entra dans la douche et alluma l'eau chaude.

Un quart d'heure plus tard, il rejoignit ses amis dans la salle commune. Hermione sourit malicieusement en le voyant.

- C'est mieux de te voir habiller, tu sais. C'est pas que tu n'as pas de jolies fesses mais c'est quand même assez gênant de voir son meilleur ami nu.

Harry lui répondit avec le même sourire qu'il savait déjà qu'il avait de belles fesses. Ron, quant à lui, susurra à l'oreille de sa petite amie pour lui demander si lui aussi avait de jolies fesses. Hermione lui répondit en lui faisant un bisou sur la joue qu'il avait les plus jolies qu'elle ait vues de sa vie. Le roux lui fit un clin d'oeil et ils sortirent en riant de la tour de Gryffondor.

Ron avait pris beaucoup d'assurance depuis la bataille finale qui avait eu lieu à la fin de leur sixième année. C'est grâce à lui qu'Harry avait réussi à vaincre. Ron lui avait sauvé la vie pendant le combat. C'est ainsi que, lors de la remise des récompenses du Ministère, Harry avait tendu son ordre de Merlin à Ron en lui disant que Voldemort était mort grâce à lui, devant presque toute la population sorcière anglaise. Depuis, Ron était presque aussi célèbre qu'Harry Potter, il avait avoué ses sentiments à Hermione et s'était même vu offrir une place de gardien dans son équipe de Quidditch préférée : les canons de Chudley.

Ils arrivèrent dans la Grande Salle en riant toujours. Ils marchèrent vers leur table sans un regard vers les autres tables. Il n'y avait presque plus personne dans la Grande Salle et les trois en étaient contents. Car, bien que Ron apprécie d'être idolâtré, il comprenait désormais ce que ressentait Harry quand il disait haïr être célèbre et tous deux fuyaient cette notoriété malsaine.

Un autre des héros de la guerre, lui, semblait plutôt content de cette célébrité. Drago Malefoy avait été le plus jeune espion ayant aidé l'Ordre. Il avait reçu l'ordre de Merlin seconde classe et avait envoyé son père en prison. Il vivait maintenant avec sa mère, sans encombres, c'est tout ce que savait Harry. Malgré son allégeance au côté de la Lumière, Harry ne supportait toujours pas Malefoy, cet imbécile qui profitait de sa célébrité morbide. Ron pensait comme lui, Malefoy était un abruti arrogant qui se prenait pour la huitième merveille du monde. Pourtant, bien qu'ils se haïssaient toujours autant, ils ne se battaient presque plus. Seule Hermione avait fraternisé avec lui. Ses deux amis lui en avaient voulu au départ mais aujourd'hui, ils s'en foutaient, le principal était qu'Hermione ne parle pas à Malefoy alors qu'ils étaient là.

Harry se servit une grande tasse de café, sa drogue, et en but une longue gorgée. Il se sentit tout de suite plus réveillé. Ron et Hermione rirent doucement en le voyant s'éveiller grâce au café. Ils commencèrent à parler de tout et de rien, comme d'habitude. Voldemort éliminé, ils retrouvaient peu à peu leurs vies normales d'adolescents avec des problèmes aussi superficiels que les filles, le Quidditch ou les cours (du moins pour eux car les cours étaient un sujet très sérieux selon Hermione). La question s'orienta peu à peu vers les ASPIC de fin d'année.

- Mione, tu sais, on n'a commencé la septième année que depuis une semaine. Serait-ce trop te demander que de nous laisser un mois de répit avant de nous stresser inutilement ? demanda Harry en lui faisant des yeux de chien perdu.

La brune soupira mais répondit sur un ton peu avenant :

- Je vous laisse encore deux semaines mais après, je commence à tout vous expliquer, sans aucune discussion possible.

Ron sourit et lui déposa un baiser sur la bouche tandis qu'Harry buvait le reste de son café.

- Il ne va pas s'envoler ton café, Potter, tu sais ? lança une voix traînante. Salut Hermione !

- Salut Drago, répondit celle-ci avec un grand sourire.

Harry se leva et dit à ses amis :

- Bon, je vais me balader un peu dehors, les tourtereaux d'accord ? Soyez sage en mon absence !

Il leur fit un clin d'oeil suggestif et avança vers la porte de sortie, ignorant totalement Malefoy qui fulminait. Harry ouvrit la porte de la Grande Salle et se dirigea vers le hall, fier d'avoir fermé le clapet du blond. Un bras le retint durement. Il se retourna et croisa deux yeux gris qui lançaient des éclairs. Pas si fermé que ça le clapet finalement.

- Malefoy, que puis-je pour toi ? demanda Harry d'une voix lasse en dégageant son bras d'une secousse.

- Tu te prends pour qui Potter ! On n'ignore pas un Malefoy comme ça ! lança le blond méchamment.

- Malefoy, tu me saoules, va jouer les prétentieux ailleurs, j'ai pas que ça à faire de ma vie moi, de t'entendre pleurnicher...

Drago blêmit sous l'insulte. Il sortit sa baguette de sa poche. Harry fit un geste de la main et la baguette fut projetée à l'autre bout du hall.

- Malefoy, dois-je te rappeler que je fais de la magie sans baguette ? ironisa Harry.

Le blond devint rouge de colère et se jeta sur le brun avec force. Ils tombèrent par terre, roulèrent mais ne s'arrêtèrent pas. Drago balança un coup de poing dans la joue du Survivant qui haleta sous la puissance du coup mais ne resta pas en reste, il lui rendit le coup de poing aussi fort. Il restait néanmoins en position de faiblesse, Malefoy faisait bien une tête de plus que lui et était beaucoup plus musclé. Il se prit un autre coup dans la lèvre inférieure qui éclata. Harry lui mit un coup de genou dans le ventre, coupant le souffle de son ennemi qui s'écarta un peu. Harry eut alors le temps de se relever et mit un coup de pied dans les côtes du blond qui lui attrapa alors la jambe. Le brun retomba sur le sol, sa tête frappant le dallage dans un bruit sourd. Il se sentit un peu étourdi mais il n'eut pas le temps de réaliser que sa tête saignait que deux mains l'agrippaient pour le relever. Il remarqua alors que Blaise Zabini tenait fermement Drago qui se débattait et que Ron le tenait aussi. Il passa son poignet sur sa lèvre et cracha un peu de sang. Comme il ne se débattait pas, Ron le lâcha. Harry lança un regard haineux à Malefoy et fit demi-tour. Alors qu'il partait déjà, Hermione le rattrapa.

- Harry, tu dois aller à l'infirmerie. Tu as l'air d'être blessé assez sérieusement. Viens ! Je t'emmène. Pas de discussion.

Toujours en état de colère noire après le blond, Harry suivit à contre-coeur. Il entra dans l'infirmerie et s'assit sur un lit alors que l'infirmière soignait déjà Malefoy. Le professeur Rogue pénétra dans la pièce, suivi de près par Parkinson. Harry comprit alors que tout n'était pas fini pour lui.

- Drago ? Tu vas bien ? Miss Parkinson est venue me chercher pour me dire que tu t'étais battu avec Potter.

- Je vais bien Sev', c'était juste une divergence d'opinions.

- Sale con, murmura Harry, je t'en foutrais moi des divergences d'opinions.

Rogue se tourna vers Harry et lui lança d'un ton extrèmement menaçant :

- Potter, retenue pendant un mois et cinquante points en moins pour Gryffondor.

Harry ne répondit même pas. Il tourna la tête vers l'infirmière qui commençait à l'ausculter.

- Mr Potter, vous avez une côte fêlée, un bleu très important sur la joue et un sérieux traumatisme crânien. Réfléchissez-vous parfois aux conséquences de vos actes impulsifs ?

Harry fit un bref non de la tête et commença à se lever.

- Que faites-vous ? lui demanda l'infirmière d'un ton sec.

- Maintenant qu'on sait ce que j'ai, je peux sortir non ?

- Sûrement pas, vous resterez ici aujourd'hui et cette nuit. Déshabillez-vous !

Harry faillit hurler de frustration. Il enleva son tee-shirt rageusement. Alors qu'il commençait à déboutonner son jean, Hermione ferma les yeux et se dirigea vers la sortie en criant qu'elle l'avait assez vu nu pour aujourd'hui. Ron la suivit en riant et dit à Harry qu'ils reviendraient après le déjeuner. Il répondit par un bref ok et ôta son pantalon. Il s'assit sur son lit. L'infirmière le fit asseoir dos à lui, ce qui eut pour conséquence un Malefoy juste face à lui, les yeux fixés sur son corps.

- Tu veux ma photo Malefoy ? lui lança Harry méchamment.

Malefoy eut l'air de prendre conscience de ce qu'il faisait et il détourna la tête, en rougissant.

« Pourquoi il rougit lui maintenant ? Il vient de me tabasser et il rougit lorsque je lui fais une remarque ? Il est cinglé ce mec !! pensa Harry. »

Mrs Pomfresh finit de l'examiner et fit apparaître un pyjama qu'il enfila rapidement.

Elle partit en direction de Malefoy qui avait juste deux côtes fêlées. Harry avait bien compris qu'il était moins fort que lui. Il s'attendait à une remarque de ce style de la part du blond mais celui-ci gardait ostensiblement la tête baissée. Harry était étonné de ce comportement mais ne s'y arrêta pas, il savait depuis longtemps que le blond était bizarre. L'infirmière lança un pyjama à Drago. Harry était découragé, lui aussi devrait rester là ? Autant l'achever tout de suite. Il aurait mieux fait de rester au lit ce matin. Il voulut s'étouffer avec un coussin mais une violente douleur à la tête l'arrêta.

- Ouch, cria-t-il.

Mrs Pomfresh vint vers lui et examina sa tête encore une fois.

- C'est normal que vous ayez mal. Arrêtez de gigoter dans tous les sens et restez calme, la douleur s'atténuera toute seule.

Puis elle sortit de la salle. Rogue resta encore quelques instants à parler à voix basse avec le jeune Serpentard puis il sortit dans un bruissement de tissus noirs. Harry se tourna de l'autre côté, il ne voulait pas voir la sale face de serpent qui lui avait pourri sa journée.

- Je suis désolé Potter, dit le blond à voix basse.

Oubliant sa douleur, Harry se tourna brusquement de l'autre côté, dévisageant curieusement le blond. Il haussa les sourcils. Drago continua :

- Je ne voulais pas te faire aussi mal. En fait, je ne voulais pas te faire mal du tout, je te le jure. Je ne sais pas ce qui m'a pris de faire...

- C'est bon Malefoy, arrête, c'est trop bizarre de te voir t'excuser. Non, en fait, tu as des réactions bizarres depuis tout à l'heure. Tu devrais demander à Pomfresh d'examiner ta tête aussi.

Le blond sourit, sans ironie, sans sarcasme, sans méchanceté. Harry en ouvrit la bouche de stupeur.

-Tu vois ce que je te disais. Quoique ça vient peut-être de mon traumatisme crânien, ça donne sans doute des hallucinations, continua Harry, plus pour lui-même que pour l'autre garçon.

Malefoy prit une pierre violette posée à côté de lui et la balança sur Harry mais il rata son coup et elle toucha une potion anti-douleur.

-Tu ne sais même pas viser Malefoy, je te croyais plus...

Une étrange fumée bleue nuit envahissait la pièce, coupant Harry dans ses moqueries.

-C'est quoi ça ? demanda-t-il, peu rassuré.

Il se sentit soudainement tiré par le nombril, comme lorsqu'il prenait un portoloin. La fumée bleue l'empêchait de voir autour de lui mais il savait qu'il tournait sur lui-même. Puis, tout d'un coup, tout se stoppa et il se retrouva de nouveau dans son lit à l'infirmerie, Drago toujours à la même place.

-Putain, il se passe quoi là ? s'exclama Malefoy.

-Bonjour Mr Malefoy, bonjour Harry, dit la voix rieuse d'Albus Dumbledore. Vous venez de faire un bond de dix-huit ans dans le futur.

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A suivre…

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Et voilà c'était le prologue de Demortia (vous saurez pourquoi ça s'appelle comme ça dans le prochain chapitre ) !

Qu'en pensez-vous ?

La suite très bientôt (dans moins d'une semaine je pense…) !