Titre : Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants
Disclaimer : tout ce qui suit est la propriété exclusive de Mme Rowling
Rating : T
Genre :Romance et humour (même si ça commence mal)
Spoilers : Bof, pas vraiment, tome 5 ou 6 disons.
Note : Ma très chère Vendetta ayant eu 23 ans, cette histoire mettant en scène ses deux chouchoux lui est dédiée. Rassurez vous, même si le début n'est pas très gai, ça devrait s'arranger ensuite.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants
Prologue
C'est une histoire qui commence mal.
C'est une histoire qui commence par une guerre.
La guerre est la digne fille de la Mort qu'elle ne manque jamais d'inviter à sa fête.
Certains politiciens vous diront qu'il est glorieux de tomber pour la cause que l'on défend, glorieux de se couvrir d'honneur au combat, glorieux de se battre jusqu'au dernier souffle, jusqu'au dernier homme.
Ne les écoutez pas.
La guerre est la digne fille de la Ruine qu'elle ne manque jamais d'inviter à sa fête.
Certains politiciens vous diront qu'il est glorieux de détruire l'ennemi avant qu'il vous détruise, glorieux d'éradiquer sa race, glorieux de se battre jusqu'au dernier rempart, jusqu'au saint des saint, jusqu'à raser la cité de vos adversaires, jusqu'à y semer du sel pour que rien n'y pousse plus jamais. Carthago delenda est.
Ne les écoutez pas.
La guerre est une sale garce meurtrière qui se nourrit des larmes des vivants, du sang des blessés et du dernier soupir des morts.
Un jour arrive cependant où les guerres s'arrêtent.
Parfois faute de combattants.
On appelle ça l'extinction d'une civilisation et cela ne sert même pas d'exemple aux civilisations alentour qui n'ont rien de plus pressé que d'imiter les peuples disparus et de se faire à leur tour sauter le caisson mutuellement pour d'obscurs motifs idéologiques.
Parfois on voit se lever de jeunes héros pétris de bonnes intentions qui tuent le vilain sorcier dans un combat dantesque avec force effets pyrotechniques et monologues plein de trémolos des amis du héros juste avant qu'ils connaissent une fin tragique.
Seulement à la fin le résultat est le même. La guerre ne laisse que des ruines et des orphelins.
La guerre magique n'avait laissé de Poudlard que des vestiges fumants et des élèves qui en avaient fait la fierté que des enfants traumatisés, blessés et complètement inadaptés socialement.
Heureusement Séverus et Sirius étaient là….
A suivre….