Titre : Vers les origines (chapitre 12)

Persos principaux : Tenten, Lee, Neji, Gai.

Rating : M à cause d'un lemon (ou plusieurs...) et de scènes de violence.

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Masashi Kishimoto, excepté Kalamata, Mei Ting, le prêtre et les gens de la famille/ville d'origine de Tenten.

Playlist : Pour l'aveu de Neji au début, les musiques Kizuna ou bien Chrno no Kanashimi (de l'OST de Chrno Crusade) sont parfaites.

P'tit mot de l'auteur : Je m'excuse à genoux devant les lecteurs de toutes mes histoires pour le retard que j'accumule partout. Je suis encore dans une grave dépression (je pensais que, comme les autres années, ça guérirait tout seul mais apparemment, ça n'est pas le cas) et j'en sors vraiment doucement. Alors pardonnez-moi, l'écriture, pour moi en ce moment, c'est dur.

Harem et Amazones sont désormais en hiatus, pardonnez-moi, mais c'est trop compliqué. Ce qui ne veut pas dire que j'abandonne ! Il est possible que je me décide à publier quelques chapitres d'ici quelques temps, alors espérez. Mais pas trop quand même.

J'ai vu que la qualité de mes rédactions en a souffert ces derniers temps, et là j'ai dit : stop. Je préfère mettre le bouton pause, et me remettre à écrire plus tard avec une qualité d'écriture normale, plutôt que l'histoire soit bâclée. Voilà. J'espère que les impatients (que je comprend !) comprendrons.


Ce soir-même, il fut convenu d'un plan : Tenten irait se cacher un temps loin du pays du Feu, escortée de ses amis, tandis que de leur côté, les autres s'efforceraient de convaincre les Anciens – et accessoirement Tsunade, mais Shikamaru était persuadé qu'elle ne serait pas un obstacle – de pardonner et de la laisser revenir.

En premier lieu, seuls Neji, Lee et Gai-sensei, son équipe, devaient rester auprès de la jeune fille enceinte et la protéger ; cependant, Sakura insista sur les compétences requises pour pouvoir s'occuper d'un accouchement. En tant que médecin, elle était seule capable de pouvoir lui assurer une sécurité optimale. Aucun de ses coéquipiers n'avait déjà pratiqué cela, n'est-ce pas ?

- Et sa grossesse n'est pas finie, continua-t-elle, s'adressant à Shikamaru plus qu'à tout autre. Je veux pouvoir la suivre, pour que le bébé arrive à terme.

C'était lui, plus que tout aucun autre, qui s'était vite imposé comme leader du groupe, de par sa grande intelligence. De plus on savait son passé de dirigeant du groupe de recherche de Sasuke, et même si la mission avait été un fiasco total, on ne l'en blâmait pas.

- C'est un bon plan, acquiesça-t-il. Mais, sauf votre respect, les gars... où allez-vous ?

- On ne fuit pas sans but, réfléchit Kakashi. Konoha va envoyer d'autres Anbus, d'autres espions, pour vous chercher. Et où vous cacherez-vous alors ? Vous n'allez quand même pas rester dans les bois...

- Iwa Gakura no Sato, répondit immédiatement Tenten, sans réfléchir.

Puis, voyant la mine un peu perdue de ses amis :

- Le pays de la Terre. Je suis née là-bas.

- Mais, si je ne me trompe pas, ton père t'en a chassée, non ? demanda gravement le ninja copieur. Ça ne risque pas de t'attirer des ennuis ?

- Je n'ai plus rien à perdre. Et puis...

- Et puis ?

La kunoichi inspira profondément ; ce qu'elle avait à dire lui trouait le coeur, et pourtant il le fallait bien. Mais pourquoi diable son père avait-il attendu tout ce temps ? Elle l'ignorait et redoutait la réponse.

- Yuzhi a dit que Père me faisait chercher. Peut-être... - quelques larmes perlèrent à ses yeux, qu'elle s'efforça de contenir - ...m'a-t-il pardonnée !

Là, la réaction un peu violente de Neji la surprit plus que tout. Il se mit à crier :

- Baka ! Tu ne penses pas que ça pourrait être pour une autre raison !

Et, comme elle demeurait muette d'étonnement devant cette colère soudaine :

- Tu ne nous as pas tout raconté, alors je ne peux juger de la gravité de tes actes. Cependant...

Il s'interrompit de lui-même, une expression de souffrance sur le visage. Lui qui était d'habitude si maître de lui-même, hurla sa terreur de la voir elle-même dans la douleur :

- ...cependant je ne te laisserai jamais mourir !

Sous le choc, Tenten recula d'un pas. Mourir ? Mais de quoi parlait-il ? Non, son père ne ferait sûrement pas une telle chose ! Toutefois, avant qu'elle ait pu faire un geste, prononcer une parole, il s'était avancé et l'avait prise dans ses bras, contre son coeur qui battait, battait. Et elle, choquée, hébétée, se laissait faire, parce qu'elle l'aimait, parce qu'il l'aimait.

- Tu m'entends, Tenten ? Je ne les laisserai jamais te faire du mal, murmura-t-il, la bouche dans ses cheveux, en la serrant plus fort contre lui.

Autour d'eux, le monde était silence.


- Tenten...

- Kiba...

Ils s'étreignirent violemment, l'angoisse leur vrillant leur coeur. Ils avaient beau savoir qu'il n'étaient pas faits l'un pour l'autre, le mensonge - bien utile - de l'Inuzuka les avait rapprochés, inévitablement.

Kiba avait préféré emmener Tenten un peu à l'écart, loin de Neji qui, sous ses airs froids et indifférents, était en réalité possessif et conquérant. Il voulait lui parler, lui dire ce qu'il avait sur le coeur, avant qu'elle parte. Que lui importe que son amour ne soit pas réciproque, si elle était heureuse, il l'était aussi.

- Prends bien soin de toi, surtout, articula-t-il péniblement, la gorge nouée par l'émotion.

- Sois heureux, Kiba.

Elle voulut se détacher de lui, repartir vers le groupe, vers Neji, mais il la fit pivoter et lui saisit les mains avec ferveur.

- Je... je n'ai jamais aimé une femme autant que toi, avoua-t-il, les dents serrées. Je ne pourrais t'oublier.

Doucement, plus doucement cette fois-là, elle se défit de lui, sans toutefois lâcher ses mains tendues dans un sursaut de lucidité amoureuse et effarée.

- Je ne suis pas irremplaçable. Tu trouveras quelqu'un qui te mérite, Kiba. J'en suis sûre.

- Promets-moi que tu sera heureuse, continua-t-il, implacable.

- Je te le promets.

Alors, sans lui laisser le temps de protester, il déposa un léger baiser sur sa joue, et s'en fut, rejoignant lui-même le groupe, essuyant quelques larmes de douleur silencieuses et brûlantes.

Tenten fut si surprise qu'elle en oublia elle-même de revenir, jusqu'à ce qu'elle voie, à travers les arbres, Neji et Kiba échanger un serment.

- Rends-la heureuse, l'Hyuga. Sinon je t'étripe au retour.

- Compte sur moi, Inuzuka.

Kokoyo, bien sûr, repartit avec le groupe de Shikamaru vers Konoha ; elle aurait causé, même en temps qu'otage de choix, trop de problèmes à Tenten et aux autres.

La petite surprise vint de Naruto, qui ne voulut pas abandonner sa camarade jinchuriki dans la tourmente. Tenten, à son tour, décida alors de lui faire lâcher prise ; Sasuke était en jeu ! Coincé à Konoha, il risquait la peine capitale en tant que déserteur !

- Tu rigoles ? plaisanta Naruto. Si il était en danger, il saurait se défendre seul, je pense !

- Mais ça fait des années que tu le recherche ! Sakura, dis quelque chose !

Les dents serrées, la jeune fille répondit :

- Je suis de l'avis de Naruto. Il ne va pas s'envoler, si il revenu ce n'est pas pour repartir ensuite, ça serait stupide.

Tenten croisa les bras, résignée mais non défaite.

- Sasuke a besoin de ses amis. Il est seul à Konoha... pas moi. - elle jeta un regard affectueux à Neji – Vous ne devez pas l'abandonner !

Tout d'un coup, la fleur de cerisier éclata en sanglots.

- S'est-il gêné, pendant trois longues années ? S'est-il senti coupable d'être parti ?

- Sakura... dit Naruto, étonné de cette crise subite.

Et les larmes ne tarirent pas. Le blondinet fit alors une chose qu'il ne se serait jamais, au grand jamais, permis en temps normal : il la prit contre lui, étouffant ses hurlements de chagrin au creux de son cou, le visage fermé.

- Il va pleuvoir, dit subitement Tenten. On ferait mieux de se mettre en route.


Rien ne pressait, théoriquement. On pouvait donc laisser Tenten marcher librement avec les autres et, si besoin était, on ferait une pause.

Le groupe partit donc, avec la formation suivante : Gai et Lee, en tête ; suivis de près par Sakura et Tenten, elles-mêmes talonnées par Naruto et Neji, qui veillaient de près à leur sécurité.

Il n'étaient pas parti depuis dix minutes que l'émetteur-récepteur de Gai grésilla. Il en fut surpris, il ne pensait pas qu'ils étaient encore à portée du deuxième groupe.

Ce fut Kakashi qui parla :

- Yo, Gai. La vieille s'est échappée.

« La vieille » ne pouvait évidemment signifier que Kokoyo. A ces mots, la jeune mère frémit et serra la main de Sakura. Tout cela ne lui disait rien qui vaille.

Gai avait l'expérience de ce genre de situations, heureusement, et la formation qu'ils avaient adoptée était la bonne. Malgré tout, un souci d'ordre technique lui fit demander :

- Tu as envoyé quelqu'un ou on doit s'en charger ?

- Tu as vu comme Neji l'a mise au tapis... tu connais ma réponse.

Agacé, le sensei le plus excentrique de Konoha rompit la communication. Evidemment qu'elle n'était pas une menace sérieuse, seulement elle était sournoise... et elle n'était pas en vue. Il allait falloir ouvrir l'oeil.


Lorsqu'ils stoppèrent leur marche, non loin d'un petit village où ils avaient pour but de faire une halte bien méritée, Tenten s'assit, épuisée. Son ventre était déjà d'un poids certain, et ses jambes faiblissaient. Allait-elle pouvoir continuer longtemps à ce rythme-là ? Rien n'était moins sûr.

Ses coéquipiers s'éloignaient à peine – qui pour satisfaire un besoin naturel, qui pour... s'entraîner - qu'elle s'allongea à même le sol, la tête enfouie dans ses bras pour se protéger du coucher de soleil. Son dos la rappela vite à l'ordre et elle poussa un petit glapissement. Prenant appui sur un coude, elle eut encore la force de se mettre entièrement sur le dos, et ferma les yeux, lasse.

Neji, observant cette petite manoeuvre, s'approcha d'elle.

- Ça va ? lui demanda-t-il.

Elle répondit pas. L'état de stupeur, d'engourdissement dans lequel elle se trouvait actuellement, annihilait toute sa volonté. Il lui fallait toute son énergie pour seulement respirer.

- Dis, Neji...

- Hm ?

- Tu... ne vas pas m'abandonner, hein ?

Le jeune Hyuga fronça les sourcils. Quelle mouche la piquait ?

- Bien sûr que non. Qu'est-ce que c'est que ces bêtises ? la taquina-t-il gentiment.

- J'ai rêvé que le bébé mourait et que je ne valais plus rien à tes yeux...

Neji grimaça. Que Tenten exprime ses pires craintes, c'était normal, qu'elle le crût réellement... ça le préoccupait.

- Quand un Hyuga aime, c'est pour la vie, Tenten, articula-t-il doucement en lui prenant la main. Bébé ou pas.

Il posa une main protectrice sur son ventre, et la jeune fille y rajouta la sienne, trop émue pour répondre. Encore une fois, les larmes lui montèrent lentement aux yeux, perlant à ses cils.

- Tu m'aimes, alors ? s'exclama-t-elle, pleine d'espoir.

- Evidemment, répondit-il, de son air détaché. Quelle question.

Seule Tenten savait décrypter les émotions de Neji. Elle aurait pu voir qu'il était, en réalité, affreusement gêné de cette déclaration en public – d'autant que Lee se foutait ouvertement de sa poire... si elle n'avait pas les pupilles tellement embuées.

- Mais ? Tu pleures ?

- Oui. Excuse-moi, je pleure beaucoup ces derniers temps, avoua-t-elle en séchant ses dernières larmes.

- Hm.

D'un geste rapide, sans lui laisser le temps de protester, il posa une main habile sur son front.

Son diagnostic confirma son intuition : brûlante de fièvre.

- Ça ne m'étonne pas que tu sois si émotive, soupira le jeune homme en la soulevant dans ses bras, tout en appelant Sakura. Tu as bien quarante degrés de fièvre.

- Maintenant que tu le dis, je me sens lourde...

- En tout cas, Neji doit le savoir, si tu es lourde ! se moqua Naruto.

- La Fougue de la Jeunesse t'aidera, mon juvénile élève ! cria Gai-sensei.


L'hôtelier s'était, à vrai dire, montré assez surpris en voyant arriver ces six individus, ou plutôt ce groupe tellement hétérogène qu'à vrai dire on ne savait plus où donner de la tête.

Il y avait donc un jeune couple, dont un garçon aux yeux blancs plus qu'étranges et une fille enceinte, dans une robe rouge en lambeaux, qui semblait au bord de l'inconscience ; un blondinet dont l'estomac gargouillait atrocement ; deux personnes tout de vert vêtues qui s'entendaient copain comme cochon, à déblatérer des stupidités sur la « Jeunesse » et tutti quanti ; enfin une jeune fille aux cheveux d'une couleur fort peu naturelle – rose – et à l'air féroce.

C'est d'ailleurs cette dernière qui demanda trois chambres, tapant du poing sur le comptoir :

- Trois chambres, lits séparés, s'il vous plaît ! ET QU'ÇA SAUTE !

Heureusement qu'il lui en restait, à ce brave homme, des chambres... sinon, il se demandait bien ce qui se serait passé... tiens, il ne préférait même pas savoir !

De leur côté, Lee, Gai, Naruto, Neji et Tenten se demandaient ce qui avait bien pu prendre à Sakura de préciser « lits séparés »... à cette pensée, quelques rougeurs – supplémentaires pour Tenten - apparurent sur le visage de nos deux tourtereaux, et Naruto, le seul à le remarquer, pouffa sans retenue aucune.

Les guidant jusqu'à leurs chambres respectives, l'hôtelier pria pour qu'elles soient à leur convenance, il n'en avait pas d'autres. Chance, Sakura, voyant que la pièce était à sa convenance, le remercia d'un sourire superbe (hum, s'est-elle inspirée de Lee&Gai sur le coup-là ?).

- Hum, Sakura ?

- Ouais ?

- Je peux te poser une question ? tenta Neji tandis qu'il déposait Tenten sur l'un des lits.

Sakura fit signe à Lee, Gai-sensei et Naruto de sortir sans délai. Elle s'aperçut alors que Neji restait là, planté comme une souche.

- Pas le temps, Neji ! Sors d'ici ! lui ordonna-t-elle tout en commençant à déshabiller Tenten.

- Je reste.

- Non, Neji. Toi tu as assez fait, va te reposer.

- Je reste, répéta-t-il, buté. C'est... celle que j'aime ! s'étrangla-t-il. Alors je reste.

- Là n'est pas la question Neji ! cria la rose, en colère. Je vais la mettre nue !

- Que crois-tu ? Je l'ai déjà vue nue ! s'énerva à son tour le si calme Hyuga.

Les deux « amis » s'affrontèrent du regard. Une rage terrible luisait dans les prunelles vert émeraude de la medic-nin.

- Tu me reproches quoi, exactement, Sakura ? demanda-t-il, les yeux rivés aux siens.

Mais à les voir justement, ces yeux, il avait compris.

- C'est bon, continua-t-il, résigné. Tu es exactement comme Lee. Tu m'en veux.

- ...

- Tu dois penser que je n'ai fait que profiter d'elle. Eh bien c'est faux ! Entends-le bien ! s'écria-t-il plutôt violemment. Je l'aime, bordel de Dieu ! Je l'aime ! Tu m'entends, Sakura ?

- ...

- Je sais maintenant pourquoi tu as demandé des chambres avec lits séparés, admit Neji, dégoûté, partant en claquant la porte.

Laissant Sakura seule avec la malade, et seule avec sa conscience.


Dans la chambre d'à côté, les discussions sur « qui dort avec qui ? » étaient ouvertes et plutôt mouvementées.

- Mon petit Lee ! pleurnicha Gai. Toujours ensemble !

- Oui, sensei ! Nous ne pouvons vivre séparés !

- Oh, mon Lee-chou d'amuuuuuuur...

- Gai-sensei !

- Lee !

- Gai-sensei !

- Lee !

- Gai-sensei !

- SSSTTTOOOPPP !!! gueula le blond.

Rah là là, si ils commençaient dès maintenant leur bazar, on n'était pas sorti de l'auberge... enfin non, justement on devait y dormir.

- Neji dort avec Tenten, non ? s'enquit-il nonchalamment. Ouuuh... les petits pervers...

- Lee ! Cela te donne peut-être une chance de dormir avec ta jeune fleur de printemps ! Car Sakura refusera certainement de dormir avec Naruto ! Peut-être devrais-je te laisser vivre ta vie...

- Hé, hé, hé, attendez les gars, tirez pas des conclusions trop vite ! râla ce dernier. De mon côté, je doute que ça passe avec Gros Sourc...

- En attendant, il est hors de question que vous, Gai-sensei et Lee, dormiez ensemble, répondit Neji, adossé à la porte qu'il venait d'ouvrir. On a tous besoin de sommeil.

- Je ne vois pas ce que tu veux dire, mon cher rival, déclara innocemment le Fauve de Jade.

- Grr...


Pendant ce temps, Sakura cherchait la fermeture de la robe de Tenten, désormais totalement inconsciente. Et, purée ! Impossible de la trouver ! Elle tourna et retourna la jeune fille dans tous les sens comme un roulé, mais rien.

Son grand sens pratique reprit alors le dessus : la mine déterminée, elle posa les mains à plat sur la poitrine de Tenten...

- On y va ! s'encouragea-t-elle.

...et tira, tira le plus fort possible. Un bruit de déchirure se fit entendre, et la médecin, satisfaite, continua sa besogne.

Ce fut juste après avoir complètement dévasté le précieux vêtement qu'elle se rendit compte que Tenten n'avait rien d'autre à se mettre... bah ! Elle irait lui acheter autre chose plus tard ! se dit-elle en haussant les épaules. Après tout, elle commençait à être serrée là-dedans avec son ventre...

Une fois sa patiente « mise à nue » - enfin, en sous-vêtements - pour ne pas faire de vilains jeux de mots, Sakura entreprit un examen long et minutieux. Elle tâta le pouls, mais il était à peu près normal. La respiration était calme, bien que le sommeil soit, lui, agité.

Le bébé bougeait normalement – Sakura éprouva d'ailleurs une véritable joie en réussissant à le stimuler de l'extérieur – par contre elle trouva la température mille fois trop élevée pour son état : trente-neuf degrés. La première chose qu'elle fit en découvrant cela fut de l'hydrater ; une carence en eau pouvait avoir des conséquences désastreuses.

Le diagnostic final fut celui-ci : la grippe.

- Alors, Sakura ? demanda Gai, qui attendait anxieusement près de la porte.

Elle poussa un énorme soupir.

- Elle a la grippe. C'est préoccupant dans son état, mais si on s'en occupe bien, il ne devrait pas y avoir de conséquences.

- Nous allons devoir rester immobiles quelques temps, à ce que je vois, murmura pensivement le sensei.

Sakura acquiesça lentement, hochant la tête.

- Oui, une bonne semaine au moins. Et...

- Oui ?

La jeune medic-nin inspira profondément.

- Les risques de contagion étant plutôt élevés, il va falloir éviter d'aller trop la voir.

Bien sûr, pensa Neji. J'ai quand même l'impression que ça l'arrange bien.


Ce n'était plus le même rêve.

Elle ne tenait plus le bébé dans ses bras. Elle n'était plus mère. Son rêve de bonheur était mort avec son enfant.

Tendant les bras en sanglotant, elle ne put que voir la tombe de son fils se brouiller sous ses larmes. Seule... elle était seule ! Encore ! Toujours !


Tenten se réveilla en pleine nuit, mue par un sursaut d'angoisse, une terreur nocturne toute enfantine. La lampe de chevet était bien sûr éteinte, mais au dehors, les lueurs d'une quelconque fête de village perçaient les fins rideaux de voile blanc. Elle pouvait voir le visage paisible de Sakura, tranquillement allongée sur le lit d'à côté, tournée vers elle, ses cheveux de soie brillant d'une magique énergie.

La jeune mère sourit en la regardant, oubliant pour quelques instants ses douleurs toutes maternelles, et la chaleur qui lui montait au cerveau.

Toutefois, ce bref moment de paix fut bientôt brisé par Kalamata. Son poignet la brûlait, signe qu'elle voulait lui parler. Bon. Cela faisait un moment que ce n'était plus arrivé... qu'avait-elle donc à lui dire ?

La renarde gambadait librement, dans les vertes forêts de son esprit, comme à son habitude. Tenten la rejoignit à l'endroit où toutes deux avaient l'habitude de se rencontrer, près de la cascade imaginaire où, quelques fois par mois, Kalamata enseignait à son hôte comment maîtriser l'eau, puissance qui, à elle, fille du feu, lui était inconnue.

- Tu ne viens plus t'entraîner, lui reprocha distraitement la démone, occupée à chercher un poisson dans le lac.

Tenten vint s'asseoir près du bord, glissant ses pieds dans l'eau.

- Désolée, Kalamata... tu sais que j'ai beaucoup de soucis en ce moment.

- C'est quelque chose de vital pour toi qui est du feu, tu le sais, répliqua-t-elle, agacée de ne pas réussir à attraper ce poisson dont elle avait tant envie. Et voilà, je l'ai loupé, soupira-t-elle, retirant sa patte de l'eau. Tu sais quoi, petite humaine ?

D'un signe de tête, elle répondit par la négative.

- Depuis ta « grossesse », tu n'es plus pareille. Ce « bébé » a induit des changements terribles en toi. Je me demande si tu ne ferais pas mieux de t'en débarrasser.

- C'est toi que je ne reconnais plus ! s'écria Tenten, la colère prenant le pas. Depuis quelques mois, tu es encore plus vache que d'habitude. Tu m'envoie une vision presque chaque nuit, tu prends le contrôle de mon corps sans me le demander... je me demande justement, Kalamata, qui de nous deux est en tort dans cette affaire ?

La renarde noire leva les yeux, une unique seconde, et soutint son regard. Elle avait beau faire une taille nettement inférieure à Tenten, et être un animal, il y avait tellement de passion et de haine contenues dans ces pupilles noires que la jeune fille battit en retraite. Elle n'était pas de taille face à la démone.

Tout à coup, cette dernière leva la tête, humant l'air autour d'elle, et ses oreilles se couchèrent d'elles-mêmes. Elle poussa son cri, un cri rauque et inhumain, qui glaça Tenten plus qu'elle ne voulait se l'avouer.

- Sors, énonça brusquement Kalamata. Sors ! Tu es attaquée.


C'était comme si elle sortait d'un mauvais rêve.

Elle se retrouva à nouveau au chaud dans son lit, blottie entre les draps, et Sakura dormait paisiblement, allongée sur le lit d'à côté. Attendez un peu, elle dormait ? Mais... ils étaient attaqués...

Etrange... et personne en vue dans la chambre. Dehors, pas la moindre agitation, elle aurait presque pu entendre le souffle du vent à travers les épais vitrages... attendez... la fenêtre... elle était ouverte ! Impossible... Sakura n'était pas stupide au point d'ouvrir la fenêtre en décembre ? Non, évidemment. On l'avait ouverte !

Elle se leva le plus doucement possible pour s'approcher de l'ouverture, et se pencha au dehors. Rien ni personne. Seul le vent glacé la fit trembler de tout son corps.

Kalamata ne pouvait avoir mal ressenti les choses. Ses sens étaient mille fois plus développés que les siens. Non, elle aussi sentait cette présence forte, dure, haineuse, tout près d'elle. Tout près... elle recula de la fenêtre ; elle venait de comprendre... « Derrière toi ! » lui hurla Kalamata.

Lentement, craignant de laisser confirmer ses intuitions, elle pivota sur la pointe des pieds, et tomba nez à nez avec... Kokoyo ? Elle aurait juré que c'était Yuzhi...

Son soulagement fut de courte, très courte durée. La vieille femme annonça :

- Tu m'as bien fait courir. Par contre, tu es très mal protégée...

L'horreur submergea Tenten, qui jeta un coup d'oeil au lit de son amie. Etait-elle...? Non, impossible... une vague de rage, de terreur, de chagrin, de dégoût... tout cela lui monta au cerveau en même temps. Elle n'avait plus conscience d'être elle, mais elle avait conscience du danger, oui, le danger que représentait cette femme.

- Les senbons, c'est quelque chose, ricana-t-elle. On les lance et ça arrive sans bruit... tu t'es faite avoir !

Gagner du temps, il fallait gagner du temps. Prévenir Neji et les autres en faisant le maximum de bruit. Hurler ou casser quelque chose...

- Tu mourras de mes mains, tout comme ton amie.

CRAC !

Tenten avait saisi le guéridon avec une rapidité stupéfiante et l'avait brisé sur le crâne de la meurtrière, lui fauchant les jambes du même coup. L'Ancienne s'effondra, à demi assommée, et Tenten courut vers la porte. Ses mains tremblaient de peur contenue, et elle mit plusieurs minutes à comprendre qu'elle était verrouillée de l'intérieur.

- Garce ! ragea Kokoyo en se relevant.

La vieille femme, faisant fi de ses maux de tête, fit quelques pas en direction de Tenten.

- Tu vas le payer !

- AAAAAAAHHHHHHH !!!

La chance de Tenten, c'était sa voix qui pouvait s'avérer stridente en cas de nécessité ; quand elle était plus jeune, dans son clan, elle se débrouillait bien pour danser, mais le chant lui avait été formellement interdit. Elle n'était pas vraiment douée pour ça...

Enfin, si ça pouvait lui sauver la vie...

- Lâchez-moi ! s'égosilla-t-elle le plus fort qu'elle put, tandis que Kokoyo la saisissait par les cheveux et la traînait dans toute la pièce, en direction de la fenêtre.

- Tu fais trop de bruit, tais-toi ! cria-t-elle à son tour. Je t'emmène ; ainsi je pourrais te tuer sans risque de te rater.

La peur monta en grade et la saisit aux tripes. Plus grande encore que la terreur de mourir immédiatement : la terreur de mourir seule, loin de ceux qu'elle aimait. Alors une fois de plus, elle cria. De toute façon elle n'avait pas la force de faire autre chose.

- Peut-être qu'assommée comme je l'étais, tu seras plus docile ! rugit-elle.

Et, joignant le geste à la parole, elle lui tira les cheveux encore plus fortement, et l'envoya valser contre le mur. Une fois... Tenten grimaça. Deux fois... elle essaya de se protéger la tête de ses mains. Trois fois... elle hurla d'agonie. Pourquoi ne venaient-ils pas ? Quatre fois... le goût du sang lui emplit la bouche. Cinq fois... de petites lumières clignèrent devant ses yeux, elle crut mourir.

Mais le pire fut lorsque la vieille femme décida d'attaquer son point le plus faible ; à savoir son ventre, qui portait la vie et son espoir. Elle se préparait à décocher un coup de pied quand Tenten, comprenant son intention, s'époumona encore et encore, la repoussant de toute son énergie, griffant, et même mordant son adversaire. Tout mais pas ça !

- Ah ! Salope !

Et cependant Tenten tenait bon. Les dents fermement plantées dans sa chair, Kokoyo ne pensait plus à toucher à son enfant. Elle se rendit compte au bout d'une fraction de seconde qu'elle l'avait lâchée, trop ivre de douleur pour la retenir. Un ultime réflexe lui envoya un coup à la mâchoire – bénis soient Lee et Gai-sensei qui lui avaient enseigné le Taijutsu ! - et elle roula mollement sur le sol, hors d'atteinte.

Si ils n'arrivaient pas vite...

- Saute !

L'injonction avait été rapide, et elle puisa dans ses dernières forces pour bondir à l'autre bout de la chambre, hors d'haleine mais sauve.

Bien lui en prit, car Neji envoya un petit explosif paralysant, l'une de ses propres inventions en tant que spécialiste des armes, il y avait quelques mois de cela. Elle n'aurait pas pensé qu'il en avait encore en réserve.

Une épaisse fumée grise se répandit dans la chambre, et Tenten se coucha au sol pour ne pas la respirer. Elle espérait que ses compagnons avaient fait de même, ou avaient de quoi se protéger.

- Tenten, ça va ?

C'était Neji, qui, pour une fois, avait laissé passer sa vengeance pour s'occuper d'elle en premier lieu. Cependant, voyant les sévices infligés par Kokoyo à sa compagne, son sang ne fit qu'un tour. Sans dire un mot, il la recouvrit de sa veste de kimono, la serrant contre lui.

- Tu saignes, fit-il remarquer en essuyant le filet de sang qui coulait de sa bouche. Tu es blessée ?

- J'ai pris quelques coups, mais sinon ça peut aller, répondit-elle, frissonnante.

- Quelques coups de trop !

La fureur contenue dans cette voix familière la surprit.

Lee se tenait devant elle, à quelques mètres, et face à la meurtrière de Sakura, l'agresseuse de Tenten. Sa rage était sans limites.

- On ne frappe pas les femmes enceintes.

Kokoyo ricana et essuya le sang qui lui coulait, à elle, du menton.

- Les démons sont tous bons à exterminer. Femme enceinte ou pas.

- Tenten est la plus jeune fleur de printemps de Konoha ! explosa le Fauve de Jade. Vous allez regretter ce que vous lui avez fait subir !

- Sakura-chan ! Sakura-chaaan !

L'exclamation désespérée de Naruto eut pour réflexe de faire tourner la tête à Lee ; ce qu'il vit ne put que lui faire perdre la raison.

Car Sakura, sa Sakura d'amour, la rose, la jeune fleur de cerisier si douce et si joyeuse, était allongée sur le lit, les yeux fermés, inerte, sans vie, morte.

Il ferma les yeux à son tour, une terrible nausée lui remontant des entrailles. Non, c'était impossible... pas elle... pas elle... celle qui l'avait embrassé si tendrement à l'hôpital. Non, non, non. Non. NON !

Et la tueuse ne put éviter un Konoha Sempu en plein dans la cage thoracique. La vieille femme mourut sur le coup, la poitrine défoncée, un rictus immonde toujours collé aux lèvres.

Lee ne réalisa pas immédiatement qu'il avait ainsi abrégé ses souffrances. Lorsqu'il en prit conscience, une nouvelle envie de vomir revint. Un dégoût immense de lui-même, de Kokoyo, de la vie l'engloutit totalement. Il s'approcha du cadavre, hébété, pâle, la mine défaite et le coeur mort.

- Sakura, murmura-t-il, prenant la main de la défunte.

A côté de lui, Naruto pleurait sans retenue. C'était rare chez lui, optimiste de nature. Mais là, voir la fille qu'il aimait depuis des années, sa coéquipière la plus chère, celle à qui il avait promis de ramener Sasuke...

Une main désolée se posa sur son épaule. Sur celle de Lee également.

- Pleurez, Lee, Naruto, dit Tenten d'une voix brisée.


- Attendez une minute, protesta Neji.

C'était à croire qu'ils avaient hâte de mettre en terre la jeune fille. Seulement, un détail indéniable l'empêchait de croire à sa mort. Une simple aiguille serait complètement venue à bout de la plus grande medic-nin de Konoha (après Tsunade) et formée par elle ? C'était stupide et illogique.

- Quoi, Hyuga ? lança Lee d'un ton agressif et douloureux. Respecte notre douleur au moins !

- Ses réseaux de chakra fonctionnent toujours, abruti ! Elle a juste été paralysée temporairement par un senbon empoisonné !

Ce fut un tollé général. Tenten lui sauta au cou, Naruto hurla de joie, Lee se prit simplement la tête dans ses mains et pleura encore plus fort. Vivante ! Elle était vivante !...

- Par contre Tenten, tu as un bleu sur le ventre, lui dit-il à l'oreille.

- Où ça ? paniqua-t-elle, cherchant de ses mains la marque.

- Sur le côté. Non, pas là, ici, la corrigea-t-il en posant son doigt à l'endroit incriminé.

Cependant Tenten secoua la tête, impatiente et heureuse pour son amie, que quelques minutes auparavant elle avait crue perdue à jamais.

- Ce n'est rien, tu sais, Kalamata guérira ça en un rien de temps. Occupons-nous plutôt de Sakura.

Neji n'eut pas l'air convaincu par ses paroles. D'un geste vif qui surprit grandement Tenten, il la souleva sous les genoux et les aisselles comme si elle n'avait guère pesé plus lourd que d'habitude.

- Gai-sensei, puis-je vous demander d'emmener Tenten à l'hôpital le plus proche ? lui dit-il en la mettant entre ses bras. Nous vous rejoindrons avec Sakura dès qu'elle sera transportable.

- Bien sûr.

Une tête se faufila par la porte. Puis un corps. Puis deux corps. Puis toute une foule.

Les clients de l'auberge n'avaient pas l'air content d'avoir été dérangés dans leur nuit...

Et l'aubergiste semblait encore moins heureux des dégâts occasionnés.

- Mon auberge ! hurla-t-il, comme fou. Mon auberge ! Mon auberge ! Un meurtre ! Saccage de meubles ! On me ruine, on me ruiiiiiiine...

- Heu, je crois qu'il va falloir parler à ceux-là, non ? demanda Naruto, un peu perplexe quant à la conduite à tenir.


Dieu merci, il y avait bien un hôpital dans ce village un peu perdu. Et comme le village en question était – justement – perdu, Gai n'eut aucun mal à trouver son chemin. Bon, c'est vrai qu'il avait l'air con ; vous imaginez, vous balader de nuit dans un trou que vous ne connaissez pas, une jeune fille à moitié nue vêtue d'une veste de kimono qui pourrait presque être votre fille dans les bras ? Attendez, on va le prendre pour un pédophile c'lui-là...

Tenten avait beau râler qu'elle allait trèèèèèèès bien, que le bébé donnait toujours d'aussi beau coups, que... ben tant pis, on y va quand même, la sermonnait son sensei. Après les risques de fausse couche, se rajoutaient – maintenant que sa grossesse était bien avancée – les risques d'accouchement prématuré ! Il ne fallait pas trop bouger, manger équilibré, dormir raisonnablement... et blablabla. Bref, discours normal d'un père inquiet.

Il déboula en trombe dans le hall d'accueil et fit ce que n'importe quel père aurait fait à une fille normale : il lui tapa la honte devant tout le monde.

- ON A UNE URGEEEEEEENCE ! brailla-t-il, attirant quelques regards choqués sur lui.

- Gai-sensei, je ne suis pas mourante...

C'est ce que fit aimablement remarquer la secrétaire ; cette jeune demoiselle ne se vidait pas de son sang, elle ne hurlait pas à la mort parce qu'elle était en train d'accoucher ? Bon. Alors on se caaaaaaalme.

- J'ai l'habitude des crises pour trois bobos, soupira la femme. A droite, section gynécologie-obstétrique. Allez, ouste ! Et pas trop de bruit, il y a des patients qui dorment à cette heure-là !


Quelques heures plus tard, après que Tenten eut tranquillement passé tous ses examens médicaux – dont une échographie, chose qu'elle n'avait pas faite depuis des lustres – on l'emmena dans sa chambre pour s'y reposer.

Durant tout ce temps, Gai attendait, anxieux, dans la salle d'attente.

- Gai Maito ?

Il tourna la tête : un homme au regard franc et jovial s'assit à côté de lui, souriant. A en voir sa tenue, la blouse, la charlotte, il devait être médecin.

- Vous connaissez mon nom ? s'étonna ce dernier.

- La jeune fille que vous nous avez emmené vous a nommé ainsi, avant d'être ramenée dans sa chambre. Elle demandait à ce qu'on vous prévienne ; on va la garder en observation cette nuit.

- Quoi ? Comment va-t-elle ?

Le jeune homme se renversa sur son siège en riant.

- Pas d'inquiétude à avoir ! Elle est solide, quoiqu'un peu mince pour un peu plus de six mois de grossesse. Elle mange assez ?

- Ce n'est pas une anorexique qui va se faire vomir entre les repas, si vous voyez ce que je veux dire. Mais... j'ai l'impression que ça n'y fait rien. Elle ne grossit pas.

- Hum... elle est peut-être tout simplement formée comme ça. Elle prendra bien assez vite d'ici quelques temps ! Comment est votre femme ?

- Hein ?

La question prit de court Gai. Sa femme ?

- Oui, votre femme. Vous êtes son père non ?


Encore un p'tit mot : la prochaine fois, le passé de Gai, l'arrivée de Sakura à l'hôpital (je vous rassure, elle va bien), la préparation à l'accouchement (ce qui ne veut pas dire « accouchement imminent dans le prochain chapitre ^^ »), encore quelques révélations normalement...

Bon, Kokoyo est morte, vous êtes contents ? De toute façon elle devait crever, cette sale... bref. Au début, elle devait même enlever Tenten et la torturer voire la garder avec elle jusqu'à la naissance de l'enfant pour lui enlever et l'élever elle-même (ce qui ne veut pas dire qu'elle serait arrivée à ses fins)...

Kokoyo, au contraire de Yuzhi, même si elle est aussi une « méchante » (j'ai l'air de diviser le monde en deux mais en fait pas du tout, d'où Yuzhi ou d'autres personnages qui vont apparaître), n'est pas intéressante. Elle a beau avoir souffert (d'où sa méchanceté), ça ne justifie rien. Bon, vous me direz : « Pour Yuzhi non plus ! » Certes, mais Kokoyo elle est chiante...

J'en ai assez dit ! J'espère que vous me pardonnerez le peu d'action dans ce chapitre, les délais incroyables et la mise en pause de mes autres fics ! Pardon ! Pardon !