Disclaimer : les personnages sont de JK Rowling, l'histoire de Deeble.

28. Le chevalier dans sa noire armure.

Snape fixa avec hébétement le téléphone portable déconnecté qu'il avait dans les mains. C'était fini. Ça avait été la dernière fois qu'il entendait sa voix. Elle allait se faire tuer par ce maniaque terriblement poli, ou pire, et tout ça c'était de sa faute.

Est-ce qu'il ne lui avait pas dit – non, ordonné – de laisser sa baguette normale à la maison ?

Est-ce qu'il ne s'était pas laissé distraire par elle au point de ne pas prêter attention à la sécurité de la maison ?

Est-ce qu'il n'avait pas vu le clochard qui était en fait Colin Crivey, bordel ?

Est-ce qu'il n'avait pas permis à ce crétin entendre qu'ils allaient à la maison de Finch-Fletchley, laissant le gamin parvenir à la conclusion qu'ils avaient mis au jour le complot entier ?

Mais quel genre d'ex-espion est-ce qu'il était ?

Snape ressentit un assaut de culpabilité presque aussi fort que celui qui l'avait poussé à se jeter aux pieds de Dumbledore, encore habillé en Mangemort, pour s'en remettre à sa merci deux décennies plus tôt. Pire, il était aussi assailli par une douleur telle qu'il n'en avait pas ressentie depuis que sa mère avait été tuée par son père, et qu'il n'avait rien pu faire d'autre que de regarder alors que la première personne qu'il avait aimée pousser son dernier…

Douce Nimue. Le téléphone échappa à ses doigts tremblants. Il le suivit au sol, tombant lourdement sur les genoux et enfouissant son visage entre ses mains.

Il était amoureux d'Hermione Granger.

C'était trop pour qu'il puisse le supporter.

Comment est-ce qu'il avait jamais pu se laisser contrarier par l'idée qu'elle avait plus de contrôle sur sa vie que lui n'en avait ? Ça, là, maintenant, c'était véritablement n'avoir aucun pouvoir – il l'aimait douloureusement, désespérément, et il n'avait pas le moindre espoir de la sauver du sort auquel il l'avait condamnée.

Il laissa échapper un cri de désespoir et de frustration – et disparut brusquement de la pièce dans un 'pop' quasi-silencieux.

& & & & &

Bien plus tard, Ollivander émit l'hypothèse que la force brute d'une Magie Vive accidentelle, alimentée par la plus vive des émotions possibles, expliquerait comment un sorcier banni avait pu Transplaner dans la salle d'Approvisionnement en Potions du Ministère, malgré les sortilèges anti-Transplanage sur le bâtiment, les barrières magiques sur la porte concernée, et des sortilèges spécifiques pour tenir l'homme en question à l'écart.

Snape, se retrouvant miraculeusement à quinze mètres de sa proie, ne se posa pas de questions. Il vit Finch-Fletchley debout devant une Hermione assise, baguette tendue, et fonça bille en tête vers le tyran.

Entendant le bruit, le gamin se retourna avec quelques secondes d'avance, et fit le dernier pas vers sa descente à son corps défendant dans l'obscurité.

« Avada Kedav… »

A ce moment, et pas une syllabe plus tôt, Finch-Fletchley se retrouva pris dans la toile soigneusement tendue de ses intrigues. La baguette sauta de ses mains de sa propre volonté, et vola de côté dans la pièce.

Snape sentit un sourire de prédateur lui monter aux lèvres.

« C'est énervant, hein ? » commenta-t-il sur le ton de la conversation, avant de décocher à Finch-Fletchley un coup de poing à l'estomac.

Le protecteur auto-proclamé du genre sorcier tituba, mais se redressa rapidement – de toute évidence il avait une certaine expérience du combat à la mode moldue. Snape esquiva son premier coup, passa près de lui coller un second coup dans l'estomac, reçut un coup à l'œil gauche qui lançait méchamment, et frappa ensuite Finch-Fletchley si fort au visage que le gamin tomba au sol à la renverse avec un bruit de craquement.

« Arrêtez ! »

Snape leva les yeux pour voir Dean Thomas se relever péniblement, pointant une baguette dans sa direction – depuis une distance prudente.

« Je ne sais pas comment vous êtes entré ici, mais vous n'en sortirez pas, » hurla-t-il. « Vous êtes venu sauver Hermione, pas vrai ? Je ne l'ai pas cru quand Colin m'a dit que vous étiez pratiquement à vous faire des mamours devant sa maison, mais elle doit vous rendre carrément gaga pour que vous veniez ici désarmé. Eh bien, vous ne l'aurez pas ! Je vais l'emmener quelque part où elle sera en sécurité et alors elle m'aimera moi, pas vous, espèce d'affreux bonhomme, graisseux… »

« Stupéfix ! » hurla la prétendue demoiselle en détresse, et Thomas s'écroula. « Stupéfix ! » ajouta-t-elle pour faire bonne mesure en direction de Finch-Fletchley, quoique le garçon semble déjà être inconscient.

Elle était toujours empêtrée dans les cordes qu'il avait entendu Finch-Fletchley lui lancer plus tôt, mais elle était parvenue à se lever et tenait une baguette dans sa main droite. L'angle semblait étrange, et très inconfortable.

« Comment ? » demanda-t-il faiblement.

« Il avait laissé ma baguette posée sur ce bureau, » dit-elle, retombant sur la chaise à côté dudit bureau, les joues rougies. « Je ne crois pas qu'il l'ait seulement remarqué, mais je ne pouvais pas l'attraper pendant qu'il pérorait. Espèce de moralisateur hypocrite ! A se féliciter comme ça d'avoir fait tant de bien, tellement dommage que je le force à franchir la ligne et à tuer quelqu'un… »

Snape, qui avait zigzagué jusqu'à Thomas pour faire bon usage de ses incroyables talents de repousseur de baguettes, se retourna si rapidement qu'il fallut un moment pour que la pièce arrête de tourner. « Est-ce qu'il vous a fait du mal ? » demanda-t-il, l'air meurtrier.

« Non, non, » dit-elle, donnant l'impression distincte d'une femme qui aurait fait un geste impatient de la main si ses deux bras n'étaient pas ligotés le long de ses jambes. « Vous avez eu plus chaud que moi – par tous les cieux, quel moment horrible ! Mais comment diable est-ce que vous avez réussi à venir ici ? »

« Magie Vive, » admit-il, légèrement sur la défensive.

Elle sembla outrée. « Vous aviez promis… »

Il décida de ne pas protester qu'il n'avait rien promis du tout, en fait, et qu'après tout le résultat était à son avantage. Au lieu de cela, il fondit sur la chaise en l'en extirpa, la fixant d'un regard torve avec un œil plissé et l'autre gonflant rapidement, presque fermé.

« Ecoutez-moi, espèce de harpie exaspérante, » siffla-t-il. « Je vous aime, vous m'entendez ? Je ne peux pas vivre sans vous. Je vous cède tout pouvoir. A partir de maintenant, c'est juré, je ferai ce que vous me demandez ! »

Elle ouvrit les yeux très grand. Ce n'était pas une expression qu'il avait vue auparavant, et il n'avait pas la moindre idée de ce que ça signifiait.

« Dites quelque chose, » croassa-t-il.

« Embrassez-moi convenablement cette fois, » ordonna-t-elle, et il s'exécuta.

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UN COMPLOT POUR PRENDRE LE CONTRÔLE DU MINISTERE DEJOUE

Fudge découvert, retenu prisonnier dans le Londres moldu ;

Les attaques de 'Mangemort' étaient fausses ;

Le Garçon Qui A Survécu se remet et quitte Sainte-Mangouste.

Par Morag McDougal, journaliste de la Gazette.

L'homme qui se faisait passer pour le Ministre Fudge ces cinq derniers mois était en réalité son kidnappeur Polynectarisé, à la tête d'une petite bande de sorciers et de sorcières qui étaient également derrière les prétendues attaques de Mangemort qui ont blessé des dizaines de personnes – y compris Harry Potter.

Dans un développement étonnant, le Département de Justice Magique a annoncé hier que le fils de moldus Justin Finch-Fletchley, 21 ans, ancien apprenti-Guérisseur de Sainte-Mangouste, a enlevé le Ministre pour le séquestrer dans le Londres moldu au cours du mois d'avril, et l'y a maintenu en le droguant avec de la Goutte du Mort Vivant.

Fudge se remet à Sainte-Mangouste.

Le DJM dit que Finch-Fletchley et cinq de ses associés enfants de moldus, qui ont tous été arrêtés au cours des deux derniers jours, étaient responsables de l'attaque qui a prétendument plongé le Garçon Qui A Survécu dans le coma. En réalité, Potter était lui aussi sous l'influence de la Goutte du Mort-Vivant, un exploit criminel rendu possible par l'assistance de sa Guérisseuse, Tisiphone Basil. Elle a été arrêtée hier par l'un des Aurors qui montaient la garde auprès du malheureux héros durant tous ces mois.

Potter a quitté Sainte-Mangouste la nuit dernière dans un appareil moldu appelé 'chaise roulante', il semblait un peu perdu mais heureux. Il devrait se remettre entièrement.

Après avoir drogué Potter au printemps dernier, Finch-Fletchley a entrepris de réorganiser le Ministère pour voir aboutir sa vision effrayante d'un état hautement sécuritaire dans lequel littéralement aucun mouvement ne resterait sans surveillance, d'après le DJM. En addition aux récents changements qui ont été rendus publics, il avait également fait ensorceler chaque baguette provenant de chez Ollivander afin qu'elle apparaisse sur une carte – montrant chaque pas fait par son propriétaire.

En fabricant des preuves d'une mort qui ne s'était jamais produite, une fois encore avec l'aide de Basil, le groupe de Finch-Fletchley a manipulé le Magenmagot pour qu'il bannisse Arthur Weasley et ses deux fils jumeaux, Fred et George, afin de s'assurer que le populaire héros de guerre ne puisse pas se présenter aux élections à la fin de l'année qui vient. De fausses preuves sont également à déplorer en ce qui concerne le bannissement du Directeur de Poudlard, Severus Snape, il y a plusieurs semaines de cela. Dans les mois écoulés, le Magenmagot a été convaincu par la ruse de bannir secrètement sept autres personnes, y compris la Directrice d'alors du Département de Justice Magique, Amélia Bones.

Tous ont été réadmis dans le monde magique hier matin alors que la Haute Cour faisait paraître de rares excuses publiques.

« Nous sommes embarrassés de découvrir que nous avons été utilisés comme instruments de méfaits, particulièrement parce que les victimes sont finalement au nombre de ceux qui ont contribué à déjouer ce sordide complot, » a déclaré Tiberius Ogden, un sage du Magenmagot.

Tous les bannis se sont regroupés dans le Londres moldu avec l'aide d'Hermione Granger, une sorcière fille de moldus qui a quitté son travail de chercheuse en potions au Ministère pour mettre en place un 'Réseau Clandestin de Sorciers'. Ce jeudi, elle et Snape ont capturé Finch-Fletchley et un autre des conspirateurs dans une incursion nocturne audacieuse au (voir 'LE COMPLOT', page 5).

DOSSIER COMPLET A L'INTERIEUR : 'Conspiration d'enfants de moldus, héroïne fille de moldus', page 2 ; 'L'espion de l'Ordre du Phénix répond une nouvelle fois à l'appel du devoir, il demande si cette fois ça lui vaudra un Ordre de Merlin première classe', page 3 ; 'Ma vie chez les moldus : Théodore Nott sur le bon, le mauvais, et l'insupportable', page 4 ; 'Alors finalement ce n'était pas un Mangemort qui a failli tuer mon fils ! : une sorcière ordinaire se souvient de sa terrifiante rencontre avec le reporter de la Gazette', page 6.

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Le résultat immédiat de la capture de l'Armée des Sang de Bourbe fut que les Aurors furent rappelés du Chemin de Traverse, de Pré au Lard, et des autres endroits magiques qui avaient été traités comme des zones de guerre depuis des semaines. Le Département de l'Information fut dissout. Le champ de force autour du pays tomba, au grand soulagement des Weasley et de plusieurs dizaines d'autres sorciers et sorcières qui s'étaient retrouvés en rade sans préavis.

Ollivander retrouva sa boutique et sa liste de clients, brisant les nouveaux sortilèges sur cette dernière. La plupart des autres ex-ex reprirent également le travail qu'ils occupaient avant d'être bannis. La vie reprit finalement son cours normal, comme cela arrive toujours - même après un tumulte tel que le monde magique n'en avait jamais vu.

Il y eut, toutefois, des changements.

On fit prêter serment pour le poste de Ministre de la Magie à un Arthur Weasley ayant retrouvé sa foi en le monde magique à la fin de l'année – malgré un important vote de pitié pour Fudge, qui ne se remettrait jamais totalement de son séjour dans la maison de Finch-Fletchley.

Harry Potter, de la santé de qui la Guérisseuse Basil s'était ironiquement bien mieux occupée, passa plusieurs semaines à ingérer des potions dégoûtantes pour renforcer ses muscles, et retourna finalement au Quidditch professionnel. Il ne devint jamais Seigneur des Ténèbres.

Le réel Seigneur des Ténèbres de sa génération fut déclaré mentalement déséquilibré et condamné à passer sa vie dans une aile sécurisée de Sainte-Mangouste, son ancien employeur. Les acolytes de Justin Finch-Fletchley, dont la plupart avaient commencé à douter du bien-fondé de leur mission et à craindre leur leader purgèrent chacun une peine de dix ans dans un Azkaban maintenant débarrassé de ses Détraqueurs – une expérience dont ils sortirent assagis et lénifiés.

La Guérisseuse Basil demanda, et obtint, une punition inhabituelle en lieu et place de la prison : une décennie sous l'influence de la Goutte du Mort-Vivant. Elle dormit une sourire sur le visage, rêvant de choses inconnues dont nous ne saurons jamais rien. Elle ne s'en réveillerait pas.

Grégory Goyle, ça se sût plus tard, avait disparu sous un Fidélitas parce qu'il n'avait pas pris part à la Bataille de Pré au Lard et craignait des représailles de la part des Mangemorts qui semblaient reparaître. Il essaya de reprendre là où il en était resté auprès de Gringotts, mais les gobelins le renvoyèrent sur le champ pour désertion.

Lucius Malefoy, qui avait suivant la suggestion de Snape fui pour la France avec sa femme et son fils, décida d'y rester après avoir découvert que sa réputation ne l'y avait pas précédé. Il passa cinq années fort agréables à s'acheter sa place dans les hautes sphères.

Théo Nott écrivit un best-seller sur un garçon élevé dans le monde magique qui découvre qu'en fait il est un moldu adopté, et qui se retrouve à vivre d'incroyables aventures dans un pensionnat pour enfants sans pouvoirs magiques.

Percy Weasley, par un vote à la majorité devant le Magenmagot, fut mis au placard, au Service de Détournement de l'Artisanat Moldu. Se tromper deux fois sur l'identité de son employeur c'était, apparemment, une fois de trop. Le comble de l'indignité pour le mouton noir de la famille de rouquins fut de découvrir que son nouvel espace de travail était beaucoup trop restreint pour son bureau de bois si bien astiqué.

Et les jumeaux Weasley ? Après avoir été soumis à une demi-heure d'interrogatoire embarrassant sous Véritasérum par un Maître de potions revanchard, Fred et George déménagèrent du Réseau Clandestin des Sorciers pour se rétablir au 93 du Chemin de Traverse. Cette fois-ci, en supplément de leurs farces et attrapes, ils commencèrent à vendre des objets moldus ensorcelés pour fonctionner dans le monde magique. Les ordinateurs reliés à Internet se révélèrent très populaires, spécialement auprès d'une population qui avait vu de ses yeux les effets dangereux de trop peu d'information. L'ambitieux nouveau directeur du Service de Détournement de l'Artisanat Moldu essaya d'amener les jumeaux devant le Magenmagot sous des charges qui – hélas pour lui – furent classées sans suite.

Ce qui arriva à Hermione Granger et Severus Snape est, bien sûr, l'histoire la plus intéressante de toutes.

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« Je me souviens vaguement de t'avoir entendu promettre que tu ferais tout ce que je demande, insupportable bonhomme, » remarqua-t-elle six mois plus tard, découpant des racines dans un cottage coquet des abords de Pré au Lard.

« Je me souviens vaguement que ça ait été annulé par ta promesse de faire ce que je demande, pénible crâneuse, » rétorqua-t-il, se penchant par dessus un chaudron parmi les dizaines qui fumaient gaiement autour d'eux, emplis de potions prévendues à des apothicaires dans l'Europe entière.

« Ah ! Je ne suis ton apprentie que le matin. Les après-midis, en tant que mon employé, tu dois m'obéir. »

« Il est onze heures cinquante-neuf, je suis encore le chef pendant une minute. »

« Il est midi une à ma montre. »

« Péronnelle. »

« Serpentard. »

« Oh, alors tu en viens aux attaques personnelles ? »

Reposant sa louche de métal dans un cliquètement, il la souleva du sol et l'emmena sans ménagement dans une petite pièce qui n'était guère plus qu'un réduit contenant un lit et un fauteuil. Il la déposa sur le premier.

« Je propose que l'heure du déjeuner soit déclarée période de trêve comme les soirées, » proposa-t-il, lui retirant ses gants de peau de dragon avec un sourire narquois qui lui bloqua la respiration. « Est-ce que je t'entends approuver ? »

Elle n'était pas distraite au point de ne pas remarquer qu'il essayer de prendre sur son temps à elle. Il faudrait qu'elle négocie pour un début à onze heures trente.

Demain.

Prenant appui d'un pied sur le lit, elle renversa adroitement leurs positions avant de l'embrasser avec tant d'ardeur qu'il oublia complètement de grommeler que c'était à son tour d'être au dessus.


Notes originales de l'auteur :

1. Fin. Merci à tous ceux qui ont suivi l'histoire, et laissé quelques mots. Et au cas où quelqu'un se poserait la question, le titre fait allusion à l'histoire d'amour aussi bien qu'aux exploits de Magie Vive que Snape accomplit.

2. « A partir de maintenant … je ferai ce que vous me demandez ! » Vous ne pensiez pas vraiment que ça tiendrait, si ? Et puis, de cette façon ils ont ramené l'équilibre dans la Force… euh, dans leur relation. Il faut être juste.

Notes de la traductrice :

D'abord, pour copier Deeble, je voudrais attribuer 100 points à Lyane de Rivesen qui a enchaîné les intuitions justes au sujet de l'intrigue : 'Je vois plutôt The gros complot politique très très moche', 'même les attaques des pseudos Mangemorts ont l'air de coups montés', 'Justin pourrait être responsable pour une raison encore plus machiavélique'. Félicitations !

Ensuite, je voudrais remercier Deeble pour sa très belle histoire, mais aussi sa gentillesse et sa disponibilité.

Et enfin, je vous remercie pour toutes les reviews. Ça a été un plaisir de partager cette histoire avec vous.