Bien le bonjour à vous !

Je vous présente ma première fic (et oui y a un début à tout ! ) Alors je tiens à préciser que si je l'ai écrite en "je" c'est pas par ce que je me prend pour Hermione (loin de là !! ) mais pour donner plus de rythme à l'histoire et être plus proche des perso ! Voilà :)


Disclaimer : Bon, vous le savez déjà, tout appartient à JKR... (et pourtant j'ai essayer d'avoir Sirius mais elle a pas voulut, pas même l'emprunt ! lol !)

Spoiler : Les 6 premiers tomes.

Et pour finir, et bah bonne lecture !


1/ On part pour la vie Sans la choisir Vraiment…

'Vite !' hurlais-je au bord de la crise de nerfs.

Il était exactement 10h58 et le train du Poudlard Express se délestait déjà de somptueux panaches de fumée blanche prévenant implicitement les passagers que le départ était plus qu'éminent !

'On fait ce qu'on peut Hermione !' me répondit Ron, exaspéré.

Ginny s'engouffra dans le train par l'une des portes encore ouverte, suivit de près par Harry et Ron, avant que je ne les y suive avec l'intégralité de nos bagages ainsi que nos familiers. Je poussai un long soupir de soulagement en sentant sous mes pieds le sol du couloir du train qui s'ébranlait en démarrant.

'Ça va mieux Hermione ?' me demanda Ron d'une voix sarcastique que je ne lui connaissais pas. 'Tu ne vas pas rater le premier jour de notre 7ème et dernière année à Poudlard, rassurée ?'

Je lui lançai un regard noir en me retenant autant que possible de lui marquer la joue au fer rouge. Je leur tournai ostensiblement le dos et partais, sans les attendre, en quête d'un compartiment vide. Il ne restait plus que le dernier, celui en queue de train, celui qu'on avait occupé en 3ème année et dans lequel on avait été attaqué par les Détraqueurs et qu'Harry s'était évanouie. Depuis ce jour on évitait de s'y installer. Et bah tant pis, on fera avec pour cette fois ! Je me sens l'âme d'une grande rebelle aujourd'hui ! Je m'installai sur une banquette contre la fenêtre et mes yeux dérivèrent dans le paysage qui défilait à vive allure à présent.

Je repensai à la première fois que j'étais montée dans ce train, que j'avais vu Harry et Ron, le premier sortilège que j'ai incanté et la première potion que j'ai faites moi-même. Je me rappelle tous les bons moments passés au Château, à Pré-au-Lard, au Terrier, et ma rencontre avec Viktor Krum ! Et quelle rencontre ! Whaou !! J'en ai fait mourir de jalousie toutes les filles de l'Ecole ! Un coup de spleen me rattrapa. Il ne nous restait plus qu'une année à tous pour être ensemble, encore préservé des soucis d'adultes et rester encore dans un semblant d'insouciance, parce qu'après… Et bien après qui sait ce qui se passera ?

Subitement, le train tangua, enfin si c'est possible pour un train, mais c'est ce qu'il me sembla sur le moment, et ça me sortit de mes pensées. Mais à peine quelques secondes plus tard, une violente secousse me projeta au sol alors que le train s'immobilisait dans un horrible crissement de ferrailles. Aïe ! A tous les coups je vais avoir une énorme bosse demain ! Super ! Merci !

J'entendis des bruits de pas et des voix, enfin, des cris plutôt, pour pas dire des hurlements hystériques. Mais d'un coup, plus rien, le silence radio. Et puis le train se remit en marche comme si de rien était. Je me redressai péniblement. J'avais la vague impression que ma tête allait exploser. Je m'obligeai à me lever pour ouvrir le compartiment et regarder ce qui avait pu provoquer cet arrêt brutal du train. Je suis Préfète-en-Chef quand même !

La vision de silhouettes vêtues de longues capes noires aux visages dissimulés sous des masques de morts qui les camouflaient affreusement bien, me fit l'effet d'un électrochoc. Je dû raffermir ma prise sur le montant de la porte du compartiment pour ne pas m'effondrer. Le venin de la peur afflua à travers mes veines pour se déverser dans chaque parcelle de mon corps, excitant les battements de mon cœur contre ma cage thoracique.

Un effroyable cri de douleur provenant d'un compartiment voisin résonna dans l'intégralité du train qui fut plongé à nouveau dans un silence figé. C'en était trop pour moi. Je reculai d'un pas pour retrouver l'espace confiné du compartiment dans lequel, quelques minutes auparavant, j'étais encore en sûreté. Mais soudain, sans que je n'ai le temps de savoir, ni de comprendre pourquoi, des cris, des hurlements, des bruits de portes et de pas retentirent de partout. Je risquai un regard dans le couloir.

Je crus un instant que mes yeux me jouaient un mauvais tour. Mais décidemment non !

Le couloir du train était bondé…

Oui c'était ça, il était bondé d'élèves mélangé avec des Mangemorts. Des sortilèges étaient incanter à tout bout de champs et des projectiles de toutes sortes voltigeaient vers les partisans du Seigneur des Ténèbres, que ce soit des bonbons, des boulettes de papiers, des plumes, des encriers, des objets de farces et attrapes, tout y passait !

La pagaille qu'occasionnait cette rébellion de la part d'élèves sensés être inoffensif et littéralement terrifiés qui sont bloqués dans un train que les Mangemorts attaquaient, offrait un visuel assez comique.

Mais un hurlement plus strident que tous les autres me ramena à la réalité. Je n'étais pas en train de regarder un nouveau film très prisé aux Amy Howard, non, au contraire, j'y étais même actrice malgré moi. Les vaines supplications que j'entendis sortirent de la bouche de l'élève injurié me glaça le sang. J'inspirai une grande goulée d'air pour me redonner du courage et murmurai d'une voix inaudible :

'Je suis à Griffondor, le repère des braves, et je fais honneur à ma maison…'

Je me répétai plusieurs fois cette phrase pour retrouver assez de courage et de force pour m'élancer, à mon tour, dans la bataille. J'inspirai une nouvelle fois, aussi longtemps, en en profitant comme si c'était la dernière…

Puis je sortie du compartiment et aussitôt le charme du Bouclier se matérialisa devant moi, renvoyant tous les sortilèges reçut. J'aperçus subitement mes deux meilleurs amis aux prises avec des adeptes. Toute ma rancœur fut balayée d'un coup.

Et ni une, ni deux, je désactivai mon sortilège de défense et commençai à jouer des coudes et à lancer des sorts d'attaques pour rejoindre mes amis. Le passage ne fut pas franchement aisé, et c'est clair que j'ai une cinquantaine de bleus un peu partout sur le corps. Une chance qu'ils n'étaient pas trop loin.

Je me retrouvai rapidement aux côtés de Ron, un faible sourire qui se voulait rassurant accroché aux lèvres, mais alors que j'allais rappeler le Sortilège du Bouclier, je me reçus un sort en pleine face. Je ne sais pas le quel c'était mais en tout cas il me jeta en l'air et je terminai ma course dans un compartiment ouvert. Je m'écrasai de tout mon poids sur quelqu'un qui amortie considérablement ma chute. Mes doigts s'infiltrèrent dans une poche et se refermèrent, par réflexe, sur un petit objet froid et métallique dont je me saisis comme si ça m'était vital. Je retirai ma main de la poche alors que l'homme sur lequel j'avais atterrit un peu plus tôt me rejetait sans ménagement dans le couloir.

Et là ce fut instantané. Je crois que ma main s'est mise à irradier ! C'était assez impressionnant et, alors que je me faisais mentalement cette remarque, je vis l'homme qui m'avait repoussé se tourner vers moi. Ses yeux inexpressifs en amande avec des pupilles verticales se fixèrent sur moi, alors que les miens s'attardèrent un court instant sur les deux fentes qui lui servaient de nez et ça me parut évident que Lord Voldemort se tenait face à moi. Je le vit à peine palper ses poches vides, trop occuper à regarder ses yeux devenir pourpre tant il était en colère, je vis ses traits se transformer en une expression haineuse et sa bouche s'arquer en une grimace affreuse. Il approcha dangereusement ses mains ouvertes vers moi, comme pour me saisir, mais à cet instant j'eu l'impression d'être expulsée de mon corps et d'être comprimée à l'extrême.

Une longue plainte à percer les tympans accompagna mon abominable voyage et je me demandai subrepticement lequel était le pire ? Le mal psychologique que me procurai avec horreur le hurlement, ou le mal physique que me causait le voyage. En plus tout tournait à une allure ahurissante. Les couleurs se mélangeaient, je sentais des frôlements contre moi et un insoutenable grésillement bourdonnait à mes oreilles.

Et puis soudain…

Plus rien…

Le néant total…

°°°°°°°°°°°°°°

J'ai dû perdre connaissance, je sens un sol dur et froid sous moi.

Et puis j'ai atrocement mal à la tête, comme si elle était prise dans un étau qui se resserre progressivement. Belle image n'est-ce pas ?

Mais soudain, je réalise que ce sol si dur et si froid sur lequel je suis étalée depuis un bon moment déjà est complètement immobile… Cette pensée tourna quelques minutes dans ma tête avant que je ne remarque cette étrangeté. Un train lancé en pleine vitesse ne peut pas s'arrêter en moins d'une minute, pas même le Poudlard Express ! Donc je suis forcément ailleurs, mais où, ça j'en sais rien, surtout qu'il me semble que pour soulever mes paupières il me faudrait une force surhumaine. Résultat je suis toujours dans le noir. Génial ! Mais, heureusement je sens les odeurs et j'entends les sons.

Bon OK, il y a une sacré dose de poussière où je suis allongée et mon petit nez sens pleins d'odeurs différentes telles que les délicats relents de bouillabaisse, de bacon grillé et de poulets rôtis sciemment mélangés aux senteurs de la pluie et du bois. Tous ces mélanges me donnent la nausée, mais je n'ai pas le choix, je dois faire avec ! D'ailleurs j'ai pas le temps de m'apitoyer plus sur mon sort vu que j'entends des chuchotements surexcités au-dessus de moi, ainsi que des voix et des cris suivis du bruit des couverts lâchés à la hâte et des raclements des bancs sur le sol. Au loin je perçois parfaitement la pluie et le vent qui souffle. Super.

Je crois que tous mes sens sont amplifiés par ce que je n'ai jamais entendus aussi bien de ma vie ni sentie les odeurs comme ça ! Mais enfin bref, j'ai encore plus mal à la tête maintenant et ça devient insoutenable.

' Shuuut !' grognai-je.

Je fus agréablement étonnée de n'entendre plus que les éléments de la nature continuer leur raffut, mais voilà j'ai sûrement dû me mordre la langue parce que j'ai le goût fort peu sympathique du sang dans ma bouche. Je tournai un peu ma tête sur le côté et me déchargeai de ce surplus. Hélas ! Les chuchotements excités reprirent de plus belle. Je sentie la colère affluer à nouveau mais ne refis pas l'erreur de me faire entendre une seconde fois. Non, au lieu de ça, je me forçai à ouvrir difficilement les yeux et c'est là que je découvris des centaines de chaussures noires surmontées de pantalons noirs eux-aussi ou de longues chaussettes grises qui s'arrêtent aux genoux. Je bougeai légèrement la tête et vis tout un tas de visages qui m'observaient avidement. Inquiétant.

Je décidai de me relever pour mieux les voir. Je posai, autant que possible, mes mains à plats sur le sol glacé pour prendre appui, mais au moment où j'allai basculer mon poids en avant une douleur fulgurante fusa à travers mon épaule et le bout de mes doigts. J'eus un cri inaudible mais je fus rattrapée et à demi-retournée par des bras musclés. Dans d'autres circonstances j'en aurais ronronné de plaisir mais voilà, il m'a retourné et je dois avoir quelques côtes cassées parce que c'est pas possible d'avoir si mal sur le côté ! Bon en tout cas c'est clair, maintenant je ne bouge plus d'un millimètre !

Soudain, un petit objet plat, de couleurs rouge et or attira mon intention. Quelle ne fut pas ma joie en reconnaissant l'écusson de ma maison, l'écusson de Griffondor ! Je voulu aussitôt l'attraper, juste pour le toucher, juste pour être sûr… J'effleurai du bout de mes doigts valides les fins reliefs du lion.

'Je suis à Poudlard…' dis-je, mais seules mes lèvres bougèrent.

Mon interlocuteur, que je ne reconnais pas, m'offrit un sourire réconfortant.

'Oui, tu es à Poudlard,' affirma-t-il d'une voix un peu rude mais tellement rassurante.

Je le détaillai avidement. Il est trop mignon !

'Comment t'appelles-tu ?' interrogea-t-il de sa voix la plus douce pour satisfaire la curiosité de ses camarades.

Ses longs cheveux bruns lui mangeaient une partie de son visage aux traits fins et gracieux éclairé par ses yeux gris. Je n'écoute plus franchement ce qu'il me dit, je ne vois plus que ses lèvres bouger. Ses fines lèvres légèrement rosées avec son sourire protecteur…

'Hey-ho ! Tu m'entends ?' s'affola-t-il devant mon manque de réaction.

Mais à ce brusque retour à la réalité mon mal de tête s'intensifia de plus belle, je lâchai prise et me sentie glisser dans l'inconscience. Je rapprochai tant bien que mal ma bouche de son oreille et lui murmurai rapidement :

'Mène-moi à Dumbledore…'

Il me rattrapa pour la deuxième fois en quelques minutes et me souleva le plus délicatement possible avant de partir sous le regard lourd de curiosité de ses camarades.


Bon si ça vous a plus

je suis sûr que le petit bouton bleu en bas de l'écran

sera ravie de vous aider à poster un reviews :D


Miss Yem alias Lilou.