voilà la suite !


ATTENTION ATTENTION

ATTENTION

dans ce chapitre ce trouve un lemon (j'avais pas l'intention dans faire un mais il est venu tout seul alors )

Ce lemon pourais choquer certaine personne alors

quand vous aller commencer a comprendre ce que j'ai fait sauter vite au passage si sa vous dérenge !


Chapitre 5 : Du bonheur

Debout au milieu des bureaux du NCIS, Dany berçait sa fille. Saria tétait doucement son pouce. Pour une fois, il aurait voulu qu'elle hurle, qu'elle soit en colère, que ses pleurs reflètent tous les sentiments violents qui l'animaient. Il y avait des heures que Tony et Gibbs étaient partis pour libérer sa maman. Et ils n'étaient pas revenus, n'avaient pas donné de nouvelles. Mauvais signe ? Il se mit à bercer la petite un peu plus vite. Et puis il approcha son petit visage du sien pour déposer un baiser sur son front.

« Je prendrai soin de toi. »

Il se remit à faire les cent pas, se demandant ce qui pouvait bien se passer, où et comment. Que feraient-ils, Saria et lui, s'ils ne retrouvaient pas la jeune femme ? Il ne pourrait pas l'élever seul, il en était incapable…

Il se mit à sourire. Est-ce que Gibbs accepterait de les héberger jusqu'aux 18 ans de la petite fille ? Il s'était trompé sur le compte de l'ex-marine: il aimait vraiment son frère…

Dany jeta un autre regard à la pendule en grommelant :

« Je t'en prie, petit frère, je t'en prie… »

Il ferma les yeux, désespéré. Et puis le "ding" de l'ascenseur retentit. Sans grand espoir, il se retourna, et son cœur s'arrêta de battre.

Lou venait de sortir de l'habitacle en compagnie des agents du NCIS. Un magnifique coquard ornait son œil droit, ses cheveux bruns et bouclés étaient emmêlés et elle semblait avoir du mal à marcher, mais le sourire qu'elle affichait prouvait que tout était terminé.

La jeune maman se jeta sur lui, arrachant la petite fille à ses bras protecteurs. Dany sentit une boule se former dans sa gorge: est-ce que le retour de Lou signifiait qu'il ne reverrait plus sa fille ? Quelle place aurait-il dans sa vie, à présent ? Tout le monde observait la réunion de la maman et de l'enfant, tous inconscients du trouble du papa. Lou pleurait, remerciait le ciel en italien, cajolait sa fille qui riait aux éclats.

Gibbs s'approcha de lui et, sans un mot, lui mit la main sur l'épaule. La maman semblait enfin se souvenir de son existence. Elle se dirigea vers lui et le serra dans ses bras.

« Mon ami, merci, merci pour elle ! »

Dany aurait voulu répondre, s'en sortir par une pirouette, une blague digne d'un DiNozzo, mais il ne pouvait pas - sa gorge était trop serrée. Il se contenta de prendre Lou dans ses bras tout en posant sa main sur la tête de sa fille.

Et puis il se força à articuler :

« Oh, tu sais, moi je n'ai rien fait. C'est Gibbs qui a pris soin d'elle. »

Lou se dirigea vers lui en souriant.

« Alors je vous dois encore plus que ce que je ne croyais ! Comment puis-je vous remercier, agent Gibbs ? »

Comme il ne répondait pas, Dany le fit pour lui :

« Fais-lui un café ! »

Lou se retourna et il s'empressa d'ajouter :

« Si si, je t'assure, ça marche ! »

Tony se mit à sourire, conscient de la douleur de son frère et de ses galipettes pour paraître détaché.

Ils se mirent tous à rire - un rire forcé pour certains. La jeune femme se remit à cajoler sa petite fille. Kate lui proposa de s'asseoir, McGee lui apporta de l'eau…

Dany s'éloigna. Il se posta près de la fenêtre et ferma les yeux, tentant d'endiguer le flot de pensées qui lui traversait l'esprit. Il s'était vu papa - pas un papa parfait mais un papa sympa qui donne des bonbons avant le repas, n'oblige pas à se laver les mains ou les dents et fait plus de bêtises que son bébé… A peine une heure plus tôt, l'idée d'élever la petite fille l'effrayait, et maintenant il se demandait comment il pourrait la laisser.

« Vous n'y êtes pas forcé… »

Il fut surprit de voir Gibbs près de lui.

« Vous lisez dans les pensées, aussi ? »

« Ça lui arrive de temps en temps… »

Tony vint se placer à côté de son amant et Dany ne put supporter leur regard.

« Ça va, vous en faites pas pour moi, d'accord ? Je vais bien, et puis ce n'est pas en deux jours que ce petit bout de bonne femme a pu bouleverser ma vie. Je m'en remettrai… »

« Vous avez tort ! »

Dany se mit à fixer Gibbs en se disant que l'ex-marine n'y allait pas avec des pincettes. Il continua, ignorant le regard vexé de l'Italien :

« Cette enfant n'a plus de père et, malgré ce que vous vouliez, vous vous êtes attaché à elle et elle à vous. Voyez le bon côté des choses: sa mère sera là pour réparer vos bourdes ! »

Dany se mit à rire. Il fixa son frère et murmura pour ne pas être entendu des autres :

« Je vous aime bien, Gibbs ! Vous avez intérêt à prendre soin de mon frère. »

Il plongea son regard dans celui de l'agent du NCIS - un regard qui aurait dit ''si tu fais du mal à mon frère, je…'' Et puis il se mit à rire. "Je" quoi ? Qu'est-ce qui pouvait effrayer Leroy Jethro Gibbs ?

Après un dernier sourire de remerciement, il retourna auprès de sa fille. Tony jeta un regard dans les bureaux et vit que Kate ne s'y trouvait plus. Il n'eut pas le temps de se demander où pouvait être la jeune femme: sur le bureau de Gibbs, le téléphone sonnait. Il décrocha.

« Gibbs… On arrive… »

Il se tourna vers son équipe et la jeune maman.

« Abby a analysé en détail le dossier sur l'accident de votre mari. Elle est prête à me faire son rapport. Voulez-vous l'entendre ? »

Lou hocha la tête.

« Depuis que j'ai découvert cette carte mémoire, je n'ai pas cessé de me demander s'ils avaient tué Alessandro… »

« Abby a la réponse ! »

« Alors allons voir Abby ! »

Dany retint son frère par le bras.

« Et cet homme - celui qui l'a enlevée - où est-il ? »

« Dans notre salle d'interrogatoire. Il mijote. »

« Que va-t-il se passer pour lui ? Et pour sa copine ? »

Tony se mit à sourire :

« Eh bien, Gibbs va les interroger, leur faire avouer tous les méfaits qu'ils ont commis, et puis ils iront en prison… »

Dany hocha la tête et son frère lui tapa sur l'épaule.

« Allez, viens, je suis sûr que tu meurs d'envie de voir Abby travailler... »

¤¤¤¤¤

Debout devant son écran plat, la jeune gothique grimaçait légèrement. Elle sursauta quand la voix de son patron retentit derrière elle.

« Qu'est-ce que tu as pour moi ? »

Elle jeta un regard à Lou et la salua. Les deux frères restèrent en retrait, observant la scène.

« Tu m'as demandé de revoir le dossier d'Alessandro dès que j'aurais le temps. Eh bien, j'ai eu le temps, et… »

« Et ? »

En fixant la maman, elle continua :

« Je suis désolée, mais je n'ai rien trouvé qui puisse faire penser à un meurtre. Il était tard ce soir-là et il avait plu, les roues de la voiture étaient patinées et… »

« Abby ! »

Elle se tut, jetant un regard d'excuse à son patron, et puis Lou murmura, la voix tremblotante :

« Il devait les faire changer. Je lui avais dit de le faire, mais il n'avait jamais le temps… »

Dany posa sa main sur l'épaule de son amie. Elle le remercia d'un pauvre sourire et puis elle sécha ses larmes.

« Un peu avant l'accident, il est devenu bizarre. Il sortait et ne me disait pas où il allait. Il ne s'arrêtait même plus quand on se croisait dans les couloirs de la base. J'ai pensé qu'il me trompait, et puis il est mort… »

Elle inspira.

« J'ai été obligée de mettre ses affaires en ordre et puis je suis tombée sur une enveloppe marquée "preuves": il y avait la carte mémoire dedans. Les dates sur les photos correspondaient à ses absences. Avant que j'aie pu décider ce que je devais faire, Riglinton m'a menacée. Je lui ai donné rendez-vous dans une gare en lui disant que je lui donnerais les preuves. J'avais l'intention de vous appeler mais ils sont arrivés chez moi. »

Elle reprit son souffle.

« J'ai caché la petite. J'avais déjà tout préparé pour elle et j'attendais que Dany arrive. Quand je les ai vus garer leur voiture dans l'allée, j'ai caché la carte dans mon téléphone et la petite dans le placard. Je savais qu'elle ne se réveillerait pas. Ils ont commencé à fouiller toute la maison. Ils criaient, je ne voulais pas qu'elle pleure, alors je les ai emmenés en leur disant que c'était caché dans une consigne de la gare. Je l'ai laissée en priant pour que tu viennes… »

Elle se pencha sur sa petite fille et murmura :

« Je ne te laisserai plus, mon bébé, plus jamais… »

Elle releva la tête.

« Est-ce qu'elle allait bien quand tu l'as trouvée ? »

Dany choisit de mentir :

« Elle se réveillait à peine. »

« Tu es la plus merveilleuse des petites filles ! »

Elle l'embrassa encore et encore sous l'œil des agents du NCIS.

« J'ai cru que je ne sortirais jamais de ce cauchemar ! »

« Eh bien, tu en es sortie. »

Tony se mit à sourire.

« Vous avez été soignée, vous avez pris une douche et retrouvé votre fille... Bon, vous ne pouvez pas encore rentrer chez vous vu le bazar qui s'y trouve mais, avec un peu d'huile de coude, ça devrait vite s'arranger, donc tout va bien… »

Elle hocha la tête.

« Oui. Oui, ça va… »

Un gargouillement se fit entendre et Tony se frappa le front.

« Oui, bon, OK, on vous a soignée et prêté des affaires mais on ne vous a pas nourrie. Ça vous dirait un osso-bucofaçon DiNozzo ? »

Elle se mit à sourire.

« C'est vous qui cuisinez ? »

« Moi ? Ça va pas ? Vous voulez retourner aux urgences ? Non, c'est Dany qui cuisine. »

Elle fixa son ami.

« Tu sais cuisiner, toi ? »

C'est Tony qui répondit :

« Oh, je vois qu'il vous a caché plein de trucs. J'en ai, des choses à vous raconter ! Quand on était mômes, il était tout le temps fourré dans les jupes de grand-mère… »

"E tu sei quello che ha cambiato sponda… Strano, eh ?"(1)

Lou écarquilla les yeux.

« Ne le croyez pas. Il dit ça simplement pour que vous ne tombiez pas follement amoureuse de moi. »

Il sentit la main de son amant s'abattre sur sa tête.

« Aieuuh ! D'accord, oubliez ce que j'ai dit… »

Gibbs l'ignora et se tourna vers la jeune femme.

« Je vous emmène, vous et cette jeune dame. Vous pourrez vous reposer et je les surveillerai tous les deux pendant qu'ils prépareront le repas ! »

« Agent Gibbs, vous savez parler aux femmes, ça c'est certain ! »

Abby fixa son patron en affirmant :

« Ce n'est pas son seul talent ! »

L'ex-marine se tourna vers elle.

« Abby, tu te joins à nous ? »

« Avec plaisir ! »

« Tony, va chercher Ducky et Kate… »

« Tout de suite, patron ! »

¤¤¤¤¤¤¤

L'Italien s'arrêta à la porte de la morgue quand il entendit la voix de Kate :

« Je ne comprends pas, c'est tout… »

« Oh, il n'y a rien à comprendre, ma chère Kate. »

« Mais je n'ai rien vu. J'ai quand même le droit de douter de mes talents d'enquêtrice - c'était juste sous mon nez ! C'est comme pour la fille de Gibbs. Est-ce que je suis la seule à ne pas être au courant ? »

« Quelle fille ? »

« Sa fille… »

« Kate, j'ai connu toutes les épouses de Jethro et aucune n'a eu d'enfant ! »(2)

« Mais… »

Tony entra et elle ne continua pas sa phrase. Il inspira, se demandant ce qu'il devait faire. Et la réponse vint d'elle-même protéger son amant. Il ferma les yeux un instant et débita :

« Jethro a été marié il y a longtemps à une très belle femme. Elle était l'amour de sa vie et ils ont eu une fille, Kelly, la prunelle de ses yeux. Elles sont mortes toutes les deux dans des circonstances horribles. »

Il laissa Ducky et Kate intégrer ce qu'il venait de dire et ajouta :

« Maintenant, ne posez plus de questions. Il ne veux pas en parler. »

« Mais nous sommes ses amis. J'aurais pu l'aider… »

D'une voix forte, Tony l'interrompit :

« Sa femme et sa fille sont mortes ! S'il voulait en parler, il le ferait, mais certainement pas à toi, alors respecte son choix. »

Kate fut vexée, et il s'en voulut un instant.

« N'en parlons plus ! Gibbs vous invite. Mon frère fait un osso-buco maison ! »

Ducky hocha la tête, prit le bras de la jeune femme et l'entraîna vers la sortie en commençant :

« Oh, la cuisine italienne, ça me rappelle toujours mon voyage à Naples ! J'ai fait là-bas le plus merveilleux repas de mon existence et… »

Tony n'entendit pas la suite de la merveilleuse histoire de Ducky. Jethro se trouvait à l'entrée de la morgue. Le cœur de Tony manqua un battement. Il ferma les yeux et s'excusa :

« Je suis désolé, je ne voulais pas… Tu connais Kate - elle aurait continué à chercher. Je ne voulais pas qu'elle ravive des souvenirs trop douloureux. Je… »

Il ne finit pas sa phrase. Son amant avançait vers lui.

« Ne t'excuse pas… »

« C'est une preuve de faiblesse, je sais ! »

Il baissa la tête, incapable d'affronter le regard de son patron.

« Ça me fait simplement trop de mal de te voir souffrir, Jethro… »

Tony espérait simplement que son amant verrait dans ce geste une preuve de plus de son amour pour lui et non pas une trahison.

Comme pour lui prouver que c'était bien le cas, Gibbs l'attira à lui et déposa ses lèvres sur les siennes. Il entrouvrit les lèvres et leurs langues se cherchèrent longuement.

S'ils n'avaient pas été dans la morgue, Tony aurait gémit de frustration. Deux jours ! Ça faisait deux jours qu'il n'avait pu parcourir le corps de son amant. Il quitta ses lèvres à regret.

« On est dans la morgue, Gibbs ! »

« Et ? »

« C'est dégoûtant. »

« Je croyais que c'était l'un de tes fantasmes ! »

« Mah ! No, caro, j'ai jamais parlé de morgue mais de... »

Gibbs se mit à rire :

« Quoi ? Qu'est-ce qui te fait rire ? »

« T'entendre parler italien aussi naturellement ! »

Légèrement vexé, il répondit :

« Je suis italien ! »

Pour détourner son attention, Jethro commença à l'embrasser dans le cou.

« Et si on reparlait plutôt de tes fantasmes, hein ? »

Les yeux fermés, Tony savourait l'exquise caresse.

« Mmm... »

« Et si moi… » (Il l'embrassa sur la clavicule.) « ... j'avais envie de toi… » (La base du cou.) « ... là tout de suite, comme ça… » (Il mordilla le lobe de son oreille en susurrant :)

« ... sur cette table d'autopsie ? »

Tony frissonna violemment sans vraiment savoir si c'était à cause des paroles de son amant ou de ses dents contre sa peau nue. D'une voix rauque et l'esprit toujours très concentré sur les lèvres de son amant, Tony murmura :

« Qu'est-ce que je peux dire ? De toute façon, tu sais que je ne peux pas te résister… »

« Personne ne me résiste. »

Avec un sourire carnassier, Gibbs glissa sa main sur le corps impatient de son amant pour aller se nicher sur le renflement qui ornait son pantalon.

« Je te trouve bien excité pour quelqu'un qui semblait si choqué il y a deux secondes… »

« Tu me rends dingue. Tu m'as toujours rendu dingue. »

« C'est une bonne chose à savoir… »

Quand les fesses de Tony entrèrent en contact avec la table, il se mordit les lèvres. Avec un plaisir sadique, Jethro laissa remonter sa main lentement de l'entrejambe du jeune homme jusqu'à sa chemise impeccablement repassée. Il défit habilement quelques boutons pour saisir entre ses doigts experts les tétons fièrement dressés de son subordonné, qui se mordit les lèvres, probablement pour retenir un gémissement.

Sadique jusqu'au bout, Gibbs murmura à son oreille :

« Tu es plus expressif d'habitude ! Est-ce que tu aurais peur de réveiller les morts ? »

Tony plaqua une de ses mains sur son visage, l'autre fermement accrochée à la taille de son patron.

« Tu cherches à me faire faire une crise cardiaque ? »

Gibbs reprit possession des lèvres de l'Italien pour le faire taire, glissant de nouveau sa langue à la recherche de la sienne.

Sa main reprit naturellement sa place sur le sexe palpitant de son amant, et il commença à le caresser doucement à travers le tissu épais de son jean.

Et puis l'idée que l'un de ses collègues puisse à tout moment redescendre et les trouver dans cette position scandaleuse ne fit qu'accroître son plaisir.

Il frissonna quand Tony glissa ses mains froides sous sa veste pour s'attaquer à sa chemise rangée sans un pli dans son pantalon. Il tira dessus, entraînant du même coup l'immanquable t-shirt qu'il portait toujours en dessous.

Le jeune homme quitta ses lèvres un instant. Haletant, il murmura :

« On devrait reparler de tes habitudes vestimentaires pas pratiques du tout. »

« Plus tard, je suis occupé ! »

Il resserra sa prise sur le sexe de son amant tout en reprenant fermement ses lèvres. Comme pour se venger, l'Italien laissa ses ongles pénétrer la peau qu'il venait de découvrir.

D'une seul main, Gibbs détacha habilement la ceinture en cuir de son amant et glissa ses doigts dans son pantalon, certain d'atteindre directement l'érection du jeune homme.

Cent fois, il lui avait demandé de porter des sous-vêtements. Le savoir nu sous ses jeans était une torture. N'importe quel dessous – slip, caleçon... Simplement pour ne plus être distrait chaque fois que ses yeux tombaient malencontreusement sur ses fesses bien dessinées ou ses attributs plus que satisfaisants. Quand la conversation avait dévié sur "string pour homme" et "slip kangourou", il avait préféré abandonner…

Le gémissement que poussa Tony au moment où sa main prit enfin possession de son sexe brûlant l'emplit de satisfaction. Et quand il arqua le bassin, venant se presser avec délice contre sa main, une vague de désir fulgurant le traversa de part en part.

Leurs langues toujours jointes ne cessaient de se redécouvrir, les mains de son amant parcouraient son dos, caressant chaque millimètre de sa peau qu'il connaissait pourtant par cœur. A bout de souffle, Jethro le quitta juste un instant pour retirer sa veste devenue trop encombrante. Comme si la séparation avait duré trop longtemps, il se jeta de nouveau sur ses lèvres rougies.

Tout son corps brûlait d'un désir trop longtemps contenu. Ces deux jours avaient été interminables. Les mains de Tony s'attaquèrent à son pantalon, qui atterrit rapidement sur ses chevilles. Il s'en débarrassa sans même sourciller et enleva lui-même son boxer, libérant son érection devenue douloureuse.

Il retint un gémissement quand les doigts de son amant se saisirent de son sexe brûlant. D'un geste efficace, il abaissa le pantalon de l'Italien et le retourna. Il l'entendit gémir sans savoir si c'était par anticipation ou parce que la peau fine de son ventre était entrée en contact avec la table glacée.

Il souleva la chemise du jeune homme et parcourut son dos bronzé de ses lèvres, laissant de temps en temps ses dents mordiller cette peau chaude et tentante.

Il se mit à caresser ses fesses sans jamais aller trop loin, juste histoire de le rendre fou. Les deux mains fermement accrochées à la table, Tony se cambra à la rencontre de son amant, quémandant quelques caresses supplémentaires. Il le colla alors à lui. Ses mains se mirent à parcourir son torse velu, il plaça son bassin tout contre ses fesses, laissant son érection trouver sa place.

Il lui écarta doucement les jambes tout en humidifiant son doigt de salive pour le préparer. Le gémissement de plaisir qui sortit de la gorge de son amant à l'instant où son doigt atteignit enfin son but le fit vibrer.

Il le prépara longuement, se délectant de ses cris de plaisir et de frustration mêlés. Tony se mit à gémir, marmonnant des phrases en italien. Et puis Jethro n'y tint plus: l'envie de le prendre se fit pressante. Doucement, il remplaça son index par son érection, attentif à chaque gémissement de son amant, chaque râle de plaisir.

Quand il fut totalement en lui, il s'arrêta, laissant le jeune homme décider du reste. Et là ce fut une torture. Tony restait totalement immobile, se vengeant probablement des quelques petites tortures qu'il lui avait fait subir. Ce moment lui sembla durer des heures. Mais il ne craquerait pas le premier... ou peut-être que si, pour une fois !

Il ne sut pas vraiment lequel des deux avait bougé le premier, trop secoué par la vague de plaisir qui venait de le frapper. Il se mit à aller et venir, doucement d'abord et puis de plus en plus vite. Il se retira complètement, arrachant un cri de frustration à Tony et un autre de plaisir quand il le pénétra de nouveau. Jethro attrapa le sexe de son amant et calqua la cadence de sa main sur celle de ses reins. Leur gémissement et le claquement des cuisses de l'ex-marine sur les fesses de son amant retentissait dans la pièce.

Leur souffle se fit plus court, la sueur perlait sur leur peau. Dans un dernier cri de jouissance, Tony se libéra, maculant son ventre et la main de son amant de liquide blanchâtre. Jethro serra les dents et se libéra à son tour. Il se retira doucement et enlaça le jeune homme. Ils restèrent là quelques instants l'un contre l'autre et Tony ferma les yeux, savourant ce moment de bonheur. Jethro ne dirait peut-être jamais les mots qu'il attendait de lui, mais il savait lui prouver son amour de bien des façons.

Bien qu'aucun d'eux ne veuille bouger, ils savaient bien que c'était inévitable. Quelques étages plus haut, leurs amis les attendaient.

L'ex-marine déposa un baiser sur ses lèvres et, la voix toujours pleine de l'assurance qui la caractérisait tant, il dit :

« Il va falloir qu'on nettoie tout ça et qu'on remonte… »

« On pourrait peut-être s'éclipser ? »

« Je ne crois pas qu'on puisse passer inaperçus ! »

Tony observa ce qui l'entourait et grimaça.

« Tu crois qu'ils se douteront de quelque chose si je vais me doucher dès qu'on arrive à la maison ? »

Jethro se mit à sourire.

« Parce que tu crois qu'il ne s'en doute pas déjà ? »

Tony se mit à rire en secouant la tête. Il attrapa son pantalon à ses chevilles et le remonta sur ses hanches. Ils nettoyèrent la salle et remontèrent.

Quand ils arrivèrent devant leur ami, l'Italien se dit qu'il n'y avait que du bon à sortir avec Leroy Jethro Gibbs: aucun commentaire ne fusa - personne n'osa.

¤¤¤¤¤¤

Des rires résonnaient dans sa maison. Ce n'était pas arrivé depuis des siècles. Ils étaient tous là, assis à la table du salon. Kate et Dany discutaient joyeusement et, vu la tête que faisait son amant, c'était sûrement de lui qu'il parlait. Ducky racontait à Lou l'une de ses histoires rocambolesques à grand renfort de gestes. Etrangement, vu le brouhaha des grands, Saria dormait, juste à côté de sa mère. McGee faisait rire Abby qui ne cessait de lui taper sur l'épaule...

Debout dans l'encadrement de la porte de la cuisine, il les regardait tous. A la mort de Shannon et Kelly, il s'était sentit abandonné, seul. Aujourd'hui, ils étaient tous là.

Tony se leva. Son frère et Kate le suivirent des yeux. Il passa dans la cuisine, attrapa une tasse, la remplit de café et la tendit à son amant qui la prit en le remerciant d'un sourire.

L'Italien hésita une seconde et finit par l'enlacer, collant son torse à son dos et posant ses bras sur sa taille. Gibbs posa sa main sur la sienne et garda les yeux fixés sur ses amis. Ils s'étaient tous arrêtés un instant quand Tony l'avait pris dans ses bras, et puis ils avaient repris leur conversation…

Jethro but une nouvelle gorgée de café et Tony murmura à son oreille :

« Lou a demandé à Dany de rester dans le coin, cette fois. Elle a bien l'intention de le faire participer à l'éducation de sa fille… »

L'ex-marine hocha la tête et Tony se mit à sourire.

« Il a demandé si ça nous dérangerait s'il passait tous ses mercredis après-midi ici pendant les 18 prochaines années, juste pour être sûr qu'il ne fasse pas de nouvelles bourdes. »

Ils se mirent à rire tous les deux et puis Jethro répondit :

« Ton frère et ta nièce sont les bienvenus ici autant qu'ils le souhaitent. Mais il ne faudra pas que Dany se formalise si je lui file des claques. »

« Moi, j'adore ça ! »

« Mais toi, tu as des tendances masochistes. »

Tony se mit à rire. Il serra un peu plus son amant contre lui et ferma les yeux.

C'était vraiment une belle soirée…

FIN


(1) « Et c'est toi qui as viré ta cuti... Va comprendre ! »

(2) j'ai repris cette phrase de la saison 3 sans vraiment le vouloir désoler lol

voilà c'est finie j'espère que sa vous a plus ! quand au lemon je le redit je n'y suis pour rien normalement ils devaient sortir et rejoindre les autre et puis Gibbs a commencer a... enfin bref voyez avec lui si vous avez des reproche lol ! non sérieusement je sais que sa ne va pas vraiment avec le reste de la fic mais vu que c'était écrit j'ai laisser !

merci d'avoir lu cette fic

bisous