Chapitre 10 : Révélations Passées, Présentes et Futures.

Tout d'abord, je m'excuse pour le temps que j'ai mis à vous poster la suite… Mais que voulez vous, le travail, le froid… Tout cela n'est pas propice à l'écriture… De plus entre temps j'ai lu le tome 7, alors ça m'a brisé mon inspiration parce que pendant 3 semaines j'étais « Deathly Hallows-addict ». Promis, je ne vous ferais aucun spoiler, ni dans mes commentaires persos comme celui-ci, ni même dans la fic. Je ne sais pas si le prochain chapitre mettra autant de temps à arriver, mais je ferais de mon mieux…

Dans ce chapitre, l'histoire prend un peu toute son ampleur, on rentre enfin dans le vif du sujet, et attention tout le monde : ze come back of the Survivant ! haha ! Bon je ne vais pas tout vous dévoiler non plus, je vous souhaite, comme à l'habitude une bonne lecture !

Flash Back

22 Juillet 1996

« Entre Severus ! » lui lança le vieil homme, derrière ses lunettes demi-lunes. Severus s'avança, et s'assis sur la chaise que Dumbledore lui présenta. Severus attendit que le directeur l'invita à s'exprimer, mais le vieil homme gardait le silence, poussant le maître des potions à commencer :

« J'ai… De nouvelles informations. »

Sa respiration faible mais saccadée traduisait pour qui le connaissait suffisamment une nette angoisse et une appréhension.

« Je te sens nerveux, fit simplement Dumbledore, derrière ses lunettes demi-lune. Allons, parle. En te taisant tu ne feras que renforcer l'angoisse en elle-même. »

- Bien, professeur. Le seigneur des ténèbres…

- Voldemort. Le coupa le directeur.

- Oui. Bon, continua Snape, légèrement agacé. Il a demandé à Malefoy junior de vous supprimer. »

Dumbledore éclata de rire.

« Excusez-moi professeur, mais je n'y vois pas matière à rire.

- Non, c'est juste que… Ce bon vieux Tom, qui croit qu'il peut me faire tuer par un jeune élève, brillant tout de même, il faut le reconnaître… Mais je ne suis pas adepte de la fausse modestie, je trouve donc cela totalement ridicule, et propre à l'orgueil démesuré de ce cher Tom…

- Mais vous n'êtes pas sans savoir que lorsque ses hommes échouent dans une mission, principalement dans une mission d'une telle importance, ils sont rapidement supprimés…murmura Severus, d'une voix plus faible qu'à l'habitude.

- Oui, c'est vrai. Bien, je vous propose donc de faire le travail à sa place. Comme cela, Drago n'aura pas d'ennui.

- Pardon ? s'écria Snape, se demandant si le directeur n'avait pas définitivement sombré dans la folie…

- Non, mon cher, je ne suis pas fou. Mais je sens que je ne suis plus tout jeune, et que j'ai fait mon temps. »

Il appuya ses paroles en levant sa main noire meurtrie.

« Mais enfin professeur ce…

- Ecoutez. Le jeune Malefoy n'est pas un mauvais bougre. Un peu arrogant, fier de son sang et de sa maison, mais vous aussi, Severus, vous étiez comme ça à son âge. Je ne veux pas qu'il tombe dans le piège de Voldemort, par une erreur d'éducation et un manque d'amour, comme il vous est arrivé. Il est encore temps de le racheter, mais une fois qu'il aura du sang sur les mains, qui plus est mon sang, ce sera trop tard.

- Mais enfin, vous n'allez tout de même pas vous sacrifier pour…

- Un élève ? Coupa Dumbledore, devinant les mots se Severus. Je vous rappelle que c'est de votre filleul dont il s'agit. Il faut que vous vous chargiez de moi, pour qu'il vive, mais tâchez de le ramener vers le droit chemin. Je vous fais confiance. Seulement, c'est un immense sacrifice que je vous demande là.

- Vous avez perdu la raison. Le thé au citron vous monte à la tête, vous feriez mieux de vous reposer…fit Severus en faisant mine de partir.

- Severus. Je ne plaisante pas une seule seconde. Je sais que vous avez beaucoup souffert ces derniers temps, et que je vous ai beaucoup demandé. Mais là, ce sera peut-être la dernière fois que je vous demande une chose d'une telle importance… Mais allez au bout de cette mission. Coûte que coûte. Y compris si au dernier moment je change d'avis. J'avoue ne pas avoir peur de la mort, mais tant qu'on est loin des hippogriffes, on reste serein comme on dit… »

Une larme coula doucement sur le visage ridé du mage.

« Professeur, je… Vous…

- S'il vous plait, Severus. Je vous assure que la vie de Drago est primordiale, bien plus que la mienne.

- Mais pourquoi ?

- Ca fait plusieurs nuits que je fais le même rêve. Je suis rentrée en contact avec des nymphes du futur, bien plus compétentes que cette chère Sybille en matière de divination, et j'ai fais quelques recherches. Et j'en ai conclus quelque chose de très important dans la lutte contre Voldemort.

- Quoi donc ?

- Je pensais, à tort, que Harry sera entièrement seul dans sa lutte contre Voldemort, et ce, en raison de la prophétie. Or, il ne le sera pas. Certes, c'est normalement lui qui lui administrera le coup fatal, mais il ne sera pas seul dans sa quête.

- Et qui sera avec lui ?

- Vous vous souvenez du jour où Lily Evans, en 2ème année, est tombée gravement malade, suite à une piqûre d'insecte ?

- Oui mais je ne vois pas le rapport…

- J'ai utilisé une potion pour la faire revenir, car quelque chose me disait qu'il fallait à tout prix qu'elle survive (mais même sans cela je l'aurais quand même aidé à survivre). Et pour renforcer la potion, j'ai utilisé la magie, principalement la magie de 4 élèves, dans la même classe que Lily.

- Oui. Il y avait moi, Potter, Black et Lupin. Mais je ne vois toujours pas le rapport.

- Vous l'avez là.

- Pardon ? Vous voulez dire que c'est nous qui devrons accompagner Potter Jr dans sa quête ? Je vous rappelle que Potter Sr est mort, ainsi que le déchet humain qu'il avait pour ami…

- Je ne parlais pas de vous. Mais de vos héritiers respectif.

- Je ne vois pas, désolé.

- Pour vous, Drago peut être considéré comme un héritier. Vous vous en êtes occupé comme votre fils, et de plus, vous êtes son parain. Ensuite, pour Sirius et Remus je ne vois pas encore, mais je pense que l'avenir nous apportera les réponses nécessaires.

- Attendez, vous voulez dire que vous donnez votre vie pour de simples… Suppositions ? Comme quoi ces stupides Gryffondors et moi, serions liés par notre acte, et que nos héritiers sauveront le monde ?

- Je vous prie d'être un peu plus respectueux de la parole des nymphes. Elles sont susceptibles. En tout cas, je sais très bien que ce que je dis est juste. C'est pour cela que la vie de Drago ne doit pas être mise en danger. Même si cela signifie sacrifier la mienne. Seulement, Severus, accordez moi un peu de temps. J'ai beaucoup de choses à expliquer à Harry. Des choses que seul lui et moi devons connaître.

- Mais je … ne pourrais pas…

- Severus. Insista Dumbledore.

- Je… Très bien. Il inspira profondément. Je le ferais. »

Le directeur lui adressa un sourire triste et sincère et murmura un « merci ». Il se tourna ensuite pour ôter ses lunettes et essuyer ses yeux, de dos, par pudeur. Puis il se tourna, plus souriant que jamais et s'exclama :

« Bien, sur ces joyeuses considérations, que diriez vous d'un sorbet au citron ? »

Fin du Flash Back

« C'est absolument insensé ! S'écria Elendil à la fin du récit du mangemort. Alors comme ça, le plus grand mage de tout le…

- Je t'avais dit que c'était inutile, il ne te croirait pas, fit Drago.

- Mais je vous crois.

- Pardon ? firent en cœur les deux mangemorts.

- Oui, c'est insensé, mais c'est une explication plausible.

- Même moi je n'y crois pas ! Fit Drago. La seule solution plausible, comme tu dis, c'est que Dumbledore est devenu définitivement sénile et qu'il a fait une dernière blague stupide avant de tirer sa révérence ! Comme si moi et l'autre Potter devrions aller sauver le monde main dans la main parce que sa mère a été piquée par une abeille ! Ridicule !

- Il y a moi aussi, fit Elendil. Je pense être l'héritier de Firi… euh, de Sirius.

- Oui, tu vois, Drago, un premier mystère est résolu. Reste à savoir si Lupin a un hérit…

- Il en a un, le coupa Elendil, précipitamment. Il l'a découvert y a pas longtemps. »

Face à cette révélation, Severus resta pensif. Il finit par demander :

« Quel âge ?

- 15 ans je pense.

- Il a prit contact avec lui ?

- Pas encore. C'est très récent. »

Severus demeura silencieux tandis que Drago continuait d'afficher une mine sceptique.

« Je n'y crois pas … C'est trop…

- Dumbledore n'était pas fou. Loin de là. Il faut suivre la voie qu'il nous a indiquée, de toute façon, nous n'avons pas d'autre choix.

- Suivre sa voie, mais comment ? demanda Drago. »

Severus réfléchit quelques secondes et se tourna vers Elendil.

« Tu as le choix. Maintenant que tu as toutes las cartes en main, soit tu nous aides, soit tu pars immédiatement et tu ne révèles à personne ce que tu as vu… »

Il avait la main légèrement crispée sur sa baguette, prête à être utilisée…

« Manifestement, j'ai un rôle important dans cette histoire… Fit lentement Elendil. Je pense qu'il faut que j'en sache un peu plus…

-Mais attention… Severus menaçait maintenant ostensiblement l'elfe de sa baguette, si j'apprends que tu nous a trahi, de quelque manière que ce soit, tu auras personnellement affaire à moi. »

Il parlait presque dans l'oreille du jeune elfe tant il était proche, sa voix était si basse qu'elle sonnait comme du fourchelangue, et son regard si intense qu'il aurait fait se ratatiner Dumbledore.

Elendil lui, ne bougeait pas. De sa main, il abaissa la baguette de Severus et dit d'une voix assurée :

« Tes menaces sont inutiles, je n'ai pas pour habitude de trahir mes amis, il en va de même pour les inconnus. »

Severus recula, gardant à l'œil son vis-à-vis. Enfin, il conclut :

« Tu essayeras d'en savoir un peu plus sur ce fameux Lupin Jr. Et évite de parler de nous, ou de quoi que ce soit que tu aies appris ici qui puisse nous compromettre. Depuis quelques temps, je ne pense pas être très désiré chez tes amis… »

Elendil fit un bref mouvement de la main vers sa tête en signe d'acquiescement.

oOo

« Mais puisqu'on te dit qu'on a touché à rien !

- Ah oui ? Et ça s'est déclenché tout seul peut-être ? Une chance qu'il n'y ai personne dans les parages, sinon j'aurait du dire au revoir à mes oreilles ! »

L'équipe en mission en Roumanie venait juste de rentrer, après quelques jours de travail, et Molly, Arthur et Elendil le faisaient savoir bruyamment.

« Que se passe-t-il ici ? demanda McGonagall.

- Il y a que cette famille de troll a déclenché le talkie walkie en pleine mission, manquant de me faire repérer !

- Mais on n'a touché à rien ! S'écria Arthur. Sincèrement, Minerva, j'ignore ce qu'il s'est passé, mais nous ne sommes pas bêtes au point de…

- Vous étiez dans la forêt alentour ?

- Oui.

- Avez vous pris soin de protéger le secteur des créatures magiques ? »

Silence de mort. La directrice les regarda effarés.

« Ne me dites pas que vous avez été aussi… Aussi… Mais à quoi vous pensiez ? Vous-savez-qui utilise des centaines de créatures maléfiques, matérielles ou non, pour se protéger… L'une d'entre elle a du enclencher l'appareil ! »

Les trois sorciers restèrent penauds, face à une erreur si stupide.

Il faut dire que par rapport aux mois précédent, les attaques se faisaient plus rares, et les règles élémentaires de sécurités s'oubliaient… McGonagall changea rapidement de sujet :

« Sinon, Elendil, qu'avez-vous découvert ?

- Voldemort m'a découvert, mais ne m'a pas pris pour un espion. Au contraire, il me demande d'être son espion. J'ai accepté, je pourrais ainsi avoir accès à quelques informations primordiales.

- Bien. En avez-vous ?

- Oui. Voldemort tente de construire une armée. Visiblement il cherche une confrontation à grande échelle…

- Oui. C'est préoccupant. Et ça explique son silence… Nous devrons commencer à construire la notre, en renforçant nos relations diplomatiques avec les autres pays et les autres espèces. Sinon, quoi d'autre ? Rien sur nos corbeaux ?

- Rien du tout. Les traîtres à Voldemort ne sont pas aisés à reconnaître…

- Bien. Je vous remercie. Je vais prévenir les directeurs des autres écoles de magie du monde. Nous devons renforcer les cours de défense contre les forces du mal, ainsi nous formerons nos prochains soldats. Je vais également contacter le ministère, en espérant qu'il daigne m'écouter…

- P'pa ! Maman ! s'écria une voix derrière. »

Ils se retournèrent et virent 3 adolescents : un roux, un brun et une brune.

« Ron ! J'ignorais que tu devais arriver aujourd'hui.

- On a pris le Poudlard Express, quand on a appris que vous étiez ici. Enfin. On a traîné Harry de force ici, il voulait déjà sillonner les routes d'Angleterre tout seul sans prendre le temps de finir la septième année.

- Oh Harry, comment vas-tu ? Tu as passé un bon mois de juillet ?

- Y a mieux. Répondit le brun. Mon oncle m'a séquestré jusqu'au 31 à minuit. Je n'ai eu ni accès aux journaux, ni à mes lettres, la pauvre Hedwige a eu la présence d'esprit de partir avant de finir en rôti…

- Oh. Pauvre chéri, fit Molly en lui caressant les cheveux.

- Mais bon, tu as dû quand même apprendre la nouvelle, à propos de ton parrain. Fit Arthur. »

Hermione toussota, et minauda :

« Erm… C'est-à-dire que… Nous avons oublié de lui en parler.

- Mione, me parler de quoi au juste ? Qu'est-ce qu'il se passe avec Sirius ?

- Et bien c'est-à-dire que on a appris dans la gazette du début du mois que… »

Soudain, une voix s'écria du fond du couloir.

« Harry !!! Bah dis donc, j'attendais ta lettre quand même ! »

Tout se passa très vite dans la tête de Harry. Il crut d'abord à une hallucination auditive, il se retourna, et crut ensuite à une hallucination visuelle, voyant son parrain apparaître, à quelques mètres de lui, comme si ils s'étaient vus la veille. Le cœur battant la chamade, et ne comprenant pas se qu'il lui arrivait, il sortit sa baguette et la dirigea sur Sirius. Hermione l'arrêta, en attrapant son poignet, et lui expliqua tout, en quelques secondes, s'étouffant presque.

« Et… Et personne m'a rien dit ? fut la seule réponse de Harry, l'air ahuri.

- On voulait t'en parler, mais on n'a pas eu le temps dans le train… Expliqua Ron.

- Enfin, disons qu'on ne savait pas comment te le dire, renchéri Hermione. »

Lorsque, contemplant son parrain, Harry sentit les larmes couler, il se jeta sur lui, enfouit son visage contre lui, en le serrant de toutes ses forces.

« C'est bon de te revoir, Sirius. Murmura-t-il.

- C'est bon de te revoir, Harry, sourit Sirius. »

Leur étreinte fut coupée par Molly Weasley, qui demanda :

« Bien, Harry, Hermione, j'espère que vous serez là pour le mariage de Bill et Fleur, il aura lieu dans deux jours.

- Remus m'a dit que demain, il allait voir son fils. Fit McGonagall.

- Euh… Vous en avez d'autres des révélations comme ça ? Demanda Harry.

- Viens, lui fit la directrice, je vais t'expliquer ce que tu as manqué… »