Oui, je sais, j'ai déjà une fic en cours, mais rassurez-vous. Le Corps de la Vengeance et Munashii Kitai sont toutes les deux terminées dans mon PC, vous aurez la fin quoiqu'il arrive.

Présentation !

¤ Sérieux ou portnawouak ? : Je préfère le sérieux à l'OOC donc, j'essaie de respecter au max.

¤ Genres ? : Pas de style en particulier. On va dire que c'est comme la série de base : du psychologique, un peu d'humour avec des dérapages, un peu de douceur avec Tsuzuki et Hisoka.

¤ Spoilers ? : Je n'ai pas envie de me spoileriser, donc non, je ne sais rien. Je me base sur le manga, comptez après l'affaire de Muraki à Kyôtô (soit la fin de l'anime). Si par malheur j'étais venue à écrire des choses qui se passeront plus tard dans le manga (ce dont je doute), tout ceci ne serait alors que purement fortuit (idem pour d'autres fic. Je n'en ai lu qu'une seule, un one-shot. Si j'ai fait des trucs ressemblants, c'est un hasard, je ne me serai pas permise de copier !)

¤ Ca dure longtemps ? : Vous serez amené(es) à suivre une enquête policière de 10 chapitres.

Cette fic, contrairement à l'autre, est plus centrée sur Hisoka. C'est lui qui sera « l'enquêteur » principal. Donc, si vous êtes plus fan de Tsuzuki, allez plutôt lire Le Corps de la Vengeance.

Cette histoire est un peu spéciale. Je ne sais pas me l'expliquer, mais je la trouve foncièrement différente de l'autre fic. C'est une question de point de vue. L'histoire de Tsubaki-hime dans l'affaire du Queen Camelia et sa relation avec Hisoka m'avait beaucoup touchée. J'ai eu envie d'essayer de toucher un peu notre cœur refroidi de Yami no Matsuei. Lol. Ai-je réussi ? A vous de me le dire…

Ah oui, autre petite note. Ici, je mets tous mes titres de chapitres en japonais (un délire comme ça XD). Je donnerai les traductions au dernier chapitre. Voilou !

Bonne lecture !


MUNASHII KITAI


Chapitre 1 : Atarashii jiken

Dans le Royaume des Morts, que l'on appelle « l'Autre Monde », il existe un Tribunal où les morts sont jugés pour les crimes qu'ils ont commis de leur vivant : le Juo-Cho, le département des dix rois. Le Bureau des Assignations de l'Enma-Cho intervient pour régler les problèmes administratifs du Juo-Cho. C'est une section spéciale directement dirigée par Enma, le roi des Enfers.

Il faisait calme aujourd'hui dans l'Autre Monde, loin en dessous de la surface. L'éternel printemps qui fleurissait dans les jardins de l'Enma-Cho perpétuait son immortel cycle perlé des pétales de fleurs de cerisiers et embaumé de la douceur de l'air. Le ciel était clair, le soleil timide, le vent doux et les cerisiers s'épanouissaient encore de leurs milliers de fleurs rose dragée dans un éventail naturel pastel.

La quiétude extérieure n'était pourtant pas à la hauteur de celle qui régnait entre les murs de l'Enma-Cho. En effet, dans la section du Bureau des Assignations, plus que le calme plat, c'était mort.

Entrons et découvrons un jeune homme brun de 26 ans apparents qui ronflait bruyamment, affalé sur la table de son bureau. Ses bras puissants repliés sur la table, il avait posé sa tête dedans et quelques mèches chocolat indisciplinées retombaient sur son visage aux traits délicats et ses paupières closes cachant deux améthystes dans ses iris. Tsuzuki avait quitté provisoirement le Monde d'Hadès pour celui de Morphée à cause d'un profond ennui. Cela faisait deux semaines que lui et Hisoka n'avaient pas reçu de nouvelle mission et, bien que fainéant sur les bords, l'aîné du Bureau s'ennuyait à mourir. C'était comme ça quand on s'occupait de la tranquille aire de Kyushu.

En parlant d'Hisoka, celui-ci n'était pas là. La vision de son partenaire ronfler comme une locomotive ne l'enchantant guère, le jeune homme avait préféré s'évader dans la bibliothèque de l'Enma-Cho pour savourer une lecture en paix. D'ailleurs, en sachant que Tsuzuki était sur la liste noire des Gushôshins, Hisoka pouvait être certain de ne pas être dérangé. Les deux bibliothécaires à plumes avaient carrément placé des pièges à loup et des alarmes anti-Tsuzuki autour de leur précieux établissement pour que cette catastrophe ambulante ne détruise encore tout pour des vétilles.

Mais revenons à Tsuzuki. L'homme émit un soupir de plaisir tandis qu'un fin filet de bave ornait avec délicatesse le coin inférieur gauche de sa bouche dans un sourire béat.

- Aaaaah… Le paradis de la pâtisserie… Viens à moi, ô divine part de flan… et toi, petit éclair au cho…

La porte s'ouvrit à la volée.

- Euréka ! Ca y est ! Je sens que je la tiens !!

Cheveux blonds couleur paille en bataille négligemment retenus par un ruban, une paire de lunettes rondes qui entourait ses yeux pétillants de bonne humeur et blouse blanche, Yutaka Watari venait de faire une entrée fracassante. Ses joues étaient toutes rouges d'excitation et il affichait un immense sourire de triomphe alors qu'il serrait dans sa main un tube à essai rempli d'un liquide d'un camaïeu bleu étrange. Le petit hibou qui lui servait d'assistant arriva du couloir en voletant et rattrapa enfin son maître sur l'épaule duquel il se posa en poussant un petit « Ouh ouh » épuisé.

Le joyeux responsable du secteur de Kinki balaya rapidement la salle des yeux et s'arrêta sur le seul occupant qui venait d'émerger brutalement. Les cheveux dressés sur la tête, les yeux écarquillés par la frousse soudaine, Tsuzuki s'attira le drôle d'œil de son ami :

- Tsuzuki… Pourquoi manges-tu ta gomme ? La pâtisserie était en grève ?

Encore dans le brouillard, le shinigami brun baissa le regard sur la gomme qu'il était en train de mâchonner avec amour. Il avait même attrapé un stylo et une règle comme il aurait pris un couteau et une fourchette.

- Ptu ! Beurk… grimaça Tsuzuki en recrachant ce qu'il pensait être un éclair au chocolat. Je ne sais pas si je dois te remercier de m'avoir empêché de manger ça ou te maudire de m'avoir tiré d'un aussi joli rêve, Watari…

Son ami lui renvoya un sourire gentiment gouailleur et vint s'asseoir de l'autre côté du bureau en face de lui.

- Alors, le calme plat chez vous ?

Le jeune homme grogna et s'accouda à la table pour regarder le dehors. Les pétales de fleurs de cerisiers se mouvaient avec tant de légèreté et de grâce que cela pourrait presque avoir un effet soporifique sur lui tant il s'ennuyait à mourir.

- Tu es déjà mort, fit remarquer Watari.

- Ah oui… marmonna Tsuzuki avec lassitude. C'est vraiment le calme plat dans Kyushu. Je serais capable d'accepter n'importe quoi, même retrouver le chiot égaré d'un gamin.

Il soupira de déception. Quelle injustice. Etant donné l'absence de travail, il se serait bien octroyé quelques congés pour vraiment se détendre, mais à cause de toutes ses catastrophes passées, Konoe et Tatsumi l'avaient privé de congés payés pour rembourser tous les dégâts. Alors le voici qui était là, à rien faire, sans être payé et pour longtemps.

Sa tirade mélancolique effectuée, Tsuzuki se tourna vers son visiteur.

- Et sinon, que m'a valu ce réveil tonique ? s'enquit-il en s'étirant.

Watari tilta et se rappela enfin le motif de sa visite.

- Bien sûr. Regarde. Après des heures de recherches, voici… Tadaaaaaam !

Il brandit l'éprouvette sous le nez de son interlocuteur qui n'eut pas à attendre la fin de l'annonce pour deviner de quoi il en retournait : la potion à faire changer de sexe. Tsuzuki se prit la tête dans ses mains. Il travaillait encore sur cette élucubration ? Si voulait tant comprendre les femmes, qu'il parle avec l'une d'elles, tout simplement…

- Tatatata… défendit Watari en agitant l'index. Il faut être femme pour comprendre les femmes ! Allons, Tsuzuki, fais ressortir la femme qui est en toi !

Silence bancal où le shinigami brun le dévisageait, un sourcil en l'air. Non merci. Il avait déjà croisé la femme qui aurait pu être lui s'il n'était pas né homme quand il avant plongé par accident dans le roman pervers que le Comte écrivait, il fut un temps déjà. Même si l'expérience lui avait été profitable pour mieux comprendre Tatsumi, il ne voulait pas renouveler la chose.

Le scientifique ne l'écoutait plus depuis longtemps et dorlotait son éprouvette comme un enfant chéri.

- Je suis sûr que ça va marcher ! Tsuzuki, s'il te plaît, j'ai besoin d'un test.

Il avait bien pris soin de ne pas user du terme « cobaye ». Trop barbare, trop inhumain et trop effrayant pour le futur cobaye en question.

- Non. Essaye-le sur toi. Après tout, c'est toi qui veux changer de sexe, pas moi, refusa Tsuzuki en croisant les bras.

- Je ne peux pas, s'il m'arrive quelque chose, je…

- Et s'il m'arrive quelque chose à moi ?!

- Tsuzukiiii…

- Non.

- Mon ami…

- Non.

- Ca sera sans danger !

- Non.

- Si ça rate, je ne te demanderai plus rien !

- Non.

- Je t'offre ce que tu veux dans la pâtisserie de ton choix.

- TOPE LA !

- Mon dieu… C'est effarant de voir comment tu es facile à acheter.

La porte du bureau venait de s'ouvrir. De taille moyenne avec un corps si frêle et une peau d'une couleur si pâle qui auraient pu être ceux d'une jeune fille, un adolescent de 16 ans entra dans le bureau, un livre sous le bras. Derrière quelques mèches de sa frange blonde cendrée, ses grands yeux verts profonds qui lisaient en vous transpercèrent Tsuzuki d'un air de se dire « Il est vraiment irrécupérable, celui-là ». Hisoka soupira d'abandon et vint s'asseoir à son bureau pour se servir une tasse de thé.

- On te demanderait de sauter du haut d'une falaise en échange de toutes les tartes aux pommes du monde, tu le ferais ? maugréa l'adolescent en humant le parfum de sa boisson avant de porter la tasse à ses lèvres.

Son partenaire ne perdit rien de sa superbe et de sa bonne humeur et croisa les bras derrière la tête en se renversant dans son siège pour regarder le plafond.

- Si je dois sauter pour te sauver la vie, bien sûr.

Il y eut un faible bruit d'étouffement qui gargouilla dans la tasse en porcelaine mais Hisoka se refusa à montrer son trouble face à son coéquipier. Il allait encore se moquer de lui. Le garçon préféra donc continuer de boire son thé qui non seulement était brûlant mais qui était insupportable à boire avec la gorge aussi irritée par une toux retenue, le tout en remontant bien la tasse devant son visage pour ne pas que les deux autres voient sa gêne.

Tsuzuki se remit correctement, un grand sourire un peu idiot sur le visage :

- … mais bien entendu, il ne faudrait pas oublier de m'offrir les tartes aux p… humph ?!

La fin de sa phrase alla se fracasser contre la porcelaine d'une tasse à thé qui venait de s'encastrer contre sa figure. Le bras encore tendu par le lancer, Hisoka regarda la tasse se fendiller et Tsuzuki s'écrouler par terre sans ciller, une veine battante sur le front. Espèce d'imbécile.

La porte qui s'ouvrait une nouvelle fois fit évanouir le début de tension qui imprégnait l'atmosphère. Cheveux gominés, ensemble marron impeccablement plié et repassé, Seiichiro Tatsumi redressa un peu ses lunettes pour s'assurer que c'était bien Tsuzuki qui venait d'être mis K.O par une tasse.

- Hum… Moi qui voulais vous proposer une mission, si tu nous l'abîmes maintenant, ça ne va pas être simple, Kurosaki… soupira le secrétaire avec ennui.

- « Mission » ? se réveilla l'assommé.

Il ne lui en fallut pas plus pour que le shinigami brun retrouve ses esprits et se mette au garde à vous. Enfin une affaire ! Il allait arrêter de moisir dans son bureau à dormir ou se prendre de la vaisselle dans la figure !

- Le chef vous attend dans son bureau, informa Tatsumi en tournant les talons vers le couloir.

Hisoka préféra oublier sa rancœur contre l'intérêt de son partenaire pour les pâtisseries et consentit à suivre ce dernier sur les traces de Tatsumi. Watari pesta de mauvaise humeur. Et sa potion pour changer de sexe ? Qui allait faire le cobaye pour lui, hein ?

- Désolé, Watari, s'excusa Tsuzuki avec un air coupable. Tu seras ton propre cobaye cette fois !

Les trois shinigamis remontèrent quelques couloirs pour enfin entrer dans le bureau du chef Konoe. Le vieil homme était en train de consulter un dossier derrière son bureau avec une tasse à café dans la main tandis que les Gushôshins, eux aussi présents, s'affairaient à regarder quelque chose dans leur ordinateur portable.

A leur arrivée, les bibliothécaires les saluèrent brièvement avant de retourner à leurs recherches. Konoe releva la tête de ses feuillets et accueillit les arrivants en les invitant à s'asseoir.

- Bonjour, boss ! s'enthousiasmait déjà Tsuzuki.

- Bonj… Tsuzuki… C'est quoi, cette marque sur ta figure ? demanda son supérieur en désignant du doigt le nez encore rouge du jeune homme.

Le responsable de la dite marque détourna la tête, le nez en l'air. Il était encore vexé.

- Sa bêtise était trop frappante pour lui, répondit nûment Hisoka.

Tsuzuki comprit que son ami lui en voulait encore pour sa parole de travers de tout à l'heure et le pria de l'excuser, les mains en prière :

- Hisoka, je suis désolé. Tu vaux plus que toutes les tartes aux pommes du monde !

Sa tentative, bien que sincère et pleine de bonne volonté (si, si) ne fut pas au goût de l'adolescent qui fusilla son partenaire d'un œil noir enflammé de colère.

- Et je prends ça comment ? s'indigna-t-il, outré.

- Mais…

- Ne me compare pas avec de la nourriture, débile ! Etouffe-toi avec tes pâtisseries et lâche-moi un peu !

Il fallut qu'Hisoka remarque le silence des autres pour s'apercevoir que la scène que lui et Tsuzuki leur offraient était des plus ridicules. Konoe avait interrompu le mouvement de sa tasse de thé vers sa bouche, les yeux ronds, Tatsumi avait abaissé un peu ses lunettes de son nez pour voir et les Gushôshins avaient penché la tête de chaque côté de leur écran, interloqués.

Le couple de shinigamis se regarda d'un air hagard puis chacun détourna la tête à l'opposé de l'autre pour éviter de se sentir encore plus bêtes qu'ils ne l'étaient. Hisoka n'en revenait pas de ce qu'il venait d'entendre. C'était quoi, cette excuse minable ?

Tsuzuki dissipa le malaise avec un petit rire jovial et préféra revenir sur le sujet principal de leur visite :

- Hum… Alors, c'est pour quoi ? Une âme à récupérer ? Des meurtres à élucider ?

- Euh… presque, Tsuzuki… répondit le chef avec embarras.

- Hé ?

Konoe déplora l'absence d'affaires pour le Juo-Cho en ce moment, même si d'un côté, un bon fonctionnement administratif n'était pas une mauvaise chose du tout. Cela dit, un petit dossier sans grande importance venait de leur parvenir. Il avait alors pensé que cela pourrait les intéresser, lui et Hisoka. Et comme ils n'avaient rien d'autre à faire…

Tatsumi redressa un peu la tête et se tourna vers Tsuzuki avec un sourire affable, vous savez, celui qui annonce que « Dark Tatsumi » allait parler :

- D'autant plus qu'il faut justifier le fait que tu sois toujours à ton poste, Tsuzuki…

Ca n'avait pas manqué. Le concerné conserva le sourire en dépit de la cascade de larmes qui coulait sur ses joues. Toutes ces ondes noires négatives lui faisaient tellement mal qu'il avait l'impression que sa peau allait se dissoudre. Il sentait aussi un grand coup de froid. Etrange, les fenêtres étaient toutes fermées. Quelle cruauté, mais quelle cruauté.

- Quelle est cette affaire ? interrogea Hisoka sans se préoccuper de son partenaire.

Le chef feuilleta son dossier rapidement pour revenir à la première page.

- Il s'agirait d'un manoir hanté avec une mort suspecte.

Konoe fit glisser la chemise pour le jeune homme. Au début sceptique par cette idée de maison hantée, Hisoka finit par prendre le dossier pour l'étudier, Tsuzuki derrière lui qui lisait par-dessus son épaule.

Le cas concernait la riche demeure de la famille Michinaga. Hayate Michinaga, 31 ans, était un homme puissant et riche à la tête d'une grande ligne de restaurants de luxe qui s'était exportée dans le monde entier. Il vit actuellement avec son épouse, Kiyomi, 30 ans, dans un immense manoir près de Fukuoka depuis cinq ans maintenant depuis qu'il avait reçu en héritage l'empire de son père, mort dans un accident de voiture. Le manoir serait hanté par un fantôme. Des bruits de pas se font entendre chaque nuit au grenier mais on n'y a jamais trouvé quelque chose. Et après vérification, il ne s'agissait pas de rats.

- Un fantôme… murmura Hisoka pour lui-même.

- Et le mort ? s'enquit Tsuzuki en relevant la tête vers Tatsumi et Konoe. Qui est-ce ?

- Il s'agit d'une des domestiques du manoir, informa le secrétaire en montrant la photo d'une femme d'une cinquantaine d'années au visage marqué par le travail. Yuko Tsukinari, 49 ans. Il y a quelques temps, elle a été victime d'un accident. Un liquide ménager s'est renversé sur elle et elle en a pris dans les yeux. Après son hospitalisation, la pauvre femme est revenue aveugle mais le jour même de son retour…

Les deux shinigamis lurent que Yuko Tsukinari était tombée dans les escaliers et qu'elle s'était rompue la nuque dans sa chute. Morte sur le coup.

Ils froncèrent les sourcils. Voilà qui était suspect. Au moment où elle revenait d'un accident qui lui avait coûté la vue, cette femme mourrait en tombant du haut des escaliers. Cette mort n'était pas accidentelle, ils en étaient intimement persuadés.

Tsuzuki se permit à relire cette histoire de fantôme. A part des pas au grenier, il n'y avait pas d'autres éléments surnaturels ? Voilà un esprit bien discret. Ce fantôme serait-il à l'origine de l'accident qui avait tué cette domestique ?

- Cette mort remonte à deux jours, mais la police a conclu à un accident, dit Konoe en regardant Tsuzuki et Hisoka tour à tour. Ce n'est pas grand-chose, mais acceptez-vous tout de même de vous en charger ? Voir s'il y a en effet un esprit dans la maison et s'il est le responsable de la mort de cette femme…

- Bien sûr ! s'exclama Tsuzuki qui voulait absolument bouger. Tu es d'accord, Hisoka ?

- Pas d'objection, répondit simplement le garçon en reposant le dossier.

Le chef et Tatsumi sourirent discrètement. Ils n'en attendaient pas moins d'eux. Et puis, aussi différents et contradictoires fussent Tsuzuki et Hisoka, ils formaient un duo très efficace.

Les Gushôshins quittèrent leur écran des yeux et se tournèrent vers les deux futurs enquêteurs.

- Bien, Tsuzuki-san, Hisoka-san, occupons-nous de vous attribuer vos nouvelles identités…


Petit chapitre introductif donc. Ici, les choses iront assez vite (enfin… Selon mon point de vue lol)

Prochain chapitre : Rendez-vous chez les Michinaga