Titre : Saint Antoine de Padoue, priez pour nous!

Auteurs : pipistrelles des cachots

Nous sommes beaucoup à avoir bossé sur cette fic, alors merci à toutes ! Liz, à toi d'essayer de deviner qui a écrit quoi!

Disclaimer : les personnages appartiennent à notre maître à tous, la grande J. K. Rowling!

Rating : alors M pour le début, mais faut pas que ça vous fasse peur hein! Et puis pour Liz, il faut bien du M héhé

Résumé : Hermione et Ginny se sont lancées dans l'univers impitoyable de la fan fiction et leurs protagonistes ne sont autres que leurs camarades et professeurs. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes yaoïstique... jusqu'au jour où elles perdent leur précieux cahier...

Note de Momo: milles excuuuuuuuuuuuuuuuuuses je (vi parce que c'est principalement de ma faute --) suis désoléééééééééééééée de ce retard immense!!!

mais voilà enfin la suite ! J'espère que ça vous plaira et surtout à toi Liz!

Noet de Mek: Oui, enfin on s'excuse toutes, on ne va pas laisser Momo tout endosser toute seule quand même !… Et comme c'est à moi que revient l'honneur de publier, je balance des notes !

Mek

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Hermione était figée, la bouche grande ouverte, alors que la nouvelle faisait son chemin dans sa tête. Ginny la regardait anxieuse, guettant une réaction. Après tout Hermione et son super cerveau avait peut-être une solution. Non, elle devait avoir une solution, une parade n'importe quoi pour les sortir de ce pétrin!

« Aaaah... gyuuu... byaaahh...iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih!!

La très censée préfète-en-chef de Poudlard poussait maintenant un cri hystérique, les deux mains plaquées sur ses joues, sa bouche formant un O. Si Ginny s'était un peu plus intéressée à la culture moldue, elle aurait pu féliciter son amie pour la magnifique interprétation dd tableau de Munch, le Cri, qu'elle donnait. Mais Ginny avait d'autre préoccupations qu'une peinture moldue en tête, aussi célèbre soit-elle. Elle devait absolument faire cesser les cris de sa meilleure amie.

« Hermione! Ça suffit reprends toi!! tout le monde nous regarde! »

Mais ce que la rousse craignait le plus c'était la réaction de son frère et de son meilleur ami qui avaient bondi aux cris de la jeune fille, prêts à lui porter secours en preux chevaliers qu'ils étaient. Ginny se redressa sur sa chaise et balança une gifle à la brune. Elle se calma aussitôt, une de ses mains se posant sur sa joue endolorie.

« Bon maintenant que tu es calmée, viens il faut qu'on parle. Et à l'abri des regards indiscrets! »

s'exclama la rousse, en surveillant du coin de l'œil les deux meilleurs amis d'Hermione qui s'étaient arrêtés à mi-chemin d'elle, hésitant sur la conduite à tenir. Bien que courageux, les garçons de la maison de Godric Gryffondor n'étaient pas assez fou pour venir se mêler des histoires de filles, surtout de filles aussi douées qu'Hermione Granger et aussi prompte à lancer des sorts que Ginny Weasley.

« Oh putain ! »

"Ginny ! Tu es une fille ou pas ?? » s'exclama l'aînée, indigné.

« Mais tu ne te rends pas compte, c'est une catastrophe! »

« En même temps nous pouvons toujours le réécrire, je connais un sort qui... »

« Je te rappelle, au cas où tu n'y aurai pas pensé… »

« Ouiiiii ? » Demanda sceptiquement la brune.

« ...le problème ce n'est pas de la réécrire…mais c'est plutôt de prier et de sacrifier à n'importe quel dieu moldu afin qu'il n'y ait que nous qui le retrouvions….si tu vois ce que je veux dire… »

« …oh putain ! »

« Quel langage Miss Granger, se moqua gentiment la dernière de la famille Weasley. »

« Bon bon bon bon voyons voir …….le tout c'est de ne pas paniquer... olalalalala »

« Il faut relativiser. » Soupira Ginny.

« Relativiser ? Mais ça dépend de qui tombera dessus !!! »

« Imagine si c'était Rusard….yeeerk…il deviendrait fou furieux et si ses cheveux seraient pas aussi gras, ils se dresseraient sur la tête !! »

« En parlant de cheveux gras et si c'était Snape ? »

Les deux jeunes filles se regardèrent et lâchèrent en cœur un autre « oh putain ! ».

« Je crois qu'il nous avada-kedavrarisa après avoir découvert l'identité des auteurs. Ou pire encore, comme nous faire mourir lentement avec un poison de sa confection... » proposa la rousse d'un air qui n'avait plus rien rassuré.

« Ou pire renvoyer ! »

Ginny leva les yeux au ciel, décidément cette phrase restera toujours pendu aux lèvres d'Hermione songea t'elle.

« Ron a raison, revois tes priorités. Bon à part ces deux teignes, je vois pas ce qui pourrait arriver de pire ! »

« Les héros de la fic par exemple ? »

« Mmmm, remarque si ça pouvait leur donner des idées. Mais à mon avis notre Ryry international serait complètement traumatisé, et ce petit cafard embourgeoisé de Malfoy ferait aussi une crise cardiaque ! »

Ginny tenta une imitation périlleuse du cafard subissant une attaque mortelle sous les rires et acclamations de son amie.

« Ou imagine un de tes frères ! »

« Olaaaa les deux zozos qui ont un cerveau pour deux ?? Ils l'afficheraient partout ! Et Ron réagira pire que Harry si c'est possible… »

Après l'énumération des différents professeurs de Poudlard, les deux Gryffondors continuent leurs imitations les plus farfelues les unes que les autres. Cette approche dès plus loufoque permet aux jeunes filles de rire afin de se décompresser de la perte du carnet..

« Allez un dernier après on va le chercher. »

« D'accord…aloreuuuuh… »

Hermione réfléchissait sous le regard soutenu et malicieux de Ginny. Après un long silence, un sourire arriva au coin des lèvres d'Hermione et celle-ci lâcha :

« le professeur Dumbledore »

« Oooooooh, et comment il réagirait à ton avis ? »

« … euuh…je sais pas si cela le ferait rire en tout cas… » réfléchit la Préfète.

« Il ne sait même plus comment on fait ! Ca lui rappellera sa folle jeunesse !! »

« T'es gentille mais je n'ai pas envie d'imaginer quelle aurait pu être la vie sexuelle de notre très cher directeur, si toutefois il en a eu une ! Cela dit cela pourrait être une idée à développer pour une fic...ô mon dieu je commence à parler comme toi… »

« héhéhé, n'empêche ça risquerait de lui flanquer un sacré coup !! »

Hermione ouvrit grand les yeux

« Mais attend, ce serait horrible si il le voyait ! Tu te rends compte ? Ce qu'on a fait peut nous coûter très cher !! Si cela se trouve nous allons être renvoyées de Poudlard, non même pas, pire encore, on va nous envoyer a Sainte mangouste pour avoir dit des choses aussi perverses !! »

Ginny regardait Hermione s'affoler, elle commençait à avoir l'habitude que sa meilleure amie panique pour la moindre bêtise…elle-même ne s'inquiétait pas trop, peut être l'habitude. En effet, si ce que disait Hermione serait vrai, cela ferait des siècles que ses frères seraient maintenu en quarantaine pour idiopathie…Cette pensée la fit sourire. Hermione le remarqua et celle-ci soupira :

« Ginny ce n'est pas drôle voyons, je ne veux pas me faire virer de Poudlard et foirer mon avenir à cause d'une FIC !! »

« Hermione je suis désolé, tu as raison, mais tu as tendance à dramatiser chaque évènement…et puis si c'était Albus Dumbledore qui retrouvait notre fic et ben peut être qu'il deviendrait notre plus grand fan ? »

« Mouais, je n'ai plus qu'à prier saint Antoine de Padoue dans ce cas, et retrouver la fic avant notre très cher directeur, avant de se faire virer… »

« c'est qui cet Antoine ? Il est en quelle année ?

« …non laisse tomber…une expression…une simple expression de moldue désespérée… »

OoOoO

Merlin qu'il détestait les Pouffsouffles ! Ces petits chéris qui pleuraient dès qu'un Serpentard leur marchait un peu trop lourdement sur le pied…

Draco Malfoy, septième année, et préfet en chef (franchement, qui en aurait douté ?) conduisait pour la troisième fois de la semaine un première année pleurnichard et un élève de sa maison dans le bureau du Directeur. Cette fois encore, il allait expliquer la situation plus que ridicule (qui se souciait de l'ongle de l'orteil du milieu du pied droit de Sean MacRockwell ?), allait attendre que tombe une sanction tout aussi ridicule, puis ramènerait les deux sales mômes qui lui avaient fait perdre une demie-heure de sa vie…Et effectivement, au bout de 28 minutes très exactement, Draco saluait Dumbledore et poussait les deux larves en bas de l'escalier.

Une fois débarrassé d'eux, Draco traversa rapidement le château, non sans enlever quelques points au passage (en fait, ça avait du bon d'être préfet…), entra dans sa chambre (non, c'était le pied d'être préfet !) et se laissa gracieusement tomber sur le fauteuil le plus proche. Car un Malfoy, même exténué ne s'affale pas sur un fauteuil ! Et puis quoi encore ! Voldy habillé à la mode Empire ?

Ce n'est qu'au bout d'une heure d'intenses réflexions sur le monde, un Malfoy ne glandouille pas, qu'il ouvrit son sac, bien décidé à décrocher une meilleure note que Miss-Je-Sais-Tout-Et-Je-Sors-Avec-La-Chose-Rousse au prochain devoir de potions. Mais alors qu'il sortait ses livres et parchemins, quelque chose attira son attention : un carnet, d'un rouge si terne que ça ne pouvait absolument pas être à lui, et à la couverture cornée qui plus est ! Par Merlin, il était donc le seul à prendre soin de ses affaires ?

Ces considérations esthétiques passées, il prit tout de même la peine de se demander à qui pouvait bien appartenir cette immondice qui avait trouvé asile dans le fond de son merveilleux sac en cuir.

Il ouvrit la première page, convaincu de trouver le nom de l'heureux propriétaire, certainement un Gryffy à en juger pas l'état de délabrement avancé du carnet ! Mais au lieu de ça, il découvrit ces mots : Œuvres des Roussettes de Poudlard. A moins qu'une colonie de chauves-souris n'ait décidé de se lancer dans l'écriture, ce nom ne pouvait-être qu'un pseudonyme.

Draco n'eut donc pas le moindre scrupule à poursuivre l'exploration du carnet. Des pages et des pages d'écriture. Un journal peut-être… voilà qui allait être intéressant ! Il allait pouvoir apprendre plein de détails croustillants sur ses condisciples ! Et c'est cette sombre et machiavélique idée dans la tête que Draco s'installa plus confortablement et reprit la deuxième page.

Oui, il avait hurlé, il avait sûrement réveillé tout le quartier, tout Londres, voir toute la Grande Bretagne, et l'heure qu'il était, la meute royale devait être en train d'hurler à la mort. Mais c'est qu'elle était énorme cette araignée par Merlin ! Et l'autre ducon qui sur le pas de la pote qui se foutait de sa gueule… Il n'a jamais eu peur des petites bêtes peut-être ?

Draco, toujours en équilibre précaire sur le rebord de la baignoire,… Comment ça Draco ? Qui avait osé appeler le personnage de son histoire à deux noises comme lui ? Qui avait osé appelé un personnage stupide terrifié par les araignées comme lui ? …enroulé tel un empereur romain dans le rideau de douche orné de petits canards en plastiques (cadeau de Dumbledore lors de leur emménagement), ne savait pas s'il devait continuer à s'époumoner, ou engueuler Harry qui osait rire de la situation. HARRY ? Comme dans Harry Potter ? Comme dans Harry Potter le binoclard ? Draco, tout comme son clone de fiction, ne savait pas comment réagir. Soit, il était vraiment en colère de voir que quelqu'un, une fille à en juger par l'écriture, osait ainsi s'approprier sa personne pour écrire une histoire au style plus que douteux. Mais en même temps… Et bien il était curieux. Il faut dire qu'il n'avait jamais eu l'occasion de se retrouver enroulé dans un rideau de douche devant Potter, un Potter qui s'appelait Harry… et qui ne semblait plus être son ennemi juré. Car voilà, Draco savait qu'il était gay, et on ne peut pas dire que ce soit un secret d'état, mais chose plus surprenante encore, et même pour lui, il en pinçait sérieusement pour le Gryffondor, et ce depuis un petit bout de temps déjà. Mais ce qu'il ne parvenait pas à s'expliquer, c'est pourquoi quelqu'un aurait eu l'idée d'écrire quelque chose avec eux deux ? Personne n'était au courant du coup de cœur du Serpentard ! Du moins l'espérait-il fortement, sinon c'en était fini de sa réputation de Sang Pur Sans Cœur…

Donc il reprit sa lecture…

Oui, il avait hurlé, il avait sûrement réveillé tout le quartier, tout Londres, voir toute la Grande Bretagne, et l'heure qu'il était, la meute royale devait être en train d'hurler à la mort. Mais c'est qu'elle était énorme cette araignée par Merlin ! Et l'autre ducon qui sur le pas de la pote qui se foutait de sa gueule… Il n'a jamais eu peur des petites bêtes peut-être ?

Draco, toujours en équilibre précaire sur le rebord de la baignoire, enroulé tel un empereur romain dans le rideau de douche orné de petits canards en plastiques (cadeau de Dumbledore lors de leur emménagement), ne savait pas s'il devait continuer à s'époumoner, ou engueuler Harry qui osait rire de la situation. Aussi opta t'il pour un compromis :

« MAIS ARRETE DE RIRE ABRUTI ET ECRASE LAAAAAAAAAAA ! »

« Je n'arrive pas à croire que Draco Malfoy puisse avoir peur de ça… »

« Non mais tu as vu le nombre de pattes qu'elle a ? »

« Huit mon ange, c'est une araignée. »

Bien qu'il fut terrorisé, Draco se fit tout de même la réflexion suivante : depuis quand son amant s'y connaissait-il en anatomie d'araignée ?

« Ecoute Survivant à la noix, tu as terrassé Voldemort, tu peux bien tuer cettaaaaaaaaah ! Elle revient ! Bordel Harry, écrase la ! »

« Il manque le mot magique. »

Draco répondit à cette remarque par un regard noir, facilement traduisible par « tu vas te prendre mon poing dans la figure ! ».

Oui mais voilà, l'araignée était toujours là, et semblée être captivée par le canard infirmier situé sur le pied gauche de Draco.

« S'IL TE PLAIT S'IL TE PLAIT S'IL TE PLAIT ! »

La voix de Draco montait dangereusement dans les aigus, ce qui provoqua un nouvel éclat de rire de la part de l'ancien Gryffondor.

« Tu sais quoi ? fit remarquer ce dernier tout en enlevant son affreux t-shirt représentant une énorme bouche rouge (oui, Harry Potter est fan des Stones, et alors ?), on dirait que cette petite chose… »

Il s'attaqua à sa ceinture…

« … te fait plus d'effet que moi…. »

Et fit tomber son pantalon.

Ce qui eut sur Draco un bien meilleur effet que n'importe quelle bombe insecticide ! Parce que franchement, quand on a un Harry Potter, joueur confirmé de Quidditch, numéro un pour la troisième année consécutive du classement des hommes les plus hot du monde selon Sorcière Hebdo, vêtu en tout et pour tout d'un tout petit boxer sous les yeux, et ben l'araignée, on l'oublie !

« Mais… Mais qu'est-ce que tu fais ? Et le monstre ? »

Enfin presque…

« Avant de jouer au héros, et de sauver la Damoiselle en détresse (autre regard noir) je voudrais juste vérifier quelque chose. »

Et c'est sous le regard peu rassuré (l'araignée était toujours là, ne l'oublions pas !) de Draco, qu'Harry finit de se déshabiller et entra dans la baignoire, dont l'eau…

« WAAAAH ! »

Et bien dont l'eau n'était plus très chaude.

« Et tu veux vérifier quoi ? »

« Si je peux te faire crier autant que cette araignée, répondit tout simplement Harry, tentant de faire descendre Draco de son perchoir »

« Je ne reviendrait pas dans la baignoire Harry ! Pas tant que cette chose sera en vie et dans notre salle de bain ! Et peu importe ce que tu as prévu de faire ! »

Sur ce, il s'enroula plus fermement dans le rideau de douche.

Comme si un Malfoy boudeur allait empêcher Harry Potter de parvenir à ses fins ! Celui-ci se releva donc, planta son regard dans celui du blond, qui tentait, mais alors juste pour la forme, de résister à la lueur perverse qu'on ne pouvait difficilement louper dans les yeux verts de son amant.

Harry glissa une main entre les plis du rideau de douche (Merlin que c'était glamour !) et entreprit de caresser le torse, puis le dos, puis les hanches de Draco, de moins en moins insensible à ce traitement.

« Descends de là, tu vas tomber. »

Draco ne se fit pas prier, et se retrouva debout, dans la baignoire, face à Harry… sa main gauche toujours fermement accrochée au rideau.

Harry l'attira alors contre lui, et l'embrassa. Tendrement, puis langoureusement, et enfin passionnément, avant de descendre le long de son cou, de ses épaules, de son torse, de son ventre (Draco était maintenant en train d'étrangler le canard pompier) pour finalement poser ses lèvres sur son sexe (merde, voilà qu'il devrait raccrocher le rideau…).

L'ancien Gryffondor embrassait, léchait, suçait le membre tendu de Draco, dont les gémissements se répercutaient sur les murs de la salle de bain. Harry se mit alors à caresser le bas de son dos, descendant progressivement sur ses fesses, avant de glisser un doigt entre elles. Ce geste eut pour effet de faire crier Draco… et se relever Harry.

« Bien ! »

« Qu… quoi ? Comment ça bien ? Harry ? »

« Et bien voilà, j'ai vérifié ! »

« Tu… QUOI ? »

« J'ai maintenant la preuve que je suis aussi doué que cette araignée ! Donc je vais m'occuper d'elle et te laisser prendre ton bain ! »

« Et tu vas me laisser comme ça ? Potter ! Potter ! »

Mais Harry ne l'écoutait plus, trop occupé qu'il était à emmener la pauvre petite araignée traumatisée par tant de débauche hors de la salle de bain.

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Draco dévalait de sa démarche fière les escaliers de Poudlard. Il avait soigneusement dissimulé au fond de son sac de cours le petit carnet rouge.

Il ne savait toujours pas qui avait écrit toutes ces inepties, mais foi de Malfoy, il comptait bien parvenir à découvrir le ou les auteurs avant la fin de l'année! Et pour cela, il allait utiliser le deuxième protagoniste des ces aventures littéraires.

Il sortit du château, le plus discrètement possible. Il prit le chemin du terrain de Quidditch une fois assuré que personne ne le suivait. Il savait qu'à cette heure-ci, le terrain était réservé par l'équipe de Gryffondor. Il se glissa sous les gradins alors que les joueurs enchaînaient des figures compliquées dans les airs.

Je vais pouvoir espionner leurs nouvelles tactiques, songea-t-il en scrutant le ciel à la recherche de taches rouges et or. En fait surtout d'un joueur rouge et or, mais cela il ne l'avouerai jamais. Pourtant pendant la dernière demi-heure de l'entraînement de Lions, il ne quitta pas la silhouette d'un certain attrapeur à lunettes qui slalomait entre ses coéquipiers, à la recherche de la minuscule balle dorée.

Cette histoire de carnet le tracassait. Il avait découvert son penchant pour les hommes, il y a longtemps déjà, mais il ne comprenait pas que le scribouilleur le case avec cet énergumène-ci!

Il préférait complètement occulter les passages le mettant en scène avec Severus. Bien que depuis la fin de la guerre il dégageait un certain sex-appeal, c'était un ami de ses parents, et sa mère aimait lui rappeler que le sombre maître de potion avait changé ses couches un bon nombre de fois!

Il repensa à ce qu'il avait lu hier soir dans ce fameux carnet, en voyant le Survivant en sueur prendre le chemin des vestiaires.

... Le corps du blond se arqua violemment en arrière au moment où deux lèvres fermes engloutissaient son sexe. Le brun fit remonter ses mains qui massaient doucement les fesses de l'héritier Malfoy, le plaquant fermement contre les matelas. Les grandes mains chaudes du Survivant sur ses hanches, et sa bouche qui le suçait avidement rendit Draco complètement fou. Il se mordit la lèvres, la douleur lui faisant un peu reprendre pieds...

Ce n'était pas une bonne idée de repenser à ça, il sentit la chaleur envahir ses pommettes à ce souvenir. Il secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. Et non, ce n'est pas pour un quelconque intérêt pour sa Némésis personnelle, oui maintenant que Potter avait envoyé l'autre psychopathe albinos ad patres, il revendiquait l'exclusivité du titre!

Draco voulait repasser le carnet au Gryffondor pour qu'il se tape tout le boulot à sa place. Il lui faisait confiance pour mener l'enquête à sa place. Après il avait prouvé au cours de sa scolarité mouvementée sa capacité à résoudre à mener des enquêtes, et en plus il voulait devenir Auror. Voilà! Il l'encourageait dans sa vocation! Si c'est pas gentil ça? Draco connaissait très peu d'ennemi qui faisait de tel cadeau! Le Serpentard n'aura plus qu'à l'observer de loin comme à son habitude, et à récolter les fruits du travail de Saint Potty.

Non, il n'essayait pas de se convaincre qu'il ne bavait pas sur le postérieur musclé du jeune attrapeur !

Il se rapprocha à pas de loup du vestiaire masculin. En collant son oreille contre le battant de la porte, il entendit le martèlement de l'eau ainsi que les voix étouffées des joueurs. Ils étaient sous la douche. Parfait! Il se jeta un sort de Désillusion avant d'ouvrir délicatement le porte, se glissa à l'intérieur et commença à farfouiller à la recherche du sac du brun. Il le trouva enfin, enfoui sous un tas de vêtements. Après avoir déposé le carnet bien à l'intérieur, il s'achemina vers la sortie quand il entendit des éclats de voix se rapprocher. Pris de panique, il comprit que la porte était malheureusement trop loin. Il ne pouvait sortir sans se faire remarquer par les rouge et or. Précipitamment, il se réfugia sous le banc le plus proche, en priant pour que le sort de Désillusion prouve son efficacité.

Je vais vomir pensa Draco alors que Ronald Weasley s'asseyait juste au dessus de lui, une ridicule petite serviette autour des hanches. Ce n'est pas possible d'être aussi poilu! Notre pauvre petit blondinet déglutit alors qu'un mollet recouvert de longs poils roux frôlait son visage. Non surtout ne te lèves pas ! pria le Serpentard.

Ça y est je suis traumatisé à vie, je viens de voir s'agiter joyeusement juste sous mon nez le service trois pièces de la belette, sous mes pauvres petits yeux innocents!...je me sens pas bien... et tout ces poils, y a sûrement de quoi retapisser le sol de notre salle commune... respire Draco, respire!

Bon , il est pas trop mal foutu le Weasley pour un rouquin, mais je préfère me trancher la gorge avec une feuille de parchemin plutôt que de l'avouer (esprit Malfoy). Essayons d'évacuer cette affreuse image de mon esprit.

Draco se tourna légèrement sur le coté, pour se soustraire à la vue du roux en train de s'habiller. Il tomba sur la vision enchanteresse de Harry Potter sortant de la douche. Les yeux écarquillés, le blond admira les longues jambes musclés (pas trop poilus elles au moins!), le ventre plat, les pectoraux larges et bien dessinés. Les cheveux encore mouillés de Harry paraissait plus sombre qu'à l'accoutumée, faisant ressortir l'éclat de ses yeux verts, déjà fort bien mis en valeur par sa peau mate.

Draco perdit le peu de cerveau qui avait survécu à l'assaut roux quand le Gryffondor se retourna et fit tomber sa serviette au sol. La vue des fesses fermes du brun court-circuita complètement les pauvres petites cellules grises malfoyennes. Elles décidèrent d'émigrer plus au sud, plongeant leur propriétaire dans une situation gênante. Coincé entre le mur du vestiaire dans une position plus qu'inconfortable, Draco maudit la famille Potter sur au moins six générations pendant que l'équipe de Gryffondor finissait de s'habiller.

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Une fois seul, Draco s'extirpa difficilement de sa cachette. Alors qu'il remettait ses vêtements en place, il remarque que son petit problème, ou plutôt son grand problème, il en était d'ailleurs assez fier, n'avait pas daigné disparaître de lui-même. Une fois qu'il l'eut réglé en un tour de main, il réalisa que c'est sur le corps du crétin de Gryffondor que son traître d'esprit s'était focalisé pour atteindre la libération…

Sur le chemin du retour, Draco put constater qu'une partie de son habituellement brillant cerveau était obnubilé par une seule pensée qui résonnait dans son crâne comme un nouveau mantra : «veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter, veux du sexe avec Potter... »

Maintenant que le carnet était entre les mains du Gryffondor, Draco adressa silencieusement une prière à Salazar et son esprit pervers pour qu'il inspire le jeune homme brun…

Note de Mek

Voili, voilà, voilou !

Bon, on vous jure que la suite arrivera plus vite ! (j'y veillerai, armée d'un poignard sacrificiel !)

On espère que ce chapitre vous a plu et à toi surtout Liz !

A bientooooooooooooot !

Mek