Salut, me voilà avec un nouveau Lily/James. Sauf que, cette fois, il s'agit de la réponse au Défi 3 proposé par Bézoard qui, rappelons-le consiste en ces termes : « Que faire lorsque le garçon que vous aimez se met à sortir avec votre pire ennemie ? Eh bien vous les faites rompre tout simplement ! Lily a plus d'un tour dans son sac pour prouver à James Potter qu'elle est la femme de sa vie ! » Bref, le sujet m'a plût, alors j'essaie
Disclaimer : les personnages et lieux connus appartiennent à JK Rowling. L'idée de départ est à Bézoard.
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Chapitre 1 : découverte
La porte du dortoir des filles de septième année claqua violemment, réveillant en sursaut quatre des cinq occupantes des lieux, juste à temps pour voir leur cinquième condisciple traverser la pièce comme une furie pour se jeter à plat ventre sur son lit.
« Lily ? » s'étonna une jeune fille aux cheveux blonds coupés courts, en s'asseyant dans son lit.
Pas de réponse. Juste une main qui se lève légèrement en direction des rideaux du lit qui se referment silencieusement sur leur camarade. Les autres n'insistent pas, comprenant le message : La Préfète-en-Chef ne voulait pas être dérangée.
«- Ca ne lui ressemble pas d'être aussi en colère de si bon matin, murmura l'une d'elle, Clarisse, en étouffant un bâillement. Surtout qu'il n'est… que sept heures ??? s'étrangla-t-elle en jetant un regard à son réveil matin.
- Super, grogna une autre. Pour une fois qu'on pouvait dormir.
- Oh, ça va, Amanda, répliqua la jeune fille blonde. Rien ne t'empêche de te rendormir. »
Sur ce, elle sortit de son lit.
«- Moi, j'aimerai bien savoir ce qui l'a mis dans cet état.
- Oh, mais laisse tomber, Alice, rétorqua sèchement la dénommée Amanda. Je suis prête à parier qu'elle a encore dû régler quelques différents avec les Maraudeurs. Ca ne sera pas la première fois qu'ils la mettent hors d'elle.
- Parce que tu crois vraiment qu'ils sont déjà levés, à cette heure, un dimanche ? se moqua une jeune fille aux longs cheveux châtains.
- Là, Kim, tu marques un point, commenta Alice en souriant largement, avant de s'assombrir en jetant un nouveau regard vers le lit de leur camarade. Reste donc à savoir la raison de son comportement.
« Oh, oh, mais on dirait que notre chère Alice repart dans son rôle de défenseuse des opprimés. » lança, sur le ton de la plaisanterie, l'une des filles.
Alice lui jeta un regard décidé.
« Et je compte bien trouver la réponse à mes questions, et cela avant le déjeuner ! »
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Une fois lavées et habillées, et après une dernière tentative pour essayer de dérider Lily, les filles quittèrent la Tour de Gryffondor, laissant Amanda (qui s'était rendormie) et leur Préfète-en-Chef au dortoir. Les trois filles discutaient entre elles, émettant diverses hypothèses au sujet de l'incident qui les avait tiré du lit de si bon matin, en suivant un couloir désert.
« Salut les filles ! » lança soudain une voix familière derrière elles.
Elles se retournèrent toutes, pour apercevoir l'un de leurs condisciples masculins sortir d'un couloir voisin. Alice haussa les sourcils d'un air surpris en découvrant qu'il était accompagné d'une fille de Serdaigle de leur âge, Joanna Parker. Une des filles les plus populaires et désirées de l'école, et préfète qui plus est. Une fille qui marchait main dans la main avec le Gryffondor qui venait à leur rencontre, souriant largement.
« Salut, James, lança Kim après une brève hésitation. C'est curieux de te voir de si bonne heure. D'habitude, vous n'êtes pas si matinaux, tes copains et toi. »
Le jeune homme eut un sourire amusé.
«- Quand je suis sortit, les autres dormaient encore, mais j'avais rendez-vous, expliqua-t-il en adressant un sourire à la fille qui l'accompagnait.
- Vous… vous sortez ensemble ? s'étonna Kimberley. Depuis quand ? »
James haussa un sourcil.
« Oui, on sort ensemble, confirma-t-il. Depuis peu, ajouta-t-il avant de se pencher légèrement vers la jeune fille qui l'accompagnait et l'embrasser brièvement. Sur ce, si vous voulez bien nous excuser… »
Le couple s'éloigna, sous le regard abasourdi des trois autres Gryffondor.
«- Alors ça… je ne m'y attendais pas, souffla finalement Kimberley alors qu'elles reprenaient leur chemin.
- Lui qui ne jurait que par Lily, observa Alice. C'est incroyable.
- Peut-être pas si incroyable que ça, répliqua Clarisse. Après tout, il en a peut-être eu assez d'attendre et de se faire repousser à chaque fois.
- Justement. Ca m'étonne que Potter, connu pour sa détermination, renonce à plus de quatre ans de tentatives infructueuses, rétorqua Kimberley. Alice ? s'étonna-t-elle en remarquant que son amie s'était figée.
- Continuer sans moi, je vous retrouverai dans la Grande Salle. » répliqua-t-elle vivement.
Sur ce, elle repartit en courant en direction de la Tour de Gryffondor, mue par un étrange pressentiment.
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Vautrée sur son lit, le visage enfoui dans son oreiller qu'elle serrait étroitement, plongée dans la pénombre de son lit à baldaquin, Lily pleurait. Des larmes de rage, de frustration, de déception, ou les trois réunis ? Elle aurait été bien incapable de le dire en cet instant. Par conte, elle était sûre d'une chose : Ce premier dimanche de décembre était probablement l'un des pires de sa vie.
Comme à son habitude, elle s'était réveillée de bonne heure. Prenant soin de ne pas réveiller ses camarades de chambre, elle avait rapidement quitté le dortoir, son roman moldu préféré à la main,, dans l'intention d'aller s'installer près de la cheminée de la Salle Commune. Quelle n'avait pas, alors, été sa surprise, en découvrant que quelqu'un s'y trouvait déjà. Et pas n'importe qui, d'ailleurs… James Potter, Maraudeur de son état mais aussi Attrapeur et Préfet-en-Chef de Gryffondor. James Potter qui, depuis des années, n'avait eu de cesse de lui demander de sortir avec lui. Des propositions qu'elle avait constamment refusées, sans aucune hésitation. Du moins, jusqu'à l'année dernière.
Il était assis sur le rebord d'une fenêtre, observant d'un air absent le parc qui s'étendait à l'extérieur.
« Hum…Salut. » lança-t-elle d'une voix incertaine.
Il sursauta et lui jeta un regard. Un léger sourire étira ses lèvres.
« Salut Evans. » répliqua-t-il, avant de reporter son attention sur la fenêtre.
Lily eut un petit pincement au cœur, comme à chaque fois qu'il l'appelait par son nom de famille, depuis la fin de leur sixième année, depuis que ses sentiments pour lui avaient commencé à changer, même si elle avait refusée de le reconnaître de prime abord.
Il y eut un moment de silence gêné. Lily hésita puis se faufila jusqu'à son fauteuil préféré, près de la cheminée, avant d'ouvrir son livre.
« Les conditions sont idéales. » observa nonchalamment James.
Lily leva les yeux dans sa direction, les sourcils froncés.
« Pour quoi ? »
Il haussa les épaules.
« Il a encore bien neigé, cette nuit, répondit-il. Les conditions sont idéales pour une bataille de neige. »
Lily plissa le nez, inconsciemment. James avait beau avoir dix-sept ans, il se comportait encore, à l'occasion, comme un gamin. Même si elle devait bien reconnaître qu'il avait particulièrement mûrit et grandit depuis leur sixième année, et qu'il était beaucoup plus sérieux et responsable qu'avant.
Nouveau silence gêné, simplement troublé par le craquement du feu qui s'élevait, haut et clair, dans l'âtre. Au bout d'un moment, parvenant à peine à se concentrer sur sa lecture, Lily entendit son condisciple se lever.
« Tu sors ? » s'étonna-t-elle, quelque peu surprise qu'il quitte la Salle Commune en solitaire, sans sa bande de copains.
Il la fixa un instant, apparemment surpris par sa curiosité. Pour éviter son regard scrutateur, elle reporta son attention sur son livre.
« Faut croire que oui, répliqua-t-il finalement d'une voix inhabituellement lente et mesurée. Passe une bonne journée. »
Sur ce, il quitta la Salle Commune, le portrait de la Grosse Dame se refermant derrière lui. Elle resta un moment, troublée, à fixer l'endroit où il avait disparu puis tenta de revenir à sa lecture. Après une demi-heure à lire et relire, sans la voir, la même page de son livre, elle finit par capituler. Glissant le roman dans l'une des poches de sa robe d'uniforme, elle quitta à son tour la Tour de Gryffondor, dans l'intention de prendre l'air et de se changer les idées. Elle avait erré un instant dans les couloirs, sans but précis, perdue dans ses pensées, jusqu'à ce quelle découvre, totalement par hasard, un couple qui s'embrassait. Lily haussa les sourcils, vaguement habituée à tomber sur ce genre de scène au gré de ses patrouilles du soir. Elle reconnu alors le jeune homme, dos à elle, trop occupé pour remarquer sa présence. Ces cheveux noirs en bataille, uniques en leur genre, ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne. Elle avait d'abord nié l'évidence, pour finalement accepter la terrible réalité qui s'offrait à elle : Il avait finalement décidé de passer à autre chose. Curieusement, cette constatation lui fit plus mal qu'elle ne l'aurait imaginé, alors que tout semblait s'effondrer autour d'elle à la pensée qu'il sortait avec une autre fille. Elle tourna brusquement les talons, s'efforçant de contenir tant bien que mal, la multitude d'émotions qui bouillonnaient en elle.
Lily en était là, dans ses sombres pensées, lorsque quelqu'un s'assis sur le bord de son lit.
« Lily… »
La jeune fille ne répondit pas, serrant encore plus son oreiller.
« Je suis désolée pour toi. » murmura Alice en lui effleurant les cheveux dans un geste qui se voulait réconfortant.
Alice. La seule personne a qui elle avait confié ses véritables sentiments au sujet du Préfet-en-Chef de Gryffondor. La seule qui ait sû lire en elle, au point de la convaincre qu'elle se voilait la face, lorsqu'elle refusait encore de croire qu'elle éprouvait, peut-être, autre chose que de la haine pour lui. La seule qui savait que, depuis les vacances, Lily n'attendait qu'une chose : qu'il lui redemande, une dernière fois, de sortir avec lui… En vain. Pourtant, Alice lui avait, plus d'une fois, conseillé de faire le premier pas, de prendre les devants et d'aller le voir, lui parler. Elle s'était obstinée, par peur d'être rejetée, ridiculisée, par appréhension… Et maintenant, c'était trop tard.
Lily renifla dans son oreiller mais garda le silence.
« Je viens de le voir, avec elle, souffla Alice. J'imagine ce que tu dois ressentir. »
Lily serra les poings sur son oreiller.
« Je…je pensais qu'il…qu'il m'aimait mais… »
Alice se pencha vers elle, l'air profondément peinée.
« Je suis certaine qu'il ne mentait pas, lorsqu'il disait t'aimer, Lily, souffla-t-elle. Je suis convaincue que, à chaque fois où il t'a invité à sortir avec lui, ses intentions étaient sincères, même s'il n'était pas toujours très subtil dans ses demandes. Après tout, il s'est accroché pendant plus de quatre ans, et cela malgré tes refus incessants. »
Lily eut un rire amer et renifla à nouveau, serrant plus fort que jamais les poings, ses jointures blanchissant dangereusement dans ce geste.
« Il a une curieuse façon de le prouver. »
Alice ne répondit pas tout de suite, pesant soigneusement ses mots.
« Peut-être… Peut-être qu'il a fini par en avoir assez d'attendre. »
Il y eut un silence puis les sanglots de sa camarade repartirent de plus belle. Alice, désemparée, la força tant bien que mal à se redresser et l'attira contre elle. Elles restèrent un long moment ainsi, Alice s'efforçant d'apaiser sa meilleure amie.
« Tu ne vas pas te laisser abattre par cette découverte, Lily, souffla Alice au bout d'un moment. Je te connais, tu es plus forte que ça… »
Les pleurs de son amie se turent presque aussitôt et Alice sû qu'elle avait visé juste : La combativité et la détermination de la Préfète-en-Chef allaient l'aider à surmonter son chagrin… Mais elle était loin d'imaginer ce que ces quelques mots allaient provoquer par la suite. Lily renifla et serra lentement les poings, s'écartant de son amie, croisant ainsi son regard. Alice fut surprise par l'étrange lueur qu'elle aperçue alors dans les yeux rougis de sa camarade.
« Lily… »
Mais sa condisciple s'était déjà levée et disparue rapidement dans la salle de bain attenante, la porte claquant derrière elle.
« Lily ? » insista Alice, déconcertée par l'attitude de son amie.
Pas de réponse. Alice s'avança lentement vers la porte. Elle tendit la main vers la poignée, qui pivota au même instant, de sorte qu'elle eut juste le temps de s'écarter pour éviter le battant. Elle se retrouva ainsi face à sa meilleure amie, qui affichait à présent, une expression déterminée. Plus rien ne laissait voir qu'elle avait pleurée un peu plus tôt.
«- Puisque c'est comme ça, je n'ai plus qu'une chose à faire ! déclara posément Lily en contournant son amie qui se tourna sur son passage pour la suivre du regard tandis qu'elle gagnait la sortie.
- C'est-à-dire ? s'enquit Alice, d'une voix incertaine.
- Je vais lui prouver qu'il n'a pas choisi la bonne personne. » annonça son amie sans se retourner.
Alice resta un moment abasourdie par la nouvelle : Elle était loin de s'attendre à ce que la Préfète-en-Chef de Gryffondor prenne une telle décision.
« Mais… Lily… »
La porte claqua violemment, réveillant, une fois de plus, Amanda qui ne trouva rien de mieux à faire que passer sa contrariété sur la seule autre personne présente dans le dortoir, à savoir Alice.
« Oh, la ferme ! Je n'ai rien à faire de savoir que tu n'as pas eu tes neuf heures de sommeil ! » aboya-t-elle finalement, à la plus grande surprise d'Amanda qui ne s'attendait pas à une telle répartie de la jeune fille, réputée pour son calme et sa patience.
Amanda se passa la main dans le cou, déstabilisée.
«- Il y a quelque chose qui ne va pas ? demanda-t-elle posément.
- Tu n'as qu'à te rendormir, une fois de plus, au lieu de te mêler des affaires des autres. » grommela Alice en se dirigeant à son tour vers la porte du dortoir.
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Lily dévala rapidement l'escalier en colimaçon menant à la Salle Commune, qu'elle traversa d'un pas assuré, sans un regard aux quelques élèves rassemblés là, indifférente aux murmures qui s'élevèrent sur son passage. Elle poussa fermement le portrait de la Grosse Dame et s'engouffra dans le couloir sans se soucier des protestations du tableau. Elle n'avait, désormais, plus qu'une idée en tête : Elle ferait tout pour récupérer James, pour qu'il soit enfin à elle. Même si, pour cela, elle devait utiliser les grands moyens, elle n'hésiterait pas à tout faire pour que cette fille, cette Joanna Parker, regrette d'avoir seulement envisagée qu'elle pourrait sortir avec le Maraudeur. Elle allait prouver à James qu'il se trompait de personne, en choisissant cette Serdaigle… Un sourire satisfait étira ses lèvres, à mesure que des plans plus divers les uns que les autres lui venaient à l'esprit, alors que son projet de les faire rompre prenait, petit à petit, forme. Mais pour cela, il allait lui falloir obtenir l'aide de personnes appropriées...
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Et voilà, pour ce premier chapitre d'introduction Cette fic devrait comporter guère plus de 3 ou 4 chapitres en tout, ça dépendra de mon inspiration du moment, et de ce que vous en pensez Et, comme je n'ai, pour l'instant, que les grandes lignes de cette histoire, la suite viendra en temps et en heure. Surtout que je planche sérieusement sur la suite de Lorsque et sur Comme avant en même temps -- Mais bon, j'vais m'obliger à avoir des délais les plus corrects possibles et j'irai jusqu'au bout…