Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi.

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EPILOGUE (Harry Potter)

Halloween 1998, Maternité de Ste-Mangouste...

- C'est ta faute !

- C'est toi qui l'as voulu !

- Mais c'est ta faute si je suis dans cet état !

- Poussez !

- Aïe, aïe, aïe, aïe…

- Le médicomage t'a dit de garder ton souffle pour l'effort, alors arrête de gémir !

- Harry Potter, ne me parle pas sur ce ton !

- Parvati Potter, je te parle sur le ton qui me plaît !

- ça vous dérangerait beaucoup de pousser ? Je vois la tête.

- Harry, ne me laisse pas !

- Je veux voir !

- Tu verras le suivant !

- Poussez, bon sang !

- Dites, parlez sur un autre ton à ma femme, vous !

- … ?!

- Alors, tu pousses ?

- Je ne fais que ça !

- Parvati, continue de serrer et ma main sera inutilisable à vie.

- Ça fait mal. C'est ta faute !

- C'est toi qui l'as voulu !

- Ça y est ! Vous voulez couper le cordon ?

- Beuârk…

- La plupart des pères disent ça.

- AAAAHHH !

- L'autre bébé arrive !

- Je veux regarder ! Respire, Parvati. Où la médicosorcière emmène-t-elle le bébé ?

- Le nettoyer. Elle le ramènera dans quelques minutes, quand il sera présentable.

- Aïe, aïe, aïe…

- Parvati, le médicomage a dit…

- Ça y est, le voilà !

- Déjà ?

- Vous coupez le cordon pour celui-ci ?

- Beuârk toujours.

- Ne bougez pas, madame, j'enlève le placenta.

- Les voilà, Harry, les voilà !

- Félicitations, Monsieur et Madame Potter. Vous avez deux magnifiques garçons. Nous allons leur mettre des bracelets à leurs noms et Mme Potter pourra quitter la maternité de Ste-Mangouste dans une semaine, récita la médicosorcière.

- Je veux qu'elle ait la meilleure chambre !

- Nous ferons notre possible, Monsieur Potter.

- Harry, si tu allais les montrer aux Weasleys et aux autres ? Molly doit mourir d'impatience. Ses premiers petits-enfants, ou presque !

Harry sortit de la salle d'accouchement, un bébé sur chaque bras. Aussitôt entouré d'une foule de rouquins, il fut obligé d'abandonner ses fils à Molly et Ginny. Ron lui donna une bourrade.

- Bravo, vieux frère ! Vous allez les appeler comment ?

- James Arthur et Richard Ronald.

Pour le coup, Ron en resta bouche bée.

Parvati apparut, dans un lit poussé par le guérisseur accoucheur. Molly, Ginny et Hermione se précipitèrent à ses côtés, laissant James et Richie aux mains de Fleur et Angelina.

Epuisé, presque au bord des larmes, Harry contempla sa famille : Arthur et Molly, Bill et Fleur (enceinte de huit mois), Charlie et Susan (qui s'étaient rencontrés au mariage de Harry et Parvati), Percy et Penelope (c'était la douzième fois qu'ils se remettaient ensemble ; des paris étaient engagés pour savoir quand ils rompraient de nouveau), Fred et Angelina, George et Alicia (comme disait George : « Quand Olivier et Katie se marieront, on pourra reformer l'équipe ! »), Ron et Hermione, Ginny et Drago (Waou… inclure Drago Malefoy dans la famille !).

Lavande aurait adoré venir attendre avec les Weasley, mais Seamus s'était blessé en faisant exploser la tondeuse à gazon de son père, et elle attendait que sa main repousse. Le pauvre souffrait le martyre, mais Madame Pomfresh était la meilleure.

La tante Pétunia avait traîné de force son mari et son fils à Londres quand Harry lui avait appris l'accouchement. Les Dursley mâles ronflaient profondément sur une banquette tandis que Pétunia s'extasiait sur les bébés. Elle demandait déjà à baby-sitter. Pas sûr que ça plût à Vernon et Duddlynouchet, mais Pétunia tenait absolument à se racheter une conduite.

Albus Dumbledore posait un regard amusé sur tout ce petit monde. Il ferait un compte-rendu détaillé aux professeurs de Poudlard. Minerva le lui avait expressément demandé. Severus et Tonks (qui enseignait la Défense contre les Forces du Mal pour être auprès de son fiancé) aussi, d'ailleurs. En fait, tous les professeurs demandaient des nouvelles de Celui-Qui-A-Sauvé-Le-Monde. Et lui demandait des leurs. Après tout, sans eux, il ne serait sûrement pas là aujourd'hui.

Son regard se porta sur son épouse et ses fils. Padma lui manquait terriblement, mais elle apprenait à vivre sans elle. Leur avenir se construisait peu à peu, et il s'annonçait lumineux pour tous.

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Le point final... Snif... C'est émouvant.

Un gros, gros, gros bisou à tous les revieweurs que je ne citerai pas de peur d'en oublier un; ils se reconnaîtront.