Disclaimer : NCIS, les personnages et tout le reste ne m'appartiennent pas…[soupir

Note de l'auteur : Enfin… on y arrive ! La fin est là, en fait ce n'est qu'un petit épilogue, je pense que tout a été dit auparavant. Je voulais tous vous remercier pour vos conseils et commentaires, pour une première fic', je dois avouer que je suis plutôt surprise, et fière ! Alors, je vous souhaite un bon moment de lecture pour ce chapitre (très court). Oh, et j'oubliais : Bonne année à tous (c'est jamais trop tard)

Rating :là on est au K, pas plus !

Il y avait des moments où Ziva ne se sentait vraiment pas d'humeur « romantique ». Des moments où elle persistait à trouver que toutes ces filles dont le rêve était de rencontrer l'âme sœur étaient stupides, et bien naïves… Et ces moments là se situaient généralement à la fin d'enquêtes qui concernaient ce que l'on appelait des « crimes passionnels »… Dans ces moments là, l'agent David maudissait tous ces hommes et ces femmes qui avaient le cœur tellement brisé qu'ils en arrivaient au meurtre. Dans ces moments là, elle se demandait si ce que l'on appelait couramment amour existait vraiment, si ce n'était pas qu'un horrible mensonge, et si, dans le cas où c'en était un, les gens ne vivaient pas mieux sans.

Et puis il y avait des moments où Ziva était bien heureuse que Gibbs et Tony aient choisi de ne pas montrer leur relation dans le travail. Pas parce que ça la gênait, en aucun cas deux hommes ensembles lui causaient un problème ; pas non plus parce qu'elle estimait qu'une relation dans un boulot aussi dangereux n'était pas la meilleure des choses, non… Simplement parce qu'ensembles, Gibbs et Tony étaient la preuve vivante que : oui, l'amour existait. Parce que réunis, ils étaient heureux, qu'ils le seraient pour toujours, et que plus rien ne pourrait changer cela. C'était…une évidence. Une certitude, celle d'avoir enfin trouver « son autre »… dont elle ne semblait pas pouvoir profiter. Elle remerciait mentalement Dieu de ne pas avoir à constamment soutenir leurs sourires affectueux, leurs regards passionnés, leurs gestes plein de tendresse… Ça rendait ses retours dans son appartement désespérément vide un peu moins lourds, ça lui permettait d'oublier…qu'elle était seule.

Et puis, ça l'arrangeait que leur relation soit cachée, parce qu'elle le savait. Parce que les jours où, justement, elle doutait de l'amour, elle les observait durant une journée de travail. Après des mois de ce secret partagé, elle savait si leurs phrases avaient un double-sens, ou non. Parce que derrière leurs beaux masques en fer forgé, elle avait su distinguer les petits gestes dissimulés.

Derrière les :

« Bon travail, Tony »

« Voilà ton café, boss »

« -Ziva, McGee, vous me retracez la vie de ce sergent depuis le jour de sa naissance jusqu'à celui où on l'a retrouvé mort ! Dinozzo, avec moi !

-Où on va, patron ? Une esquisse de sourire pour réponse.

Ou bien des détails presque insignifiants…

« -Ziva ! Pourquoi Dinozzo n'est pas encore arrivé ? Il a appelé ?

-Non. Il est peut-être malade, Gibbs.

-Impossible… »

«-Gibbs n'est pas de très bonne humeur, ce matin…

-Comment tu le sais, Tony, il n'est même pas encore arrivé ?

-Je le sais, McGee, c'est tout ! »

Les arrivées au même moment, une seule voiture au lieu de deux garées dans le parking, des arrêts dans l'ascenseur de plus en plus longs…

De simples choses, certes, mais qui ne trompaient plus…

Et après avoir passé une journée à remarquer ces petites choses, Ziva rentrait chez elle le cœur un peu plus léger. Il lui arrivait même d'espérer…qu'un jour ça serait son tour.

Voilà… un dernier petit commentaire ?

Bisous à tous ! Bye !

NCISLacrymosa…