Conséquence épilogue

Puisqu'on me l'a si gentiment demandé, voici un petit, très petit épilogue pour conclure cette fic en beauté. Merci beaucoup aux nombreuses personnes qui m'ont laissé des commentaires, c'est très encourageant.


Harry, Severus et leurs deux enfants étaient en visite chez Hermione et les jumeaux. Pendant que les enfants jouaient ensembles, les adultes discutaient de la stupidité des Malfoy.

- C'est complètement idiot de vouloir le pouvoir à tout prix comme ça, disait Hermione.

- Certain ne n'accepteront jamais d'être deuxième, c'est le cas de Malfoy père.

- Mais il était loin d'avoir autant de pouvoir que l'autre machin, dit Fred, j'aurais cru que ça lui aurait servi de leçon. Qu'il aurait comprit qu'il n'avait aucune chance de réussite.

- Parfois, la recherche du pouvoir et de la célébrité rend aveugle à la réalité, expliqua Snape. C'est ce qui c'est produit avec Lucius et il a réussi à embarqué son fils avec lui, malheureusement.

- C'est vrai qu'on l'a retrouvé dans un cachot? Questionna George

- Oui, il paraît que son père était furieux contre lui parce qu'il n'avait pas réussi à nous séparer Severus et moi et surtout à m'éliminer, expliqua Harry.

- Il devait aussi se débarrasser du directeur, qui constituait un obstacle à leur projet, compléta Severus.

- Il avait vraiment perdu la tête, pauvre Malfoy, c'était un échec assuré, dit Hermione. Tu as été capable de vaincre Voldemort, je ne sais pas s'il l'avait réalisé! Mais tu es plus puissant que lui, comment comptait-il te défaire?

- Il a envoyé trois Serpentard pour me battre, rappela Harry. Je devais sois mourir de mes blessures ou rester marqué au point de ne plus être nuisible. Mais ce n'est pas se qui c'est passé.

- Complètement idiot, soupira Hermione… Vous allez rester avec nous pour souper?

- Bien sûr, répondit instantanément Harry, empêchant Severus de refuser.

Au même moment, une fillette de cinq ans arriva dans la pièce.

- Papa Harry?

- Oui ma puce.

- William ne veut pas que je fasse de la bicyclette.

- Je vais aller le voir, dit le jeune homme en se levant.

Fred et George se regardèrent interloqués.

- Biclette? Dirent-ils en même temps.

- Bicyclette, corrigea Hermione. C'est moldu, un moyen de transport autant qu'un jouet pour les enfants.

- C'est totalement ridicule, intervint Severus, mais Harry a insisté pour en acheter une à chaque enfant.

- Je trouve ça bien que les enfants aient la chance de découvrir ce que les moldus peuvent faire, ils ne sont pas si arriéré que certains sorciers le pensent, dit la brunette.

- Je sais, ce n'est pas ce que je disais. Mais il y a tant à apprendre, il aurait pu choisir mieux.

- Il faut leur laisser le temps de jouer un peu, ils auront assez à apprendre lorsqu'ils rentreront à Poudlard, conseilla la jeune femme.

- Surtout qu'ils n'ont pas intérêt à faire trop de folie, dit Fred.

- Surtout pas avec un parent directeur de l'école, compléta George en regardant Severus.

- C'est certain que je vais les avoir à l'œil, je ne les laisserai pas nuire à ma réputation, ce sera la même réglementation pour tous, que ce soit mes enfants ou non! Harry est assez mou côté discipline il faut bien que je sois un peu plus sévère pour compenser.

C'est à ce moment qu'Harry revint dans la pièce et il entendit la dernière phrase de son compagnon.

- Je ne suis pas mou, je suis juste un peu plus flexible que toi. Je me mets à leur place et lorsque j'étais enfant, j'aurais aimé un peu plus de flexibilité de mon oncle et de ma tante.

- Peut-être, mais je trouve que tu es trop souple avec eux. Comme de leur donner des friandises à tous les jours lorsqu'ils le demandent. Et ne pas insister pour qu'ils rangent leurs chambres.

- Ils ont sept et cinq ans, ils sont jeunes un peu pour faire le rangement de leur chambre seuls, et pour les friandises, je ne leurs en donne pas à tous les jours comme tu le dis, mais seulement de temps à autre pour leur faire plaisir.

- Ne vous chicanez pas, s'il vous plait, intervint Fred.

- Ça ne vaut pas la peine pour une si petite chose, dit George

- Surtout que vous faites un si beau couple lorsque vous êtes sur la même longueur d'onde, compléta Hermione.

Personne ne pu se retenir et éclata de rire. Harry alla donner un baiser à son compagnon.

- Qui aurait pu croire que je serais tombé amoureux d'un insupportable Gryffondor? Demanda Snape avec un sourire en coin.

- Probablement le professeur Trelawney, dit Fred, elle a toujours eu le don de faire des prédictions farfelues.

De nouveaux rires se firent entendre. Harry aimait bien voir son compagnon ainsi, amusé et détendu. C'était tellement différent de l'enseignant dur et froid qu'il avait connu lors de son arrivé à Poudlard. Même lui n'aurait jamais pensé voir un jour cet homme avec autre chose qu'un caractère insensible, mais il avait découvert un homme marqué par la vie qui se cachait derrière une image glaciale pour ne plus se faire blessé à nouveau. Heureusement, plus il passait du temps avec lui, plus il en apprenait et plus les blessures finissaient par disparaître.

De son côté, Harry lui aussi se permettait de révéler des secrets à Severus. Il lui raconta son enfance malheureuse chez son oncle ou il était considéré comme une tare, une honte. Il récita les vacances d'étés, celles ou il devait travailler pour son oncle pour avoir droit à un repas. Il expliqua comment il fut enfermé dans une chambre ou on osa mettre des barreaux à la fenêtre. Plus il en racontait, plus Snape sentait la colère contre la famille Dursley monter en lui.

- Si jamais je les croise un jour, ils ne croiront pas ce qui leur arrivera, avait dit l'homme. Je me fous du ministère et de ses règles, certains moldus on besoin d'avoir une bonne leçon et je me ferai un plaisir de leur administrer.

C'était effectivement ce qui était arrivé, une journée ou les deux hommes avaient été, à la demande d'Harry, dans le Londres moldu pour des emplettes. Vernon avait immédiatement invectivé son neveu en le voyant.

- Tu ne peux pas rester avec les tiens espèce d'erreur de la nature. Tu pourrais contaminer les braves gens.

Severus avait alors immédiatement reconnu l'homme dont son partenaire lui avait parlé. Et la rage contre lui l'avait guidé à lui lancer quelques sorts ignobles pour le faire taire. Puis, il l'avait coincé dans une ruelle pour ne pas être vu de tous les passants et il l'avait sermonné au point ou l'homme gras avait fini par laisser couler quelques larmes de peur. Harry riait tellement de voir son oncle apeuré par son compagnon, qu'il fut incapable de faire cessé la tirade d'insulte que Severus lançait.

Finalement, avant de le laisser, Snape avait lancé un sort assez traitre qui ferait pousser des pustules à chaque fois que Vernon parlerait contre un sorcier ou contre la magie. Et comme l'homme était de nature très orgueilleux, il ne parla jamais de cette rencontre à personne, ne voulant pas passer pour un fou.

Harry n'avait jamais plus eu à faire avec son oncle ou sa tante et il n'était pas déçu. Il avait maintenant une famille à lui grâce à son partenaire et aux deux enfants qu'ils avaient adopté ensemble. Une jolie petite fille aux cheveux bouclés blonds et aux yeux verts et un garçon espiègle avec les cheveux et les yeux noirs. Ce qu'il avait fini par espérer de la vie c'était maintenant réalisé, il en était vraiment heureux, il ne pouvait pas demander mieux. Surtout que chaque soir, au moment de se mettre au lit, son partenaire lui démontrait combien il l'aimait de la plus belle façon qui soit.


Voilà la fin du cours épilogue qu'on m'avait demandé… J'attends vos commentaires avec impatience…