Juste une image
Sans commentaire… Je vous laisse découvrir le couple. Il a été demandé par Nass.
Je relance encore mon appel… Si un couple vous fait envie, une situation particulière ou autre… Faites-moi signe… Je tenterai de créer une histoire autours.
Sur ce, bonne lecture.
Chapitre 02
Wufei se réveilla, l'esprit engourdit. Il se sentait si bien. Il ne se rappelait pas avoir aussi bien dormi depuis des années.
Il remua légèrement. Un gémissement le fit sursauter. Il se rappela soudain ou il était et ce qu'il avait fait de la nuit.
Il ouvrit brusquement les yeux. Heero était à quatre pattes, ses mains agrippaient fermement la barre du lit. Duo le prenait lentement, enfonçant sans forcer son énorme sexe dans le corps étroit.
« Encore… Encore… Encore… Ronronnait Heero sans honte.
Ses joues étaient rouges, son corps frissonnait de désir. La main de Duo le caressait lentement.
« Hann !!
Heero éjacula, souillant un peu plus les draps, maculé de traces blanche et rouge. Il s'affaissa. Duo se retira, reliant d'un fils de sperme son gland encore rouge et vibrant à l'anus distendu.
Il retourna Heero, prit sa verge en bouche pour la nettoyer, récoltant le sperme restant. Wufei ne put s'empêcher de rougir.
Le couple se sépara, restant enlacé tendrement. Ils remarquèrent enfin que le chinois ne dormait plus.
« Tu as bien dormi ? Demanda Duo assez naturellement.
« Oui… Et vous ?
« Merveilleusement. Tu veux aller prendre ta douche en premier ?
« Ouai… J'en ai besoin.
Il se leva prestement, grimaçant au tiraillement l'élançant dans le bas de ses reins.
« Ca va passer, le rassura Heero… Duo est vraiment épais mais ça ne fait pas mal longtemps.
Wufei hocha la tête. Il se dirigea vers la salle de bain, le pas légèrement dur. Soudain, il devient blanc comme un linge. Les deux amants virent du sperme couler hors de son corps, glissant ses cuisses.
« Ho mon dieu…
Wufei se précipita dans la salle de bain, faisant claquer la porte assez violement.
« Je crois que ça l'a choqué…
« Non… Tu penses, se moqua affectueusement Duo. Il vient de prendre vraiment conscience de ce qu'on vient de faire…
Heero l'embrassa.
« En parlant de faire… Si on le faisait nous aussi…
« Petite chienne…
« Ta petite chienne.
Ils s'embrassèrent.
« Wufei a besoin de nous… Tu le connais aussi bien que moi…
Xxx
Dans la salle de bain, Wufei se tenait fermement au lavabo. Il tremblait de la tête au pied. Une violente nausée l'empêchait de relever la tête. Le goût de sperme s'empara de sa gorge.
Il se rappelait avec une précision angoissante tout ce qui s'était passé.
Comment pourrait-il se regarder dans la glace ? Il venait de baiser avec son meilleur ami et son copain…
Il vit le visage de sa sœur, un sourire triste. Il sentit une larme couler le long de sa joue.
La porte grinça dans son dos au moment ou il se laissait tomber au sol. Il sentit des bras l'entourer, un corps se presser contre lui.
L'autre lui imprima un mouvement de balancier en lui caressant les cheveux.
« Chut… Ca va passer… Chut…
Il se blottit dans les bras de Duo. Il hoqueta enfin puis éclata en sanglot.
« Je suis désolé… Désolé…
« Pourquoi ?
« J'ai… Encore une fois…
Duo sentit son cœur se serrer, il savait pourquoi Wufei était blessé. Il le serra un peu plus contre lui.
« Tu n'es pas responsable… Tu n'es responsable de rien…
« Mais… Et si Heero…
« Je ne regrette rien…
Ils enlacèrent Wufei, le calmant.
« Penses que c'est un rêve… Un rêve merveilleux qui n'a duré qu'une seule nuit.
Wufei se calma enfin.
« Prends ta douche…
Le chinois entra dans la cabine, alluma l'eau froide et plongea dessous. Le choc le réveilla.
Il ouvrit les yeux.
« Putain ! Pervers ! Sortez ! Me matez pas pendant que je me lave !!
Le couple éclata de rire puis quitta la pièce d'un pas dansant. L'incident était clôt.
Meiran ne fut jamais mise au courant de cette nuit la.
Xxx
Deux mois plus tard, alors que les nuits s'allongeaient lentement, leur vieux professeur de philosophie fit une violente chute dans les escaliers.
Ses élèves, installé dans leur salle, bavardaient bruyamment. Le directeur entra. Il attendit quelques secondes avant de s'impatienter. Il se racla la gorge.
Duo lui fit un sourire, un signe de main. Il embrassa son amant. David Maxwell fronça les sourcils.
« Les enfants… Comme vous le savez, Monsieur Hernetzen s'est blessé. Nous avons donc un remplaçant envoyé par le rectorat. Je vous présente Trowa Barton…
Un jeune homme entra. Grand, élancé, fin, une mèche brune cachant un de ses yeux d'un vert éblouissant. Il leur fit un sourire accueillant.
Les élèves le saluèrent poliment. Soudain, le jeune enseignant se dirigea vers Duo et Heero qui se murmuraient des mots doux dans l'oreille.
Il frappa du plat de la main, brusquement sur le bureau. Le couple sursauta, regardant enfin leur professeur.
Heero et Trowa se fixèrent.
« Et ben, sale morveux ? Tu me reconnais plus ?
« Tro… Wa… ?
L'adule hocha la tête, un sourire étrange sur les lèvres. Heero lui sauta dans les bras, le serrant contre lui.
« Ho mon Dieu… Trowa ! Ca fait tellement longtemps… Comment tu vas ?
« Bien…
Duo se leva. La classe frissonna. Ses yeux lançaient des éclairs de jalousie. Il posa sa main sur l'épaule d'Heero puis l'arracha de l'étreinte de cet homme.
Heero rougit.
« Heu… Duo… Je…
« Duo ? Tu dois être le copain d'Heero, c'est ça ? Il m'a beaucoup parlé de toi…
« Fiancé…
« Alors, bonjour mon futur beau-frère…
Il y eut un long silence. Tout le monde les regardait, les yeux écarquillés.
« Hein ?
« Je me présente correctement alors. Je m'appelle Trowa Barton Yuy… Le demi-frère d'Heero… il m'a énormément parlé de toi dans ses lettres.
« How… Duo rougit légèrement. Il retira sa main des hanches de son amant. Enchanté…
« Tu en as l'air en effet.
Le natté rougit encore plus, des ricanements s'élevèrent dans la classe.
« Désolé…
« Lèves tes mains des fesses à mon frère et je commencerais à te croire.
Duo retira ses mains, les mettant en l'air.
« Pardon…
Trowa se pencha sur Duo.
« Je comprends ce qu'Heero te trouve mais si tu lui fais le moindre mal… je te tue…
Duo avala difficilement sa salive.
« Je ne lui ferais jamais de mal…
Le directeur les laissa faire connaissance, légèrement inquiet. Connaissant son fils, les choses n'allaient certainement pas être facile.
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« Trowa, on voudrait te présenter nos meilleurs amis. Tu veux bien les rencontrer ?
« Bien sur petit frère…
« Viens.
Le couple emmena le jeune professeur dans l'immense réfectoire. Les élèves s'entassaient gaiement sur les tables. Seul un petit coin était calme. Deux élèves mangeaient en tête à tête, parlant doucement.
Trowa ne comprit pas ce qu'ils disaient.
« Wufei ! Meiran ! Je vous présente Trowa, mon demi frère… il va remplacer Hernetzen.
Les deux asiatique s'inclinèrent devant lui, avec respect. Trowa ne regardait que le garçon. Fin, gracile, délicat… Son type d'homme assurément.
Il se pencha, puis, sans gêne, s'assit auprès de Wufei. Le garçon rougit légèrement devant son regard scrutateur.
Meiran regarda cet intrus d'un mauvais œil. Elle n'aimait pas ce regard, elle ne le connaissait que trop bien.
Complètement indifférent à elle, Trowa essayait de converser un temps soit peu avec le garçon qui, comme un fait exprès, n'ouvrait pas la bouche.
Pas décourager, Trowa lui demanda soudain :
« Accepteriez-vous de me faire visiter le lycée… il est si grand que je me perdrait sinon ?
« Mais… Heero ?
« Heero veut s'amuser avec son « ami »… Wufei ? S'il vous plait…
Il le regarda intensément, lui prenant la main. Wufei le regarda puis accepta. Ils quittèrent la cantine. Au dernier moment, Trowa se retourna, fit un clin d'œil à Heero et referma les portes derrière lui.
Meiran saisit Heero par le col, le plaquant contre elle.
« C'est qui ce connard ? Cracha-t-elle.
« Mon demi frère…
Elle regarda de nouveau vers les porte, un sentiment d'inquiétude lui taraudant les tripes. Ce… sale type ne lui inspirant pas confiance.
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Wufei guidait Trowa dans les couloirs, lui indiquant tout les lieux qu'il devrait connaître.
Soudain, le jeune professeur lui saisit le bras, le tirant dans une salle vide. Il le plaqua contre le mur.
« Tu es si beau…
Wufei pâlit.
« Si désirable… Ta peau est si douce, ton corps si fin, ta bouche si attirante…
Tout en parlant, Trowa lui caressait le visage, la poitrine, les lèvres.
« Wufei… J'ai envie de toi…
Un gouffre s'ouvrit sous les pieds de l'asiatique.
« Je sais que tu as déjà une petite amie mais, je ne peux pas l'accepter… Sors avec moi…
Wufei le repoussa.
« Non !
Trowa se reprit, ou fit semblant de se reprendre. Il n'avait jamais perdu son sang froid.
« Désolé… je sais pas ce qui m'a prit…
Il s'inclina.
« Ce n'est rien…
Wufei défroissa des plis imaginaires.
« On y va ?
« Oui.
Trowa le suivit.
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Le soir même, les quatre adolescents étaient installés sur la terrasse. Toute la journée, Wufei avait trouvé Trowa sur son chemin, il avait sentit des frôlements…
Heero le regardait, inquiet, hésitant. Il connaissait trop bien son demi frère. Laisser Wufei dans l'ignorance serait trop cruel.
« Wufei… Qu'est-ce que tu penses de Trowa ?
Le jeune asiatique regarda sa sœur pour être sur qu'elle dormait bien.
« Il est gentil… et très beau…
« Méfis-toi de lui… Il est… Trowa est…
Wufei se referma. Il détestait qu'on lui dicte sa conduite.
« Il est quoi ?
« Trowa est coureur, il est cruel, froid… Il se servira de toi… Fais attention Wufei…
« Fermes la ! Ta bouche craque du venin emplit de jalousie… Je ne ressens rien pour ton frère… Mais te voir le dénigrer ainsi me déçoit…
Wufei refusait d'écouter. Il réveilla sa sœur, la raccompagna à sa chambre et finit par dormir là-bas.
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Les semaines qui suivirent furent étranges. Trowa entourait Wufei d'attention.
Pendant ses cours, il s'adressait particulièrement à lui, le regardant dans les yeux alors qu'il parlait d'amour, de pêcher et de sodomites.
Tout le monde avait remarqué les caresses impudiques, les sous-entendus salaces. Wufei, le prude Wufei, le droit et fier Wufei, se laissait faire sans broncher, acceptant de lui ce qu'il avait toujours refusé.
Devant les mises en garde et autres conseils, il avait fini par ne plus parler à sa jumelle, ni à ses colocataires.
Il s'enfermait dans une spirale, manipulé par Trowa.
Le jeune professeur aimait ça. Sentir son pouvoir sur ce gosse si fragile, si beau. Il en avait parlé avec Heero.
Son jeune frère avait essayé de le raisonner, lui avait demander de laisser Wufei tranquille mais sans succès. Trowa avait éludé la question d'une petite phrase cruelle :
« Je ne lui ferais pas de mal… Quand j'aurai eu ce que je veux, je le laisserai tranquille. »
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« Wufei !
Le jeune homme se retourna vivement, un sourire illuminant son visage. Depuis l'arrivé de Trowa, soit un mois plus tôt, il avait changé.
Il prenait soin de lui, sortait impeccable. Il devenait désirable. Maintenant, on le regardait.
Mais, lui ne regardait personne, seul Trowa comptait à ses yeux.
« Trowa ! Ca va ?
« Depuis tout à l'heure ? Toujours… On sort ce soir ? J'ai la permission de l'autre…
Wufei rougit. Il pensait de plus en plus à accepter la proposition de Trowa, de lui laisser les reines. De sortir avec lui.
« Je veux bien ? On va ou ?
« Manger dans un endroit chic puis en boîte et on peut finir la nuit soit à l'hôtel soit rentrer immédiatement ici… Comme tu veux.
Wufei rougit de nouveau.
« Je… On verra au moment venu ?
« Tout ce que tu veux…
Trowa lui saisit le poignet, le serra contre lui, caressant les fesses fermes.
« A ce soir alors ? Devant la grille.
« A ce soir.
Wufei repartit dans sa chambre en courant. Il devait se faire beau. Il prit une longue douche, sécha correctement ses longs cheveux noir puis, réalisa soudain qu'il ne savait quel genre de vêtements mettre.
Il enfila les premiers lui tombant sous la main avant de rejoindre la salle de classe de Trowa, impatient de lui demander, de le voir.
Il courrait dans les couloirs, un léger sourire aux lèvres. Il s'arrêta devant la porte, soufflant un peu. Sans prendre la peine de frapper, Trowa n'ayant plus cours à cette heure, il entra.
Sa main se serra sur la poignée, son cœur se figea dans un battement de douleur. Trowa ne l'avait même pas vu.
Quatre bureaux étaient rassemblés, formant une sorte de plateau. Un garçon était allongé dessus, les cuisses grandes ouvertes.
Ses hanches bougeaient dans tous les sens, il pleurnichait. Trowa s'enfonçait en lui lentement, un sourire vicieux aux lèvres.
« Ca te plait pas vrai ?
« Monsieur !! Pitié ! Laissez-moi jouir…
« Non… Pas encore… Petit morveux, mes cours rentreront plus facilement comme ça non ?
« Ha !!
Wufei sentit les larmes couler sur ses joues, ses jambes le lâchèrent. Il tomba à genoux, regardant l'homme qu'il aimait baiser un autre comme un sauvage.
Soudain, de longs cheveux blonds glissèrent sur le sol, le balayant et Wufei reconnut Zeck, un des élites de l'école. Il éclata en sanglot.
Pourquoi ne s'en était-il pas douté ? Bien sur, Zeck Merquize, si beau, si grand, si fort et intelligent…
Il se sentait stupide… Pourquoi Trowa, si parfait, se serrait entiché de lui, gamin quelconque, insignifiant, même pas beau… Quelle cruelle ironie du sort.
Le bruit de sa chute fit sursauter le couple. Zeck ne rougit même pas. Il savait que Wufei était le régulier de Trowa en quelque sorte. Il lui fit un sourire pervers.
Trowa par contre, devient très pâle, son sexe ramollit instantanément. Il se retira de son partenaire. Nouveau coup pour Wufei, Trowa ne se protégeait pas…
Il sentit de nouvelles larmes couler le long de ses joues. Il se leva, réalisant le grotesque de la situation.
« Pardon… Je ne voulais pas vous déranger… Professeur, on se voit demain dans votre cour…
Il referma la porte, évitant de la claquer puis partie en courant.
Trowa se rhabilla le plus rapidement possible, pour lui courir après.
« Trowa ! Restes-la et finit de me baiser…
« Non ! Je dois le rattraper !
« C'est trop tard, il ne voudra plus jamais de voir… Tu viens de le perdre… Allez viens… Ronronna le blond, essayant de l'attirer. Viens me finir…
« La ferme !
Trowa le repoussa assez brusquement puis quitta la classe, le laissant seul et enragé. Zeck fit un sourire vicieux, il allait se venger.
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Wufei courait le plus vite possible dans le couloir. Les larmes continuaient de lui brûler les yeux, enflammant sa gorge.
Il monta les escaliers de la tour, sans s'en rendre vraiment compte. Il entra comme une furie dans sa chambre, se jeta sur son lit et éclata enfin en de longs sanglots saccadés.
Heero et Duo se redressèrent brusquement.
« Wufei… Wufei ? Ca va ?
Seul un gémissement douloureux leur répondit.
« How… Wufei ? Réponds…
Heero s'assit au bord du lit. Il posa, avec une légère hésitation, sa main dans les cheveux noirs.
« Wufei ? Tu t'es disputé avec Trowa ?
Les hoquets redoublèrent. Duo tourna la tête. Il détestait le voir dans cet état, en crise. Il enfila son blouson puis quitta la chambre, claquant la porte derrière lui.
Heero resta, il se sentait coupable. Il savait que ça finirait comme ça, que Trowa le jetterait après l'avoir sauter
« Chuuuut… ça va passer… Calmes-toi…
« Heero !
Wufei lui sauta dessus, se blottissant contre lui, tremblant.
« Racontes-moi…
« Je suis si stupide !! Heero, il s'est moqué de moi…
« Racontes-moi… Ca t'aidera…
« On devait sortir ce soir, aller manger et… Dormir ensemble. Il rougit, hésita. Pour… enfin pour la première fois… Tu vois… Mais…
Il recommença à pleurer.
« Je savais pas quoi mettre, je voulais être beau… Je suis allé le voir dans sa classe… Pour lui demander quoi mettre… Mais…
Sa voix se brisa. Heero devina la suite sans difficulté mais, Wufei devait le dire, pour vider son sac, pour se soulager.
« Il était en train de baiser avec Zeck… il grognait… Mon Dieu Heero… Ils ne se protégeaient pas…
Les larmes débordèrent de ses yeux. Il se recroquevilla contre Heero, continuant de pleurer comme un enfant.
« Je suis tellement stupide… Je me prenais pour qui hein ? Il est tellement beau… Et moi, tellement insignifiant… C'est normal qu'il sorte avec quelqu'un d'aussi parfait que Zeck…
« Wufei…
Heero se sentait si mal pour lui, il savait ce qu'il devait ressentir, la trahison, la souffrance.
La porte se rouvrit à la volé, Meiran entra, essoufflé, les cheveux en batailles. Duo la suivait, le visage fermé. Heero se recula brusquement, laissant la jeune femme avec son frère.
Les jumeaux ne s'étaient pas parlé depuis l'arrivé de Trowa. Elle s'assit du bout des fesses.
« Wufei ?
Il reconnut sa voix. Ses yeux s'agrandirent, se troublèrent.
« Je suis désolé… Tellement désolé.
Il recommença à pleurer, blottit dans ses bras. Elle le serra contre elle.
« Ce n'est rien… Calmes-toi… Ca va passer…
« C'est comme avant, comme quand il venait, j'ai mal…
« Chut… Ca va passer…
Elle se serra dans ses bras, sentant les larmes monter, s'amonceler derrière ses paupières. Elle le serra contre elle.
« Je te protègerais, n'oublies pas que c'est mon rôle…
Il fit un pauvre sourire, se calmant légèrement.
« Avales…
Il prit les pilules sans poser de questions. Ses nerfs se relâchèrent lentement. Il s'endormit.
La jeune femme relâcha son étreinte. Elle se leva.
« Surveillez-le s'il vous plait, je reviens dans pas longtemps…
« Tu vas le voir ?
« Sur, et lui casser la gueule.
Elle prit le sabre de son frère, noua un bandeau aux armes de sa famille dans ses longs cheveux noirs.
« Meiran… Fais attention à toi… Tu sais que le meurtre pour l'honneur n'est pas toléré dans cette colonie…
« Je m'en fous…
Elle quitta la chambre d'un pas sec et décidé. Elle rencontra Trowa dans le hall de la tour, perdu, inquiet.
Des qu'il la vit, son regard s'illumina.
« Ha… Meiran… Je dois absolument voir ton frère, dis-moi ou il est…
Elle lui fit un sourire, le sabre bien caché dans son dos.
« Nous sommes chinois. Dans notre peuple, la tradition veut que lorsque l'honneur est sali, nous soyons dans l'obligation de réparer.
Elle sortit son sabre du fourreau, la lame étincela au soleil. Trowa pâlit violement.
« Heu… Gamine, on peut en discuter non ?
« On m'a expliqué que mon frère t'a surpris en train d'en enculer un autre alors qu'il devait sortir avec toi ce soir ?
« Heu… Et bien, ce n'est pas…
« Alors que ce soir, mon cher petit frère avait décidé de te laisser le champ libre… T'es vraiment un beau salaud tu sais…
La lame scintilla, comme pour appuyer ses paroles. Le jeune professeur sentait la peur grimper dans son sang, cette fille était folle.
« Ecoutes, je ne voulais pas lui faire de mal… Ton frère n'était pas prêt… J'avais envie de lui à en mourir… Zeck m'a allumé et je… J'ai craqué…
« Dis-moi la vérité, ça fait combien de fois que tu craques ? Combien de mec tu as baisé comme ça, dans des coins sombres ?
Il baissa les yeux. Elle venait de taper très juste, il avait baisé beaucoup de personne.
« Les hommes comme toi sont des connards… Tu ne mérites pas une personne comme Wufei… Si tu l'approches, si tu essayes de le revoir, je te tue… Les hommes dans ton genre devraient tous crever.
« Voila de bien belle parole pour une lesbienne militante.
Elle se figea, le regarda dans les yeux puis lui cracha dessus.
« Voila de belle parole d'une enfant violé !
Elle tourna les talons. Les larmes lui brûlaient les yeux. Trowa se réveilla.
« Violé » ? « Violé » comme dans « viol » ? Comme dans « je te baise de force » ?
Il lui saisit le bras brusquement.
« C'est quoi cette histoire ?
Elle se retourna. Son arme plongea vers le visage du professeur. Elle se posa sur la gorge, faisant perler du sang.
Les autres élèves s'arrêtèrent, les regardant.
« Pas ici… Viens…
Elle l'emmena dans la tour. Ils prirent l'ascenseur jusqu'à la terrasse. Elle s'avança jusqu'au mur, se penchant dans le vide.
« Expliques-moi…
« Tu sais, on est des enfants très riches… Notre père dirige L5, on le voyait jamais mais on l'aimait très fort… Notre mère est morte en nous accouchant.
Trowa s'avança. Elle se retourna vers lui puis se laissa glisser au sol.
« Notre père s'est remarié à une occidentale très belle. Devant lui, elle nous traitait bien mais, quand il n'était pas la, elle nous battait.
Ses yeux fixaient le vide.
« Elle avait un frère. Un petit frère. Il était en prison pour viol sur mineur. Elle s'est servie de l'influence de notre père pour le faire sortir. Il a emménagé chez nous. Un soir, alors que notre père n'était pas à la maison, elle est entrée dans notre chambre avec lui…
Une larme roula sur sa joue. Trowa comprit très bien la suite mais il la laissa finir.
« Elle a dit à son frère qu'il pouvait jouer. Il nous a violé… Pendant des heures… Personne ne venait, alors qu'on n'arrêtait pas de crier… Quand il a eut finit, elle a dit que si papa était au courant, il nous mettrait dehors, qu'il nous détesterait.
Elle se serra elle-même dans ses bras, tremblante.
« Ca a duré des années mais Wufei continue de l'appeler « maman ». Un jour, j'ai remplit nos dossier d'inscription ici et on est parti.
Trowa s'accroupit prêt d'elle.
« Je comprends que tu t'inquiètes pour Wufei… Mais, je ne voulais pas le forcer, c'est pour ça que je me soulageais avec d'autre. Le seul que j'aime, c'est ton frère.
Elle éclata de rire, un rire froid, cruel.
« Je veux lui faire oublier ça, je veux lui faire du bien.
« Tu es bien parti !
« L'ironie te va très mal… Mais, je l'aime… Comme je n'ai jamais aimé personne…
Elle le regarda dans les yeux, cherchant à juger de sa sincérité. Il n'avait pas l'air de mentir, mais, elle ne pouvait pas lui faire confiance.
« Fais comme tu le sens… Mais, la prochaine fois que tu le fais pleurer, je t'émascule. C'est comprit.
Elle savait que Wufei ne se laisserait plus approcher de toute façon. Il n'avait plus aucune chance. Elle se leva.
« Fais ce que tu veux…
Elle quitta la terrasse. Trowa s'allongea par terre. Il se sentait mal. Si mal. Il aurait dû tenir bon, ne pas craquer. Maintenant, il se rendait compte à quel point Wufei comptait pour lui, à quel point il l'aimait.
Il décida de le conquérir.
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Pendant des semaines, il le coursa. Il l'appelait, le suivait, lui parlait mais sans résultat.
Wufei ne semblait plus le voir, ne plus l'entendre. Comme s'il n'existait pas. Mais, Trowa ne décourageait pas. Il ne touchait plus personne.
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Wufei sortit son violon de son étui. Il posa son menton dans le creux prévu à cet effet, positionna ses doigts et posa son archet sur les cordes.
Il commença à jouer lentement un air de sa composition, se perdant dans son monde. Il joua pendant des heures, soulageant sa peine.
Voir Trowa comme ça lui faisait encore plus mal. Ca lui permettait de se rendre compte des choses qu'il avait perdu.
« Tu joues bien !
Il sursauta puis se retourna, gardant son violon contre lui comme une protection.
« Ca va ?
Zeck lui fit un sourire gentil.
« Oui… Qu'est-ce que tu veux ?
« Rien, Trowa m'avait donné rendez-vous ici pour qu'on sorte mais il n'est pas encore la…
Le croc de la souffrance s'enfonça encore plus dans le cœur de Wufei.
« Vous formez un très beau couple.
Zeck rougit.
« On me l'a déjà dit. Trowa est tellement beau…
Wufei tourna les yeux.
« Bon, je vais m'en aller…
« Attends, reste un peu avec moi… En attendant qu'il arrive… Tu sais, Trowa parle beaucoup de toi… Tout le temps… ça me rend jaloux…
Wufei ne répondit pas.
« Enfin, tout le temps… Sauf au lit bien sur…
Wufei sentit les larmes monter. Il n'allait pas pleurer devant lui quand même.
« Excuses-moi, je dois y aller…
« Wufei attends ! J'ai très envie de savoir comment tu embrasses…
« Mais, tu es avec Trowa…
« Je suis avec un homme qui parle tout le temps d'un autre… Juste une fois…
Il attrapa Wufei, le serrant contre lui.
« Je veux juste comprendre… Je t'en prie… Wufei…
Le jeune homme ferma les yeux.
« Après, dis lui que je veux qu'il arrête…
« Ne t'en fais pas, il va arrêter.
Zeck se pencha sur lui et l'embrassa. Wufei entendit la porte claquer. Il sursauta, essayant de le repousser mais Zeck ne le lâcha pas.
« Arrêtez !
Trowa les sépara.
« Pardon, je voulais pas…
Wufei sentit les larmes couler devant le regard trahis de Trowa. Il s'enfuit.
Quand il eut disparut, Zeck lui tapa sur l'épaule.
« C'est un bon petit, très docile, il écarte les cuisses sans forcer…
Trowa se tourna vers lui.
« Pardon ?
« Il se fait baiser comme une chienne, tu peux regretter de pas pouvoir profiter…
Le point du jeune professeur s'enfonça dans sa joue.
« Tu mens très mal Zeck…
Il tourna les talons, redescendant les escaliers. Wufei était assis sur une marche.
Il s'assit à ses côtés.
« On doit parler.
« Je suis désolé d'avoir embrassé ton petit ami…
« Hein ? Quel petit ami ?
« Zeck… je… Je voulais… Je sais pas quoi ?
« Mais Wufei… C'est pas mon mec…
« Laisses tomber… Il m'a tout raconté.
« Mais Wufei ! Ecoutes-moi…
« Non, je veux pas être ton amant… Rester dans l'ombre. Me faire sauter que quand il ne serra pas la et tout le reste…
« Mais…
« Laisses tomber, vas le rejoindre.
« Sale tête de mule écoute.
Il lui saisit le bras. Wufei eut un sursaut de peur et le gifla, sans se contrôler avant de s'enfuir.
Zeck éclata de rire.
« Maintenant, tu le récupéreras jamais…
Trowa se tourna vers lui.
« Je vais te tuer !
« Vas-y. Comme ça, je te fais virer.
Trowa se retourna. Il descendit les marche, droit et fier.
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« Ainsi, peut-on considérer l'amour comme un sentiment réel ou une abstraction crée de toute pièce pour s'aider à accepter un compagnon ?
Wufei tourna les yeux. Il recommença à dessiner.
« Wufei ! Je vous prie d'écouter… Même si je ne trouve pas grâce à vos yeux, la matière que je vous enseigne est présente à votre examen…
« Et en quoi ça vous concerne que j'écoute ou non… Professeur ?
Il accentua le dernier mot, avec un sourire froid et des yeux vide. Meiran savait qu'il cachait sa tristesse de cette façon.
« Ca me concerne que je donne des appréciations de passage… De ce fait, je peux vous empêcher d'obtenir votre diplôme.
« Et bien faites-le, qu'est-ce que ça changerai pour moi ?
« Deux heures de colle ce soir à vingt heures
« Je ne viendrai pas.
« Si c'est le cas, vous serez renvoyé.
« Arrêtes Wufei…
« Bien.
Il ferma son cahier à dessin, reprit son bloc de cour et attendit.
« L'amour, s'il n'est qu'illusion est pourtant extrêmement douloureux lorsqu'il est refusé…
Wufei replongea dans ses pensées, fixant le vide. Trowa le regardait, les yeux brillant de douleur.
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Wufei avait prit une douché, attaché soigneusement ses long cheveux en tresse, enfilé un pantalon noir et moulant ainsi qu'un t-shirt à col roulé et sans manche moulant.
Il prit son sac. Duo et Heero le regardèrent, inquiet.
« Wufei… Tu veux que j'intervienne ? Que je lui fasse annuler la colle ?
« Non… Ca va aller…
« On garde le téléphone a porté de main. Si tu as le moindre problème, fais sonner et on serra la quelques secondes après okay ?
« Oui…
Il enfila sa longue veste noire, la boutonna jusqu'au col et quitta la chambre.
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Pendant ce temps, Trowa tournait en rond, impatient, mort de trouille à l'idée de perdre définitivement le jeune homme.
Il le fit enfin devant la porte.
« Entres et ferme derrière toi.
Le bâtiment était désert.
« On va reprendre les cours la ou tes notes s'arrêtent. Montres-les moi.
Wufei lui tendit les cours patiemment recopié sur ceux de Meiran.
« Vu que je ne suis pas en retard, je peux m'en aller ?
« Je t'aime.
Wufei se figea.
« Quoi ?
« Je t'aime… Zeck t'a raconté des mensonges pour se venger. Depuis que tu m'as surpris avec lui, je n'ai plus touché personne… Wufei, je ne me suis plus jamais branlé…
Les joues du chinois se rougirent.
« La, de te voir comme ça, mon pouls s'affole, j'ai du mal à respirer… Wufei, je suis amoureux pour la première fois… De toi.
Le chinois éclata de rire.
« Est-ce encore un rêve ? Ou un de tes mensonges cruels ? Trowa ? Est-ce que je peux te faire vraiment confiance ?
« Wufei, si je te trahis, tues-moi… je ne cesserais jamais de t'aimer…
« Trowa, je t'aimes tu sais mais… J'ai peur… Dans le passé, j'ai été violé…
« Je sais… Meiran m'a raconté.
« Trowa… je suis sale…
« Non, tu es encore plus beau… Plus pur et propre…
Il le prit dans ses bras.
« Tu es le plus beau Wufei… Je t'aime et je veux te protéger… Sans toi, je ne suis plus rien… Wufei, sors avec moi…
« Oui…
Ils s'enlacèrent, s'embrassèrent. Leurs corps se serraient le plus possible. Wufei souriait pendant que Trowa lui caressait le dos doucement.
« On rentre ? Il faut que tu te réconcilies avec Duo, Heero et ma sœur…
« Oui.
Le professeur se leva, tendit la main à son petit ami pour le relever, l'embrassa de nouveau.
« Je t'aime… Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Il l'embrassa. Wufei sentit une larme couler le long de sa joue sous cette déclaration.
Ils prirent le chemin de la tour, main dans la main. Dans l'ascenseur, ils ne purent s'empêcher de s'embrasser de nouveau, de se toucher.
Xxx
« Tu crois qu'on a bien fait de les laisser seul ?
« Je pense… il fallait qu'ils mettent les choses au point. Cette situation ne peut plus continuer comme ça longtemps.
« Oui…
La clé tournant dans la serrure les surprit. Ils regardèrent l'heure d'un même mouvement.
« Déjà ?
Wufei entra, tenant Trowa par la main.
« Bonjour, dit timidement le jeune professeur.
« Bonjour nii-san… Lui sourit affectueusement Heero.
« Bonjour beau-frère.
Trowa sourit. Il embrassa Wufei. Ils venaient de faire un pas vers leur nouvelle vie.
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SIX MOIS PLUS TARD…
« C'est immense !
« Oui, faut dire qu'on sera cinq à vivre dedans… Alors, l'entré, ici, la cuisine, la, le salon/salle à manger. Par la, les quatre chambre, la salle de bain et les toilettes.
« Mon Dieu Trowa !
Wufei l'embrassa passionnément.
« Et c'est à cinq minutes de l'école. Ah, j'oubliai, le digicode est le 12 35. On a cinq places réservées au parking. C'est au deuxième sous-sol.
« Bien. Je choisis ma chambre en premier…
« Pourquoi ?
« Honneur aux femmes Duo… Honneur aux femmes.
Elle s'avança dans le couloir, regardant toutes les pièces.
« Je prends celle-la.
La plus petite, éloigné des autres, juste à côté de la salle de bain.
« Nous, celle-la… Annonça Duo. La mezzanine nous convient très bien.
« Bien, il nous reste la plus belle. Trowa embrassa son fiancé. On commencera la peinture demain. Avec de la chance, on aura emménagé à la fin de la semaine prochaine.
« Il faut rentrer.
« Ouai.
« C'est bientôt fini l'internat.
« Moui…
Duo ne l'avouerai jamais mais cette chambre, en haut de la tour des dortoir allait lui manquer, c'est la qu'il avait prit Heero pour la première fois, la aussi qu'il avait perdu sa virginité…
L'heure du couvre feu était passé depuis longtemps. Ils tirèrent le pare à vent entre les deux lits et se couchèrent.
« Trowa ?
« Hum ?
« Je… j'ai envie de toi…
Trowa se redressa.
« Tu es prêt ?
« Oui… ça y est, j'ai besoin de bien plus que de simples caresses… Trowa, fais-moi tiens.
Le professeur le serra dans ses bras.
« J'ai attendu ce moment avec tellement d'impatience.
Il l'enlaça amoureusement. Ses mains saisirent les hanches fines allongea le jeune asiatique sous lui.
Ils s'embrassèrent passionnément. Les mains de Trowa glissèrent sous son t-shirt.
« Je peux te faire ce dont je rêve ?
« Oui, soupira le chinois. Fais ce que tu veux…
Trowa l'embrassa. Ses mains caressèrent les hanches lentement, du bout des ongles.
Wufei se cambra.
« Laisses-toi faire…
Il lui enleva tous ses vêtements, restant habillé. Le contact des vêtements sur sa peau nu électrisa le jeune homme qui se cambra.
La bouche de Trowa saisit ses lèvres avec férocité. Leurs langues s'enlacèrent, se frottèrent avec un bruit humide.
Trowa se recula et regarda avec désir le filet de salive coulant des lèvres de son amant.
Il se redressa. Ses dents mordillèrent le lobe d'oreille puis le mordit brusquement.
« Ha !
Le sexe de Wufei se tendit brusquement. Trowa laissa sa langue glisser au creux de son cou, léchant le creux de l'épaule.
Il la laissa descendre jusqu'au téton, les léchant successivement l'un et l'autre. Il ne s'attarda pas, allant toujours plus bas.
Il remplit le nombril de salive. Une de ses mains lâcha les hanches qui essayaient toujours de s'agiter pour lui caresser les testicules.
La peau du chinois fut parcourut de violent frissons avant de se couvrir de chair de poule. Satisfait, Trowa lécha les bouton, frôlant la verge.
Il suça la peau tendre du scrotum, lécha rapidement les bourses, mouillant les poils pubien avec un sourire pervers.
Sa main pétrissait la hanche fine pendant que l'autre masturbait lentement le sexe bien raide.
« Tu es si beau…
« Mais bien moins que toi…
Ils s'embrassèrent puis Trowa retourna à ses léchouilles. Il glissa sa langues plusieurs fois sur le scrotum.
Soudain Wufei ne put retenir un cri de plaisir.
La langue de Trowa venait de passer rapidement sur son anus. Le jeune enseignant sourit devant cette réaction. Il se redressa, et tout en avalant la verge, le sodomisa de deux doigts.
Le corps de Wufei se figea, tendu comme un arc. Il mordit ses doigts pour ne pas crier.
« Non, tu vas te faire du mal, arrêtes…
« Mais… Duo et Heero…
« Ils dorment, ne t'inquiètes pas…
Un troisième doigt se faufila dans son anus. Les jambes de Wufei se replièrent d'elles-mêmes, s'appuyant sur le matelas de façon à soulever ses hanches.
« Vas-y… Je la veux en moi maintenant…
Trowa ouvrit sa braguette, ne lâchant pas l'érection une seconde. Il sortit son sexe, se masturba rapidement.
Il se redressa, prenant place entre les cuisses grandes ouvertes de son amant. Il saisit son sexe délicatement, le guidant vers l'entré d'une main sure.
Mais, si son apparence lui donnait une rassurante maîtrise de soi, Trowa tremblait de l'intérieur.
Il avait peur… Peur de ne pas être à la hauteur, de le faire fuir…
Il bloqua se respiration, posa son gland sur l'anus et poussa enfin. Les chairs résistèrent quelques secondes avant de s'ouvrit. Sa verge entra sans rencontrer de problème.
Lorsqu'il toucha le fond, il réalisa le problème. Il ressortit entièrement avant de rester figé. Wufei se rendit vite compte du malaise et se redressa.
« Qu'est-ce qui se passe ?
« Elle rentre pas…
Hébété, Wufei avait du mal à comprendre.
« Je te prends mais ma verge ne rentre pas entière. Elle bute au fonde alors qu'il reste au moins ça.
Il montra de ses doigts le morceau sortant de trois ou quatre centimètres.
« Et, je suis pas en pleine érection, ma queue va encore grossir… Wufei…
« Prends-moi. Forces s'il le faut.
Trowa l'embrassa.
« Mets-toi à quatre pattes.
Lentement, il obéit, tendant la croupe sans honte. Trowa lui fit baisser la tête l'appuyant sur le matelas. Il lui remonta les fesses lentement.
Il lui embrassa les fesses, se redressa. Sa verge gonflait d'impatience. Avant d'être pleinement dur, il se colla à lui, frottant son érection sur les fesses.
Wufei se décontracta.
« Enfonces-moi bien…
Trowa poussa, son sexe entra. Wufei se surprit à la comparer à un serpent, long si long qu'il n'en voyait pas le bout.
Maintenant que Trowa était en pleine érection, il comprenait ce qu'il avait voulu dire. Sa queue ne cessait de l'emplir, de l'écarteler, elle continuait d'entrer s'en s'arrêter.
Soudain, elle toucha le fond.
« Elle y est toute ?
« Non… Calmes-toi, je n'irais pas plus loin…
« Entres la toute. Comme ça, je serais tout à toi.
Trowa serra les dents. Il bloqua de nouveau sa respiration, se recula juste un peu et s'enfonça, presque brutalement sur la longueur qui lui manquait.
Wufei mordit le coussin, ses doigts se refermant sur les draps à s'en faire blanchir les jointures.
Lentement, Trowa commença à le prendre. Il bougeait en faisant très attention. Cette pénétration extrême donna de violent frisson au garçon.
« C'est si bon… Bon… Bouges !
Les hanches de Wufei bougeaient d'elles-mêmes cherchant à se faire prendre. Trowa lui donna un coup de rein plus puissant.
Le temps sembla se figer. Wufei sentit son corps se déchirer, il s'affaissa. Du sang coula sur ses cuisses.
Même Duo, malgré sa grosseur ne lui avait pas fait aussi mal. Trowa était bien plus gros que lui, mais, son amour pour Trowa lui faisait oublier ses désagréments.
« Je te déflore…
Trowa avait l'impression de prendre une fille vierge. Il se recula lentement.
Aidé par le sang, il put commencer de légers mouvements. Petit à petit, le corps s'habitua, supportant la pénétration avec de plus en plus de facilité.
Pour finir de le détendre, Trowa se retira complètement avant de rentrer entièrement puis de ressortir de nouveau totalement. Il le refit cinq ou six fois.
Wufei gémissait, se tortillait, remontait la croupe. La chaleur de ce sexe le prenant remonter le long de ses reins, se rependant dans tout son corps.
La douleur était diffuse, supportable. Elle en devenait plaisante et excitante. Trowa passa sa main sous les hanches, les encerclant d'un bras.
Il le tira vers le haut, le forçant à se redresser sur ses jambes alors que le haut de son corps restait collé au matelas.
Trowa lui embrassa le dos, dans une contorsion assez effrayante. Il serra un peu plus les hanches de son bras puis commença enfin à le prendre correctement.
Le bruit mouillé, le corps pulsant sous lui, il serra les dents pour ne pas s'enfoncer brutalement. Wufei mordit son oreiller.
« Je veux t'entendre…
« Han !!
Wufei resserra ses muscles internes.
« Elle est si grosse… Trowa… Elle est énorme…
« C'est ton corps asiatique qui est trop étroit.
« Même pour un européen elle est énorme. Ha !
Trowa venait de s'enfoncer complètement. La respiration de Wufei se fit plus laborieuse, il haletait. De la salive coula hors de sa bouche.
Trowa continuait de bouger, allant de plus en plus loin, mais toujours lentement.
Soudain, il relâcha les hanches et posa ses mains sur les épaules tendues de son amant, le tira vers l'arrière.
« Redresses-toi… A quatre pattes…
Les bras tremblant, Wufei se redressa. Il poussa un cri. Son corps plus étroit dans cette position lui envoya une violente décharge de plaisir.
« HAA ! Encore !
Trowa sourit, il enclencha un mouvement de vas et viens plus précis, plus langoureux. Le jeune professeur profita de cette position pour lui caresser les fesses avant de descendre vers le sexe raide, pendant dans le vide.
Il pinça le prépuce avant de repousser la peau de la verge, tâtant le gland ainsi mis à nu.
Il suça son index, salivant dessus avant de frictionner le bout du gland.
Wufei se tendit, avalant ses cris. Trowa insista sur la fente, mettant Wufei en ébullition.
Trowa se pencha sur lui, lécha son oreille.
« Jouies pour moi…
Wufei se cambra, son dos s'arrondit. Il éjacula en de long jet, souillant ses draps. Trowa laissa sa main sur le gland, laissant le sperme s'étaler dessus.
Il la porta à sa bouche, léchant la semence avec envie puis le tendit à Wufei.
Sans pudeur, le chinois suça les doigts, les nettoyant tranquillement. Sa respiration était hachée, il tremblait. Mais, le sexe de Trowa continuait de s'enfoncer dans ses chairs.
Trowa passa ses deux bras sous lui, les redressant lentement. Il avait décidé de s'amuser un peu.
A la force de ses bras, il redressa Wufei, le collant à son torse puis se redressa, l'emmenant avec lui.
S'appuyant sur ses talons, il ne soutient plus le corps de Wufei, le gardant contre lui en l'enlaçant.
Le chinois cria, il haletait, la verge venait de s'enfoncer encore plus loin. Sentir les abdos contracté contre son dos, les cuisses puissantes.
Son corps fut parcourut de frisson semblable à des convulsions. Se servant de ses cuisses, Trowa continuait de le faire monter sur sa verge, le prenant de plus en plus rapidement et profondément.
Une de ses mains lui caressa la poitrine, pinçant les tétons, jouant avec sa gorge, griffant son cou, l'autre plongea entre ses cuisses pour pomper sur sa verge vibrante.
Wufei planait, il ne sentait que la pénétration, n'entendait que les mots d'amour susurrer à son oreille sans se rendre compte des cris qu'il poussait alors qu'il était si pudique d'habitude.
Puis, Trowa lui mordit la nuque tout en pinçant son scrotum. Et, sans s'en rendre compte, Wufei se tendit, donna un violent coup de hanche vers l'avant puis éjacula de nouveau.
Trowa sourit. Il se retira. Son sexe vibrait toujours d'impatience. Il s'allongea et assit Wufei sur son ventre.
« Vas-y… amuses-toi.
Dans un état second, Wufei s'assit sur la verge, s'empalant entièrement.
Il serra de ses cuisses de larges hanches de Trowa et se baisa sur la colonne de chair avec des cris intense. Son corps était couvert de sueur, tremblait.
Il sentait cette verge, tel un serpent sinuait en lui, entrant encore et toujours.
« Wufei… Je vais…
Comprenant le message, il contracta ses muscles.
« Vas-y, j'attends que ça…
Il se pencha sur lui, l'embrassant amoureusement.
Ce fut suffisant pour Trowa qui éjacula. La semence fusa, l'emplissant, Wufei continuait de bouger.
Elle coulait hors de lui. Wufei s'arracha. Il se pencha au dessus de la verge, laissant Trowa lui éjaculer sur le visage, il ouvrit la bouche tout en le masturbant très rapidement.
Il avalait une partie du liquide, laissant couler l'autre sur la verge, en barbouillant tout le bas ventre de son amant.
Quand Trowa eut fini d'éjaculer, Wufei lécha le reste, nettoyant. Trowa l'attrapa, l'embrassant presque brusquement avant de l'allonger presque de force.
Il lui lécha les fesses, récoltant sa semence jusque dans l'anus à grands coups de langues.
Il enfonça trois doigts dans l'anus encore ouvert, le sodomisant lentement, tâtant à la recherche de quelque chose.
Il caressa la prostate longuement, excitant son amant puis prit sa verge en bouche. Quand Wufei éjacula, il avala sans se poser de question, le nettoyant à soin tour.
Ils s'allongèrent l'un contre l'autre, repus, exténué, heureux et amoureux.
Ils s'endormirent.
Heero se relâcha. Duo continuait de s'enfoncer en lui frénétiquement.
Xxx
Meiran posa son fin pinceau, elle essuya son front couvert de sueur. Elle chercha quelques secondes dans ses poches puis alluma une cigarette.
Elle regarda sa chambre, le bleu électrique qu'elle avait choisi irait parfaitement avec ses meubles laqués noir. Ils devaient recevoir les meubles d'ici la fin de la semaine.
Elle écrasa son mégot, descendit de l'échelle. La frise qu'elle venait de peindre et qui lui avait prit une journée, donnait un merveilleux effet.
« Meiran !
Elle se retient de justesse au barreau.
Son frère entra comme une furie, les cheveux lâchés pleins de peinture. Tout le quartier devait savoir comment elle s'appelait maintenant.
« Quoi ?
« Les meubles sont la… C'est magnifique…
« J'espère bien, au prix qu'ils nous ont coûté.
« La voisine nous a apporté un gâteau.
« Magnifique.
« Et le concierge des fraises… Tu viens mangé ?
« Oui…
Elle soupira, son frère avait bien changé. Depuis qu'il avait des relations avec Trowa, il était bien plus détendu.
Elle regarda par l'immense fenêtre ronde de sa chambre. Un rayon de soleil illumina son visage.
Maintenant, ils pouvaient commencer à être heureux.
F.I.N
Voila, merci à Noan et Nass d'avoir répondu à mon appel.
Mais je le relance… Donnez-moi vos couples favoris et j'en ferais une histoire.
Dîtes-moi ce que vous avez pensé de celle-là. A bientôt.
DAKI
