Hello tout le monde !! Il y avait longtemps !!!!!

Aujourd'hui un petit délire ; ). On m'avais demandé du zosan vu sous les yeux de Nami, voilà qui est fait ! Attention… stupidité inside !!

TADAAMM !! AUJOURD'HUI C'EST L'ANNIVERSAIRE DE HINNA-CHAAANNN !! La vrai, la seule, l'unique ! Passe une bon annif Hina-chan ! J'espère que ce potin te plaira ! Ze t'adore ma très chère complice de torture et de traduction !!!

Sanji : - ne portant sur lui qu'une très petite serviette de bain- JOYEUX ANNIERVAIIIIRE HINA-SWAAAAN !!! ENJOY !!

Gwendolen66 : Merci beaucoup Gwendolen-sama !! Je t'en pris c'est toujours un plaisir de lire de si bonne review. Héhéhé « le coup du coussine humain c'est tellement vrai » on reconnaît les connaisseuses lol !

Hina-kun : BONNE ANNIVERSAIRE !!!!! J'espère que tu n'étais pas en train de m'attendre sur msn, voilà ce que j'étais en train de faire ; ) ! j'ai du me grouiller pour le mettre aujourd'hui alors j'espère que tu appréciera ! Bibi !

Vic-chan : Mais de rien voyons ! J'espère que tu apprécieras ce chapitre !!

Mme Roronoa : « Agréable » ? MERCI !!! c'est très gentil !! Bonne lecture et j'espère te voir bientôt !

Baka d sensei : merci merci , c'est trop gentil ! Voici un autre potin, comme demandé (héhéhé je peux définitivement ranger mes yeux de chien battu ; ) ) ! ENJOY !

Gaelle : une nouvelle revieuweuse ! Merci !! Mais non ce n'est pas grave du tout de ne pas avoir laisser de revieuw pour le début ! Tes compliments me font très plaisir, si j'arrive à rendre heureuse une fan c'est que mon but est accomplit !! J'espère vraiment que la suite ne te décevra pas !

Olia : ho merci Olia-san de me protéger ainsi –yeux tout brillants- j'espere ne pas baisser dans ton estime après la lecture de ceci… bonne lecture !

2em cousine pétaz : Encore une fois merci beaucoup de prendre le temps de lire mes fics et de laisser des reviews, c'est très gentil ! Héhé dis mois donc ce que tu pense de celui-là : ) !

Maru-san : Encore une nouvelle revieweuse je suis gâtée ! Ho mais une vrai fan du Zosan en plus –yeux tout brillant- VIVE LE ZOSAN ! Mon dieu je n'ai strictement aucun talent pour l'écriture, je te jure, (les notes que j'avais en français…) ! Merci beaucoup pour ta review ca fait toujours très plaisir !!!

Asphodell : Voila la suite !! Merci beaucoup, j'adore quand on dit que c'est mignon !! J'espere que tu aimeras ce qui va suivre !!

Poochie-90 : Mais je t'en pris ce n'est pas grave ! moi aussi j'adore le Zosan ( ça ne se vois pas du tout d'ailleurs –siffle-) et il y en aurait jamais assez à mon goût, c'est pour ça que je me suis mise à écrire : ) ! (Sanji : Poochie-san tu.. tu même pas snifff ? tu préfères Marimo ?? T.T – va faire une dépression) bonne lecture !!!

Irrisia87 : Lol ça c'est de la bonne humeur ! Merci ! j'espère que ce potin te ferra aussi rire !

Ptite note : On retrouve dans ce chapitre quelques éléments des potins précédents. Je sais que, à l'origine, ce sont des One-Shot, donc des histoires indépendantes, mais j'aime l'idée de les voir tout de même liés d'une certaine façon… BONNE LECTURE !!!! ET BON ANNIERVAIRE HINAAAA-CHAAANN !!!

Potin n° 11 : La curiosité est un gênant défaut.

bien que les autorités responsables soient arrivées rapidement sur les lieux, aucune véritable confirmation du passage de Dragon sur l'île de Quarztia n'a pu être rapporté par le colonel Shitu, responsable de la base Marine de cette île qui demande aux habitants de « garder leur calme et surtout de ne pas écouter les rumeurs sans fondement ». Cependant, le nombre de témoins occulaires affirmant avoir vu Dragon à la table d'un restaurant avec une quantité impressionnante d'assiettes devant lui ne laisse aucun doute. Pour aller dans ce sens, la sécurité des environs de l'île s'est retrouvée énormément renforcée. Nous rappelons que le révolutionnaire Dragon (voir photo-ci-dessous) est un homme très dangereux, notamment reconnu pour –

Nami eut un soupir et leva les yeux au ciel d'un air agacé. Sans plus de cérémonies, ses doigts se refermèrent sur les pages trop fragiles du journal qui se froissèrent dangereusement. Pour son simple plaisir personnel, elle l'écrasa jusqu'à ce que le papier glacé ne soit plus qu'une espèce de boule difforme, produisant un bruissement tout à fait agréable pour ses douces oreilles.

Ils n'attraperont jamais Dragon de toute façon. Pas besoin de finir l'article pour le savoir.

Elle jeta dédaigneusement ce qu'il restait de son journal par terre, au pied de sa chaise longue, avant d'avoir une petite pensée pour ses cinq pauvres et innocents Berry qu'elle avait dépensé pour se le procurer.

Mais aujourd'hui elle ne s'en formalisa pas.

Pour ce qui semblait être la dixième fois depuis les trente dernières secondes, elle jeta un coup d'œil en direction de la cuisine.

L'autre abruti n'en était toujours pas ressorti.

La rousse se baffa mentalement et détourna les yeux, comme un enfant pris en train de scanner la copie de son voisin, l'intello à lunette.

Robin, installée dans sa propre chaise longue de couleur bleue – assortie à ses yeux, avait dit Sanji-kun-, et donc l'attention n'avait pas une seule fois dérivée du livre qui pesait sur ses jambes dépliée, lorsque Nami s'était adonnée à sa séance bruyante de compression de journal, eut un petit rire amusé.

« Un problème, Navigator-san ? » demanda-t-elle sans lever les yeux de sa lecture.

Nami fit apparaître sur son visage un sourire serein et innocent.

« Bien sûr que non Onee-san ! Tout va bien ! »

Le silence et le léger sourire que formaient les lèvres fines de Robin étaient tellement chargés de sous-entendus que la navigatrice se demanda laquelle de des femmes elle bernait le plus répondant cela.

Oui. Elle avait un problème. Un problème qui l'agaçait au plus haut point. Et le fait que ce problème l'agaçait, l'énervait encore plus. Et vice et versa.

D'autant plus que ce problème la déconcentrait, l'empêchant de lire les âneries qui paraissaient dans le journal, et ainsi lui faisait gaspiller inutilement de l'argent.

Pourtant, le cours du Berry avait joliment augmenté durant cette semaine. Elle aurait dû se montrer très satisfaite.

Et bien non. Ca ne l'avait aucunement empêché de manifester sa mauvaise humeur en enfonçant, ce matin même, son talon dans le front d'un Luffy endormi en lui criant dessus qu'il trouverait tout seul se qu'il avait fait pour mériter un tel coup. Elle s'était bien sûr éloignée rapidement lorsque Luffy s'était mis alors à énumérer à haute voix toutes les conneries qu'il avait faites la veille. Elle était déjà assez énervée comme ça.

La rousse observa une nouvelle fois la cuisine et ses doigts furent parcourus de petits tics.

Cela faisait exactement une heure et quarante deux minutes qu'ils étaient tout les deux là dedans. Bon d'accord, en ce qui concernait Sanji-kun, c'était tout à fait normal qu'il passe du temps dans cette pièce. Mais pour ce qui était de Zoro… Une heure et quarante deux minutes, c'était plutôt pas mal lorsqu'on était uniquement sensé aider à faire la vaisselle…

Depuis le jour maudit où Luffy avait décidé de faire une très étrange révélation en plein déjeuner, elle n'avait cessé de se poser des questions. Et si, auparavant, quelqu'un lui avait fait part de ces mêmes questions, elle lui aurait joliment rie au nez. Elle aurait ensuite conseillé à la personne en question de prendre rendez-vous avec Chopper. Mais voilà, il s'avérait que depuis le jour où Luffy avait affirmé avoir été le témoin de certaines… activités mises en pratique par Sanji-kun et Zoro, d'horribles doutes la submergeaient. Si on excluait la gêne totalement évidente qu'avaient ressentis les deux hommes lors de ces soient-disantes « révélations, » elle n'avait rien vu ni entendu qui pouvait réellement prouver que ces deux là était … ensembles. Bon sang, cette simple idée la faisait déglutir.

Et pourtant ce n'était pas faute d'avoir observé.

Certes, il y avait le fait que Zoro passait plus de temps dans la cuisine. Mais à part ce détail, tout semblait horriblement normal entre eux. Elle devait supporter encore et toujours leurs disputes complètement futiles – leur nombre avait même augmenté- accompagnées de ces insultes complètement débiles au vocabulaire digne d'un gosse de cinq ans –et encore ce donc le niveau de maturité était inférieur à la moyenne… - . Quand à Sanji, il continuait de la complimenter et d'être aux petits soins pour elle comme si elle était la Déesse des Océans. Ce que, bien sûr, la rousse était loin de nier.

Arg, cela commençait à l'énerver dangereusement.

Nami ne se permettait jamais le bénéfice du doute. Ceci était, sans aucun doute, dû à son expérience personnelle, mais elle aimait sentir que les choses étaient sous son contrôle le plus total. N'était ce pas un vrai plaisir lorsqu'il suffisait de claquer des doigts pour que Sanji-kun lui apporte son meilleur cocktail accompagné de ses meilleurs compliments, ou lorsqu'il suffisait d'énoncer les cinq premiers chiffres du montant de la dette que Zoro avait envers elle pour que ce dernier exécute ses ordres en rechignant ? Etre au courant de tout faisait partie des conditions nécessaires pour pouvoir contrôler. La navigatrice ne supportait pas l'idée qu'une chose à bord du Going Merry puisse lui échapper. Après tout, n'était-elle pas le « cerveau » de cette fine équipe qui constituait l'équipage de ce frêle esquif ?

Elle aurait pu demander à Robin. Elle était vraiment au courant de tout bien qu'elle ne l'avouer jamais de manière très claire. Mais non, simple question d'honneur personnel. Les informations, c'était comme l'argent, il était préférable de les voler plutôt que de les gagner.

Encore un coup d'œil en direction de la cuisine…

Bien sûr rien n'avait changé. Elle compta mentalement. Une heure et quarante quatre minutes.

Arg ! Des images bien trop indignes d'une femme de sa classe vinrent envahir son système nerveux. Ces mêmes images qui n'arrêtaient pas de refaire surface, malheureusement pour elle, de plus en plus fréquemment dès qu'elle pensait à l'escrimeur et au cuisinier. Elle essuya, d'un air distrait, une goutte de sang qui perlait de son nez. Bon sang, la simple idée qu'ils pourraient, en ce moment même, se livrer à des activités illicites dans la cuisine, un lieu d'hygiène et de propreté, sûrement un des seul dans tout le Going Merry… Cette idée la rendait malade.

Elle n'en pouvait plus, il fallait qu'elle aille vérifier ce qu'ils étaient en train de faire. Elle aurait même dû le faire avant d'ailleurs. Avant que toute cette histoire ne l'embobine autant. Elle était une voleuse de renommée, espionner des gens dans une cuisine ne devrait pas poser beaucoup de soucis. Et, après tout, elle pouvait tout ce permettre sur ce rafiot.

D'un air décidé, elle se leva d'un bond hors de sa chaise longue.

« Un problème Navigator-san ? » répéta Robin.

"Non, non, je reviens tout de suite. »

Nami s'éloigna de Robin, l'air le plus décontracté possible. Elle était une professionnelle. Mentir était comme une seconde nature chez elle, bien que la rousse était encore persuadée que son bobard n'était pas passé. Mais encore une fois, la brune se contenta de sourire et tourna doucement une page de son livre comme s'il représentait la prunelle de ses yeux.

D'un pas léger, la navigatrice descendit les marches de l'orangeraie, arrivant directement aux abords de la cuisine.

Les douces voix de ses compagnons, qui jouaient sur le pont étaient encore plus retentissantes ici que de là où elle venait.

« HAHAHA !! J'ai encore gagné ! Le grand capitaine Ussop est imbattable ! »

« Encore ?! SUGEIII !!! Ussop, tu es doué ! »

Nami leva un sourcil d'un air dédaigneux en direction des trois joueurs. En temps, normal elle les aurait rejoint pour aller les plumer…

Regarder par la fenêtre était tentant, mais il y avait bien longtemps qu'elle n'était plus une débutante. Bien qu'efficace, ce genre de chose était loin d'être discret. Elle devait se contenter d'écouter à la porte. Espionner deux simples pirates qui ne se doutaient de rien, c'était, pour elle, une mission triviale, voir obsolète.

« Bien entendu, jeune Chopper. Mais sache qu'avoir la chance de son côté est aussi très important ! Tout cela n'est pas uniquement une question de grande intelligence-- »

« -- Ussop, pourquoi il y a des cartes qui dépassent de ton pantalon ?! »

La rouquine s'accroupit et plaça son oreille contre la porte en bois. Luffy, Ussop et Chopper étaient trop absorbés par leurs parties de cartes pour faire attention à elle.

« Heu… c'est juste une technique maîtrisée par les plus grands joueurs. C'est assez difficile à faire. Ca permet de… d'avoir son esprit plus proche des cartes pour mieux les sentir... héhé…»

« SUGOI !!! JE VEUX L'APPRENDRE ! »

Durant les premiers instants, Nami n'entendit rien du tout. En son fort intérieur, elle maudit les trois autres imbéciles pour leur manque incroyable de discrétion. Puis, soudain, la voix apparemment furieuse de Zoro traversa la porte.

« Vas te faire voir, je ne jouerai pas la dâme ! »

Nami manqua de s'étouffer avec sa propre salive.

« Arrête d'être sur la défensive ! Ose bon sang ! » répliqua la voix de Sanji-kun d'un air agacé.

La rousse resta bouche bée, espérant avoir mal entendu. Les images qui lui traversèrent l'esprit rendirent sa peau habituellement pâle d'une teinte comparable à celle de ses cheveux. Elle écrasa encore d'avantage son oreille contre le bois, désireuse d'en savoir plus, bien que redoutant ce qu'elle risquait d'entendre.

« Yosh, je veux jouer à cache-cache ! » cria un Luffy aussi excité que d'habitude.

Ce bateau était définitivement un repaire de cinglés.

La navigatrice entendait d'étranges bruits de l'autre côté de la porte, malheureusement bien trop faibles pour pouvoir être identifiés. Il lui sembla vaguement entendre parler Sanji-kun mais elle ne compris rien à ses paroles.

« Putain c'est dur ! » s'exclama enfin la voix de Zoro.

« C'est le but, » rétorqua Sanji-kun. « Le contraire me vexerait. »

Les pigments qui étaient en train de s'activer pleinement au niveau de visage de Nami redoublèrent d'activité. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'ils avaient cette occasion. La rousse regretta soudainement d'être venue. Certes, elle s'était attendue à entendre certaines choses mais ce n'était pas pour autant qu'elle y était vraiment préparée. Peut être n'aurait-elle mieux fait de ne pas venir…

« Je vais te la bouffer ! »

Non, ce n'était pas la voix de Sanji-kun qui venait vraiment de prononcer ses paroles. Impossible … pas vrai ? Son subconscient devait sûrement faire trop de vagues…

Encore du silence. Le cœur de Nami avait augmenté son rythme de battement. Imaginait-elle des choses ? Si Zoro et Sanji faisaient bien la chose à laquelle elle pensait, n'entendrait-elle pas des choses plus … révélatrices ?

Quoique, après tout, elle n'arrive pas à entendre tout à travers cette foutue porte. La dernière fois que Ussop avait été obligé de la réparer –pour la soixante dix-huitième fois avait–il décrété -, le canonnier avait décidé qu'il fallait acheter un type de bois plus résistant, Sanji ayant la désagréable habitude de virer Luffy hors de sa cuisine sans prendre le temps, au préalable, d'ouvrir la porte. La rousse avait tout de suite su que c'état une mauvaise idée. Selon elle, toute idée qui impliquait le fait de gaspiller plus d'argent que nécessaire était une mauvaise idée. Et maintenant, à cause de cette saleté de porte au bois trop épais, elle n'arrivait pas à identifier certains bruits, sauf quand Sanji-kun ou Zoro haussaient la voix.

« Mais qu'est ce que tu fous ?! » s'exclama la voix énervée de Sanji, la faisant sursauté.

« J'ai soif, je veux boire ! »

« Putain Marimo, tu nous interromps pour ça ? Je doute que le rhum te fasse faire de meilleures actions … »

« Urusei ! »

Il y eut un petit silence durant lequel Nami eut encore une fois l'étrange impression d'avoir entendu une chose donc elle se serait très volontiers passée.

Sa tempe commença à palpiter.

« Pff, dire que c'est moi qui t'aie tout appris… » soupira finalement le cuisinier d'un air résigné. « C'est bon, on peux retourner aux choses sérieuse ? »

Dans la cuisine… Ils… Ils… dans la cuisine. Le lieu où l'équipage mangeait. Là où il y avait une table UNIQUEMENT RESERVEE à la disposition des plats. Et où Sanji-kun était seulement sensé travailler –et la servir- .

Ils. Avaient. Vraiment. Osé.

C'était insuportable.

Sa rage légendaire, qui menaçait de faire surface depuis déjà un bon moment, atteint un seuil très alarmant.

« Putain, je suis complément liquidé ! »

Ses poings se refermèrent tout en craquant légèrement.

« Hého, il ne fallait pas me sous-estimer Marimo ! Je t'avais prévenu pour le coup de la dâme.»

Le cataclysme qui se préparait promettait d'être ravageur. Au moins de catégorie 5 sur l'échelle de Richter.

« Héhé, j'ai pas encore dit mon dernier mot le blond. Tu vas voir ce donc je suis capable ! Avoues quand même que le dernier était un bon coup et on est loin d'avoir fini ! »

Ses sourcils se froncèrent au point de ne former plus qu'une seule ligne.

Elle allait les tuer.

« Je n'attends que ça Marimo . »

Ca y est. Elle craqua.

Elle ouvrit brusquement la porte de la cuisine, persuadée de les prendre sur le fait, tant pis si au passage elle avait des chances de voir les horreurs traumatisantes de la guerre. Son poing en avant elle hurla en ouvrant la porte.

« STOOOOP ESPECES DE SALES PERV-- »

Nami se figea, soudainement coupée dans son élan.

« -- vers … » acheva-t-elle dans un murmure en sentant sa mâchoire se décrocher.

Les deux hommes se tournèrent tout naturellement vers elle. Zoro leva un sourcil et Sanji écarquilla son seul œil visible.

« … »

« … »

« … »

«Quelque chose ne va pas, Nami-san ? » demanda le cuisinier d'un air hésitant.

« … »

« … »

Certes, Zoro et Sanji-kun étaient touts deux là. Mais, premièrement, ils étaient chacun assis sur leur propre chaise, se tenant à une distance bien trop respectable pour qu'il puisse y avoir quelconque méprise. Et entre les deux hommes se trouvait la table de la cuisine.

Et sur cette même table se trouvait un objet fort intéressant, et, Nami devait l'avouer, fort révélateur…

Bon, d'accord elle n'avait pas pensé à ça.

Il fallait dire qu'il était très rare que les pirates du Going Merry s'adonnent à une activité aussi intellectuelle que le jeu d'échec.

Pourtant, il y avait bien un plateau sur la table, avec ses habituels pions éparpillés un peu partout sur les cases. A la droite de Sanji se trouvait un tas assez impressionnant de pièces, qui, de toute évidence avaient, jadis, appartenues à l'équipe de Zoro, paix à leur âme. On ne pouvait pas dire que l'escrimeur s'en sortait aussi bien, il avait cependant tout de même réussit à « manger » quelques pièces noires, ce qui expliquait bien l'air plutôt maussade du bretteur.

Tout deux la fixaient, sans aucun doute plus que surpris par cette étrange interruption qui les menait à se poser des questions sur sa stabilité mentale.

« … »

La rousse laissa échapper un petit rire nerveux.

« Il y a un problème Nami-san ? »

La navigatrice finit par remettre sa mâchoire en place et plaça sur ses lèvres un sourire tout à fait charmant. Il fallait bien trouver un moyen de se rattraper. Au moins, en ce qui concernait le chef cuisinier, elle savait qu'il était très facile de le distraire. Arriver à improviser même dans les moments les plus difficile était capital pour une voleuse de sa renommée.

« En fait, » commença-t-elle. « Je me demandais, Sanji-kun, si tu pourrais me préparer ce très bon cocktail que tu m'a fais goûter avant-hier.. » elle compléta le tout en se mordillant légèrement la lèvre inférieure.

Sanji se leva de sa chaise comme si une épine était posée dessus, un cœur tout rose prenant momentanément la place de son œil gauche et sa bouche s'étirant en un énorme sourire plein de dents. Il semblait soudain l'homme le plus ridiculement heureux du monde.

« Bien sûûûr Nami-swaaaannnn !! » chantonna-t-il.

Il se précipita vers son plan de travail et se mit de suite à l'ouvrage, se foutant apparemment littéralement du fait qu'il quittait sa partie d'échec en cours avec Zoro. Nami vit ce dernier jeter un regard blasé au plateau de jeu avant de balayer les pièces encore debout d'un coup de poignet. Cette décision était la plus sage selon Nami, car à présumer que, par un quelconque miracle, le blond veuille bien se remettre à jouer, après avoir finit le cocktail, sans tourner par la suite autour de la rousse comme une mouche particulièrement collante, pour la cribler de compliments, les chances pour que l'escrimeur puisse reprendre l'avantage de la partie étaient très minimes, voir nulles. Alors autant profiter du fait que le blond avait le dos tourné.

Elle devait avouer qu'elle venait de se tromper très lourdement. Finalement, la raison pour laquelle Zoro restait longtemps dans la cuisine enfermé avec Sanji, c'était tout simplement parce que le blond voulait se trouver un partenaire de jeu. Le cuisinier détestant déranger les femmes de l'équipage, Nami supposa qu'il avait fait son choix parmis les gars de l'équipage en prenant le moins stupide – l'expression « le plus intelligent » sonnant bizarrement aux oreilles de la navigatrice- afin de pouvoir s'adonner aux échecs.

C'était clair, semblait-il. Il n'y avait pas d'ambiguïté. Luffy avait, tout simplement, une fois de plus usé de son imbécillité légendaire.

Bon. Pour résumer, elle s'était pris le chou pour … absolument rien. D'un certain côté, peut être aurait-elle préféré que ses soupons soient avérés, elle se serait sentit beaucoup moins stupide devant ces deux abrutis. Ils allaient le lui payer… dès qu'elle trouverait une occasion.

« Nami-saaaann ! Ton cocktail de l'aaaaamour est prêt !! » Chanta Sanji.

Le blond se précipita vers elle, un plateau posé en équilibre sur une main sur lequel se trouvait un verre d'où s'échappait une délicate odeur de fruits. Le cuisinier posa un genoux a terre et leva le plateau à la hauteur de la rousse.

Cette dernière le prit sans se donner la peine de sourire, ni de gaspiller sa précieuse salive pour remercier le coq.

« Hâ Nami-san est si rayonnante ! »

La rousse leva les yeux au ciel et sortit de la cuisine sans demander son reste, l'étrange envie de frapper Luffy sans raison apparente, juste pour calmer ses nerfs, la reprenant.

Elle aimait tout savoir. Elle détestait avoir tord.

Mais après tout, tant pis, quelques coup de poings sur le crâne de Luffy seront lui faire oublier tout ça, et elle pourrait enfin reprendre une activité normale.

Peut être même qu'un journal plié en boule pouvait encore être lisible si on s'appliquait à le défroisser…

Cependant, peut être la rousse n'aurait-elle pas eut cet état d'esprit si elle avait remarqué le regard noir que Zoro lui avait lancé lorsque Sanji s'était agenouillé devant elle.

Où encore la façon donc les yeux de l'escrimeur avaient basculé vers un certain point de l'anatomie du blond alors que ce dernier s'affairait pour préparer le cocktail …

Z&S-Z&S

Sanji plongea dans de l'eau savonneuse les récipients qu'il venait d'utiliser pour faire le cocktail de Nami-san. Tout en les frottant avec une éponge prévue à cet effet, il jeta un coup d'œil au massacre que représenté les pièces d'échec décimées sur toute la table. Le coq fronça légèrement le sourcil.

« C'est malin, » marmonna-t-il. « Tu ne doit pas de sentir obligé de foutre en l'air tout le jeux dès que quelqu'un entre dans la pièce. »

Zoro, toujours assis sur sa chaise, les bras croisés derrière la tête, eut un rictus.

« Ta Nami-san m'avais déconcentré. »

« Ben, tiens. C'est marrant, j'ai l'étrange impression que ça n'aurait pas été le cas si c'était moi qui aurait été en position d'échec. »

« Justement. J'avais besoin de plus de concentration. »

Sanji leva les yeux au ciel. S'il connaissait le nom de celui qui lui avait donné un imbécile pareil il ferait sur le champ ses valises pour aller lui exposer sa façon de penser. Ou plus sûrement lui exposer son pied gauche. Au choix.

Le blond sursauta légèrement en sentant deux mains se poser au niveau de ses côtes. Il n'avait pas entendu l'escrimeur s'approcher.

Une des mains quitta son torse pour venir gentiment écarter les mèches de cheveux blond qui pendaient devant son oreille droite.

Connaissant trop bien les signes, le coq lâcha son éponge et ressortit ses mains mouillées et pleines de mousses.

« Hey, Love Cook, » chuchota une voix dans son oreille. « Si on passait vraiment aux choses sérieuses ? »

OWARI

Voilà ce n'était pas spécialement intelligent mais j'espère que ce délire vous a plut ; ) !!!

Nami : - une casserole à la main – Tu veux vraiment le savoir ?

Eileen ; HEEELLPPPPP !!!!!!!!!!!!!