Série : One piece

Auteur : Cannelle-chan

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à Eichiiro Oda.

Me revoila avec une nouvelle histoire , et bien oui, avec moi quand il n'y en a plus, il y en a encore ! C'est un prélude pour mettre l'eau à la bouche, après la vie est un songe Cette fiction reste dans le registre du sentimental. La prochaine j'essayerai de changer un peu

A vous de me dire si vous voulez une suite où non !

Bonne lecture !

Un espoir d'enfant.

Flash back.

Depuis quelques mois, le jeune Sanji aidait à mettre en route, avec Zeff, leur restaurant. Les débuts n'étaient jamais évidents, c'était toujours à cette période que la réputation d'un nouveau restaurant se créait. Ils n'étaient qu'eux deux pour le moment. Par les temps qui courraient, il était difficile de pouvoir trouver des employés compétents et n'ayant pas peur de se salir les mains.

Zeff apprenait avec une patience très relative, la cuisine au jeune marmiton. Il avait déjà des bases, c'était indéniable mais pour le moment il gâchait encore trop de nourriture. Il n'était qu'un novice.

- C'est infect cornichon ! Je ne donnerai pas ça même à un animal.

- Quoi ? Tu dérailles, vieux snchock ! J'ai bien suivi les instructions et ma soupe est parfaite.

- L'as-tu seulement goûté ? C'est la base d'un bon cuisinier ! Il va falloir aussi que je t'éduque le goût ? Recommence ! Dit-il en donnant un coup de pied au jeune blond.

Sanji bouillonnait littéralement mais s'exécuta. Son tuteur pouvait être exécrable quand il le voulait. Tandis que Sanji se remettait à la tache non sans grogner, Zeff regardait le gamin en souriant. Il se doutait que ce petit cornichon deviendrait un excellent chef dans quelques années et qui sait ? Peut être le dépasserait-il ? En attendant, il y avait du boulot et les premiers clients n'allaient plus tarder à arriver.

- Dépêche toi moucheron ! Si j'ai la critique d'un seul client, tu le sentiras passer.

La vie reprenait son cours. Sanji grandissait parmi les cuisiniers, les clients, les engueulades de Zeff et les attaques pirates. La vie n'était pas toujours rose mais cela lui plaisait. Il ne voyait pas sa vie autrement. D'ailleurs il ne pouvait pas voir sa vie autrement. Le bout de bois qui servait de jambe à son père d'adoption était là pour le lui rappeler. Sa chambre était décorée sommairement, un lit au centre et des meubles de rangements, certains livres traînaient sur une étagère. La majorité parlait de cuisine mais d'autres étaient principalement centrés sur un sujet précis. Une légende, All blue.

Il avait beau être résigné à vivre sur ce bateau, on ne pouvait retirer l'envie de rêver à un enfant et cette mer mythique était toujours dans ses pensées malgré les rabats joie.

Le jeune Sanji grandit, les années passèrent. Du stade de l'enfance, il arriva à l'âge de l'adolescence. C'est l'âge des questions et des premières expériences. Sanji était curieux de tout et surtout de tout ce mystère qui tournait autour des filles. Les premiers flirts commencèrent. Dans les cuisines, avec les autres, il entendait parler de beaucoup de choses au sujet des femmes. Il pouvait avoir toutes les réponses qu'il voulait avec les autres marmitons.

- Ce soir j'ai rendez vous avec une jolie poupée. J'ai intérêt à lui faire bonne impression.

- Si tu ne veux pas la faire fuir Carne, il va falloir que tu changes de visage .

- Tu me cherches peut être ?

- T'approches pas, tu pourrais faire tourner ma sauce au vinaigre avec tes âneries.

- C'est déjà de la pisse de chat ce que tu fait ! La seule chose que je puisse faire c'est l'améliorer.

Les filles étaient le sujet de conversation, avec la cuisine, qui était le plus souvent abordé. Beaucoup parlaient de leur rendez vous.

- Et toi Sanji, tu n'as toujours pas trouvé de petite fiancée ?

Le marmiton se tourna vers son interlocuteur, étonné.

- Laisse le tu vois bien qu'il est trop jeune pour penser à ce genre de chose.

Sanji se mit à rougir. Non qu'il n'était pas trop jeune. Il pouvait faire autant voir même mieux qu'eux.

- Taisez vous ! Je peux moi aussi avoir une fiancée quand je veux.

Tous ceux dans la cuisine le regardèrent et se mirent à rire, ce qui accentua la colère et la rougeur sur les joues de l'adolescent. Il se sentait humilié, qu'y pouvait-il si il était le plus jeune parmi les cuisiniers ?

- Ne le prends pas mal Sanji, mais je crois que tu manques encore de maturité. Hum je crois qu'on te sous estime, on va te donner des conseils pour emballer les filles.

- Ca peut être marrant !

Sanji ne savait pas trop comment prendre l'attitude des cuistots. Il préféra paraître vexé et retourna à ses plats mais il garda ses oreilles grandes ouvertes.

- Les filles adorent les hommes qui ont un air mystérieux. Si un homme donne l'impression qu'il cache quelque chose, les filles s'empresseront de se sentir attirer.

- Les filles adorent la virilité ! Elles aiment les durs à cuirs. Il faut un signe bien distinct pour faire ressortir cela comme fumer par exemple.

- Les filles raffolent des hommes qui sont habiles de leurs mains. Etre cuisinier c'est le bon plan pour draguer.

- Elles aiment aussi être entourée d'attention. Il faut toujours leur faire sentir qu'elles sont uniques.

- Ha ha, c'est trop compliqué, je me demande pourquoi on s'embête encore à vouloir plaire.

Sanji écoutait attentivement les conseils, l'air de rien. Il fallait faire tout ça pour plaire aux filles ? Vraiment ? Si les autres cuistots pouvaient le faire, alors lui aussi pourrait séduire.

- Vous allez arrêter de bavarder bande de cornichons ? Il y a des clients qui attendent ! Et arrêtez d'influencer le moucheron, il serait capable de prendre ce que vous dites au pied de la lettre.

- Oui chef !

Zeff était intervenu. Il n'avait pas pu obtenir plus de renseignement que ça. Pas grave il se débrouillerait pour leur montrer de quoi il était capable.

Le soir dans sa chambre, il resta un moment devant la glace. Qu'est ce qu'il pouvait faire pour paraître mystérieux ? Généralement, les femmes du restaurant le trouvait « adorable » mais comme pouvait l'être un enfant. Il voulait plus, il n'était plus un enfant, il devenait de plus en plus un homme. Il se souvint que beaucoup d'hommes se faisaient pousser les cheveux. Peut être que cela lui irait bien aussi ? Hum il en doutait. Il tenterait au moins de laisser pousser sa frange.

Il avait entendu dire qu'il fallait complimenter les femmes. Ce n'était pas bien compliqué, pour ça il n'avait pas de souci à se faire, il trouvait les femmes jolies à regarder donc les compliments sortiraient tous seuls.

Il était habile de ses mains et préparer des bons petits plats aux jolies filles du navire serait un bon point en sa faveur. Il ne restait plus qu'une chose. Une chose pour le rendre plus viril : la cigarette. Il avait chapardé un des paquets à Patty. Ce gros balourd ne se rendrait pas compte qu'il lui en manquait un.

Il sortit le briquet et mit la cigarette au bord de ses lèvres. Il sentait qu'il allait passer un cap. Après ça, il serait enfin un homme. Il alluma doucement la cigarette et inspira profondément une bonne bouffée. L'amertume entra dans sa bouche et il se sentit tout de suite étouffé. Il relâcha aussitôt la cigarette et toussa longuement, le temps de retrouver sa respiration normale.

Il n'aurait jamais cru possible de se sentir mal comme ça. Mais qui pouvait apprécier la cigarette comme ça ? Il retenta l'expérience mais sa toux reprit de plus belle. Zeff entra dans la chambre à ce moment là. Il le trouva avec la cigarette à la main.

- C'est donc toi qui m'empêches de dormir, petit cornichon. On t'entend tousser à l'autre bout d'est blue.

Sanji fut surpris par l'arriver du chef.

- Argh qu'est ce que tu fais là, vieille patate flétrie ?

- Arrête de fumer cette saloperie, ça va te bousiller tes papilles gustatives.

- En dehors de la cuisine, tu n'as pas d'ordres à me donner.

Le coup de pied partit tout seul.

- Je vais me gêner, moucheron. J'espère que ce n'est pas à cause des âneries déblatérées par cette bande d'incapables que tu t'es mis à fumer ?

- Ca ne te regarde pas !

- Ce n'est pas comme ça que tu vas impressionner les filles, petit cornichon. T'es d'ailleurs bien trop jeune pour penser à ce genre de chose, c'est limite si tu portes encore des couches culottes.

Le jeune adolescent ne tenait plus. Il en avait vraiment marre de ce vieux snchock, il ne faisait que se moquer de lui et le reprendre sur tout ce qu'il pouvait faire en cuisine.

- Les jeux de l'amour ne sont pas pour toi.

- Je fais ce que je veux, je suis assez grand pour savoir ce que je fais. Vieux croulant.

- Tu ne connais rien au sujet de l'amour et tu me dis à moi que tu sais ce que tu fais ? Elle est bien bonne celle –là. Poses tes fesses sur le lit, il faut qu'on parle.

Zeff n'aimait pas ça mais depuis qu'il avait recueilli le petit, il devait aussi tenir le rôle de tuteur avec lui et donc lui expliquer certaines choses. Encore un sujet délicat qui allait les gêner tous les deux et qui finirait certainement en insultes et aux coups de pieds. Sanji malgré une certaine réticence, obéit à son aîné.

- Tu es adolescent maintenant, tu es loin d'être encore un homme et moins encore un chef d'exception mais il va falloir qu'on parle tous les deux.

Le jeune garçon blond voyait d'un très mauvais œil les discutions de Zeff mais il ne pouvait y couper.

- A ton âge on commence à se poser des questions sur soi même, et sur les autres.

Sanji se sentait mal à l'aise mais apparemment Zeff ne voulait pas en démordre.

- Tu commences à avoir des désirs et ton corps se développe mais avec la puberté, il y a une chose qui arrive aussi. Ce sont les relations avec le sexe opposé. Tu vas commencer à te sentir attirer par les filles, c'est normal. Tu vas aussi commencer à tomber amoureux.

L'adolescent se demandait bien ce qu'il avait mérité pour avoir une telle discussion avec Zeff. Il avait fumé mais ça ne méritait pas une telle punition.

- Tu rencontreras une personne avec laquelle tu te sentiras proche et avec un peu de chance elle pourra me débarrasser de toi par la même occasion.

- Hé ! Je ne te permets pas vieux débri !

- Enfin bref, sache que tu risques de trouver un jour une personne à aimer mais ce n'est pas en voulant changer que tu y arriveras donc jette moi cette cigarette.

- Ca t'a tellement bien réussi à toi que tu es ici avec moi ! Tu as un caractère trop épouvantable pour que quelqu'un reste avec toi.

Zeff se mit à sourire après avoir corrigé son vis-à-vis d'un bon coup de pied.

- J'ai déjà rencontré quelqu'un mais j'ai préféré prendre le risque de partir à l'aventure, il y a des hommes qui ne peuvent s'empêcher de vouloir concrétiser leurs rêves même si ils doivent laisser derrière eux ceux auxquels ils tiennent.

Sanji fut surpris et cela le fit réfléchir.

- Pourquoi l'avoir quitté ?

- On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut. Je devais faire un choix et des fois c'est l'autre qui fait le choix pour vous. Il est facile de tomber amoureux mais il est plus dur d'être aimé en retour et de garder l'autre auprès de soi. Quand ça t'arrivera, tu comprendras mieux le principe de l'amour et en attendant arrête d'écouter ces imbéciles de cuistot sinon tu auras affaire à moi.

Zeff partit en laissant le jeune homme seul. Il réfléchit longtemps aux propos tenus par son tuteur et regarda la cigarette qu'il avait toujours en main. Il allait la jeter quand il se rétracta. Après tout il n'était pas amoureux et il aimait faire rager Zeff. Il pourrait également montrer à ces marmitons qu'il pouvait être un homme…Enfin, quand il arrêterait de tousser à chaque bouffée.

Fin du flash back

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La nuit sur le Sunny thousand.

Sanji se réveilla en pleine nuit. Il avait fait un drôle de rêve. Il s'était revu enfant. Certains souvenirs de son passé lui étaient revenus à la surface. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus rêvé de Zeff.

Il se retourna dans son lit et se blottit contre le torse musclé de son amant. Il le regarda dormir en souriant. Zoro ronflait s'était une évidence mais il s'y était habitué depuis le temps qu'ils dormaient ensemble. Ce rêve lui avait rappelé la mise en garde que lui avait donné le vieux schnock sur l'amour. Il n'avait pas tort mais quand on est adolescent, on est capricieux et infantile. On n'a pas toujours les réactions les plus justes dans ce genre de situation.

L'amour était compliqué, surtout quand l'autre était un bretteur complètement idiot qui ne remarquait rien.

Le blond s'approcha doucement des lèvres du bretteur et y déposa un léger baiser pour souhaiter la bonne nuit et s'installa de nouveau pour se blottir de nouveau contre lui. Il allait s'endormir quand Zoro prononça un nom tout doucement. Le regard du blond se voila

- Kuina.

Le nom était prononcé trop souvent, et trop souvent le bretteur ne s'en rendait pas compte et ça blessait le coq. Ce nom, le blond le haïssait même si il ne voyait aucun visage se rapportant à ça.

Il se força à dormir rapidement, sans penser au pincement au cœur qu'il avait quand ce genre de situation se produisait. Etre amoureux et être aimer en retour… C'est la chose la plus difficile qui soit. Zeff avait raison et Sanji s'en rendait compte maintenant.

Fin du premier chapitre.