Disclaimer : Rien de ceci ne m'appartient, les personnages et le fond de l'histoire appartiennent à JK Rowlings, et je ne fais que m'en servir dans un but non lucratif, ayant pour objectif de divertir les gens :)
Maintenant que c'est fait, ceux qui me connaissent vont peut-être dire : « Tiens, encore une histoire de ThTomeWriter, combien de chapitres avant qu'elle ne s'arrête », et je vous répondrai : Je n'en ai aucune idée... Cette idée m'est venue subitement, et je voudrais voir ce qu'elle pourrait donner... Comme d'habitude, les reviewers sont les bienvenus, ainsi que leurs critiques ou louanges ;). Sur ce, place à l'histoire...
Chapitre 1 – Et si tout n'avait été qu'un rêve?
Dans le retour vers le 4 Privet Drive, qui cette fois s'effectuait plus tôt du fait de la mort de Dumbledore, Harry ne fut pas bavard, ses doigts restant fermement crispés sur le faux médaillon qu'ils avaient été chercher, Dumbledore et lui, pensant qu'ils trouveraient là un Horcruxe. Plongé dans ses pensées, il finit par sombrer dans un profond sommeil, Ron et Hermione le regardant d'un air inquiet.
Quand il se réveilla, il sentit aussitôt qu'il y avait un problème. Il était dans un lit, et non plus dans le compartiment du Poudlard Express dans lequel il s'était endormi, il se trouvait dans une pièce où aucune lumière ne filtrait. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il connaissait cette pièce, pour y avoir passé de nombreux jours alors qu'il était jeune. Il était bel et bien de retour au 4, Privet Drive, enfermé dans le placard sous l'escalier. La panique prenant quelque peu le dessus sur sa raison, il se redressa brusquement, pour se rendre compte qu'autre chose était différent d'avant. Il était ridiculement petit, et maigre. Examinant son corps au toucher, il cherchait en même temps une explication logique à ce qui avait pu se passer pour qu'il retrouve le corps qu'il avait alors qu'il avait encore environ 8 ans. (Merci la phrase...)
Cherchant à se lever, il tapa violemment le plafond du placard de sa tête, et se rassit sur son lit, contraint et forcé, et cherchant un autre moyen de se tirer de ce mauvais rêve. Il ne pouvait en être autrement, il fallait qu'il en sorte, car toute cette situation finissait par le mettre extrêmement mal à l'aise. Cherchant autour de lui dans l'espoir dérisoire d'y trouver sa baguette, il finit par mettre la main sur un calendrier, calendriers qu'il gardait toujours auprès de lui dans ce placard, pour savoir quel était l'avancement du temps lors des punissions qu'il subissait, et qui le conduisaient à rester enfermé pendant plusieurs jours à l'intérieur de cet espace sombre.
Rapidement après le bruit qu'il avait provoqué en se tapant la tête et en jurant, un rugissement se fit entendre depuis ce qu'Harry savait être le salon. Quand son oncle rugissait ainsi, ce n'était jamais bon, il avait pu s'en rendre compte tout au long de sa vie. Le loquet du placard fut ouvert, révélant son oncle, plus jeune que dans ses derniers souvenirs, un double menton en moins, mais toujours avec ses veines violettes palpitant sur son front.
« -Potter ! Explications! Qu'est-ce-que c'est que ce boucan pendant qu'on regarde le journal télévisé? Je pensais que ta punition te suffirait pour éviter de te faire remarquer encore une fois?
-Je suis désolé Oncle Vernon, je me suis relevé un peu vite et ma tête a tappé les marches au-dessus, et...
-Suffit ! Il est hors de question que tu songes à argumenter. Voilà qui va prolonger ta punition d'un jour supplémentaire, mon garçon!
-Tu oublies ce que t'ont dit les membres de l'Ordre? En cas de maltraitance? Si je ne leur envoie pas de lettre...
-Et à qui voudrais-tu envoyer une lettre, Potter? Tu n'as pas d'amis, nous sommes ta seule famille. Tout le monde sait très bien que tu n'as personne avec qui parler à l'école, alors que notre Dudley est un modèle de sociabilité ! »
Harry était frappé de terreur. Il semblerait qu'il ait réellement huit ans. Mais... Et l'Ordre? Pourquoi son oncle n'avait-il pas réagi à cette menace? Et sa voix, sa voix à lui, qui était devenue grave au fil du temps, était redevenue aigue, comme celle d'un jeune garçon... Prenant son mal en patience, il chercha à se remémorer ce qu'il s'était passé à ce moment là, pour qu'il soit enfermé dans le placard. Il savait qu'il n'y avait jamais eu cette scène où son oncle le réprimandait encore une fois. Mais pourtant, sans aucune indication extérieure, il lui était impossible de savoir à quelle période de l'année on se trouvait, car ce placard, bien qu'exigü, avait l'avantage d'être isolé aussi bien du froid que de la chaleur. Harry pesta à voix basse, et s'assit contre le mur, cherchant un moyen de sortir de ce fichu placard sans alerter son oncle et sa tante.
C'est alors que se fit le déclic. Il était un sorcier, oui ou non? Il savait que Voldemort arrivait à utiliser sa magie instinctive alors qu'il était dans son orphelinat. Pourquoi pas lui? Il toucha du bout des doigts la fine cicatrice en forme d'éclair présente sur son front, puis posa sa main doucement à l'endroit où se situait le loquet de la serrure. Il songea fortement au fait qu'il voudrait qu'il s'ouvre, mais rien n'y faisait. Alors qu'il s'apprêtait à mettre un grand coup de pied dans la porte, celle-ci finit par s'ouvrir d'elle-même, sans que rien ni personne n'y ait touché. Comme d'habitude, sa magie instinctive avait agi sous le coup de la colère, mais sans faire exploser quoi que ce soit cette fois-ci, et en exerçant plutôt bien ce qu'il voulait faire à la base.
Il sortit doucement du placard, se rendit dans la cuisine, où le sac de la tante Pétunia était toujours rangé, en tira tout l'argent qu'il put, et sortit dans la rue, faisant le moins de bruit possible. Une fois dans la rue, il se mit à courir aussi vite qu'il le put, en direction de la gare routière. Il acheta un sandwich et un ticket de bus pour Londres, se restaura rapidement et rejoignit la file d'attente des voyageurs. Il fallait absolument qu'il tire tout cela au clair. Le voyage se fit sans aucun problème, même si le contrôleur le regarda plutot étrangement, du fait qu'il était jeune, mais surtout non accompagné.
Arrivé dans Londres, il eut un peu de mal à se repérer, mais après une heure de recherches intensives, il finit par trouver le Chaudron Baveur, et tous les Moldus qui passaient devant sans même le voir. Il s'y engouffra, après avoir mis une mèche de cheveux devant son front, pour être sûr qu'on ne le reconnaîtrait pas, puis il s'approcha de Tom le barman, qui à ce moment là possédait encore une ridicule touffe de cheveux, tentant de masquer sa calvitie bien avancée en enroulant une mèche de cheveux très longue tout autour de son crâne. Il lui demanda poliment de lui ouvrir le passage pour le Chemin de Traverse, étant trop jeune pour en posséder une, et devant rejoindre ses parents de l'autre côté. Le barman s'exécuta aussitôt, libérant l'arcade menant dans l'allée commerçante. Harry s'y précipita, attirant nombre de regards mais ne s'en préoccupant pas. Il était vêtu des frusques que les Dursleys lui avaient procuré, à savoir des vêtements beaucoup trop grands pour lui et étriqués pour avoir été lavés trop de fois. Avançant dans le Chemin, il sortit les quelques billets qu'il lui restait. Il avait là 500 livres. Il avait eu beaucoup de chance sur ce coup, sa tante était probablement passée au distributeur le jour même, et elle évitait de le faire trop souvent, préférant retirer de grandes sommes en une fois. Il se dirigea sans hâte vers Gringotts, la banque des sorciers. Il n'était que treize heures, ce qui lui laissait largement le temps de faire connaissance avec cet environnement. En passant devant le magasin de Quidditch, il ne put s'empêcher de remarquer l'absence de l'Eclair de Feu, ou encore d'un quelconque Nimbus dépassant le modèle 1800. Il n'avait même jamais vu ce balais, et si c'était un rêve dans lequel il était plongé, alors il devait disposer d'une imagination impressionnante. Il monta les marches de Gringotts, dépassant les Gobelins, et se dirigea vers le comptoir où l'on échangeait l'argent Moldu contre le sorcier. Ses 500 livres furent converties en 100 gallions, ce qui représentait tout de même une somme correcte. Il se dirigea ensuite vers le comptoir pour les retraits dans les comptes déjà existants, où il s'adressa à un Gobelin:
« - Bonjour, j'aurais souhaité effectuer un retrait dans mon compte, mais je ne suis malheureusement pas en possession de ma clef, c'est pour l'instant Albus Dumbledore qui l'a.
-Je crains que sans votre clef, tout retrait soit positivement impensable, Monsieur, à moins que vous ne disposiez d'une quelconque preuve de votre identité.
-Je peux vous prouver qui je suis, mais j'aimerais autant le faire dans un endroit où personne ne pourrait nous voir, si cela est possible.
-Bien sûr, certains clients étourdis nous demandent parfois de faire ceci. Veuillez me suivre, je vous prie.
-Merci »
Le Gobelin sortit de son emplacement, aussitôt remplacé par un autre, tandis qu'Harry le suivait dans une pièce attenante à l'entrée. Le Gobelin referma la porte et la soumit à l'équivalent d'un sortilège d'impassibilité, puis se retourna vers Harry, qui porta la main à son front, en releva la mèche de cheveux, laissant apparaître sa cicatrice dans toute sa splendeur. Il était pour une fois réellement heureux de disposer de cette dernière. Si un Gobelin pouvait être étonné, alors celui-ci l'était assurément, mais avant toute chose, il lança plusieurs sortilèges à Harry, et préleva également une goutte de son sang pour pouvoir se livrer à des vérifications. Une fois que tout cela fut fait, le Gobelin l'invita à le suivre dans un dédale de couloirs, avant qu'ils ne prennent finalement un des wagonnets qui les emmènerait dans les profondeurs de la banque.
Ils s'arrêtèrent devant le coffre des Potter, toujours aussi bien fourni, peut-être même plus que dans les souvenirs qu'il avait de ses onze ans. Il se tourna alors vers le Gobelin et lui demanda :
« -De combien d'argent est-ce que je dispose s'il vous plaît?
-Vous disposez exactement d'un million six cent soixante seize mille gallions, 13 mornilles et 12 noises.
-D'autres personnes que moi retirent-elles de l'argent de ce compte? Etant donné que je suis le seul légataire officiel des Potter, je devrais être le seul, n'est-ce-pas?
-Vous devriez effectivement être le seul, mais une autre personne fait très souvent des retraits sur ce compte. Depuis que la clef de votre coffre lui a été remise, une centaine de milliers de gallions ont été retirés. Le professeur Dumbledore nous a assuré qu'il s'agissait de l'argent nécessaire à vous tenir en bonne santé.
-Je vois. Je vais vous demander une faveur. Lorsque le professeur Dumbledore viendra la prochaine fois, faites valoir mes droits, invoquez je ne sais quelle révision de procédures, et faites en sorte de garder ma clé avec vous, je la reprendrai la prochaine fois que je viendrai ici. Je ne souhaite pas que qui que ce soit prenne de l'argent dans les ressources de ma famille, tout grand sorcier qu'il soit.
-Il en sera bien entendu fait selon vos désirs, maintenant que vous êtes venu, il est évident que les droits de retrait ou de dépôt vous sont intégralement remis. »
Harry s'inclina légèrement, puis rentra dans le coffre, et remplit la bourse sans fond dont il disposait pour entreposer ses Gallions. Il en prit deux mille, pour être sûr de ne pas avoir à revenir de sitôt, puis ressortit et reprit le train en compagnie du Gobelin qui le regardait étrangement.
« -Qu'y-a-t'il?
-Je me disais simplement que vous étiez étrangement mature pour votre âge, sans vouloir vous offenser.
-L'histoire est compliquée, et pour l'instant je n'y vois moi-même pas clair, mais un jour peut-être saurez-vous ce qu'il en est. »
Le gobelin se tut, et la fin du voyage se fit toujours aussi rapidement, les stalactites et stalagmites se succédant de part et d'autre du wagonnet. Il sortit de la banque avec une bourse considérablement plus lourde, puis se rendit chez Fleury&Botts, où il s'attarda, cherchant certains ouvrages qui pourraient lui être utiles, alors qu'il repensait à ce que le gobelin lui avait dit. Ainsi Dumbledore se servait dans son compte. Il ne s'était donc pas trompé en pensant que son compte avait l'air plus plein que lorsqu'il était sensé y aller, trois ans plus tard. En passant à la caisse, avec ses nombreux livres d'attaque et de défense, sortilèges complèxes et autres manuels d'enchantements et métamorphose, la caissière le regarda avec méfiance, mais Harry avait pris soin d'adopter l'attitude d'un petit garçon timide, triturant un bout de papier sur lequel étaient écrits tous les noms des ouvrages qu'il souhaitait acquérir, d'une écriture qui ne pouvait être celle d'un enfant de huit ans. Elle le laissa donc tout prendre, lui proposant même de les réduire et d'y ajouter un sortilège d'allègement, pour qu'il n'ait pas à se fatiguer. Harry la remercia chaleureusement, puis ressortit dans l'allée, maintenant bondée, alors que l'après-midi battait son plein. Il vit alors une échoppe vendant la gazette du sorcier, l'acheta et regarda la date avec curiosité. 31Juillet 1989. Il venait tout juste d'avoir huit ans. Se demandant dans quel pétrin il s'était encore fourré, Harry se dirigea, déjà moins sûr de lui, chez Ollivanders, le marchand de baguettes magiques. L'atmosphère était toujours la même, pesante, poussiéreuse.
Le vieil homme ne tarda pas à arriver, puis regarda Harry, puis autour de lui, puis encore Harry.
« -Que puis-je pour vous, jeune homme?
-J'aurais voulu acheter une baguette magique, je vais bientôt rentrer à Windergald, l'école préparatoire de magie, et il me faudrait une baguette, dit Harry, en remerciant intérieurement Hermione, pour les avoir une fois bassinés, Ron et lui, à propos de ces écoles préparatoires pour les enfants de familles sorcières riches.
-Ah oui je vois, très bien, alors, dites-moi, êtes-vous droitier ou gaucher?
-Droitier, monsieur. »
Le même schéma que lorsqu'Harry était venu acheter sa première baguette se reproduisit, le vieil homme ne trouvant rien qui puisse convenir au jeune homme. Finalement, Ollivanders sembla penser à quelque chose, et disparut dans son arrière boutique, en revenant avec une boîte poussiéreuse dont Harry se souvenait très bien. A l'intérieur de cette boîte se trouvait sa baguette, celle qui était la soeur de celle de Voldemort de par la plume de phoenix. Harry n'eut cette fois-ci pas droit aux observations du vieil homme, qui n'avait pas vu sa cicatrice et ne pouvait par conséquent savoir qui il était réellement, puis il paya, retournant dans la foule. Il n'avait aucune idée de ce qu'il allait pouvoir faire désormais, il avait huit ans, de l'argent, des livres, une baguette, mais malgré tout ses connaissances magiques étaient quelque peu limitées... Il pouvait toujours essayer de vivre un peu du côté sorcier, de toute façon personne ne s'apercevrait rapidement de sa disparition de Privet Drive, même si Mrs.Figgs devait déjà effectuer un certain travail de surveillance, Harry était tellement souvent puni qu'il ne sortait quasiment jamais de la maison, et en période de vacances cela passerait inaperçu.
Il lui fallait néanmoins un endroit où résider durablement, et pour cela le Chaudron Baveur n'était pas un choix sensé, car le vieux Tom ne manquerait pas de découvrir sa vraie identité et de le rapporter aussitôt à Dumbledore. Il ne lui restait plus qu'un choix. Il allait tromper son monde. Démarrer une nouvelle vie, changer tout ce qu'il n'avait pu faire dans celle qu'il avait déjà vécu. Il ne savait pas pourquoi il était revenu à l'époque où il avait huit ans, mais il avait du travail devant lui. Il y avait tant à faire. Déjà, il devait se perfectionner en magie, afin que plus personne ne puisse le reconnaître et compromettre sa relative tranquillité. Il rejoindrait Poudlard à 11 ans comme tout le monde, mais il fallait en attendant qu'il établisse une illusion de lui-même au 4 privet Drive pour que le monde sorcier ne se mette pas à se recherche. Cela aurait fait un peu brouillon qu'un jeune garçon de huit ans, sensé ne rien connaître à la magie, soit retrouvé en plein dans le Londres sorcier. C'est pour cela qu'il décida d'aller s'installer dans le Londres Moldu, afin qu'on ne lui pose pas de questions indiscrètes. Il lui suffirait de trouver un immeuble désaffecté dans un quartier correct, et d'y construire à l'aide de la magie un endroit où il pourrait vivre sans avoir de soucis quelconques, où il pourrait apprendre.
Mais avant toute chose, il lui fallait trouver le moyen d'établir une illusion de lui-même suffisemment convaincante au 4, Privet Drive. Il emprunta aussitôt le chemin menant à l'Allée des Embrumes, et s'engouffra chez Barjow et Beurk. Le vieil homme au comptoir le regarda d'un air étonné, mais ne dit rien. Il y avait quelque chose dans le regard de ce garçon qui l'incitait à se taire.
« -Mr. Barjow. J'ai besoin de vous.
-A quel sujet?
-Il me faut un moyen pour établir une illusion de moi-même en un endroit précis et pour une durée indéterminée, un moyen de rendre ma baguette intraçable et un moyen pour que le ministère ne détecte pas quand je fais de la magie, quelle qu'elle soit.
-Qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas un employé du Ministère qui cherche à me confondre en me faisant vendre des objets, que je n'ai pas bien entendu, en prenant l'apparence d'un jeune garçon?
-Ceci, Mr.Barjow, dit Harry en découvrant sa cicatrice. Mais je vous serai gré de ne rien dire à personne à propos de cette discution, ou des choses que je souhaite acquerrir. Il est hors de question que Dumbledore le sache, encore moins Mr.Malfoy, votre fidèle client. Est-ce bien clair?
-Je sais respecter la confidentialité, Mr.Potter. Il est étonnant que ce soit vous qui me demandiez de telles choses. Néanmoins je suis capable de vous aider. J'ai en stock une potion dans laquelle vous tremperez votre baguette pour qu'elle devienne intraçable, ainsi que plusieurs vieilles incantations, que je maîtrise à merveille désormais, qui vous permettront d'exercer la magie en toute quiétude. Pour l'illusion, cela risque d'être plus compliqué, mais je devrais trouver ce que vous voulez. Veuillez me suivre.Euh. Mr.Potter, sauf votre respect, avez-vous de quoi rémunérer mes services?
-500 gallions seront-ils suffisants? Je pense que c'est tout à fait honnorable, qu'en pensez-vous?
-Oui, bien sûr, bien sûr ! Veuillez me suivre! »
Les yeux de l'homme s'étaient illuminés à l'évocation de la somme. C'était tout de même un grand montant d'argent que le jeune homme lui proposait. D'ordinaire il ne touchait guère plus de 100 gallions pour l'intraçabilité et la permission d'exercer la magie... Pour l'illusion, il avait bien entendu de quoi faire, même pour une illusion corporelle. Bien sûr, elle ne parlerait pas, mais tout de même, elle agirait selon les ordres qu'on lui donnerait, tel un robot. Il mena Harry dans l'arrière boutique, puis au travers d'escaliers sombres, pour finalement rentrer dans une pièce mal éclairée sentant le renfermé, où de nombreux flacons de potions reposaient, soigneusement entreposés sur des étagères. Il en prit deux, un qu'il tendit à Harry en lui demandant de le boire, et un autre qu'il versa dans un chaudron qu'il fit chauffer doucement, avant de demander la baguette d'Harry. Après avoir senti la potion que lui avait tendu Barjow, Harry la vida d'un trait, réprimant un frisson de dégoût, puis lui rendit le flacon vide en même temps qu'il lui tendait sa baguette.
« -Jolie baguette, Mr.Potter. Pourtant, je crois savoir que vous n'êtes pas en âge d'en posséder une?
-Je ne suis effectivement pas en âge, mais pourtant j'ai réussi à en obtenir une d'Ollivanders, en lui disant que j'allais dans une école préparatoire de magie, et qu'il m'en fallait par conséquent une. Les gens sont tellement crédibles...
-Finement joué, Mr.Potter. Je suppose bien entendu qu'il n'y à pas d'école préparatoire là où vous souhaitez vous rendre?
-C'est exact. Mais vous n'avez pas à savoir le reste, cela ne regarde que moi. Si vous voulez bien vous occuper de ce dont je vous ai parlé...
-Bien sûr, bien sûr. »
Barjow prit la baguette d'Harry et la plongea dans le liquide frémissant, l'immergeant totalement. La potion rentra intégralement dans la baguette, qui luisit durant quelques secondes, puis redevint exactement semblable à ce qu'elle était auparavant. L'homme la lui tendit, et Harry la récupéra, la faisant passer entre ses doigts, sentant qu'elle était inchangée au niveau de ses capacités magiques. L'homme lui tendit alors une espèce de tablette poussiéreuse qu'il venait de retirer de sous une pile de livres, lui expliquant comment faire pour rendre l'illusion active, et réaliste. Une fois qu'Harry eut toutes les informations qu'il était venu chercher, et qu'il eut payé, il attendit que Barjow ait le dos tourné pour lui lancer un « Oubliettes » bien senti. Il était hors de question que qui que ce soit puisse être au courant de ce qu'il voulait faire...
Sa nouvelle vie allait commencer... Mais cette fois-ci, il savait à quoi s'attendre!
Voilà pour le premier chapitre, un peu court peut-être, mais bon on va faire avec ce qu'on a... Je ne sais pas à quelle fréquence je publierai les chapitres, mais je compte continuer cette histoire au gré de mon inspiration du moment... Donc voilà, review, dites moi ce que vous en pensez...