L'ABC d'un paradoxe

Introduction : Hi there ! Ceci est la première lettre d'un alphabet consacré à nos chéris nationaux, j'ai nommé Kurowan et Fyefye x3 Comme vous l'avez certainement compris, il s'agit à chaque fois d'un drabble (du moins j'essaie) sur ce couple sortant de l'ordinaire (l) Hope you'll like it :3
Rating : Je mets T pour tout prévenir… Mais ça ira du K au, pourquoi pas, M.

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A… Comme Art

Il avait été difficile à Kurogané de mettre un mot sur la manière dont il se sentait vis-à-vis de Fye. Le magicien avait toujours été une source d'intérêt pour lui, dès le premier regard, chez la Sorcière des Dimensions – il était le premier qu'il avait vu.

Pas qu'il aurait admis à ce moment là qu'il ressentait quoique ce soit face à ce blondinet, si beau qu'il pouvait être avec ses surprenants et si expressifs yeux bleus, si étrange qu'il pouvait paraître dans le moindre de ses gestes, de ses mots. Mais c'était comme si, dès que leurs regards s'étaient croisés, le fil du Destin les avait liés instantanément tous deux – jusqu'à la fin. Inutile de dire qu'il est difficile, dès lors, de voir l'autre comme un simple passant dont on n'a rien à faire. Même si on le souhaite ardemment au moment présent.

Ils étaient alors chacun des inconnus, l'un pour l'autre et chacun pour soi. Deux personnes blessées, deux personnes volées – l'une sans larmes, et l'autre sans cœur de rechange.

Mais au fond, Kurogané savait pertinemment qu'il ne pouvait pas dire « qui l'eut cru », tout comme pour Fye. Ils avaient toujours su. Que l'autre était leur évidence.

Et comme Fye venait le rejoindre sur l'herbe légèrement humide, devant la lune naissante, Kurogané le regarda se blottir contre lui avec ce naturel et ce silence qui faisaient que tous deux ne pouvaient pas ne pas s'aimer.

Leurs non-dits étaient les plus belles expressions, leurs regards les plus grandes déclarations. Kurogané se pencha pour embrasser le sourire de Fye, et alors qu'il retrouvait le sien, il sentit à quel point ce mot qu'il cherchait, cet amour, était quelque chose que l'on ne pouvait ni définir, ni toucher, ni réellement comprendre.

Quelque chose qui fait rester silencieux, ébahi devant quelque chose d'unique.

Un amour juste comme un Art.

Parce qu'ils vivaient depuis le début leur amour comme un Art.

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Ndla : hem je suis pas très certaine de celui-ci mais enfin, il fallait bien commencer... N'hésitez pas à me donner votre avis :s Et pour les intéressés, je n'oublie pas, je tape actuellement le prochain chapitre de Would You Love Me, mais il est long… Alors soit ce soir, soit demain :3