RAR :

Zelda-sama: merci beaucoup pour ta review ! Et pour répondre à ta question oui Machiavel a existé au XVIsiècle. C'est une sorte d'écrivain du politique. Sa théorie est en quelque sorte que le pouvoir doit être fondé par : « la fin justifie les moyens ». (Par ex : le souverain ne se soucie plus du bien public ou de Dieu, et il utilise la force et les apparences pour maintenir son pouvoir.) Si mes souvenirs sont bons, il a dû faire des œuvres pour éduquer les princes de cette époque. Et c'est de son nom, Machiavel, qu'on tire les mots de « machiavélisme », et « machiavélique ». Sinon pour revenir à du moins sérieux, je pense publier les chats chiens la semaine prochaine, car j'ai beaucoup de travail en ce moment ! Allez à bientôt Zelda, et encore merci pour ta fidélité. Kiss kiss

Natsuko : lol bienvenue dans le club des folles, je le reconnais j'ai du passer par la case asile avant de rédiger cette parodie. Mais je n'ai pas oublié la chose la plus importante : la victoire d'Harry. Bah oui il a réussi à faire céder notre Draco, mais il faut dire que personne ne peut résister à un Harry lubrique et obsédé ! Merci encore pour ta review ! à bientôt j'espère pour d'autres compliments (lol je rigole) ! kiss kiss

Je vous propose de savourer ce chapitre, et je rappelle qu'il est interdit de le manger avec modération !

Partie 7 : une pomme à dévorer :

Partie 7 scène 1

Lorsque des milliers de jeunes sorciers dormaient ensemble, mangeaient ensemble, étudiaient ensemble, bref vivaient ensemble dans un même espace, il était parfois très difficile d'empêcher les dérapages d'une vie bien trop communautaire. Tout le monde sait, en particulier les éleveurs de volaille, qu'un confinement forcé peut entraîner tout être vivant vers la douce camisole blanche de St Mangouste.

Ainsi pour éviter tout massacre, cannibalisme ou mangeur de bébé phénix, les quatre fondateurs décidèrent de créer la salle sur demande. Elle répondait ainsi au besoin originel de l'homme et de l'animal c'est-à-dire : la solitude.

Elle permettait aussi de cacher les petits secrets et les trésors vieux comme le monde sorcier comme les bonbons aux citrons bulldozers, les doudoux du Prince de Sang Mêlé, ou bien le tome 7 des contes du chat perché. Chacun y trouvait son compte, chacun devait prier trois fois pour que cette salle exauce les souhaits même les plus ridicules et les plus dénués de sens. Et tout le monde sait que les vœux de Harry Potter étaient les plus incompréhensibles à l'entendement humain, surtout quand il s'agissait d'enfermer ce qu'il y avait de plus blond et de plus coûteux dans le monde sorcier.

"""Harry Potter reteste la salle sur demande"""

Certains sorciers ont été créés pour détruire le monde, d'autres pour façonner de leurs mains des choses des plus extraordinaires. Le fondement même de la vie se traduit pour moi par une série d'opposition. Regardez Ron et Hermione par exemple. L'un veut dévorer toute une table de victuailles, l'autre toute une bibliothèque. L'un cherche à détruire ce que la nature lui offre, en mangeant par exemple toutes les pommes de son jardin, l'autre veut créer davantage de réflexion, en écrivant toujours plus d'idées dans ses devoirs. On pourrait aller plus loin en imaginant un combat épique entre l'estomac et le cerveau.

Moi, vous voyez, je me situe à part dans ce débat des oppositions, car je veux tout. Je ne souhaite pas seulement dévorer ma pomme, je veux aussi la conserver intact dans mon lit, dans un endroit bien au chaud à l'écart des regards indiscrets. Je me situe en fait en dehors du contexte de la création ou de la destruction, je suis celui qui veut faire fusionner les oppositions, et donc la pomme et Adam dans le péché charnel. Même si Voldemort symboliserait plutôt mon entité dévastatrice, mais...

« Potter tu te décides enfin, Snape va pas tarder à remarquer notre absence. »

Mais depuis que j'ai cette nouvelle voix intérieure qui m'interpelle, j'ai envie de tout saccager tel l'ange de l'Apocalypse. Cette maudite salle sur demande ne veut pas apparaître ! Alors je me dis : tiens et si j'essayais de détruire tout Poudlard histoire de changer un peu mon image de marque ! C'est que j'ai faim voyez-vous, et faim de pomme. La pomme ça n'attend pas, c'est comme ma libido, c'est sacré et ça rend fou.

« A quoi tu joues, laisse tomber, j'entends ses pas.

- Je te dis qu'il y a une salle sur demande. Ce sont les elfes qui m'en ont parlé.

- Ah ouais, comme s'ils avaient que ça à faire... te parler. Chez moi, les elfes ne parlent pas, ils obéissent. »

Je soupire. La seule chose positive dans cette histoire c'est que Draco ne se souvient pas de la salle sur demande, des cris, des chaînes. Il était tellement occupé à me taper dessus. Mais je dois avouer : j'étais encore trop jeune pour me rendre compte que ma pomme avait besoin d'être enrobée avant d'être dévorée! Mais pourquoi cette salle ne veut plus s'ouvrir ?

« Attends ! Je sais ! »

Cet endroit est magique donc... il y a une certaine forme d'humanité dans les murs du château. Et tout le monde sait que les humains sont corruptibles. Très bien alors «je veux qu'une chambre apparaisse pour moi et Draco... je veux qu'une chambre apparaisse pour moi et Draco... je veux qu'une chambre apparaisse pour moi et Draco... et en échange les elfes viendront récurer chaque partie de la salle trois fois par jour, même les week-ends et jours fériés et ils utiliseront du savon très mousseux. »

Un sourire angélique apparaît sur mon visage alors que la porte apparaît comme par miracle devant nous.

« C.. Comment t'as fait ?

- Simple question de persuasion. Au fait Draco t'ai-je déjà parlé de ma théorie sur les oppositions ?

- Pas le temps Potter, ah moins que tu veuilles récurer la salle de potion avec tes ongles. »

Un frisson désagréable m'envahit, alors que ma petite pomme se précipite vers notre nid douillet.

« Qu'est ce que... »

Il siffle. Je l'imite. Moi aussi, je reste admiratif face à ce magnifique paysage. Je n'ai jamais vu un lit aussi grand, c'est du grandiose.

« Potter, ne me dis pas que c'est toi qui as pensé à tout ça ?

- Quand on aime, on ne compte pas. »

Je le vois approcher un peu tous les objets de la pièce, alors que mon regard inquisiteur interroge la chose la plus important de notre nouvelle vie commune à moi et à Draco.

« Ohh des bougies aux plafonds, ça me rappelle les fêtes de Noël... Pas mal... mais il y en a quelques-unes unes qui sont éteintes... Attends Potter, je vais les rallumer. »

Est-ce que les ressorts du lit sont assez solides ? J'espère qu'ils se remplacent automatiquement en cas d'usure.

« Il y a un mini bar avec des amuse-gueule ! Je n'aurais jamais cru qu'on avait le droit de boire dans notre école. Si j'avais su, j'aurais mieux équipé ma chambre de préfet. Tu crois qu'ils s'apercevront de quelque chose si j'en mettais un dans mes appartements ? »

Je me demande si les draps ne sont pas trop chauds, on dirait qu'ils ne sont pas en coton... ça risque de coller sur la peau et de nous gêner. Heureusement qu'ils n'ont pas mis de couvertures.

« Potter, pourquoi tu as mis un tableau vide en forme de coeur ? »

Je sors comme mortifié de ma contemplation de notre lit conjugal. Il a trouvé ma faiblesse : mon obsession pour l'art abstrait.

Je plaisante.

En réalité je pensais mettre une photo de nous deux en pleine jouissance. Vous ne le savez pas, mais Dobby est caché pas loin. Il prendra quelques photos discrètement de ce magnifique instant.

« Humm… j'ai juste pensé à toi. »

Mon Draco semble mal à l'aise. Ah, si j'avais su qu'un jour la bouche de Draco serait bouclé par une de mes fameuses répliques, ah ah ! Ce sera marqué dans les annales.

« Tu aurais pu éviter de mettre autant de rouge dans cette pièce quand même. »

Je me disais aussi.

Draco s'approche de la commode ou tout un tas d'objets feraient rougir une colonie de puceaux. Il fronce les sourcils.

« Promets-moi Potter de m'empêcher de t'associer à un saint à l'avenir.

- Mais c'est toi qui commande, amour.

- Ne m'appelle pas comme ça !

- Je dois t'appeler comment ? Dray ? Ma Pénélope ? Ma Vénus de Londres ?

- Arrête !

- Mon petit lapin en sucre ?

- Malfoy ça suffira.

- Bien, M-a-l-f-o-y »

Ma voix sensuelle prépare le terrain.

« Pitiés Potter, on dirait que t'es enroué.

- Oh c'est juste que j'aie hâte de me faire croquer, hein ma petite pomme... »

Je m'approche félinement de lui, je le vois se troubler, ses yeux se voilant de cette lueur de désir que j'apprécie tant. Et tel un lion devant un dessert délicieusement appétissant, je saute sur mon repas pour lui donner le baiser du diable. Celui où tous les coups de langue sont permis dans cette harmonie de déchéance et de luxure.

Haletant je pousse ma pomme vers le lit, et lui enlève ses vêtements, un par un, dans un rugissement affamé. Il fait de même, nos regards ne se quittant plus. La verte prairie se noyant dans l'Aigue-marine…. Nos gestes ne sont plus que caresses et murmures. Je me sens perdre la raison face à ce corps si gouttu et parfait, léchant la moindre parcelle de peau envoûtante et frémissante. Mais ma pomme ne se laisse pas faire, et se glisse sous les draps pour atteindre mon sexe. Je n'aurais jamais pensé que sa bouche serait si vengeresse auprès de celui-ci. L'empoignant de ses lèvres fines, il se met à le taquiner par le bout, pour ma plus grande frustration, avant de l'avaler subitement. Il m'arrache un cri rauque face à un pic de plaisir inattendu. Puis les lents va-et-vient me font me perdre dans sa bouche peu experte, mais néanmoins sûre d'elle. Perdant le contrôle de toute notion, je cherche à lui imposer une cadence plus rapide. Mais c'est sans compter sur ma malicieuse pomme qui prend son temps pour me faire plaisir et souffrir en même temps. Quand ses yeux mercure m'ordonnent de jouir sur-le-champ, je leur obéis avec ravissement. Le liquide de ma dépravation coulant sur ses lèvres, et je l'empoigne pour partager avec sa langue le jus de ma passion.

Je descends lentement, arrosant sa chair de baisers des plus subtils et des plus coquins. Je crois que ce que j'aime le plus chez lui ce sont ses gémissements plus accentués à certains endroits qu'à d'autres. Ses tétons sont sa faiblesse. Je veux les dévorer, ainsi que son corps tout entier. Tout est si fruité et délicieux au touché. Et je sens fondre dans cette volupté mes doigts, puis mon sexe, et enfin moi-même. Il se crispe.

« Potter... stop »

J'aime son visage crispé, même ses ongles qui s'enfoncent dans ma peau n'affaiblissent en rien sa beauté.

« P'tain Potter, t'as pas idée d'en avoir un aussi gros. Tu peux pas faire comme tout le monde. »

J'aime ses répliques à une noise qui sonnent comme une douche froide, mais qui n'atténuent en rien ma faim. Car oui j'ai faim de lui, de son corps. Les coups de butoirs s'enfièvrent, je le sens crier, aimer, jouir. Et je l'accompagne dans ce ballet où nos corps se mêlent, où je me rends compte que ma théorie des oppositions est stupide, et où je réalise que les portes du Septième ciel s'ouvrent enfin pour nous accueillir, moi et Draco, au sein du monde merveilleux de la jouissance.

Partie 7, scène 2 :

Comme dans toute guerre du bien et mal, il faut des gagnants comme des perdants, des traîtres comme des fidèles. Mais les opposants s'étant entrechoqués dans chaque mêlée, il ne restait en réalité que les personnages principaux, les héros, les Saints, et les fantômes sur les champs de bataille. L'après-guerre était toujours terrible autant que la guerre était dénuée de sens.

Mais avant d'en arrivée à l'hécatombe, et avant de décompter le nombre de morts et de survivants, revenons aux trahisons. Ce sont elles qui déterminent l'enjeu d'un conflit, ce sont elles qui permettent de dire si l'amour ou le mal triomphera. Et Draco Malfoy n'aurait jamais pu imaginer qu'il était le poids qui ferait pencher la balance du côté du bien, de l'amour, et de la gentillesse. Il n'aurait jamais cru, même sous l'imprerium, qu'il serait un compagnon idéal, fidèle, altruiste, et bref : qu'il aurait tout un tas de qualités inattendues dues à son amant, le saint du saint de chez Poudlard, c'est-à-dire Harry Potter.

""Draco Malfoy rejoint les forces du bien ?"""

Il est temps. Ma décision est prise, je ne peux plus reculer et il faut que je puise au fond de mon estomac, le courage de les affronter. Ce sera une bataille dure, âpre, difficile, compliquée. Je ne sais pas comment ils réagiront, s'ils me déshériteront, s'ils nous découperont en rondelles, s'ils nous accepteront.

J'ai choisi un jour où mon père n'était pas là, jour où il n'y aura que ma mère. Car je sais une chose, si mon paternel fait un arrêt cardiaque ou une crise d'angoisse, seule ma mère pourra lui faire du bouche à bouche ou lui procurer les soins de premiers secours. Il faut donc qu'elle soit prévenue avant, afin qu'elle puisse réviser les gestes de survie auprès de son club de bridges (enfin je veux dire lors de ses réunions hebdomadaires avec ses amies de la Haute société sorcière).

« C'est immense, il y a combien de chambre en tout chez toi, Draco ?

- N'y pense même pas Potter. Il y a douze chambres, mais aucune pour ça. »

Il rougit ce qu'il peut être pervers parfois.

« Même pas dans le bureau de ton père ? »

Je tente de respirer calmement. Je suis tombé sur un obsédé et j'en suis a..., enfin attaché (je n'ai jamais dit ou pensé au mot amoureux). Il faut que j'assume les pulsions de mon corps, pour gagner de l'assurance dans ma vie. D'après le psychomage, j'ai toutes les chances de m'en sortir dans cette histoire sans passer par St Mangouste.

« Je plaisante Dray... Bon, on entre ? »

Comment vais-je annoncer de but en blanc que je vais rejoindre les forces du bien ? J'ai préparé tout un discours, mais soudainement je trouve qu'il sonne faux. Ma mère ne me croira jamais, même moi je ne me crois pas... Et Salazard sait que j'ai vraiment essayé de me convaincre, surtout sur le fait que je sors depuis quelques temps avec un simple d'esprit. Bon, ça fait déjà trois mois. Mais un malheur peut vite arriver.

J'ai bien sur tenté de garder le secret sur notre relation, mais c'est sans compter sur les Gryffondors et leur manie de trop parler pour ne rien dire. Comme si je racontais toute ma vie à ma cour de Serpents. Bon, c'est vrai que mes amis les plus proches nous ont surpris dans une situation plus que compromettante... Mais delà à le crier sur tous les toits.

Flash-back ou comment Draco tente d'établir une liaison secrète avec son pire ennemi

« Mmh Potter, il est quelle heure ?

- Rendors-toi Draco... je vais aller ouvrir. »

Ouvrir... Ouvrir, pourquoi ouvrir ?

« Dracooooooooo ! »

Alors que j'étais emmitouflé nu dans mes draps et bien chaud, à moitié ensommeillé, je me retourne subitement en direction du bruit. Non, ne me dite pas Salazard qu'il a ouvert la porte de ma chambre à...

« Blaise, je grogne.

- Draco ! Tu m'avais promis, tu avais dit que si ça se passait, tu m'appellerais ! Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ? »

S'en ai suivi toute une flopée de jérémiades, que je n'ai pas écoutée vue que j'ai mis l'oreiller sur ma tête. Je jette encore un coup d'œil face à mon ami qui cette fois se roulait en boule sur le sol tout en pleurnichant. Pauvre de lui, il n'a pas du supporter que je trahisse les Verts et Argent, sa santé mentale n'y a pas survécu. C'est vraiment triste, lui qui avait une famille si nombreuse.

Aux sons de ses cris, Pansy est aussi entrée dans ma chambre. Pas choquée pour le moins du monde de la présence de Potter peu habillé (je pense qu'elle n'a pas compris), elle a traîné le pauvre Blaise en dehors de ma chambre de préfet. J'enlève l'oreiller de ma tête.

« Eum Draco... C'est moi ou Blaise en pince pour toi ? »

Je réfléchis quelques minutes, c'est vrai que Blaise est bizarre mais...

« Il en pince pour tous ceux qui ont un pantalon et une jupe.

- Ah... Est-ce que tu pourrais lui dire de ne plus trop t'approcher ?

- Et Pourquoi ? C'est mon meilleur conseiller Potter !

- Tu tiens à lui, c'est ça ?

-Bien sûr Potter, Blaise a toujours été avec moi et... »

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que ce fou furieux se jette sur moi, me prenant la main, il me fixe et c'est étrange... on dirait qu'il y a des flammes dans ses yeux. Est-ce qu'il est en train de se transformer en dragon ? Oh par Salazard ! Potter est sûrement un animagus non déclaré. C'est donc ça, sa botte secrète contre Voldemort. J'ai maintenant compris son manège, il m'a séduit pour mieux me dévorer, et dire que c'est un Gryffondor.

« Epouse-moi !

- Pardon ?

- Montre-moi que tu me préfères à lui et épouse-moi !

- Est-ce que tu es en train d'insinuer Potter que j'ai envie d'être l'amant de mon meilleur ami ? Est-ce que je t'en pose des questions pour toi et la belette ? »

Je le vois grimacer. Et je comprends enfin la portée de mes paroles : par Salazard, je vais faire des cauchemars sur la belette jusqu'à la fin de ma vie.

« Non... bien sur que non.

- Alors on clôt la question.

- Mais ma proposition tiens toujours.

- Regarde-moi bien Potter, est-ce que j'ai l'air d'une bonne femme à marier ?

- Eum...je suis obligé de répondre ?

- Tu as plutôt intérêt oui.

Je dirais peut-être. »

Je l'ai frappé.

« Aïe ! Enfin, pas beaucoup. »

Je l'ai refrappé.

« Aïeuu ! Non, pas du tout. »

Ah bah voilà, quand Potter cherche son cerveau, il le trouve. Il suffit juste de l'aider un peu. Bon, revenons à mon problème potterrien. C'était décidé : j'allais avoir une conversation avec mes amis. Ma réputation sera finie, mais de toute façon elle était déjà vouée à sa perte.

Vous remarquez l'effort suprême que je fais pour avouer ma liaison à mes amis avec cet abruti. Je mérite vraiment des fleurs :

Draco : « Voilà vous n'avez pas eu d'hallucinations, je sors bien avec Potter, et on est officiellement amants »

Blaise : « Tu aurais pu me prévenir. »

Pansy : « Et ça fait mal ? »

Théo : « Ah je me disais aussi. »

Et je n'ai même pas pu trouver l'excuse de la supériorité des Malfoy sur les Potter :

Draco : « Non Blaise je ne suis pas le dominant. »

Blaise :« Je t'aurais jamais pensé au-dessus de toute façon. »

Pansy : « Ah bon, et y a pas moyen pour que tu le sois ? »

Théo : « Tant qu'il y a un dominant ou quelqu'un qui mène. »

Et le plus cruel fut d'avouer mes sentiments :

Draco : « Je ne pourrais pas dire comment c'était, c'était spécial c'est tout ! »

Blaise : « Pfff tu peux le dire, on sera pas vexé. C'est moi le meilleur de toute façon.»

Pansy : « Spécial, comme spécial ? Unique ? »

Théo : « Tant que t'as joui, c'est le principal. »

fin du flash back

Bon c'est sûr que comme tous les Rouges et Or étaient au courant ainsi que mes amis intimes, finalement j'ai dû faire une déclaration officielle à ma troupe tout en les persuadant que tuer Potter n'arrangera rien au fait que nous sommes «attachés » l'un à l'autre.

Mais cette fois c'est ma mère qu'il faut convaincre. Et vous ne connaissez pas encore jusqu'où peut aller sa cruauté, surtout dans les périodes non estivales.

« C'est une blague... Draco à ton âge, tu devrais arrêter les plaisanteries de la sorte. Tiens-toi droit, mon fils. »

Je me mets droit comme un piquet et dans un souffle, j'avoue tout :

« Ce n'est pas une blague, je sors avec Potter.

- Tu veux dire sortir comme le serait un garçon avec une autre fille, comme un couple ?

- Oui... »

Elle lâche sa tasse qui s'écrase sur la moquette du salon, Potter gigote mal à l'aise à côté de moi. Je vois une veine palpiter sur le visage de ma mère. Cela signifie qu'une tempête se prépare. Et pourtant elle reprend d'une voix plutôt calme (ce qui est encore plus terrifiant) :

« Dis-moi Draco, peux-tu me dire à quel moment de notre vie j'ai raté ton éducation. Car tu voix mon chéri, ton père va me poser cette question. Et je ne sais vraiment pas quoi lui répondre... Alors ?

- Eh bien, vous avez été une mère merveilleuse.

- Mais tu préfères te marier à un homme, c'est ça... C'est ton admiration pour ton père qui t'a fait ce que tu es maintenant?

- Non, je vous ai toujours aimé mère.

- Je n'étais pas un bon exemple comme femme, tu as fini par être dégoutté de toute cette coquetterie et finalement des femmes en général… Tout est de ma faute !

- Pas du tout. »

Je la regarde comme mortifié, alors qu'elle est en train de fondre en larmes. Je n'ai jamais vu ma mère pleurer... Elle en est donc capable.

« Eum Madame Malfoy, je peux vous assurer que Draco est en sécurité avec moi. Je le rendrais heureux. »

Tu nous enfonces là Potter.

« Ah oui, vous le soi-disant Saint, vous n'auriez pas pu pervertir un autre enfant plutôt que le mien ?

- Je... ne vous inquiétez pas madame. J'ai une bonne situation... mes parents m'ont légué une bonne fortune.

- Oh par Salazard Draco, que vont dire les Parkinson ? Tu étais fiancé à Pansy, Draco, tu te rends compte du déshonneur qui pèse sur ta famille !

- Maman, Pansy et moi on s'aime pas.

- Ne m'appelle plus maman, est-ce que tu crois que j'aimais ton père moi ?

- Eh bien...

- Vous savez la fortune des Potter dépasse celle des Parkinsons et de loin. Pensez au renom de votre fils quand on apprendra qu'il a séduit le Survivant ? »

Je n'aurais jamais cru Potter diplomate et fourbe à ce point. En fait, je crois que je le préférais finalement en gentil petit Gryffondor, il faisait vraiment moins peur que maintenant. Ma mère renifle bruyamment dans son mouchoir, avant de me parler sur un ton plus calme :

« Tu l'as vraiment séduit ?

- Eum... on va dire que oui.

- Et peut-être même qu'un jour Monsieur Malfoy pourra devenir ministre. Vous savez que j'ai beaucoup de gens derrière moi qui me suivent quoique je fasse et que je dise. »

Elle eut un hoquet de surprise, je n'arrive pas à croire que Potter est en train de d'acheter ma mère, et que ça marche.

« Et le professeur Snape m'a confirmé qu'une potion pour faire des enfants entre hommes existait, donc vous voyez la descendance est assurée.

- Quoi ? Je m'écrie. Il n'est pas question que je me multiplie avec toi Potter ! »

Ma mère et Harry me lance un regard noir, je suis perdu.

« Tu devrais un peu mieux parler à ton fiancé Draco, me lance froidement ma mère. »

Je suis dans une dimension parallèle. Comme si on allait se marier, comme si j'allais me faire engrosser ! Et attendez, j'ai l'impression que Potter à demander ma main à ma mère. Quel vil Serpentard !

Quoi ? Oui, je porte une alliance et alors ? Potter me l'a offerte alors qu'on était dans ma bijouterie préférée, je n'allais pas refuser. Oui et elle était très chère donc je vous conseille de taire vos médisances. Je suis sûr que vous non plus vous n'auriez jamais refusé une alliance de plus de un million de galions !

(Quelques heures plus tard)

« Bon bah, on s'est bien débrouillé. Ta mère à l'air d'être d'accord pour nous deux.

- Tu n'avais qu'à lui offrir une bague au même prix que mon alliance pour être sûr de l'avoir dans ta poche !

- Tu crois que ça aurait marché ?

- Crétin. Elle t'adore déjà. Vous avez suffisamment discuté de mariage pour en dégoutter un prêtre. »

Mais quelques jours plus tard, je sentis qu'il ne fallait plus que je rentre chez moi car, oui, une beuglante éait arrivée par hibou grand duc, à mon attention. Et non mon père ne se fâche jamais, alors imaginez son état pour m'envoyer ceci :

« MAIS QU'EST-CE QUI CLOCHE CHEZ VOUS ? COMMENT AVEZ-VOUS PU NOUS TRAHIR DE LA SORTE ? PAR VOS MANIGENCES NOTRE NOM EST ENTACHE A JAMAIS! DRAGUER POTTER, NON MAIS ON AURA TOUT ENTENDU ! EST-CE QUE JE DRAGUE LE MINISTRE MOI ? JE VOUS PRIERAI MON FILS D'ENLEVER DES MAINTENANT DE VOTRE TETE CES IDEES IMPIES OU BIEN VOUS DEVREZ LE PAYER TRES CHER ! ET DITES ADIEU AU QUIDDITCH.»

Alors que je croyais l'Enfer terminé, la lettre se tourne vers Potter, et dit d'une voix mielleuse :

« Quant à vous Monsieur Potter, je vous conseille d'avoir de très bons amis hauts placés. Et j'espère pour vous que la potion de Severus marche. »

Et la lettre se déchira, alors que Potter pousse un cri de joie.

« C'est génial Draco, ils nous ont acceptés ! »

Je suis resté dans le mutisme complet. Tout le monde est d'accord pour que je fasse ma vie avec Potter. Est-ce que c'est donc mon destin en fin de compte ?

Je l'entends chuchoter dans mon oreille alors qu'il m'enlace fermement.

« Ne t'inquiète pas Draco, je connais la route qui mène au jardin d'Eden. »

Il m'embrasse. Et je me rendis compte dans un frisson de plaisir qu'il ne m'avait pas seulement apporté son cœur, mais aussi le Paradis entier sur un simple plateau d'Or et d'Argent. Et que j'étais presque content de le dévorer et d'être dévoré en entier.

'''FIN''''

Je remercie encore les reviewers très actifs et les fidèles de cette histoire (en particulier Ludwing, Zelda-sama, et Bins), ainsi que bien entendu ma béta Dalou (pour ses corrections et ses conseils en matière culinaire)

à bientot kiss kiss