Disclaimer : Le monde, les lieux et les personnages relatifs à Harry Potter appartiennent à JK

Rowlings : Seul l'histoire m'appartient ainsi que quelques personnages.

Pairing : Harry/Drago, et vous verrez plus tard pour les autres !

Rating : Romantique, noir et agrémenté de mon humour cynique ! Ajoutez à cela quelques scènes chaudes vous obtiendrez un rating de classe R (sans violence gratuite).

Note: VOILA DONC LE 5CHAPITRE A LA SUITE DU 4 POUR ME FAIRE PARDONNER


Chapitre 5 : Parle-moi de cette vie

(Résidence Harmonie)

Drago soupira pour la trentième fois lorsqu'Harry rentra dans la salle de bain.

- On peut y aller ?

Harry eut pour simple réponse un regard noir du blond par l'intermédiaire du grand miroir fixer sur le meuble de la salle de douche.

« Connard va… connard mais beau… »

Harry était en effet des plus classe dans son ensemble noir, sa grande cape d'un sombre bordeaux rabattue sur son épaule droite, ses gants et ses bottes de cuirs de la même couleur.

Et il souriait au serpentard, nullement impressionner semblait il devant son regard métallique.

- Arrêtes de me dessaper du regard veux tu… Grogna Drago mal à l'aise devant leur différence de style

Vestimentaire :

Il avait l'impression de ressembler à un adolescent des beaux quartiers avec ses baskets blanches, son pantalon blanc, style jean à la moldu, signé d'une grande marque sorcière, son pull fin à colle en V en cachemire…blanc lui aussi…

Ce n'était pas très discret. Et c'était le choix du Survivant.

Toujours le sourire aux lèvres Harry se rapprocha de Drago et lui mit une cape sur les épaules.

- Je l'ai acheté en même temps que le cadeau de Remus lui souffla t-il à l'oreille tout en le fixant dans les yeux à travers la grande glace.

Lorsque Drago découvrit de quoi il en retournait il ouvrit des yeux grands comme des soucoupes.

La cape était d'une finesse incomparable, composée uniquement de fines plumes blanches tressées entre elle avec un fil nacré. L'ensemble transpirait la finesse et la richesse.

Tant de beauté faisait tourner la tête de l'ancien enfant roi des Malfoy. Timidement et presque religieusement il se mit à faire glisser des doigts sur toute la longueur d'un des pans de la cape merveilleuse.

- C'est si doux… comme de la soie… mais ce n'est pas froid… Harry ?

- Des plumes de cygne-du-paradis et des cheveux de nymphe bleue…

Le brun ne peu s'empêcher d'éclater de rire devant la mine ébahi de son compagnon. Et alors que Drago allait poser d'autres questions il le coupa vivement, posant son index sur ces lèvres pâles qui s'apprêtaient à protester et une main possessive sur sa hanche droite.

- Je t'ai dit que tu aurais le meilleur de ce monde Drago… et je tiens toujours mes promesses.

Drago resta interdit en entendant cela mais il aurait voulu protester qu'il n'en aurais pas eu le temps car aussitôt dit Harry le retourna dans ses bras et lui donna un baiser passionner qui le laissa hagard. Puis profitant de son trouble le brun traîna Drago hors de la salle de bain jusqu'au salon, arrivé devant la cheminer il jeta la poudre de cheminette et prononça les mots fatidiques :

- Château des Roses

Et le couple disparu aussitôt en une pluie d'étincelles avec en bande son un assez comique « M… MAIIIIIIIIINOOOOONNN !!! »

30 secondes plus tard ils étaient éjectés depuis la cheminette du château des roses. Drago sur le ventre d'Harry qui n'avait jamais réussi ses atterrissages jusque là.

Des exclamations leur firent lever de suite la tête.

Drago pu alors voir qu'ils venaient d'atterrir dans un petit salon richement décoré et qu'ils avaient fait une belle peur à Lupin et Ron Wesley par la même occasion.

- Ah ! Mon garçon ! Te voilà enfin ! Et tu as réussi à convaincre ton bien aimé de venir! C'est merveilleux ! Merveilleux les garçons !

Et cela dit Drago se retrouva serrer avec force par les bras du loup-garou ; un sentiment d'hébétitude et d'agacement à la poitrine.

Il faut dire qu'il n'aimait pas les contacts physiques en général.

Petit et adolescent il en avait été sevré par l'étiquette aristocrate de ses parents puis plus tard il s'en était abstenu pour rester en vie.

Et pour cette raison il lui avait fallu déployer toute sa force dans un solide self-contrôle pour ne pas piquer de crise lorsqu'un Potter qui avait toujours besoin d'avoir un contacte physique avec lui et qui ne pouvait s'abstenir de lui toucher le bras, la joue ou la main toute les 30 secondes lorsqu'ils étaient à moi d'un mètre de lui.

« Mais j'y travaille ! Oui… j'y travaille… un travail dur et pénible… un combat sur moi-même… comme beaucoup d'autres choses… et dont personne ne soupçonne l'existence… »

Dès que l'étreinte se desserra Drago en profita pour extraire son visage du torse de Rémus et aspirer une grande goulée d'air salvatrice.

C'est là qu'il le vit.

Drago ne l'avait qu'entra perçu lors de son procès… mais là, à moins de 10 centimètre il aurait pu avoir si cela lui avait chanté de compter jusqu'à ses rides !

Des rides certes, mais sinon Lupin semblait être resté le même… à vrai dire seul sa pilosité montrait que le protecteur d'Harry n'était pas à l'abri du temps.

Son sourire était comme autrefois : sincère et doux. Et cela donna un bref instant à Drago l'envie de le lui arracher… sans vraiment en connaître la raison.

- Vas-y doucement Remus ! Tu vas nous étouffer ! Et sur cette intelligente parole le loup-garou les libéra en s'excusant et en riant. Harry glissa un de ces bras autour de la taille du blond, le collant contre son corps.

- N'ai pas peur amour, je t'ai dit que personne ne te ferais de mal, et Remus le dernier. Et c'est à ce moment là que le Serpentard se rendit compte qu'il tremblait comme une feuille.

- Par Merlin ! Je m'excuse si j'ai…

- Ce n'est pas ta faute Mus ! Drago n'est pas sorti de chez moi depuis que je l'y ai ramené. Et il a quelques petites difficultés avec les contacts physiques !

- Tu veux dires Humaines Harry ! Lança Ron avec sarcasmes. Cela ne sembla pas plaire à son meilleur ami qui répliqua par un ton dur.

- Physiques et non humains !

- Et bien ! Tu ne dois pas t'envoyer souvent en l'air alors mon pauvre vieux ! S'esclaffa le derniers des Wesley commençant ainsi ce qui devait devenir une éprouvante soirée pour le dernier des Malfoy.

- Par respect pour Remus, Ron, je ne provoquerais pas de « vagues »… mais si tu t'obstines à rabaisser et humilier celui qui m'est le plus précieux aujourd'hui il se peut qu'à l'avenir je ne te couvre plus si bien lors de missions dangereuses…

Drago vit alors avec un plaisir malsain la belette pâlir et sortir de la pièce à grandes enjambé. L'instant d'après le Survivant poussa un soupire d'agacement et de tristesse.

- Ne t'inquiète pas Harry ! Ça lui passera !

- Je l'espère Mus, je l'espère…

- Mais oui ! Avant que vous n'apparaissiez il me disait justement qu'il s'était conduit comme un idiot avec toi depuis que vous aviez « retrouver » le jeune Malfoy ! Qu'il ne pouvait s'empêcher de provoquer celui-ci dès qu'il le voyait et même en sachant que tu réprouverais son attitude !

- c'est juste qu'il n'arrive pas à séparer le Drago d'aujourd'hui et celui d'autrefois, celui qui lui pourrissait la vie ! Répondit Harry triste et moqueur en déposant un baiser sur le front de son compagnon.

- Il en est conscient Harry! Et il y travail tu sais ! Mais c'est dur pour lui…

Le sauveur répondit par un sourire.

« Je mets ma main au feu qu'avant la fin de la soirée mes deux anciennes mimésis s'entendront comme tête et cul ! Ecœurant… »

Remus fit son habituel sourire bienveillant et Harry entraîna le blond à sa suite, hors de la pièce.

Ils traversèrent un long couloir et alors qu'ils s'apprêtaient à descendre des escaliers Remus murmura un « finit incantems ». Et en même temps qu'un brouhaha montait à leurs oreilles, Drago découvrit, s'étalant en dessous d'eux, une centaine d'hommes et de femmes somptueusement vêtu qui allaient et venaient sans cesse.

La grande salle de réception, malgré sa taille considérable c'était retrouvé trop étroite pour accueillir tout ce monde de sorte que le maître de maison avaient du dresser des tables dehors, un dôme magique translucide et légèrement bleuté comme l'eau protégeait du froid les invités.

Drago pensa avec amusement et tristesse que ce genre de disposition aurait fait hurler sa mère. Cela ne semblait pour autant pas déranger tout ce beau monde si l'on en jugeait par leur piaillement joyeux…

« Il faut dire que vous étiez d'une minutie chirurgicale mère… »

Il reniait dans l'air une forte odeur de vin et de parfum féminin. L'odeur lui soulevait le cœur et le bruit qui lui

Semblait assourdissant à mesure qu'ils descendaient les marches lui mettait les nerfs en pelote.

Partout des gens trinquaient, des sorciers en livré passaient de groupe en groupe avec des plateaux débordant de toast raffinés.

En tendant l'oreille Drago pu distinguer des notes de musique de ce que les moldus appelaient « Celtique » mais qui était pour les sorciers le chant classique des Grands Banquets.

La musique était entraînante tout en étant douce et le blond prit plaisir à essayer de reconnaître certains instrument ; mais de là où ils étaient il lui était impossible d'apercevoir l'orchestre.

Harry stoppa. Il semblait lui aussi être époustouflé par ce qu'il voyait.

- Quel soirée dit donc ! dit moi que la moitié t'a menacé de mort si tu ne les invitais pas sinon Drago va m'étrangler une fois de retour à la maison !

Harry riait. L'ancien vert et argent était, lui, très loin d'en rire.

- C'est vrai ! Je n'avais pas prévu autant de monde au début ! Mais au fur et à mesure que la date s'approchait je n'ai eu de cesse de me rappeler de gens que j'aurais aimé voir ce jour là, faire partager ce moment ! … tu sais depuis que le ministère à aboli la loi de discrimination visant les loups garou, d'anciennes connaissances et amis ont repris contacte avec moi, des gens qui avaient été proche de moi me sont revenus…

- Tu n'as pas à te justifier Mus ! Et si Drago se trouve mal je l'installerais dans mon ancienne chambre ! Ne t'en fait pas !

« Monsieur Potter est trop bon ! »

- Merci mon garçon !

- C'est normale Mus ! Et après une paire de claque dans le dos qui faillit bien lui décoller les poumons la petite troupe se remet en marche.

Une fois arrivé au bas de l'escalier une voix de crécelle cria le nom d'Harry entraînant sur eux, au grand malheur du blond, de nombreuses paires d'yeux.

Drago savait qu'il aurait préféré rester dans l'appartement mais il ne le su à quel point que lorsqu'il découvrit la quarantaine de paires d'yeux braquer sur lui.

Très vite son mal aise vira à l'angoisse lorsqu'il sentit Harry se décoller de lui et l'instant d'après il le vit marcher à la rencontre d'une jeune fille aux longs cheveux bouclé et châtain qu'il serra l'instant suivant dans ses bras en riant.

Drago vit ensuite une fille aux longs cheveux blond et raides l'embrasser à son tour, puis une autre, puis un autre homme inconnu…et un autre…encore et encore…

Et lui laissé à 10 mètres de cette folle embrassade se sentait comme un naufrager…comme un chat d'appartement qu'on aurait abandonné dans un parc vide en pleine nuit d'hiver… perdu et apeuré…

Une jeune fille que le blond n'avait pas remarquée, toute proche de moi, posa sa fine main gantée de mitaine en dentelles bleu, assortis à sa longue robe, sur son bras.

Cela eut pour effet de faire sortir Drago hors de son cauchemar en poussant un cri effrayer et en faisant un large mouvement du bras pour éloigner la personne qui, il était persuadé, avait attendu tout se temps ce genre d'ouverture pour se rapprocher de sa personne et de l'abattre.

- Aaaah !

- Hiiiiii !

La pauvre malheureuse s'étala sur ses fesses et des exclamations mécontentes et choquées fusèrent à l'encontre

Du responsable.

Drago recula alors précipitamment, remontant ainsi les escaliers.

« Rentré je veux rentrer ! »

Dans un réflexe défensif il tenta de transplaner, prenant maladroitement son fauteuil devant le feu comme point d'appuie.

Evidemment rien ne se passa.

« Un parfait échec.

Comme je l'avais deviné !

Putain d'occlumentie !

Putain de misérable magie ! »

- Drago ! Stop !

« C'était bien la peine de faire tout un foin sur notre pureté de sang Père, si elle ne nous permettait même pas quelque extra !

Comme une capacité magique supérieure !

Un Label ? ouai ! C'est ce que demande le résultat de la merveilleuse alliance que vous souhaitiez ! »

- Drago ! Calme-toi !

« Auriez-vous été trompé par la marchandise ?!... Hm ! Voilà qui serait rageant hein ?!

Où votre théorie sur le Sang serait elle fausse ?

Tu me frappes ? Pourquoi ? Ma vérité te ferait elle peur ? »

- Drago ! Calme-toi ! Respire lentement !

« Tu perds ton sang froid en même tant que tes illusions.

Je sais, je te fais mal.

Pardon… papa. »

- ça va mieux ?

Lorsque le Serpentard reprit contacte avec la réalité il était toujours debout au pieds des grandes marche, debout mais puissamment enserré par les bras du Sauveur. Celui-ci tentait d'ailleurs de le rassurer en lui murmurant des mots apaisants.

L'esprit encore hagard Drago releva le nez de sa chemise.

L'instant suivant il y retournait.

Une bonne paire d'yeux les fixaient maintenant.

« L'angoisse ! »

Il se mit a serrer entre des doigts la belle chemise noire de mon Sauveur jusqu'à l'en froisser et à balbutier des excuses sans queues ni tête.

- Drago, chut, calme toi ! Personne ne t'en veut, allons calme toi, tu ne l'a pas fais exprès tu as juste eu peur, chut…Mais non personne se moque…chut, doucement…je suis désoler de t'avoir laisser comme ça, chut…Harry attrapa les mains crispées qui risquaient de déchirer son vêtement, obligeant Drago à se décoller un peu de lui et à faire face à la jeune fille qui s'était relever entre temps ainsi qu'à tout les curieux.

- Veuillez excuser mon ami mademoiselle Harmind, il n'a pas voulu vous faire de mal, il a juste été surpris. Drago ?

Le rouge de la honte aux joues d'avoir paru aussi sauvage qu'une pucelle sortie de son couvent et aussi instable qu'un homme sorti d'Azkaban, le blond tenta alors de s'excuser.

« Allez courage ! Dans moins de 6 heures tout cela ne sera qu'un mauvais souvenir ! Tu retrouveras l'appartement et plus jamais tu n'en ressortiras ! Allez ! Du cran con de sang pur !»

- P…Pardonnez mes mauvaises manières Mademoiselle…je n'ai plus l'habitude de côtoyer beaucoup de monde. La voix de velours encore craintive de Drago sembla plus à même d'être accepter que les excuses elles mêmes si on en jugeait par les minauderies de la jeune fille.

- Oh ! Je vous pardonne bien volontiers…Drago…c'est aussi ma faute très cher ! A vivre au milieu d'aigles j'oublie qu'il existe aussi des oiseaux rares aux cœurs à prendre avec plus de délicatesse !

« Un vrai rapace cette fille ! J'ai l'impression qu'elle pourrait me manger sur place ! C'est vraiment effrayant !»

Melle Harmind tendit alors sa main et le Serpentard lui fit un baise main avec toute sa grâce malfoylienne provoquant un gloussement de la part de la jeune femme. L'instant suivant Drago était happé si violement en arrière par le bras d'Harry qu'il en eu le souffle coupé.

- Si vous voulez bien nous excusez, déclara Harry d'une voix froide et sans attendre de réponse il emporta le blond en direction du groupe qu'il avait si chaleureusement salué.

Et les conversations reprirent de plus belles, inspirées quelles étaient dorénavant par l'évènement antérieur.

- Non ? Sérieux ? Moi j'ai envoyé une trentaine de parchemins et je n'ai encore reçu aucune réponse ! Se lamenta une petite blonde nommé Karine

- Pfffff ! Cela ne m'étonne pas ! Répondit Granger

- Pourtant avec tous les dégâts qu'a faits cette saloperie on aurait pu croire qu'ils auraient du boulot à revendre ! Ah ! Si ça continue on peut dire adieu à notre p'tit voyage en Transylvanie Herm!

- Eh ben… commença à compatir Anne avant de s'exclamer, oh fait ! Vous ne savez pas la dernière que m'a faite George ?!...

- Je parie sur un nouveau test de leurs gadgets ! Déclara Granger en riant et en portant son verre sur pied à ses lèvres maquillées du même rouge que sa robe de soirée.

Drago retint difficilement un soupir de pur ennui. Cela faisait à peine un quart d'heure qu'il avait commencé à prêter une oreille aux conversations des amies d'Harry que déjà il rêvait d'un agréable coma !

D'un côté Karine, la petite amie de George, Anne une amie et Granger de l'autre.

Hermione Granger…C'était la jeune femme qui avait étreint Harry la première a leur arrivée… Jamais il ne l'aurait reconnu s'il ne l'avait croisé seule dans la rue ! Cette dernière avait tant changé. Si on avait pu dire qu'elle était le portrait cracher du rat de bibliothèque à Poudlard, en ce jour, elle offrait plutôt le portrait de la parfaite intellectuelle sensuelle avec son tailleur chic et sobre au couleur rouge pâle, des talons aiguille de la même couleur, ses cheveux ambré cascadent librement sur des épaules. Oui, Granger était devenu non seulement une femme mais aussi une qui savait se mettre en valeur…et faire sentir aux gens à quel point ils étaient indésirables s'il le fallait…

« Hum…ce petit courant froid qui vogue vers moi !... délicieux !»

Le blond soupira une fois de plus. Il faut dire qu'il lui était d'autant plus insupportable de les écouter parler de leur petite vie sociale et de leurs petits quotidiens avec leur voix sur aigües que cela remuait dans ses tripes des sentiments forts dérangeant…

Ceux de la liberté perdue.

Les charmantes lui avaient battu froid jusque là et en réponse il s'était callé un peu plus confortablement dans les bras d'Harry s'attirant le regard « satisfait » de Granger qui ne manqua pas de le troubler, dédaigneux de Karine et curieux de celui d'Anne. Puis elles l'avaient royalement ignoré.

Drago poussa un soupir discret et tourna, désespéré, la tête à gauche pour voir si le discours des hommes – Hm…ne pas rire Drago - saurait le distraire un tant soit plus.

Ainsi parmi ces mâles on pouvait compter George et Fred Weasley, un certain Grégoire qui devait avoir le même âge que Lupin, le Lupin responsable de sa souffrance présente, Ron Weasley, Bill et son assistant Henrique et Harry…

Harry qui avait son bras gauche autour de sa taille et sirotait un cocktail bariolé.

- On a bien essayé de le séparer de sa mère pour le mettre à l'abri mais celle-ci même agonisante nous empêche de l'approcher. S'exclama Bill soucieux.

- Même Bill qui l'a élevé au biberon petite n'arrive pas à la raisonner, on suppose que c'est la fièvre qui l'a fait délirer. Rajouta Henrique en haussant les épaules fatalistes.

- Ouaaaah ! Vous en parler comme un être humain, c'est si intelligent que ça les Dragons ?

Ron se mit à sourire lorsque Henrique fit une moue agacée, il semblait adorer taquiner ce beau jeune homme aux cheveux aussi longs que les siens mais aussi noir que les siens étaient blond.

Et alors que Henrique mordait à l'appas au grand amusement de l'assistance Drago se pencha vers l'oreille d'Harry pour le prévenir qu'il allait se rendre aux toilettes.

Mais alors qu'il allait se lever il sentit la pression du bras encerclant sa taille s'accentuer, l'empêchant de se lever.

-Harry ? Lui souffla le blond en interrogation. Mais il n'eut enréponse qu'un sec et rapide – retient toi, j'irais avec toi dans 20 minutes !-

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il en resta idiot. Drago sentit une pointe d'énervement monter mais il l'étouffa. Il se pencha alors vers son séduisant geôlier et tenta de luis exposer la situation d'une voix légère.

- Je dois y aller maintenant Harry si tu ne veux pas que je fasse « tâche » sur le joli canapé où tu es assis.

Le Sauveur tourna enfin la tête vers lui. Son regard était dur.

- j'ai dit non. Tu attendras que je me lève aussi.

Drago ne comprenait pas sa réaction, et comme à chaque fois que quelque chose lui échappait il commença à s'énerver.

- Je peux y aller tout seul ! Grinça-t-il.

Pour toute réponse, Harry dégagea son bras et interpella les filles.

- S'il te plait Anne ! Je sais grâce à Karine que tu es une accro de la technologie informatique, est ce que tu pourrais donner quelque conseils à Drago ? Il a commencé à s'y mettre il y a un mois et il à m'a déjà boursillé trois ordis !

Et sans plus de cérémonie il le poussa vers Anne-laccro-de-linformatik et il s'en retourna à sa conversation…Son air hébété et mortifié déclencha les rires moqueurs des filles et Drago récita une malédiction muette sur le brun.

« Quel sale tour il vient de me faire! Et je peux en connaître les raisons ? Je voulais JUSTE aller aux chiottes espèce de Troll puant ! »

- Alors ? Qu'est ce qui te pose problème avec tes ordinateurs ? Es tu au moins parvenu à appuyer sur le bouton de démarrage ?

Drago garda difficilement son calme devant cette raillerie des plus puérile venant de Granger.

« Plus que cinq heures Drago ! Tiens bon ! »

Il l'ignora donc et me tourna vers Anne.

- Je maîtrise le « chat » sur le net. J'ai réussi à me faire un compte mais il a vite été euh…piraté, oui, piraté... après cela les fenêtres ont commencés à s'allumer de manières euh…très désordonnées et très aléatoire…j'ai essayé d'y remédier mais j'ai perdu patience…et euh…

- Et ton ordi a apprit à voler se jour là ! Acheva Anne les yeux pétillants de malice et un petit sourire aux coins des lèvres.

A cette première marque de sympathie Drago répondit par un sourire contrit et haussa les épaules.

- Ok ! Je vais voir si je peux t'éviter de tuer une autre de ses vaillantes machines! Et cela dit, elle attrapa la mallette à ses pieds pour en sortir un ordinateur portable qu'elle installa sur ses genoux.

Puis elle l'invita à se rapprocher d'elle en tapotant la baquette à son côté droit et c'est avec une joie d'enfant que le blond l'a rejoignit, son besoin pressant ne lui apparaissant plus si pressant alors.

Karine et Granger choisir ce moment pour aller vaquer au buffet et se fut le début d'une heure surréaliste !

Le dernier des Malfoy apprit que Karine et Granger étaient cousine et qu'Anne était une moldue. C'est sans doute grâce à cela que leur amitié pu naître.

Elle n'avait pas subit la guerre magique, Voldemort était pareil à ses yeux que Hitler : Un terrifiant tirant certes, mais un terrifiant tirant de papier.

Ce qu'elle savait des Mangemorts elle l'avait appris par Granger qui n'avait pas cherché à les diaboliser et c'était contenté de lui relater les faits le plus objectivement.

« Elle remonte dans mon estime la brunette, quoi que je sois sûr que mon opinion à son sujet l'intéresserait autant que celle de Potter sur un de ses devoirs de potion…c'est-à-dire, aucun ! »

Anne avait 19 ans et elle avait perdu ses parents deux ans plus tôt dans un accident. Sa dernière famille étant les Granger ceux si l'avait recueilli avec amour. Puis avec cela était venu le jour des confidences, et Anne avait alors découvert le quotidien magique des Grangers.

Drago éclata de rire lorsqu'elle lui relata ses premières voles avec la rousse –qui était aussi doué en vole qu'Harry l'était pour la divination-.

Et il pleura de rire lorsqu'elle lui raconta sa frayeur devant une arrivée massive de hiboux le jour de l'anniversaire de brune, se disant qu'elle s'était cru être transportée d'un coup dans un célèbre film d'angoisse, où des oiseaux se mettaient à attaquer à mort la population.

Entre deux clicks le blond lui parla de lui. Il l'aimait beaucoup mais il su qu'il l'adorait lorsque après son bref et très aseptisé résumer de sa situation actuelle elle prit ses mains dans les sienne et lui déclara dans un grand sourire « Fait de ton mieux Drago et vit heureux ! »

Et à son tour il la fit rire avec ses souvenirs sur ses premiers contactes avec la magie – noir pour ne pas gâcher le tableau !- et il la vit raffoler de ses moquerie aigres-douces sur le monde où il avait grandi.

- Mangemort Drago! Man-geu-morrrreuuuu ! Répétait mon père au bord du désespoir ! Pffff… Et moi je disais Angeuuumorrrrr !!!!

- Bon sang ! Mais t'étais déjà un rebelle à 4 ans toi ! C'était un signe ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !!!! … je …je crois que c'…c'est ça que la prophétiseuse aurait du prédire à ton père ! Prrrrffff… Et non que son Lord Noir reviendrait des morts pour semer sang et chaos !

Anne venait de gagner une troisième crampe au ventre à force de rire et Drago souriait avec nostalgie.

- Alors c'est à vous que nous devons tout ce bruit ?

Drago releva la tête pour découvrir débout devant eux, un verre à la main un bel homme aux traits latinos d'une trentaine d'années, les yeux noirs et de longue dreadlogs de la même couleur et quelque rouge sang maintenu en une queue de cheval haute qui lui tombait sur les reins.

- Blaise… souffla t-il les yeux écarquillés de stupeur.


A suivre!