Disclaimer : Les personnages ne sont pas de moi, hélas !!!! Mais, ils appartiennent à une certaine britannique talentueuse (Nom de code : J. K. R.), qui a envahi notre univers avec ce petit garçon et sa célèbre cicatrice sur le front… Par contre, l'intrigue de cette fiction est de moi, malheureusement pour vous chers lecteurs et chères lectrices !!!!

Avertissement :

Cette fiction est la suite directe de « Harry Potter et l'enfant de l'amour » (ma toute première histoire).

Si vous ne connaissez pas cette histoire, je ne peux que vous conseiller de la lire avant d'entamer cette suite…

Et bien sûr, je vous précise que cette histoire est un SLASH : Relation homosexuelle entre les deux amours de ma vie, mon beau brun, prénommé Harry (Potter…) et les yeux gris couleur d'orage de mon serpentard préféré, Dray (Malefoy…)

Alors si cette belle histoire d'amour vous rebute (je vous plains sincèrement) mais je vous prie de ne pas aller plus loin…

A bon entendeur…

Petit résumé : Harry Potter et l'enfant de l'amour

Le survivant a enfin vaincu celui dont on ne doit pas prononcer le nom en utilisant le sortilège de l'amour absolu. Mais, venant du futur, Remus apprend à Harry et Drago que leur fils, Raphaël, a bouleversé l'ordre temporel : Harry aurait dû mourir le 21 juin 1998 lors de ce combat… et l'enfant de l'amour n'a pas rejoint son époque comme il aurait dû le 24 juin 2003… Il a mystérieusement disparu… devenant l'enfant maudit…

Que le spectacle commence… Cette histoire est entièrement dédiée à ma petite sœur qui m'a harcelée pour que je fasse une suite… Je t'aime, mon bébé…

Harry Potter et l'enfant maudit– Livre II

(Suite de Harry Potter et l'enfant de l'amour)

Chapitre 1 : Où il est tonton Rémy ?

(POV Raphaël)

« - Papa, papa…

- Oui, mon petit ange. Je suis là, je suis là, juste à côté de toi. Regarde-moi, tu vois, tout va bien, alors calme-toi mon petit ange ! Ne t'agite pas autant. Il faut que tu te reposes encore un peu, tu es encore trop fatigué.

- Oh, papa, j'ai eu si peur, tellement peur ! Papa, tu ne bougeais plus, tu étais tout bizarre, tes yeux, ils étaient différents, c'était tout froid… J'ai eu tellement peur et papa Drago, il pleurait et il pleurait beaucoup et il était très triste. J'avais de la peine, beaucoup de peine, et papa Drago te serrait très fort contre lui et tu ne bougeais plus du tout. Oh papa Harry !

- Raphaël, calme-toi mon petit ange. Tout va très bien, maintenant, je t'assure que tout va très bien, je suis en pleine forme et c'est grâce à toi, tu m'as sauvé mon bébé, c'est ta magie qui m'a permis de survivre à ce combat. Je ne sais pas ce que tu as fait ni comment mais si je suis là, c'est grâce à toi, sans aucun doute possible. »

Je sentis des petites perles chaudes roulées doucement le long de mes joues, la main de mon papa passait délicatement sur mon visage pour les faire disparaître puis sur mon dos comme une caresse pour me rassurer, pour calmer les sanglots qui me faisaient sursauter. Je réalisais à son contact que je ne rêvais pas, mon papa, il était bien là, assis à mes côtés, souriant, me regardant de ses doux yeux verts pétillants de gentillesse et d'amour qui savent si facilement effacer mes petits bobos et tout ce qui me terrorise… Mais je n'avais jamais eu aussi peur et aussi mal dans mon cœur…

« - Oh, papa, je t'aime. J'ai vraiment eu si peur quand tu étais dans cette bulle transparente. Cet horrible monsieur sans nez qui lançait des éclairs verts sur toi et quand tu es tombé, papa Drago, il m'a poussé au sol car l'autre Monsieur en noir me visait aussi avec sa baguette et puis tout était vert dans ma tête, et puis papa Drago, il a pleuré, il te serrait dans ses bras, si fort…

- Calme-toi mon petit ange. Je vais très bien. Ne te fais pas de soucis pour moi, je t'assure que tout va pour le mieux.

- Et papa Dray, où est papa Dray ?

- Il est dans une chambre, juste à côté de la tienne, il se fait soigner, il a besoin de se reposer. Le sortilège que tu as utilisé l'a beaucoup fatigué et puis n'oublie pas qu'il t'attend dans son ventre.

- Mais, il va bien ? Dis papa, il va bien ?

- Oui mon petit ange. Je te jure qu'il va bien. Il est juste profondément endormi, sa médicomage le maintient dans un coma artificiel pour que sa grossesse se termine le plus paisiblement possible. Tu sais, je te l'ai déjà expliqué. C'est très difficile pour un papa d'avoir un bébé, beaucoup plus que pour une maman. Drago est épuisé, il faut qu'il se repose beaucoup, tu comprends, Raphaël ?

- Oui, je comprends…

- La seule chose qui soit difficile, c'est de ne pas pouvoir vous serrer tous les deux dans mes bras en même temps, mais à part cela, je te garantis que tout va bien mon petit ange et c'est grâce à toi.

- Papa Harry, je t'aime très fort.

- Je sais mon cœur, moi aussi, je t'aime très fort… Ecoute Raphaël. J'ai besoin que tu m'expliques certaines choses, j'ai besoin de comprendre ce qui s'est passé avant que tu ne rejoignes ton époque définitivement dans deux jours. Ton tonton Rémy et moi, on ne sait pas ce qui a bien pu se produire, dis-moi ce que tu as fait pour anéantir l'avada lancé par Jédusor.

- Euh, je ne sais pas trop… J'ai juste vu papa Drago à genoux par terre, te tenant dans ses bras et j'ai pensé qu'il fallait que je vous serre très fort, le plus fort possible…

- Et…

- Et… c'est… Je ne me souviens pas très bien papa, c'est dur… c'est… je sais pas… Je ne sais pas très bien ce qui s'est passé. Je savais juste qu'il fallait m'approcher de vous deux, je me rappelle avoir pris la main de papa Dray pour la poser sur ton cœur. Après j'ai eu mal, très mal, même… Ça me brûlait partout dans le corps, dis papa, j'ai rien fait de mal, hein ?

- Non mon petit ange, non ! Dis-moi comment as-tu su que tu devais poser tes mains sur mon cœur ? Est-ce que tu sais qui t'a dit de faire cela ? C'est ton tonton Rémy du futur ?

- Non, non, je ne crois pas… Je veux dire, tonton Rémy, il arrêtait pas de répéter toujours la même chose, je ne devais rien faire, rien savoir avant de partir, surtout rien faire, je ne me souviens pas du tout papa... Oh, je suis désolé, j'ai fait une bêtise, hein ? Je suis désolé.

- Oh mon petit ange, ce n'est pas grave, pas grave du tout, d'accord. Je te dois tellement déjà mon bébé.

- Tu m'en veux pas alors, dis papa, tu jures, hein, tu m'aimes toujours ?

- Mais oui, bien sûr que je t'aime, je t'aimerais toujours, mon petit ange. »

Papa me serrait très fort contre lui et je me sentais toujours mieux quand il me faisait un câlin comme aujourd'hui. J'avais chaud partout dans mon cœur et dans mon corps. Dans ces cas-là, papa, il devient bizarre, autour de lui, il y a comme un nuage dans le ciel mais le nuage, il n'est pas tout blanc, il est jaune foncé aussi et je suis entouré et protégé, c'est doux, ça fait du bien. Je sais que c'est ce que j'aime le plus, quand mon papa, il me serre fort comme ça, c'est bizarre et je ne m'en souviens pas vraiment… Peut-être que Tonton Rémy l'a effacé de ma mémoire, il m'avait dit que je ne devais pas me souvenir de certaines choses, alors, le nuage, ça doit faire partie des choses dont je ne devais pas me souvenir, ça fait tellement de bien ! Et puis mon papa Harry va bien, et je suis content…

Je pleurais de moins en moins, et je sentais que mes yeux picotaient, j'avais vraiment sommeil et mon papa, il me déposait sur le lit et remontait les couvertures jusqu'à mon cou, il me fit un bisou sur le front et caressa mes cheveux blonds… Je sentais que je partais loin de cette chambre d'hôpital… Je sentais que je m'endormais, calmé et apaisé par les doux baisers de mon papa, je sentais sa douceur autour de moi et ça me faisait chaud partout dans mon corps et dans ma tête…

'Je vole, comme mes papas sur leurs balais, mais moi, je vole sur ma peluche préférée, Pégase, il est blanc comme la neige dans le parc de Poudlard quand on jouait à faire des batailles. Je sens le vent frais dans mes cheveux blonds, ça picote un peu sur mes joues qui doivent être rougies et puis mes papas me rejoignent et on vole tous ensemble, je ris, je fais des tourbillons dans les nuages… C'est doux et agréable comme un bonbon, comme un câlin, comme l'odeur de mon papa Harry quand il me serre fort contre lui mais brusquement, j'ai froid, tout devient gris et triste… Les nuages deviennent sombres comme les jours d'orage, j'aime pas les orages, moi, ça fait du bruit et ça me fait peur, et je ne sens plus la magie de mes papas. Il y a des ombres qui m'entourent, des formes étranges qui flottent, avec des costumes noirs, des capuches qui cachent leur visage… Mais, je crois qu'ils n'ont même pas de visage, c'est tout vide et noir, je ne l'ai pas vu mais je sais qu'il faut surtout pas s'approcher de ces capuches, ça fait trop peur… Je tremble, j'ai froid partout… Je vois mon papa Harry tomber à terre, frappé par l'éclair vert dans la bulle transparente, et cette image se répète, se répète encore, encore… Et mon papa Drago, il est à genoux, il pleure beaucoup, il serre mon papa Harry, et je pleure, je me sens triste et malheureux… Tout est triste, gris et sombre… Une des silhouettes, plus grande, s'approche… Elle est différente des autres qui flottent dans l'air, elle marche et elle siffle, comme un serpent, elle est toute proche de moi et j'ai encore plus froid… Je crie mais papa Drago et papa Harry, ils ne m'entendent pas, ils ne m'entendent plus… Papa Harry, Papa Drago ! Aidez-moi ! J'ai peur ! Le monsieur, c'est celui qui n'a pas de nez, j'ai mal, ça brûle dans mon cœur… Il parle, il me parle, mais c'est bizarre, sa voix paraît très éloignée, alors qu'il me frôle presque de ses doigts fins et longs… J'entends à peine, je me concentre très fort et puis les mots qu'il chuchote à mon oreille deviennent tout à coup clairs, ça me fait encore plus peur, j'ai si froid, PAPA HARRY, PAPA DRAGO ! Aidez-moi !

« Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit

Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit

Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit… »

J'étais secoué brutalement, violemment, et je me réveillais dans la chambre blanche de l'hôpital de Sainte-mangouste, mon papa Harry, il était assis au bord de mon lit, et il semblait avoir eu peur mais il me souriait pour me rassurer, comme toujours quand j'ai fait un cauchemar ou que j'ai un bobo :

« - Papa, oh Papa ! J'ai fait un horrible rêve, je criais et tu ne m'entendais pas, ni papa Drago et j'étais tout seul et…

- Chut, mon petit ange, tu as juste fait un cauchemar, je suis là, et tout va bien, calme-toi, tu as dormi sans arrêt depuis avant-hier, tu étais très fatigué par ce qui s'est passé et par le sortilège que tu as utilisé pour me sauver… Mais tout va bien, alors calme-toi mon cœur…

- Papa ?

- Oui, Raphaël ?

- Je pars ce soir, c'est ça…

- Oui, ce soir, tu vas retrouver ton tonton Rémy en 2003 et tout ira bien, tu retrouveras tous tes souvenirs et ta vie à cette époque.

- Je veux rester ici papa, je veux rester avec vous deux et tata Mione et Tonton Rémy, et tonton Charlie, et Tonton Ron et Blaise, s'il te plaît papa, je veux pas partir…

- Mon petit ange, il le faut et tu le sais bien… C'est à cause de ce cauchemar que tu viens de faire ?

- Oui je veux pas, je veux pas…

- Raphaël, tu sais très bien que nous n'avons pas le choix, je t'aime très fort mon cœur et je voudrais te garder avec nous mais il faut que tu retournes dans ton monde, tu naîtras enfin et je te connaîtrais bébé… Tu comprends mon petit ange ?

- Oui, mais je suis triste, tu sais.

- Je sais mon bébé…

- Papa, comment il va papa Drago ?

- Pas très bien mon ange, je crois que tu arrives et il est très faible… Il est toujours inconscient.

- Mais il va s'en sortir, hein, dis papa ?

- Bien sûr mon cœur, il ne lui arrivera rien, je te le promets…Ecoute mon petit ange, il ne te reste que quelques heures avant ton départ à minuit et d'après ce que Mione a trouvé sur les voyages temporels, c'est épuisant, tu dois te reposer encore, j'ai fait préparé de la potion sans rêve, comme ça, tu vas pouvoir dormir sans faire de cauchemars et je te réveillerais juste un peu avant pour te dire au revoir…

- D'accord, papa… Je suis fatigué, très fatigué…

- Tiens, mon petit ange, bois ça. »

La potion au goût atroce me donnait envie de vomir, je sentais à nouveau mes yeux qui me piquaient et je sentais que je m'endormais encore…

« - Réveille-toi, Raphaël, il est temps de partir…

- Humm, papa, suis fatigué…

- Je sais mon ange, mais dans quelques minutes, tu vas rejoindre ton monde…

- Ô papa, je veux pas, garde-moi avec toi !

- Tu sais bien que ce n'est pas possible, le sortilège qu'a lancé ton tonton Rémy en 2003, va bientôt s'enclencher et je ne peux absolument pas l'empêcher. Je veux juste te dire au revoir mon ange, je t'aime très fort et c'est grâce à toi si je suis encore là, je t'aime, mon bébé…

- Je t'aime aussi papa, et dis aussi à papa Drago que je l'aime très fort… »

Je sentis des perles chaudes et salées le long de mes joues, c'étaient les miennes mais elles se mélangeaient à celle de mon papa Harry qui me serrait fort contre lui et je me sentais à nouveau protégé par le nuage doux autour de mon papa… Et puis, il se détacha de moi :

« - C'est l'heure Raphaël, je t'aime… »

Mon corps semblait fondre, ça faisait un peu mal, je sentais de moins en moins mon papa, tout devenait de plus en plus noir, j'avais l'impression que quelqu'un me tirait par le ventre, à l'aide d'un fil, loin du lit, loin des câlins de mon papa… Et puis, j'entendis encore le sifflement, il était plus fort que dans mes rêves :

« Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit

Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit

Maître du temps, par Chronos,

Que cet enfant de l'amour

Soit à moi pour toujours

Viens à moi puisque je te le dis,

Tu seras désormais l'enfant maudit… »

Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, le monsieur à la voix qui sifflait était devant moi, avec un autre monsieur, qui ressemblait à mon papa Drago, j'étais dans une grande pièce et il faisait très froid :

« Où il est tonton Rémy ? »

A suivre...