La séparation selon Hermione

Leur vie de couple devenait difficile, entre les réunions de l'Ordre, et celles des Mangemorts. Elle avait sentit la tension monter, puis se stabiliser à un niveau très élevé un mois avant. Ses amis n'avaient jamais fait confiance à Severus, et comme visiblement la bataille finale approchait, ils ne lui parlaient plus 'boulot'.

Elle n'était pas abandonnée pour autant. Elle voyait régulièrement Ginny, et essayait de dissiper ses légitimes inquiétudes. Enceinte, la compagne de Harry s'inquiétait dix fois plus. Hermione ne comprit qu'après coup que Ginny s'inquiétait aussi pour elle.

Un jour où elles avaient rendez-vous sur le Chemin de Traverse, Ginny profita d'un passage aux toilettes de son amie pour verser une potion dans son thé.

Hermione se réveilla au Terrier, deux heures avant la fin de la bataille, Ginny et Molly à ses côtés pour la soutenir. Elle allait en avoir besoin. Consciencieuse à l'extrême, elle avait effacé de sa mémoire certaines données sensibles, dont son sort de contre-espionnage. Relever les traces magiques d'une intrusion, par exemple.

Avec une logique paradoxale, un semblant de système administratif gérait la communauté sorcière, et un décret passé inaperçu avait rendu légale l'utilisation de ce sort. Et permis son utilisation pour obtenir des preuves valables à un procès. Hermione comprit en recouvrant ses souvenirs, vieux d'avant son couple, que Severus l'avait trahie.

Le soutien de tous ses amis lui fut nécessaire pour supporter le choc, et aller témoigner au procès. Elle ne cilla pas devant Severus, dont le regard implorait le pardon. Pouvait-elle encore le croire ?

La fin du procès et la condamnation la soulagèrent. Mais il lui restait un autre problème à gérer : l'enfant de Severus.

Quelques visites à Ste Mangouste l'aidèrent à trouver une solution. Neville avait perdu Luna, et un sort particulièrement vicieux l'avait rendu stérile. Ils conclurent un mariage de raison qui surprit leur entourage. Personne le dit le nom du véritable père de l'arrière-petite-fille de la terrible grand-mère, qui vécu encore deux ans.

L'enfant, nommée Elinor, tenait suffisamment de son père pour se passionner pour la botanique avec son papa, et avait, heureusement pour elle, la nez de sa mère.

Note de l'autrice : Déjà la fin ! Ces six semaines sont passées très rapidement. Je remercie tous mes lecteurs pour leur fidélité.

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