.god!

Vu la date de la dernière update, je dois normalement être fichée dans la catégorie des-personnes-qui-ont-disparu-et-dont-on-n'a-pas-retrouvé-le-corps XD

Bon, l'explication est courte, dans le genre vraiment courte: 2ne1.

Mais prise d'une soudaine inspiration en regardant un magnifique coucher de soleil au-dessus de toits enneigés, voilà ce que ça a donné. J'ai tourné les yeux quelques heures de la K-pop et de YG en général pour ce chapitre.

Ce chapitre est du point de vue de Ron. La raison étant...qu'il n'y a pas de raison. J'aime bien le personnage de Ron, j'aime l'acteur qui joue Ron (Rupert Grint!) et c'est tout.

Bref, je retourne vers Glee mais je n'oublierai jamais le premier amour, le seul, l'unique et pour toujours: Harry Potter.

Donc Joyeux Noel et Bonne année à qui lira ce chapitre!


Chapitre 4: Où Ronal Weasley pense gayment

C'était du grand n'importe quoi.

Il était aussi hétéro que le plus hétéro des hétéros...enfin, il se comprenait. Après tout, c'était son esprit, non?

Le seule raison pour laquelle Severus-maléficus-Snape était apparu dans ce satané miroir- sorti de l'endroit le plus puant de l'enfer , c'est-à-dire là où vivaient les Gobelins, les vampires at autres créatures pas super sympas...sont également incluses les-grosses-araignées-velues et mangeuses d'hommes, surtout de pauvres roux sans défense...bref- c'était uniquement, et il le clâmait haut et fort mentalement, parce-qu'il était entré dans la salle sur demande et que la porte se trouvait directement face au miroir. Tout simplement.

Le seul problème étant qu'il se trouvait dans la salle sur demande depuis une demie-heure et qu'il aurait très bien pu rester hors des griffes du professeur le plus maudit de Hogwarts. Il lui aurait suffit d'attendre encore vingt bonnes minutes ou de simplement dormir dans la dite-salle sur demande.

Mais non!

Non seulement il savait quand Snape finissait sa ronde...mais il pouvait se donner le bénéfice du doute étant donné que tout Gryffondor qui se respecte doit connaitre l'emploi du temps du graisseux pour ne pas se retrouver avec une liste d'heures de retenue plus longue que la liste de produits pour cheveux qu'utilisait Malfoy pour les faire tenir en place. Tsk.

Ce qui revient au: pourquoi a-t-il absolument voulu sortir de la salle sur demande avant la fin de la ronde et s'est-il ensuite ré-installé devant le miroir sachant que Snape l'avait entendu et allait arriver?

Enfin, autre question aussi inquiétante: si il était dans la salle sur demande depuis une demie-heure, sa réponse "irruption du professeur dans la salle = apparition dans le miroir" était ri-di-cu-le.

Alors, deux conclusions. Soit, il était devenu cinglé et masochiste. Soit il ressentait de l'attirance d'une quelconque manière que ce soit pour Severus Snape. Donc, dans les deux cas il était masochiste. Et totalement foutu.

Six ans qu'il se plaignait de "la chauve souris graisseuse hantant les cachots qui ne devait même pas avoir avoir de vie sentimentale et ne devait jamais en avoir eu une", et que lui arrivait-il?

Il était attiré par ça.

C'en était carrément risible.


Il n'avait pas vraiment beaucoup de choix devant lui.

D'un côté, Hermione. Sa meilleure amie Hermione, intelligence, perspicace, pas vraiment le sens du tact et qui était avant tout autre chose, une fille.

Deux hommes fricotant sont pour les filles ce que sont deux femmes sont pour les garçons. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'ils entreraient dans la salle de potions, ou dans la Grande Salle ou alors qu'ils marcheraient dans les couloirs et qu'ils croiseraient le professeur de potions, celle-ci lui lançerait des regards en coin pas très discrets et avec ce petit rire irritant dont sont capables certaines filles. Pas toutes heureusement, parce-qu'entendre un jour, sa mère, faire ce rire lui donnerait tout simplement envie de gerber ou de se perçer les oreilles et les yeux. Yeuk.

Il était également hautement probable qu'elle soit dégoûtée par lui et lui lance des regards de femme trompée. Ou elle lui dirait que c'est normal, que c'est juste une phase de l'adolescence par laquelle passe tous les garçons et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter...mais Snape, sérieusement?

Sinon, il y avait Harry. Son meilleur pote Harry, courageux, serviable, discret et d'humeur assez changeante ces jours-ci. Harry serait peut-être assez ouvert d'esprit pour accepter sa confession et l'aider à y voir plus clair. Ou il sera juste tout aussi dégoûté par son camarade de chambre et préviendra les autres gars et ensemble, d'un commun d'accord, décideraient de l'isoler et de complètement l'ignorer jusqu'à la fin de leurs études. Ouch.

Aucun scénario ne lui plaisait. Et il n'y avait absolument aucune chance qu'il n'en parle à Ginny. Elle irait tout raconter au reste de la fratrie Weasley, et tôt ou tard, les parents le sauraient aussi.

Qu'on lui parle alors de liens familiaux incassables. Humpf.

Tout à ses pensées, Ron s'était retrouvé dans les dongeons de Hogwarts. Pas vraiment une bonne chose en soi. Et cela n'allait pas s'arranger puisqu'une personne aux couleurs vert et argent arrivait dans sa direction. Accessoirement, c'était également la direction de la Salle Commune des Slytherins.

- Weasley, lorsqu'on joue à l'espion on ne traine pas à la vue de tous et de toutes. Alors, une explication ou je me fais un plaisir de refaire ton portrait de manière plus favorable que celui que tu présentes actuellement.

- Malfoy, s'hérissa Ron, en levant la tête pour regarder le blond de haut. Mais même alors, l'attitude de Malfoy compensait les centimètres qu'il lui manquait.

- C'est bien le pauvre, tu te rappelles au moins du nom de ton maître. Maintenant si tu expliquais ta présence en ces lieux, prononça le Slytherin de manière désinvolte.

- Comment tu..., Ron s'arrêta net dans son exclamation, la deuxième partie de la phrase du blond venant d'arriver à son cerveau. Analyse. Résultat.

- Quoi? Quels dongeons! A quel moment!

Draco Malfoy ne riait jamais des Gryffindors. Non. Il affichait un sourire sarcastique ou médisant. Mais rire, outre qu'aux dépens de ces rivaux, jamais.

Pourtant si il y avait bien un moment où il aurait pu pleurer de rire à en tomber par terre en se tenant le ventre, c'était bien celui-ci.

Mais Draco Malfoy était un Malfoy. Et un Slytherin de surcroit. Il se contenta de lever un sourcil sceptique et de regarder le roux de la manière dont un adulte regarderait un enfant qui aurait dit ou fait quelque chose de particulièrement stupide.

- Weasley, à moins que tu ne perdes déjà la mémoire. Ici, dongeons. En haut, tour des paysans. Donc bouge avant que je ne perde patience et ne mette ma précédente menace à exécution.

Le roux regagna finalement son calme et lança un regard étrange au Slytherin. Regard auquel répondit le blond par un autre sourcil levé et la bouche pincée, parce-que l'irritation et le mal de tête qu'il ressentait habituellement autour de Gryffindors le reprenait.

- Malfoy...est-ce que tu as déjà été...attiré par un autre garçon?

Le vent qui soufflait dans les dongeons paraissait souffler plus fort en cette fin de septembre. Sinon pourquoi son sifflement sonnerait si distinctement dans l'oreille de Draco. C'était sûrement la raison pour laquelle il ressentait un coup de froid soudainement. Non?

Si. Définitivement.

- Par-don. Weasley...Je pense que la raison de ta présence ici est toute trouvée: la mort. Et bien ne t'en fais pas elle est devant toi. Je t'assure que je ferais en sorte qu'elle soit rapide et la plus douloureuse possible, siffla le blond au bord de l'explosion.

Son mal de tête habituel venait de prendre des proportions irréelles. Le Slytherin frotta légèrement sa tempe sans oublier de lancer un regard glacial au Gryffindor.

Mais Ron n'avait pas bougé d'un pouce et fixait toujours le blond, cette fois-ci pourtant en froissant les sourcils comme si il se concentrait. Ce qu'il était en fait en train de faire. Il venait de demander de but en blanc à Draco Lucius Malfoy si il avait déjà ressenti une certain attraction pour quelqu'un du même sexe.

Il était un homme mort. Malfoy allait l'assassiner et il faudrait des années avant de retrouver son squelette dans une des pièces hantées des dongeons.

- Je suis très sérieux Malfoy. D'homme à homme...enfin, tu vois quoi. Est-ce que tu as déjà ressenti de l'attirance pour un autre garçon?

Ronald Weasley n'était peut-être pas la personne la plus perspicace et intelligente qui n'ait vu le jour sur cette Terre mais il savait quand la grande Faucheuse venait chercher son dû.

Après tout, il était ami avec Harry-situations-dangeureuses-en-tout-genre-Potter, non?

- Si ça te dérange tant que ça tu n'as pas besoin de me répondre Malfoy. Pas la peine de s'énerver, c'était juste une question. Ere-de-glace-Malfoy va mieux maintenant? humpf. Vraiment pas serviable ces Slytherins, on ne peut rien leur demander.

C'est sur ces douces paroles que Ron s'éloigna du blond pour retrouver ses amis dans la Salle Commune. Sans avoir eu une seule fois le réfléxe de se retourner pour vérifier que le Slytherin n'allait pas lui lancer un sort dans le dos.

- Ces Gryffindors auront ma peau, un frisson pacourut Draco en pensant aux rides que ces deux dernières années à Hogwarts en compagnie de ces crétins de rouge et or allaient lui apporter. Il avait besoin de Whisky-pur-feu. Ou de cidre.

Et le seul endroit à Hogwarts où l'on trouvait du cidre se trouvait dans les quartiers de son parrain.

Salut Severus, ça faisait longtemps. Tu as déjà sorti le cidre? Donc ça ne te dérangera pas de remplir un verre pour ton filleul préféré? Oui, le seul et alors? Un verre par pitié.

Un Malfoy ne suppliait en aucune circonstance. Mais est-ce que les Malfoy avait déjà eu à faire à des êtres aussi desespérants que cette génération de Gryffindors?