Bonne Année 2007

Je pense, et vous ne l'avez dit vous-même, qu'on peut considérer mon défi comme accomplit et réussit. C'est pourquoi, j'ai écrit sans me soucier de la longueur, j'ai dit ce que je voulais dire, sans compter les lignes.

L'auteur décline toute fois, toutes responsabilités d'envies de meurtre naissant chez les lecteurs, ainsi que toutes crises cardiaques subvenuent pendant la lecture. Non, mais c'est vrai quoi ! Je suis SADIQUE, Moi ? Oui. HA ! Ha ! Ha ! et vous aussi. Et je dirais même que vous aimez ça. Petits pervers. La preuve vous revenez tous les soirs voir si ma fic n'a pas un nouveau chapitre en ligne, alors, hein…. lol ! Mais vous connaissez le dictons : qui aime bien Doloris bien.

Bonne lecture.

Chapitre 28 : Déclaration

Debout devant l'unique porte du long couloir du 7e étage, le jeune sorcier Harry Potter, pris une profonde respiration avant de toquer à la porte. Nul ne lui répondit. Malefoy serait-il donc en retard ? Cela serait étonnant ! Il réitéra son geste mais la réponse fut la même. Intriqué, oubliant presque son angoisse et ses troubles amoureux, il franchit la porte et entra dans la salle sur demande en catimini. La pièce était sombre, comme si personne ne lui avait rien demandé. Ou était-ce un piège ? Drago était-il en train de lui tendre une embuscade ? La porte derrière lui se referma dans un « clic » qui le fit tressaillir. Il resta quelques instant dans le noir, sans bouger, attentif au moindre bruit, avant qu'un vaisseau lumineux ne traversa la salle de haut en bas. Harry souleva un sourcil de consternation. Quel frimeur celui là !

Assit dans un confortable fauteuil, le prince des Serpentards Drago Malefoy, se tenait nonchalant. Jambes croisées, un main soutenant sa tête, l'autre époussetant sa splendide robe verte, il ne prêta pas la moindre attention à celui qui s'avançait vers lui. Malgré son calme apparent, son sang bouillait dans ses veines. Il était sur le point irrémédiablement de changer sa destinée, quelque soit la réponse de celui qui détenait son cœur, son âme, sa vie. Chaque pas du brun l'éloignait de son passé, et quand ce dernier s'arrêta, ce fut comme si un parchemin vierge se présentait à lui. Il allait écrire son avenir. Sans bouger d'un iota, il leva un regard qui se voulait neutre sur son vis-à-vis. Potter croisa les bras sur sa poitrine d'un air las.

-Tu n'as pas répondu quand j'ai frappé, Malefoy.

-Ça ne t'a pas empêché d'entrer, Potter.

-Tu aurais préféré que je reste bêtement debout devant la porte ?

Pour toute réponse Drago étira narquoisement les lèvres. C'est mal parti. Mais c'est tellement bon de le mettre en colère. Sur ces pensées, il se leva dans un joli froissement de robe et claqua des doigts. La salle sur demande se transforma selon son désir. Une pièce assez sombre ou de la musique s'élevait de nulle part. Harry se retourna vers le nouveau décor mi-agacé, mi-admiratif. Prétentieux. Il n'en resta pas moins surpris. C'était exactement le même décor, la même ambiance que la veille. Il grimaça d'incompréhension.

-Et si nous reprenions ou nous en étions hier ? Demanda Drago sans vraiment attendre de réponse et tout en se dirigeant vers la table qu'ils occupaient le samedi soir. Harry le suivit, sans rien dire, c'était pas comme s'il avait le choix de toute façon.

Alors que Drago s'asseyait à la place qu'il avait occupée la veille, Harry se figea littéralement sur place. Son sang se glaça, ne faisant qu'un tour en lui. Posé au centre de la table dans un vase long et transparent, la Carmélia Amor, plus belle que jamais, ne faisait pas d'ombre à la beauté de Drago. Ce doublon de grâce et d'éclat fit battre le cœur du survivant comme une horde de chevaux sauvages galopant sur des plaines verdoyantes.

-Elle est belle n'est-ce pas ? Susurra Drago dans un souple qui transporta le brun d'essence.

Voulant cacher son trouble, dans un bref mouvement de tête, Harry lui répondit tout en s'asseyant à son tour. Un silence entre eux s'installa. Harry était penaud n'osait regarder la fleur. Se demandant ce qu'elle pouvait bien faire ici, et maudissant ce fichu irlandais de ne pas l'avoir laissé profiter encore un peu de la salle de bain. S'il avait eu le temps de lire la lettre que lui avait envoyé son voisin, il aurait su pourquoi il l'avait amené avec lui.

Constatant le trouble du rouge et or, Drago sentit que c'était le bon moment pour tenter une approche.

-As-tu reconnu cette fleur, Potter ?

-C'est…c'est … tenta de répondre Harry qui était au bord de la crise de nerfs. Une nouvelle idée venait de le submerger. Et si Malefoy l'avait découvert ? S'il s'avait que c'était lui qui avait commis, comme disait certains, la connerie du siècle. Il l'avait donc attiré ici dans le but de lui rendre la fleur, discrètement pour ne pas faire concevoir qu'il s'était lui-même impliqué, le tout en lui faisant comprendre qu'un serpent qui se respecte n'avait absolument pas besoin de l'amour d'un minable lion. Quelle ironie du sort, l'être le plus protégé du monde sorcier s'était lui-même condamné à mort pour l'amour d'un de ces pires ennemis. Les yeux du brun le picotaient et son cœur se brisait.

-C'est la Carmélia Amor. La fleur de l'amour sincère, véritable et éternel. Cela fait quelques jours qu'elle est en ma possession. J'avoue que c'est une compagne des plus charmante. Elle a le don de me calmer.

Défait, Harry lui répondit brusquement.

-C'est pour te calmer que tu l'as emmené avec toi ? Tu pensais que négocier une trêve avec moi serait si compliqué ?

Piqué au vif, le blond ne pu se retenir, et dans une phrase froide comme un vent d'hiver, coupante comme le tranchant d'une lame, il lâcha.

-Comme c'est amusant de voir à quel point un petit sous-fifre comme toi, condamné a mort dès l'enfance, sauvé de justesse par une magie de bas étage, peut se surestimer autant. Ton fan club n'est pas la Potter, arrête le mode « j'suis le meilleur ». Tu ne m'impressionnes pas.

Un sourcil brun septique se leva. Harry tourna la tête vers Drago voulant répondre violemment à cette attaque, qu'il n'arrêterait son mode « j'suis le meilleur » que si le blond en faisait de même pour son mode «j'suis trop arrogent » quand son regard embrassa à la foi la Carmélia Amor et le blond, le laissant sans voix. Merlin, comme j'ai bien fait de le la lui offrir.

Devant l'air, qu'il jugea offusqué de son voisin, Drago se mortifia intérieurement contre sa dernière réplique. Il décida de rectifier le tire en annonçant le pourquoi de la présence de la rose à leur côté.

-Je vais déclarer ma flamme à la personne que j'aime. C'est pour ça que je l'ai amené.

Tel le plus puissant doloris lancé, les plaies cachées sous les bandes apaisantes, se firent douloureuses. Se crispant, il serra les dents pour ne pas hurler. Il devait faire peur à voir, car sa Némesis le dévisagea dégoûté. Devant l'air horrifié de son bien aimé, Drago aurait bien voulu se frapper, se flageller pour avoir dit ça. Au lieu de se tirer d'affaire, il venait de se mettre la tête sous l'eau.

-Bon, ben perdons pas notre temps en bavardages inutiles. Tu as des choses à faire et moi aussi.

Comme une flèche reçue en plein cœur, Drago se sentit rejeté. Devait-il poursuivre son investigation ? Le cœur du jeune aristocrate se serra, le rappelant que le survivant avait déjà refusé son amitié une première fois, alors pourquoi ne pas en faire autant avec son amour ? Comment lui, un Malefoy pouvait être à ce point si aveugle ? A quoi bon poursuivre ? Il connaissait déjà la réponse, non ?

Jouant les indifférents, l'âme d'Harry se déchirait. Alors c'était donc de ça qu'il voulait parler dans sa dernière correspondance. Il se rappelait la première phrase qui même sans avoir été lu jusqu'au bout, lui semblait clair maintenant : il allait se déclaré à l'homme qu'il aimait, ce soir après son entretient avec lui. Au bord de la crise de larmes, Harry se retenait de pleurer. Pleurer parce que celui qu'il aimait était si près de lui et tellement loin en même temps.

Ils négocièrent rapidement d'une trêve entre leur maison sans vraiment écouter l'autre, perdus dans leurs propres pensées obsessionnelles de l'autre. Lorsqu'un silence s'installa à nouveau entre eux, concluant la fin de leur rencontre. Harry jeta un dernier coup d'œil à la rose, ravivant la douleur des plaies, puis regarda celui qu'il aimait. Il lui semblait qu'il avait l'air triste, mais c'était pas possible c'était un Malefoy et qui plus est allait se proclamer à son bien aimé. Demain alors qu'il serait la risée de tous, qu'il recevrait un courrier de Voldemoert le remerciant de ne plus avoir à ce déplacer pour le tuer, Drago lui serait au bras de ce Serdaigle qu'il trouvait tellement beau qu'il rivalisait avec le Prince Charment lui-même.

-Bien, je vais te laisser, tu es un homme occupé, dit-il en se levant.

Non, pas maintenant, pas comme ça ! Se levant à son tour, le Serpentard ne pouvait pas se résigner à voir le Gryffondor s'en aller sans lui avoir dit l'essentiel. Il était venu jusqu'ici pour faire quelque chose et il l'accomplirait. Dans son esprit une nouvelle idée avait germée.

-Attend Potter, tu ne peux partir comme ça. Lui ordonna t-il.

Harry se retourna. Sur la table en plus de la fleur blanche, deux magnifiques verres à pied accompagné de leur cruche. Drago se saisit de cette dernière et remplit les verres de son contenant transparent, avec grâce. Puis soulevant les deux verres, il en tendit un à Harry.

-Le verre de l'amitié. Je sais que ce n'est que de l'eau, mais c'est l'intention qui compte.

Un sourire se dessina sur le visage du rouge et or. Même sans qu'il n'y ait personne pour corroborer son histoire, Drago lui offrait son verre d'eau. Harry se saisit du verre, le cœur battant la chamade. Le blond était un homme de parole. La robe ne faisait pas le sorcier. Le brun triqua avec son camarade et porta le verre à sa bouche tout en se disant qu'il ne s'était pas trompé en devenant fou d'amour pour le Serpentard. Il avait des défauts, il les connaissait bien, mais il avait aussi des qualités, et ce sont celles-ci qu'il aurait aimé découvrir dans ses bras.

Finalement assez content de son entrevu avec Drago, Harry un sourire au lèvres, le regard pétillant, déposa son verre sur la table à côté de celui qu'avait eu l'aristocrate. Son regard se porta sans le vouloir sur la fleur. Le Serpentard profita de cet état de grâce pour relancer une autre attaque. Il s'empara de la fleur, s'adossa sensuellement à la table et en huma le parfum. Devant ce spectacle le cœur du survivant manqua un battement. Drago et la Carmelia Amor, Comment lui dire qu'il n'avait pas bien fait de la lui offrir. Demain Dumbledor et tous le corps enseignant serait sur son dos à cause de ça, mais après ce spectacle, rien n'y personne ne pourra jamais lui donner tord.

Harry fut tiré de ses pensées par la prose du blond qui parlait comme perdu dans ses pensées.

-Tu savais qu'il fallait déclamer ses intention… oui le professeur Chourave à du vous le dire à vous aussi.

-Oui, elle l'a dit.

-Ça demande beaucoup de courage de passer à l'acte. Tu aurais pu toi, la cueillir ?

-…

-Je ne sais pas moi, et là la question ne se pose plus. Mais il y à une chose que j'aurais su faire.

Drago tendit la main devant eux et la lâcha. La Carmélia Amor lévitait devant un Harry émerveillé par tant de frime et un peu surpris ne voyant pas où voulait en venir le blond. N'était-ce pas qu'il avait élucidé le mystère sur l'identité de l'Amoureux Eternel ? Savait-il que c'était lui ? Le vert et argent ne lui laissa pas le temps d'approfondir ses réflexions, sa voix traînante mais chaleureuse envahit son esprit, son cœur, son âme.

Je suis la Glace

Taillée dans l'iceberg le plus pur,

Poli avec soin par ma lignée.

Briller, diriger, contrôler, dominer

Sont ma destinée.

Je suis l'incarnation de la perfection,

Moi Drago Lucius Malefoy

(Drago s'éloigna de la table sur laquelle il était adossé)

Mais je suis fais de chair et de sang

Et l'aimer, c'est saigner

(Il se mis face à Harry et parla à la Carmelia Amor)

Chaque goutte que je verserai,

Sera une preuve d'amour.

Te faire sien, Carmélia Amor

C'est lui déclarer ma flamme.

(Il regarda Harry dans les yeux)

Il est le Feu

Offert par Prométhée en personne,

Ravivé avec précaution par l'amitié.

Vaincre, combattre, gagner, survivre

Sont sa destinée.

Il est l'incarnation du laurier,

Lui Harry James Potter

Mais il est fait d'amour et de joie

Être son ennemi, me fait souffrir

(Il parla à nouveau à la Carmélia Amor)

Chaque larme que je verserai,

Sera une preuve de l'abandon du passé.

Te faire sien, Carmélia Amor

C'est me mettre à ses pieds.

(Drago se mis à genoux)

(Il leva l'une de ses mains et caressa la fleur)

Le Serpentard pleure son amour,

Pour qu'à travers les méandres de la haine

Sa plainte atteindre le Gryffondor

(Il saisit la fleur et la mena à lui)

Le Feu a fait fondre la Glace

Pour créer une source d'eau chaude

La Glace doit adoucir le Feu.

(Il se releva)

Chaque pétale que je lui offrirai,

Sera une preuve de ma sincérité.

Te cueillir, Carmélia Amor

Est le premier pas vers son cœur.

(Il tendit la rose à Harry)

Le regard écarquillé, la bouche entre ouverte, Harry regardait la fleur qu'on lui tendait bouche bée. Drago, l'homme à qui il écrivait secrètement venait de lui déclarer son amour pour lui ? C'était à lui qu'il voulait déclarer sa flamme ? Celui dont il était amoureux celui qui l'empêchait de faire Drago sien, c'était lui-même ? Il était le PC de Drago. Tout lui semblait si clair à présent, la réunion de l'amitié c'était du pipeau, il n'était pas ici pour discuter des problèmes de leur maison, ni des menaces des doubles H, ni même être l'humilier parce qu'il l'avait aimé, mais belle et bien pour se déclarer. Alors, il ne sait toujours que c'est lui A.E ?

-Alors tu ne sais toujours pas qui t'a offert cette fleur ?

C'est quoi cette question à la con ? Stupide Gryffondor débile après tout ce que je viens de te dire c'est tout ce que tu trouves à me dire ? Mais pourquoi je l'aime moi franchement ! Après avoir plissé les yeux, humilié au plus haut point, le blond repris calmement.

-C'est vrai qu'on offre pas un cadeau, c'est terriblement impolie. Mais désirer partager le symbole de l'amour sincère, véritable et éternel, à l'élu de son cœur me semblait légitime.

-Tu sais pas c'est qui ? Répéta bêtement Harry.

Stupéfait, Drago était ébahit par le manque total d'intérêt que Potter portait à sa déclaration, il serra les poings de rage. S'il l'aimait pas il n'avait qu'à le lui dire !

Sans crier gar, Harry saisit d'une main son vieil ennemi par le col de sa robe. Ce geste surpris Drago qui n'eu pas le temps d'esquiver. Le regard du brun si indéterminé, conforta l'aristocrate dans ses pensées : le survivant ne l'aimait pas. Les lèvres du Gryffondor s'étiraient et laissèrent apparaître des belles dents blanches. Ça y est, il me tient, il va me faire chanter pensa Drago, le cœur en miette. C'est alors que l'autre main d'Harry rentra en contact avec celle qui tenait la rose et s'y glissa. Le blond n'y comprenait rien. Harry profita de son trouble pour murmurer à son oreille :

Hier était la nuit.

Mon amour était ennemi.

(…)

Tout simplement,

J'ai trouvé l'amour, le vrai

Je sais pour qui je vis, je me bats

Toutes mes longues insomnies mènent à lui

J'aime tendrement son beau visage,

Demain sera amour

Carmélia Amor

Le coeur du Survivant, Harry Potter

Bat pour les yeux du Serpentard,

Le Gryffondor a trouvé le grand amour

Sur les lèvres de Drago Malefoy

Harry, le jeune sorcier brun, lâcha le col de son bien aimé, fit quelque pas en arrière sans retirer sa main de celle du Serpentard qui tenait la rose, pour admirer un homme sublimé par le trouble. Son sourire se fit tendre et son regard chaleur. C'est alors que Drago, le jeune sorcier blond, compris.

-L'Amoureux Eternel

-Ma Belle Rose Blanche

De sa main libre, Harry caressa la joue de Drago, qui pencha légèrement la tête, et posa sa main sur celle du survivant. Les deux jeunes sorciers se mirent alors à se regarder, se perdant dans les iris de l'autre. Leur visage s'approchèrent tendrement jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent en un doux baisé qu'ils ne tardèrent pas à approfondirent.

FIN

Et voila que s'achève la Rose Blanche, j'espère que ce petit bout de chemin parcouru avec moi, vous a autant plu qu'à moi.

Je remercie très sincèrement tous ceux qui m'ont lus et encore plus ceux qui m'ont laissé des reviews. (Je remercie aussi de remarcher correctement me permettant de répondre directement aux reviews) : Dramyre lovy, Ocaora, Kate, Vansita, Dud, Diane, Feeclochette, petite-abeille, Lily2507, La Belle de Caddix, Alexiel, Honeymily, Hermoni, Asakita, Kate, La rose de minuit, Elise, Camille, shuro2711, Morganne, Faucheuse, Florelle, Black siri, Llemaluna, Youkai Yuy.

Avec une motion particulière « d'assiduité à chaque chapitre » pour : zaika, kuroi sekai, Eilanbanshee et Spicy marmelade

Remercions aussi mes bêta-correctrices : Sev et Escaflo (et un coucou à Molouchon qui va bientôt être maman)

Je vous dit donc au revoir, et pour ceux qui souhaite me revoir, je serai bientôt de retour dans une nouvelle fic : Entre les mains d'Harry.

KISS

Olidée