Coucou tout le monde.
Comme promis voila ma nouvelle fic, La Rose Blanche. Le défi est simple écrire un chapitre un page work. J'avoue que ça donne des chapitres un peu, voire très court (pour ceux qui me connaisse, les mini-chapitres, c'est pas ma tasse de thé, mais bon je me force un peu). Donc tout ça juste pour dire que je publierai 5 chapitres par 5 chapitres et qu'on appellera ça des pétales (bon c'est nul mais j'ai pas mieux).

Exceptionnellement, pour cette première publication vous aurez doit à 6 chapitres.

Je tiens aussi à remercier ma béta-correctrice Moulouchon, qui va bientôt être maman.
Olidée.


Prologue :

Hier était la nuit.

Mon amour était ennemi.

Nos regards étaient orageux.

Nos mots cruels,

Et nos gestes haineux.

Mais tout doucement,

Sa silhouette blanche m'est devenue indispensable.

Ses tirades, des litanies harmonieuses.

Ses yeux, les lacs de mes désirs.

Aujourd'hui c'est le jour.

Mon ennemi est amour

Mes regards se perdent dans ses iris grises.

Mes lèvres faiblissent devant sa peau.

Mes doigts cassent ses ombres lointaines.

Tout simplement,

J'ai trouvé l'amour, le vrai

Je sais pour qui je vis, je me bats

Toutes mes longues insomnies mènent à lui

J'aime tendrement son beau visage,

Demain sera amour

Carmelia Amor


Chap1 : Contextualisation.

Chaque jour apportait son lot de nouvelles désastreuses. La Gazette du Sorcier qu'Hermione recevait tous les matins et qu'Harry lisait en sa compagnie, laissait prévoir que le lendemain n'apporterait pas plus d'espoir que la veille. Qui n'avait pas été épargné? Presque tous les matins des élèves apprenaient qu'un membre de leur famille venait de les quitter par un des sortilèges impardonnables. Harry aurait tout donner pour me plus voir ses camarades de Poudlard, pleurer, crier et s'effondrer. Il n'osait même pas imaginer la douleur et la souffrance qui devaient se répandre à l'extérieur des murs de son école. Ici, on était encore en sécurité, non ?

Pour détendre un peu les crispations des élèves, le directeur, le professeur Dumbledore, avait demandé au corps professoral de trouver le temps, lors de leur cours, d'enseigner des notions « un peu plus joyeuses ». C'est pourquoi les enseignants de Poudlard leur parlaient de temps à autre, depuis quelques mois, de sortilèges, sorts et potions d'allégresse et d'amour…. Même le professeur Rogue s'y était mis. Il leur avait fait préparer d'innombrables filtres d'amour de toutes sortes et pour tous les goûts. Les filles en avaient, mine de rien, été très heureuses.

Depuis, Harry, avait dû faire très attention à ce qu'il mangeait car, une bonne partie de tout cela lui était réservé. (L'autre partie des filtres d'amour réalisée par la gente féminine était pour son pire ennemi Drago Malefoy). Il ne cessait de remercier Ron, d'être son bouclier, car le garçon roux se précipitait sans méfiance sur tous les chocolats qu'Harry recevait. Hermione avait beau lui dire et réexpliquer la situation, il se faisait toujours avoir.

Heureusement, la jeune fille avait trouvé un filtre de sincérité amoureuse. Une potion qui annihilait les effets des filtres d'amour, en laissant celui qui la buvait toujours épris de la personne qu'il ou elle aimait. Cela lui avait pris du temps pour la trouver, et encore plus pour la faire, cependant elle avait réussi. Maintenant aucun filtre d'amour ne faisait effet sur eux, mais… comme pour tous il y avait une contre indication qui actuellement, était devenue une véritable torture pour Harry.

Le filtre de sincérité amoureuse, réveillait les sentiments endormis ou tus, et depuis peu, le jeune garçon ne cessait de marcher l'âme en peine, le nom de son amour au bord des lèvres. On pouvait dire que le vieux directeur avait réussi son coup, pour penser à autre chose que les meurtres perpétuels de Voldemort et de ses comparses, il pensait vraiment à autre chose. Quant à Ron et Hermione et bien… Ron avait enfin révélé son amour à Belladora Frel, une Serdaigle, et Hermione sortait avec Hugues Chiffter, un Serpentard.

Harry avait toujours cru que ses deux meilleurs amis étaient attirés l'un vers l'autre mais il semblait que non. Faisant contre fortune bon cœur, il avait vu s'élargir son cercle d'amis en direction des Serdaigles, et pour son plus grand malheur en direction des Serpentards. Contrairement à la rumeur, les Serpentards ne sont pas tous des partisans de Voldemort, Hugues en était la preuve.

Mais ce qui l'avait le plus surpris et par la suite, torturé, c'était que Malefoy était un ami d'Hugues. Tantôt gentil (si on peut dire qu'un Malefoy peut-être gentil) tantôt acerbe, Drago Malefoy leur en faisait voir de toutes les couleurs. Il en était arrivé à un tel point que Ron et Belladora s'éclipsaient quand ils voyaient s'approcher Hugues avec Malefoy et sa bande. Drago évitait superbement Hermione, elle devait lui être cellophane, ce qui ne dérangeait pas cette dernière. Harry avait remarqué que l'évocation du nom d'Hermione dans la bouche de son Serpentard d'amis le faisait grimacer, et il s'en délectait sans se dissimuler. Enfin bref, Harry ne s'en cachait plus, il pensait que Malefoy, n'était pas une SI mauvaise personne que ça, bien que les crocs venimeux du jeune homme s'affûtaient avec le temps.


Chapitre 2 : Le cours du professeur Chourave

C'était le début du printemps. Et comme presque toutes les nuits Harry avait mal dormi, tiraillé par ses cauchemars et ses désirs, le sort s'acharnait encore un peu plus sur lui. Ainsi, il s'était donc réveillé très tôt ce matin là, et avait trouvé Belladora dormant dans les bras de Ron. Ce n'était pas la première fois qu'ils les trouvaient ainsi. Ron et Belladora alternait, une fois chez elle, l'autre chez lui. Harry se mit à sourire devant ce tableau si charment avant d'aller prendre un douche en espérant ne réveiller personne.

Quand il ressortit Belladora le regardait de ses grands yeux jaunes, un sourire coquin au coin des lèvres. Elle prononça un "Ron" tout doux et tout gentil, pour que ce dernier sortit de sous les draps. Harry n'en voulait pas savoir plus il alla dans son lit et tira les rideaux, non sans une pointe de joie et de jalousie envers son meilleur ami. Quelques minutes plus tard Belladora partit sous la pointe des pieds. Grâce à une potion d'invisibilité qui leur coûtait cher à eux deux, la jeune fille pouvait retourner à sa tour sans problème.

Ron ne dormant plus, rejoignit son ami dans son lit, un large sourire sur le visage. Harry lisait un livre de métamorphose. Il avait pris l'habitude avec ses insomnies de lire, c'était un conseil d'Hermione et il ne le regrettait pas, car depuis ces notes étaient en constante progression. Il referma son bouquin pour écouter les longues tirades d'un amoureux transit. Belladora part-ci, Belladora part-là. Harry l'écoutait, mais et lui ?

Ce n'étais pas que ses amis ne lui avaient pas posé la question. Si eux avait sauté le pas pourquoi pas lui. La réponse qu'il leur avait donnée alors : "je n'ai personne pour l'instant, sinon le filtre de sincérité amoureuse l'aurait révélé". Il n'avait pas pu dire à ses meilleurs amis que le filtre avait parfaitement fait son travail. Non seulement les autres filtres d'amour ne fonctionnaient plus sur lui, mais en plus, il lui avait révélé qui était l'élu de son cœur. Au début Harry n'en avait pas cru ses yeux. Il avait passé tous les mois d'hivers à lutter contre cela, mais maintenant, il l'avait accepté... mais pas au point de le crier sur tous les toits, pas même de le chuchoter à ses amis.

DHHHHHHHD

Ils n'avaient que deux cours aujourd'hui, métamorphose avec le professeur McGonagall, leur directrice de maison, et botanique avec le professeur Chourave. Les cours se déroulèrent comme à leur habitude : soporifique et ennuyeux. En métamorphose ils continuaient à travailler les métamorphoses physiques (cela avait été marrant au début mais à présent…) et en botanique, ils dépotèrent et rempotèrent encore une de ces plantes violentes et irascibles capables de vous envoyer à St-Mangouste. Seules les dix dernières minutes de ce cours marquèrent son attention. En compagnie des Serdaigles ils se rendirent dans la serre n°4, une fois de plus pour un de ces « moments détentes ». Ils se postèrent devant un rosier qui ne présentait d'une rose blanche. Rien d'exceptionnel en somme, quoi que la fleur était vraiment très belle, pourtant le professeur Chourave leur mit l'eau à la bouche.

- "Messieurs, mesdemoiselles, laissez moi vous présenter la Carmélia Amor. La Carmélia Amor est une variété de plantes lacérant. L'arbre ne fleurit qu'une fois, et me donne une seule rose de couleur blanche. La Carmélia Amor est la fleur de l'amour sincère, véritable et éternel. Seule une personne vraiment amoureuse peut la cueillir. Pour cela elle doit s'approcher du rosier et déclarer à ce dernier ses intentions dans un poème ou une chanson. Elle doit donner son nom, celui de la personne à qui est destinée la fleur tout en restant très romantique. Si le cueilleur n'a aucune intention amoureuse la plante ne le laissera pas approcher. C'est très difficile de la nourrir, c'est pourquoi la Carmélia Amor est rare et se trouve souvent dans la nature sauvage. Une fois les intensions connues, le rosier, se laisse approcher. La personne peut donc enfin cueillir la rose. Mais pour cela, cette personne doit subir les lacérations des bras épineux de l'arbre qui entourent le corps de l'amoureux ou l'amoureuse. La douleur est telle que beaucoup abandonne très vite. Plus le cueilleur est amoureux, plus la rose est cruelle et se montre impitoyable. La rose ainsi cueillie ne fanera pas tant que l'amour durera. Bien le cours est fini pour aujourd'hui on continuera la prochaine fois".


Chapitre 3 : Décision.

Harry y avait pensé durant tout le reste de la journée. La Carmélia Amor avait hanté son esprit sans le lâcher après le cours de Chourave. La fleur de l'amour sincère, véritable et éternel. Certes, il fallait souffrir pour l'obtenir, mais n'était ce pas la preuve de la franchise et de la loyauté des sentiments amoureux. C'était la fleur de l'amour vrai, de l'amour éternel, il la lui fallait. Il allait se déclarer ainsi, avec cette fleur lourde de sens. Après avoir pris cette décision, il se rappela qu'il devait déclaré ses intentions dans un poème (pas de chanson, il chante trop mal) en prononçant son nom et celui de la personne aimée. Harry ne savait pas bien à quoi pouvait bien lui servir toutes ces choses, mais il s'attela à la tâche. Après avoir fait ses devoirs, il passa bien trois heures à rédiger vingt cinq lignes pour son poème. Il monta dans sa chambre pour attendre que ces camarades s'endorment et que Ron s'en aille chez Belladora. Or ce fut ce soir là que tous les garçons de sa chambre décidèrent de se coucher tardivement. Comme lui ils avaient été marqués par la Carmélia Amor et la conversation s'éternisait. Harry qui jouait les impassibles, remarqua il n'était pas le seul exacerbé par la situation. Ron, regardant les heures défilées, boudait de gaspiller du temps loin des bras de sa tendre et douce.

- Si j'avais la Carmélia Amor, je l'offrirais à Luna ? Où à Ginny ? S'interrogeait Neville.

- Tu n'auras qu'à la couper en deux, se moqua Deans.

- Et tu crois vraiment qu'elle te laissera faire quand tu lui dira « Salut c'est moi Neville, je viens pour te couper en deux. Une moitié pour Ginny, l'autre pour Luna » renchérit Seamus.

- N'empêche mon gars, t'es vraiment un bourreau des cœurs toi, dit Deans admiratif à Neville.

- Et toi, Harry, tu l'offrirais à qui la Carmélia Amor? lui demanda Neville rouge brique tentant de détourné l'attention vers une autre personne que lui.

- Heu… moi, bredouilla Harry, personne. Il tentait de se contrôler car il savait que le fard lui montait aux joues. Heureusement que Ron intervint.

- Et les gars, vous croyez vraiment que c'est si facile que ça. Vous oubliez que c'est une plante lacérante.

- Quoi, Ron, tu n'aurais pas envie de l'offrir à Belladora, gloussa Seamus en exagérant vers la fin.

- Cette plante vous lacère la peau sans doute jusqu'au sang. Alors non, je n'ai aucune envie d'aller cueillir cette horreur, surtout que je suis parfaitement heureux avec Belladora, affirma Ron.

- Oui mais avec cette plante, elle reconnaîtra l'amouuur que tu as pour elle, railla Deans qui se roulait sur son lit.

- Franchement je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de personne qui y soit arrivé, dit Neville en se glissant sous ses draps.

- Ouais, c'est le genre de plantes que l'on rêve d'avoir chez soi, quoi ? Surtout quand on a une tante qui prend vos joues pour les pincer en disant…

- Comme il a grandi le bout de chou fit Dean en coupant la parole à Seamus, avant que tous deux éclatèrent de rire.

Harry pensa toute suite au Dursley. Ce n'est pas le genre de plante qu'ils aimeraient avoir chez eux. Rien qu'à imaginer leur tête devant l'arbre, Harry se mit à rire avec ses camarades. Peu de temps après le silence envahit la chambre. Dès que les ronflements de Neville se firent entendre, Ron s'éclipsa. Harry pouvait enfin agir, il se glissa sous sa cape d'invisibilité et se rendit à la serre n°4. Les portes qui mènent dehors étaient très bien fermés, mais il n'eu pas trop de mal à les ouvrir. Une fois dans la serre il alla devant la plante, la fleur n'avait pas bougé et elle était toujours aussi belle. Voire plus sous les jeux de lumières de la lune.


Chapitre 4 : Intensions

Harry se retrouva donc devant la plante. Elle était calme. Faisait-elle vraiment partie des plantes lacérantes. Ce n'était pas vraiment le moment de flancher, il fallait foncer. Harry s'avança, la plante bougea légèrement. Il devait lui déclamer son poème pour présenter ses intentions. Le jeune garçon soupira profondément et dit :

- Bonsoir, Carmélia Amor. Je viens ce soir à toi, pour te cueillir. D'habitude, je ne suis pas doué pour les longues déclarations, surtout si elles parlent d'amour, mais pour toi je ferai une exception.

Hier était la nuit.

Mon amour était ennemi.

Nos regards étaient orageux.

Nos mots cruels.

Et nos gestes haineux.

Mais tout doucement,

Sa silhouette blanche m'est devenue indispensable.

Ses tirades, des litanies harmonieuses.

Ses yeux, les lacs de mes désirs.

Aujourd'hui c'est le jour.

Mon ennemi est amour

Mes regards se perdent dans ses iris grises.

Mes lèvres faiblissent devant sa peau.

Mes doigts cassent ses ombres lointaines.

Tout simplement,

J'ai trouvé l'amour, le vrai

Je sais pour qui je vis, je me bats

Toutes mes longues insomnies mènent à lui

J'aime tendrement son beau visage,

Demain sera amour

Carmelia Amor

Le coeur du Survivant, Harry Potter

Bat pour les yeux du Serpentard,

Le Gryffondor à trouver le grand amour

Sur les lèvres de Drago Malefoy.


Chapitre 5 : Souffrances.

La plante sembla alors plus encline à sa présence. Les feuilles se poussèrent, la rose s'offrait à lui. Harry s'avança timidement, tendit la main, la fleur blanche était à la portée de ses doigts. Des lianes épineuses s'en coulèrent alors autour de ses bras et de ses jambes. Harry effrayé sortit sa baguette et la pointa sur les bras de l'arbre. « Es tu venu pour me cueillir ou pour me tuer ? ». Il lâcha la baguette. La plante venait-elle de lui parler ? Les lianes autour de ses membres serrèrent leurs étreintes. Il la fixa intensément, avant de retenter de l'approcher. Les lianes rougeoyèrent sa peau, Harry gémit sous la douleur. Il tendit encore la main. Cette fois elles coupèrent son épiderme. « Abandonne » Non, je n'abandonnerais pas, il lui la faut, il la mérite. « L'aimes-tu donc à ce point ? » Oui, et bien plus encore. « Oui, mais c'est un Serpentard, un vert et argent, un fourbe ! » Tiré par la force de la plante, les pieds d'Harry décollèrent du sol. Les lianes glissaient à présent sur son torse et dans son dos, lacérèrent atrocement chaque partie de peau sur son passage. « Abandonne, tu le peux encore. » Non, Harry pencha sa tête en arrière ; il se rappela le jour ou il avait vu le sourire sincère de Drago.

Cela n'avait duré que quelques minutes, il était en conversation avec Hugues, ce dernier devait lui avoir dit quelque chose qui avait touché son cœur, car ce sourire était le plus honnête qu'il ait vu Malefoy faire, sans rictus, sans sous entendu, sans méchanceté. Il devait la lui offrir, c'était son amour. Harry commençait à être hagard, le regard troublé, il fixa la fleur. La douleur était insupportable, il n'en pouvait plus, les larmes lui vinrent aux yeux. Il suffoqua, du sang sortit de sa bouche. Il regarda alors le sol, une mare rouge se formait sous son corps. « Combien de temps vas tu encore tenir, abandonne. » Dans un dernier effort Harry se pencha vers la rose, les lacérations déjà insupportables s'accentuèrent encore. Harry gémit, grogna, hurla presque. « Tu l'aimes alors ? » Oui. « Tiens alors, regarde, ma tige n'est pas difficile à couper, viens ». Harry poussa un dernier cri de souffrance et du bout de son pouce et de son index tira la tige. Cette dernière céda, les lianes se retirèrent. Harry alla s'écraser douloureusement sur le sol. Le contact de la terre ferme lui fut pénible, il se tordit comme un ver.

Malgré la douleur, il avait réussi, il tourna la tête, dans ses doigts, la Carmélia Amor, baignait dans son sang. Harry respirait fort, il devait sortir de là. Péniblement, il se traîna jusqu'à la baie vitrée de la serre. Il s'adossa douloureusement à la paroi, et regarda son corps, ses vêtements étaient en lambeaux, il était plus nu qu'habillé, et les plaies qui s'offraient à lui, l'écœurèrent. Le truc blanc là, c'était pas son os ? Harry eu un haut-le-cœur. Mais se ressaisit immédiatement, il se rappela quelques incantations de guérison et les lança sur lui, après avoir appelé sa baguette. Les blessures se refermèrent. Il était à bout de force, il fallait qu'il rentre, mais il était si bien adossé, il ferma les paupières quelques minutes, juste pour se donner du courage, et s'endormit.

Quand Harry se réveilla, il faisait encore nuit. D'une main, il tenait la Carmalia Amor et de l'autre sa baguette. Il devait rentrer. D'un bon il se dressa sur ses pieds, mais la souffrance qu'il ressentit alors le fit vaciller. Les plaies ne saignaient plus mais elles étaient ouvertes et rougeoyantes comme si elles venaient d'être faites. Péniblement il retourna à la tour des Gryffondors. Il lança un sort de « nettoie tout » pour faire disparaître le sang et ses traces de pas. Sa cape d'invisibilité, lui sembla bien difficile à porter. Une fois dans sa chambre, il plaça la rose à l'abri sous son lit et alla se doucher.

L'eau n'arrangea rien, son corps le piquait de part en part. Quant à s'essuyer, il cru bien avoir passé une heure à le faire. Après s'être habillé, il sortit un livre de médicomagie, qu'Hermione lui avait conseillé, et commença à le feuilleter à la recherche de sorts pouvant le soigner. Il désespérait quand il tomba sur la page des soins aux plantes lacérantes. Il y avait trois types de plantes lacérantes. La carmélia Amor devait faire partie de la dernière catégorie, la C parce qu'aucun des sorts qu'il avait prononcé ne fonctionna. Qu'est ce qui était marqué déjà ? Selon, la discrétion de l'anathème de la plante. Il lui semblait qu'il n'avait pas de chance sur ce coup-là, surtout que les douleurs le tiraillaient de partout. Convaincu que la souffrance ne le quitterait plus jamais, son doigt glissa entre les pages du bouquin et ouvrit la page des soins apaisants. Harry se pencha sur les textes et trouva son bonheur. Des bandes apaisantes. Il se lança le sort et après le premier contacte douloureux des bandages sur ses plaies, un sensation de bien être l'envahit. Il devait changer son pansement toutes les six heures. En attendant, il s'allongea soulagé sur son lit et gagné pas le sommeil, il s'endormit à nouveau.