Absolument rien, dans cette fic, ne m'appartient !! J'essaye juste de faire entrer les vis rondes de JKR dans les trous carrés de Prison Break !

Chapitre 1 :

Severus rogue n'était pas du genre à se laisser impressionner. Côtoyer le Seigneur des ténèbres requérrait des nerfs d'acier. Pourtant, il était sensible à l'atmosphère effroyable des lieux. Détournant son regard de la masse sombre de la prison d'Azkaban qui se profilait sur un fond de ciel plombé, il reporta son attention sur les sorciers qui se serraient sur les bancs de bois, sur la navette qui reliait l'île à la terre ferme. Aucun ne semblait particulièrement réjoui d'être là. Une très vieille sorcière au visage fripé serrait un immense sac fourre -tout contre elle, comme pour se rassurer. Un sorcier à la mine patibulaire trahissait son angoisse par son regard fuyant et ses mâchoires crispées. Un autre s'efforçait de rire aux blagues tendues de son compagnon.

Severus retint un soupir. Pourquoi diable était -il là ?! Une simple lettre, et il se retrouvait maintenant embarqué pour cette île cauchemardesque, sur une barque vermoulue menée par un passeur lugubre. Une simple lettre, et il avait tout laissé en plan derrière lui, sans vraiment prendre la peine de réfléchir.

Mais ce n'était pas comme s'il avait vraiment pu agir autrement. Et le ton de la lettre était trop catégorique pour qu'il la laisse de côté.

Il finissait juste de préparer son cours du lendemain lorsque le hibou avait déboulé par la cheminée de son bureau. Cela même était inhabituel. Le courrier adressé à Poudlard arrivait en général dans la salle commune, et il n'y avait guère que Dumbledore qui recevait ses lettres directement dans ses quartiers. Il s'était aussitôt douté que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Il avait détaché la lettre de la patte du hibou et s'était assis dans son fauteuil, tandis que celui -ci picorait les gâteaux secs qu'il avait abandonnés à côté d'un tas de copies corrigées.

« Severus,

Ce qui se passe, je ne peux l'ignorer. Tu m'as prouvé que je pouvais avoir confiance en toi, aussi, je te demande, je te supplie de ne pas ignorer cette lettre lorsqu'elle te parviendra.
A cet instant, selon toute probabilité, je suis incarcéré à la prison d'Azkaban. Les visites y sont permises une fois par semaine, le samedi. Rejoins-moi là-bas. Demande à voir le détenu Finnigan Fox.
Je compte sur toi, Severus.

R.A.B.

Il compte sur moi… pensa Severus. Il n'y avait guère que Dumbledore, pour dire des choses pareilles. Dumbledore et lui !

Qu'est -ce que tu as foutu, Regulus ?!

Il ne pouvait pas rester sagement dans sa cachette, à attendre que le Ministère attrape les derniers Mangemorts en vadrouille ? Pourquoi diable était-il à Azkaban ?!

Quoi qu'il en soit, Severus avait pris la navette pour la prison, dès le samedi suivant.

Il avait dû subir un premier contrôle minutieux avant d'embarquer sur la mer trop agitée à son goût dans cette barque ridicule. Cela, Regulus allait le lui payer. En admettant qu'il soit réellement à Azkaban. En admettant, le cas échéant, qu'il soit toujours en vie.

Cette dernière pensée l'enfonça un peu plus dans sa colère. Comment Regulus avait-il pu se laisser prendre ?! Il ne faisait pas bon, d'être un Mangemort repenti, à Azkaban. Lui qui s'était tellement bien assuré que personne ne serait en mesure de mettre la main sur lui ! Voilà qu'il mettait sa vie en péril ! Et pourquoi ? Sous quel chef d'accusation avait -il été enfermé ?

L'île était toute proche, maintenant. Et Severus était partagé entre le soulagement de pouvoir accoster vivant et l'angoisse que cette masse sombre et sinistre ne manquait pas d'aviver au fond de lui.

« Quand nous arriverons, vous subirez un nouveau contrôle avant d'être conduit à la prison, annonça le passeur d'une voix grinçante de portail rouillé. Le bac repartira dans une heure. »

Une heure. C'était tout ce que pouvaient espérer les prisonniers d'Azkaban. Une heure par semaine à contempler des visages amis. Pour ceux qui n'étaient pas cantonnés dans le bâtiment de Haute Sécurité. Ceux -là ne sortaient jamais, ne voyaient personne, promis à une lente déchéance et à une mort inéluctable. Il était heureux que Regulus ait échappé à cela.

Dans un coin de son esprit, Severus se souvint que sans Dumbledore, il aurait fini enfermé entre ces murs, à la merci des Détraqueurs. Il mesurait mieux la dette qu'il avait envers le vieux sorcier, maintenant qu'il sentait la noirceur des lieux s'insinuer en lui, froide et sinistre.

La barque heurta avec rudesse un ponton de bois délabré blanchi par le sel. Deux gardiens attendaient les visiteurs du jours, aussi sinistres que la prison elle-même, dans leur robe d'uniforme bleu nuit. Severus se demanda comment ces hommes pouvaient supporter de travailler ici.

Les gardiens procédèrent à une nouvelle fouille minutieuse, passant et repassant leur baguette magique sur eux pour déceler objets magiques ou sortilèges de dissimulation. Severus se prêta à l'exercice avec une mauvaise grâce évidente qui fut totalement ignorée par les deux hommes.

Les visiteurs gravirent ensuite un étroit chemin empierré qui menait tout droit à la citadelle. Celle-ci, bâtie en pierres sombres, était composée de deux bâtiments distincts, l'un, construit sur un éperon rocheux, surplombant l'autre. Alors que le premier était percé de quelques fenêtres, le second était totalement aveugle. Mais l'ensemble était entouré d'une barrière magique si puissante que Severus sentit les poils de ses bras et les cheveux sur sa nuque se hérisser lorsqu'il la traversa. Transplanage interdit, pensa-t-il. La prison était d'une sûreté absolue. Personne n'avait jamais réussi à s'en échapper.

Les lourdes portes bardées de fer s'ouvrirent sur un hall très sombre. Un employé était assis à une table, à droite de l'entrée. Severus prit sa place dans la file d'attente qui se formait devant lui, jetant des regards aux nombreux gardes qui les surveillaient d'un air suspicieux. Comme si le monde entier se résumait à des coupables.

Peut-être n'ont-ils pas tort, dans le fond, pensa Severus avec son pessimisme coutumier. Il était vrai qu'il était loin d'avoir sa conscience pour lui, et le pardon de Dumbledore ne rachetait en rien ses propres fautes, à ses yeux.

« Oui ? fit laconiquement l'employé assis à la table, quand son tour vint enfin.
- Finnigan Fox », demanda Severus. L'employé parcourut son registre, prit un étrange instrument en forme de corne et marmonna un numéro dedans. « Au suivant ! »

Un peu déboussolé, Severus s'écarta. Un gardien lui fit signe de s'approcher, et tous deux quittèrent le hall.

Ils remontèrent un couloir nu et étroit, chichement éclairé, jusqu'à une porte. Le gardien l'ouvrit et lui fit signe d'entrer. « Allez vous asseoir à une des tables, le prisonnier vous rejoindra dans quelques instants. »

La pièce était vaste. Quelques fenêtres s'ouvraient sur le mur du fond, dispensant une faible clarté au travers de vitres plus que crasseuses. Il y avait là plusieurs tables et chaises. L'une d'elle était déjà occupée par la petite sorcière fripée avec laquelle il avait fait le trajet en barque. Elle discutait avec un homme plus très jeune, à l'air morose. Son fils, songea Severus. Il comprit au silence étouffant qui régnait là qu'on avait lancé un sort de silence sur chacune des tables. Au moins avait-on droit à un peu d'intimité. Un peu seulement. Une rangée de gardiens dûment armés ne les quittaient pas des yeux, prêts à réagir au premier geste suspect.

Severus choisit une table dans un coin et s'assit. Il espérait en finir vite. Que Regulus lui dise ce qu'il attendait de lui, et il retrouverait le confort de son bureau. Il s'éloignerait de cette île néfaste. Une deuxième porte s'ouvrit, dans le fond de la salle, et Severus leva les yeux pour voir les nouveaux arrivants.

Un très jeune homme venait d'entrer dans la pièce, menotté, escorté par un gardien aux épaules carrées.

Tandis qu'il prenait place sur la chaise devant lui, Severus le détailla du regard. Ses cheveux avaient été coupés très courts et blondis. Mais il n'eut pas de mal à reconnaître les traits juvéniles de Regulus. Il attendit que le gardien s'éloigne avant d'exploser.
« Qu'est-ce que tu as fichu ?! Tu ne pouvais pas rester sagement planqué ?! »
Regulus lui adressa un léger sourire. « J'ai cambriolé Gringott's…
- Tu as quoi ?!
- Enfin, j'ai essayé… Je me suis fait prendre, bien évidemment, ces foutus gobelins ont un service de sécurité hors pair !
- Tu es malade… ! gronda Severus. Pourquoi tu as fait ça ?!
- Tu ne t'en doutes pas ? »

Il n'y avait plus trace de plaisanterie, dans le ton du jeune homme. Et l'éclat de ses yeux gris suffit à convaincre Severus que tout cela était très sérieux.

« Explique-moi.
- Sirius. »

Le seul nom suffit à hérisser Severus un peu plus. Il renifla son mépris, tandis que sa colère montait encore d'un cran. Ainsi, Regulus risquait sa vie pour ce dégénéré qui lui tenait lieu de frère ?! Que comptait-il faire, au juste ? Se glisser dans le cachot de haute sécurité dans lequel il était emprisonné pour lui remonter le moral ? « Je ne comprends pas », lâcha-t-il, d'un ton glacial.

Regulus se pencha légèrement en avant et son regard accrocha le sien. « Je vais sortir mon frère de là, déclara-t-il.
- Tu vas… ?! C'est de la folie ! s'emporta Severus. Il a été condamné à perpétuité ! Il ne sortira jamais du quartier de Haute Sécurité !
- Il est innocent.
- Mmpff… »

Innocent.

« Il a avoué le meurtre de Pettigrow ! protesta Severus. Sous veritaserum, il a avoué s'être rallié à Tu-sais-qui, il a avoué avoir trahi les Potter !
- Je n'y crois pas une minute.
- On l'a entendu ! Au procès !
- Je me fiche de ce qu'il a dit au procès. Il n'a pas tué Pettigrow. Il n'aurait pas massacré tous ces moldus. Pas lui. Et il n'aurait jamais trahi James. »

Le jeune homme s'était rembruni. Severus comprit qu'il ne parviendrait pas à lui faire entendre raison. Regulus était du genre entêté. Comme son frère, songea Severus. Sauf que Regulus n'était pas la tête brûlée qu'était son aîné. Il ne l'avait pas habitué à ce genre de folie. Peut -être, après tout, que…

« Quelle preuve as-tu… ? demanda -t -il plus doucement.
- Aucune. Pas de preuve directe, du moins. Mais je sais que Pettigrow est vivant.
- Comment ? »

Regulus se contenta d'un sourire. Un sourire sinistre. Severus se sentit mal-à-l'aise. Regulus avait sa part d'ombre. Il n'aurait pas fait ce qu'il avait fait autrement.

« Si tu es si sûr qu'il est innocent, pourquoi ne t'es-tu pas adressé à quelqu'un de compétent ? Dumbledore ?
- Dumbledore est persuadé que Sirius est coupable. Comme tout le monde.
- Parce qu'il l'est ! protesta Severus.
- Même Lupin l'a laissé tombé ! poursuivit Regulus sans l'écouter. Il n'y a que moi, pour le sortir de là. »

Il y eut un silence, lourd. Severus se remémora le procès de Black. Comment, sous Veritaserum, il avait tout avoué, au désespoir de Lupin, Dumbledore et des quelques autres qui voulaient encore le croire innocent. Pourtant, cela l'avait choqué. Pas que Sirius Black ait pu massacrer sans vergogne une douzaine de pauvres bougres qui ne lui avaient rien fait. Severus, lui, était sûr qu'il n'hésiterait jamais à balayer ce qui pouvait se mettre sur son passage, lorsqu'il avait décidé quelque -chose. Les scrupules n'avaient jamais étouffé Sirius. Non. Mais il avait vraiment du mal à se figurer Black trahissant James Potter. Il avait eu assez souvent affaire à la paire d'amis, au collège, pour mesurer la force du lien qui les avait toujours unis.

« Tu comptes t'évader… ? chuchota -t -il, mal -à -l'aise malgré le sort de silence posé sur la table. Et emmener ton frère avec toi… ? » Regulus acquiesça d'un hochement de tête. « C'est de la folie… conclut Severus. Personne n'est jamais sorti d'ici sans y avoir été autorisé.
- Nous serons les premiers, dans ce cas.
- Et moi ? Où est-ce que j'interviens ?
- J'ai besoin de te savoir là, dehors. Pour assurer notre fuite.
- Pourquoi moi ?
- Tu m'as déjà sauvé la vie une fois.
- Pour ce que tu en as fait… ! renifla Severus avec dédain.
- Et tu sais qu'il serait fort préjudiciable que je disparaisse pour de bon. »

Les mains de Severus se crispèrent sur sa robe. Il savait à quoi Regulus faisait allusion. Le jeune homme avait beau déclarer lui faire confiance, cela n'allait pas jusqu'à lui confier certains secrets qu'il n'avait fait qu'entrevoir.

Il brûlait de savoir pourquoi Regulus s'était aliéné Voldemort. Pourquoi il était d'une importance vitale qu'il disparaisse.

Qu'est -ce que Regulus avait découvert, pour parvenir à plonger le Seigneur de Ténèbres dans une telle panique ? Même l'annonce de la prophétie ne l'avait pas inquiété à ce point.

« S'il est si important que tu ne disparaisses pas, remarqua Severus, pince-sans-rire, il n'était peut -être pas très judicieux de ta part de te faire enfermer ici ! Depuis quand es -tu là ?
- Depuis cinq jours.
- Et… Tu t'en sors comment ?
- Bien. Ne t'inquiète pas pour moi, je sais me défendre. »

Severus regarda le jeune homme avec une pointe d'inquiétude qu'il ne parvint pas à dissimuler. Mais celui-ci était déterminé, et il savait, au fond, qu'il avait tort de se laisser abuser par l'apparente fragilité de ses traits juvéniles. Regulus n'était pas fragile. Il était dur, et fort. Tout comme son frère.

Severus n'avait pas envie de penser à Sirius. Il ne voulait pas laisser sa haine pour lui se mettre entre Regulus et lui. Pas maintenant, alors que celui -ci était vraiment en plein marasme.

« Il ne s'agit pas que de la vie ici… marmonna-t-il. Même si tu auras à fréquenter des pourris, même si ces murs sont sinistres… Je sais que tu es de taille à affronter ça. Non, je parle des Mangemorts… Tu crois pouvoir les abuser en changeant la couleur de tes cheveux ?! Qu'est-ce que tu leur as fait, au juste ?
- Un truc de moldu. Je n'aurais pas à fréquenter les Mangemorts. Ils sont tous dans les quartiers de Haute Sécurité.
- Tous ? Tu en es sûr ?
- Les autres sont de la valetaille !
- Mais s'ils te reconnaissent… ?! Tu es en danger, ici ! Même les gardiens se chargeraient de te faire payer ton passé ! Tu le sais, non ? »
Regulus balaya l'argument d'un geste de la main.

« Et ta marque… ? marmonna Severus, la voix légèrement étranglée. Tu vas la cacher comment… ?
- Elle est invisible, ne t'en fais pas.
- Invisible ? Et comment as-tu fait ?! La magie ne fait pas long feu, à Azkaban !
- Je n'ai pas utilisé de magie. Mais ne t'inquiète pas pour ça. »

Severus soupira.
« Je crois qu'il est trop tard, de toute façon… remarqua-t-il. De combien tu as écopé ?
- Dix ans.
- Merde…
- Je serai bientôt dehors. Et Sirius avec moi. Tu sais quelle est l'espérance de vie d'un détenu en Haute Sécurité ? Moins de deux ans ! Il est là depuis neuf mois…
- Oui, justement ! gronda Severus, prit d'une nouvelle flambée d'exaspération. En neuf mois, il a largement eu le temps de perdre la boule ! Tu sais ce que font les Détraqueurs, non ? Tu espères vraiment qu'il a réussi à garder son intégrité mentale ? Comment peux -tu être persuadé que tu retrouveras ton frère indemne ?! »

Le regard de Regulus était incroyablement sombre. Et son visage s'était fermé, buté.
« Je sais qu'il n'est pas fou. Il est fort… Neuf mois, ce n'est pas suffisant pour avoir raison de lui ! »

Severus eut un nouveau reniflement méprisant. Regulus abattit sa main sur la table, devant lui. « Tu devrais le savoir, non… ? insinua-t-il, clairement sarcastique. Tu sais de quel bois il est fait, toi mieux que personne ! Il n'a rien d'un mouton qu'on mène à l'abattoir, il est taillé pour survivre. » Severus choisit judicieusement de ne pas poursuivre dans cette voie.

« Et tu comptes t'y prendre comment ? Pour le sortir des quartiers de Haute Sécurité ? Pour quitter ce caillou perdu ?
- Ça, c'est mon souci à moi.
- C'est plein de Détraqueurs, là-bas ! objecta Severus. Tu comptes passer inaperçu comment ? Ils te fonceront dessus sitôt dans leur périmètre d'action. Tu comptes les contrer de quelle façon sans ta baguette ?!
- Ils ne me verront pas. »

Severus fronça les sourcils, intrigué. Il brûlait de savoir ce qu'avait mijoté Regulus. Il plongea son regard dans celui de son vis-à-vis, aigu. Mais il eut beau mobiliser tous ces dons de legilimancie, il se heurta à un mur. Regulus esquissa un sourire. « Mes pensées restent à moi.
- Mouais… Il vaut mieux, vu ce que tu cherches à faire… »

Il avait toujours été stupéfait par la facilité avec laquelle Regulus était capable de dissimuler ses pensées. Il doutait même que Voldemort lui-même ait pu vaincre ses dons d'occlumencie. « S'il avait su qui était réellement Regulus, il l'aurait fait abattre aussitôt… » pensa -t -il.

Peut-être que Regulus avait une chance de s'en sortir, malgré tout ?

« Et concrètement, je fais quoi ?
- Tu viens me voir toutes les semaines. Et tu prépares une potion pour altérer nos physionomies, à Sirius et moi. Achète-nous de bonnes baguettes. Et tiens-toi prêt.
- Et c'est tout ? demanda Severus, grinçant.
- Pour le moment, le reste me regarde.
- Très bien. »

Regulus hésita un bref moment, avant de lui saisir la main. Severus tressaillit. Personne ne le touchait jamais, pas même Dumbledore. « J'ai vraiment confiance en toi, Severus. Ne me fais pas défaut. »

Gêné, Severus acquiesça d'un rapide signe de tête.