Cette chanson: "Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai" de Francis Cabrel m'a tout de suite fait penser à ce couple… je l'ai laissée en attente quelques mois… (comme toutes mes fics…) puis je me suis lancée… Voilà ce que ça donne.
Mon enfant nu sur les galets
Le vent dans tes cheveux défaits
Comme un printemps sur mon trajet
Un diamant tombé d'un coffret
Tu étais mon chérubin. Mon amour. Mon trésor. J'ai voulu te faire mien. Je t'ai offert le don… C'était un cadeau égoïste, mais tu ne le savais pas encore… Ou tu t'en moquais. Tu es devenu un perle… ma merveille. Je ne voulais pas te partager et ils t'ont arraché à moi. Mais rien ne pourra nous séparer.
Seule la lumière pourrait
Défaire nos repères secrets
Où mes doigts pris sur tes poignets
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Ils ont voulu te souiller, mon amour. Ils ont échoué. Tu es resté pur malgré leurs horreurs. Ta beauté naturelle les rendait jaloux. Ils t'enviaient. Ils enviaient ta puissance aussi. Puis ils ont fait de toi leur chef. Mon ange déchu. Tu n'as jamais réussi à leur en vouloir.
Mais quoi que tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l'espace
Dans le moindre rêve où tu t'attardes
L'amour comme s'il en pleuvait
Nu sur les galets
Je t'ai retrouvé et je t'ai aimé à nouveau. Si brillant. Si majestueux. Tu n'as pas voulu me revenir tout de suite. Tu étais presque aussi fier que Lestat. Lestat…
J'ai perdu ma charge. J'ai perdu ma reine. J'ai perdu ma raison de vivre… J'aurais rejoint le soleil si tu n'avais été là… Toi et ton domaine enchanteur…
Le ciel prétend qu'il te connaît
Il est si beau c'est sûrement vrai
Lui qui ne s'approche jamais
Je l'ai vu pris dans tes filets
Ta douceur m'a soutenu. Ton amour m'a redonné vie. Tu étais de nouveau mon enfant, mon amour… Mon Amadéo…
Puis tu es reparti… Quelques années après… Si peu… Tu m'as abandonné, mon cœur… Tu nous as quittés... Tu t'étais noyé dans les bras de la mort.
Le monde a tellement de regrets
Tellement de choses qu'on promet
Une seule pour laquelle je suis fait
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
Puis tu as ressuscité. Alors que j'étais devenu le fantôme de moi-même, je t'ai revu. A ton tour, tu avais trouvé tes chérubins, tes anges, tes enfants à protéger…
Mais quoi que tu fasses
L'amour est partout où tu regardes
Dans les moindres recoins de l'espace
Dans le moindre rêve où tu t'attardes
L'amour comme s'il en pleuvait
Nu sur les galets
Je t'attendrai. Des années. Des siècles s'il le faut. Je l'ai déjà fait. Pour l'éternité, tu seras le but de ma vie. Tu éclaireras mon chemin.
On s'envolera du même quai
Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d'après
Tu seras mon unique projet
Je ne me lasse pas de te croquer. Des esquisses de ton visage, de ton corps… j'en ai par centaines, par milliers. Quand tu n'es pas là… te peindre est ma seule occupation…
Je m'en irais poser tes portraits
À tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en dessous j'écrirai
Que seule la lumière pourrait…
Je veux le crier au monde. Leur dire que tu es mien. Mon ange. Mon amour. Ma raison de vivre.
Je veux faire de toi mon prisonnier, te lier à moi pour toujours…
Et mes doigts pris sur tes poignets
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai