N/A: Rien de spécial sinon que c'est le dernier chap' et que... Je vous aime, vous lecteurs silencieux ou bavards ! Donc merci d'avoir suivi jusqu'ici. Ah oui, j'ai presque oubliée, ce chapitre est spécial, pas vrai ? Dans le sens ÉNORME ! Ais-je déjà dis que j'étais pourrie en Math ? C'est fait :) Encore un mauvais calcul... Je sens que vous êtes contents que je sois aussi pourrie, hein ? Plus de 3000 mots. En tout cas, prenez-le comme un cadeau de Noël très en avance.
PS: Si vous trouvez la moindre incohérence ou phrases bizarres, vous me prévenez pour que je corrige car il est très tard de ce côté de l'Atlantique et je suis debout juste pour vous postez ce chapitre au plus vite ;)
Bonne lecture et merci !!
Toi et moi, amis ?
.---------------.
Chapitre trois: La dompteuse de serpents (suite)
.---------------.
Elle continua de l'observer, lui et sa mine boudeuse lorsque le blond, agacé, lui lança un regard noir.
- Quoi !?
Quel garçon désagréable ! Elle plaignait sérieusement ses amis et ce, si il en avait. Pourquoi restait-elle avec lui alors ? Elle ne le savait pas. Hermione savait qu'elle aurait des difficultés à se faire des amis (elle ne savait pas encore si c'était sa nature solitaire ou son caractère qui lui nuisait) et peut-être voulait-elle s'accrocher à un cas aussi désespéré que le sien... Ou était-ce plutôt sa tendance à chercher le bien où il n'y en avait pas ? C'était une solution envisageable mais il était bien trop tôt pour classer le garçon dans la catégorie "irrécupérable".
La jeune fille voulait engager une discussion plus civilisée et c'est pourquoi elle répondit spontanément la première chose qui lui passa par la tête:
- Dans quelle maison crois-tu que le choixpeau va te placer ? Moi je ne sais pas...
Il la considéra du regard un moment, puis tourna son visage pâle vers la fenêtre. Elle attendit quelques instants et lorsqu'elle allait à son tour l'ignorer, il lui répondit:
- Serpentard, bien sûr.
- Ha, chez ces s - , Hermione stoppa en plein milieu de sa phrase qui n'allait certainement pas être élogieuse envers les Serpentard. L'Histoire de Poudlard en avait assez dit sur son fondateur, Salazar Serpentard, grand défenseur d'idéaux qu'elle ne partageait nullement.
Une conversation civilisée Hermione, une conversation civilisée...
- Pourquoi ça te semble si évident ? reprit-elle, levant un sourcil foncé interrogatif.
Poussant un soupir exagérément agacé qui fit lever les yeux au ciel Hermione, il s'arracha à la contemplation du paysage défilant par la fenêtre pour tourner un visage tout aussi exagérément ennuyé vers la jeune sorcière.
- Tout simplement parce que mon arrière-grand-père y est aller avant moi ainsi que mon grand-père puis mon père et maintenant je vais y aller, comprends-tu Granger ? Plus qu'une tradition c'est un devoir et un honneur d'y entrer... Mais oh c'est vrai, ses yeux s'illuminèrent de méchanceté et un rictus tordit sa bouche, peut-être ne peux-tu concevoir cette idée, toi Née de moldus...
Elle ne releva pas l'insulte sous-entendu, se contentant de le foudroyer du regard et de balayer de sa main sa tignasse brune par-dessus son épaule.
- Hum, ça, c'est d'une logique implacable, répliqua la jeune sorcière, levant un sourcil sarcastique.
- Oh écoute Granger, c'est toi qui insiste tant pour rester ici et moi je ne peux pas sortir de ce compartiment sans ces deux-là, il inclina la tête vers ses deux amis sur le sol, alors tu peux garder tes petites remarques pour toi, rétorqua le garçon, la voix acerbe et traînante.
Hermione se leva d'un bond, ne sachant pas si c'était pour sortir du compartiment ou pour étrangler le petit prétentieux à mains nues. Elle ne le su jamais, car à cet instant précis la porte coulissa de quelques centimètres et une tête passa par l'ouverture.
- Bonjour les jeunes ! s'exclama une dame d'âge mur aux joues roses, voulez-vous acheter..., sa voix mourut en un murmure puis elle reprit, la voix devenue inquiète et les sourcils foncés: tout va bien ici ?
Elle regarda successivement Hermione debout devant le blond, ensuite ledit garçon qui lui rendit son regard, et finalement les deux élèves couchés sur le sol. La tension qui régnait dans la pièce la mit immédiatement mal à l'aise.
Hermione lui offrit son sourire le plus rassurant qui ne fonctionna pas totalement avant de répondre:
- Bien sûr que tout va bien !
- Hum, oui d'accord... Peut-être voulez-vous acheter quelque chose ?
La femme écarta encore plus la porte pour laisser voir un chariot remplit de sucreries en tout genre tout en continuant à jeter des regards non convaincus vers les deux corps. Le sourire d'Hermione s'élargit alors qu'elle s'approchait de la femme.
- Oui, attendez une seconde...
Elle fouilla un moment dans ses poches pour en sortir une bourse dont s'échappèrent quelques tintements lorsqu'elle la secoua. La jeune sorcière jeta un bref regard au garçon toujours assit qui la regardait se débrouiller, une lueur d'amusement dans les yeux. Elle se tourna vers le chariot plein de victuailles et le fixa un instant, le regard songeur et se mordillant la lèvre inférieure, analysant chaque composé du mystérieux ensemble. Au hasard (et ce qui semblait le plus comestible) elle indiqua un sachet contenant des dragées multicolores.
- Ceux-là...
La femme lui tendit le sachet et Hermione lui donna qu'est-ce qui, selon elle, devait être le prix des dragées. Heureusement pour elle, la somme fut juste et c'est avec un énorme sourire qu'elle remercia la sorcière puis la regarda s'éloigner dans le couloir.
Elle fit glisser lentement la porte, contourna les deux "endormis" et s'assit en face de celui qui ne l'avait pas quitté des yeux. Le sourire qu'elle avait affiché en présence de la femme s'était fissuré pour être remplacé par un visage indifférent. Après avoir négligemment lancé le sachet de dragées sur la banquette, s'en désintéressant immédiatement, elle reprit son livre et tenta de se concentrer sur celui-ci lorsque...
- Excellent talent de comédienne, Granger, railla le blond.
Hermione ne leva pas les yeux.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, répliqua-t-elle nonchalamment.
Cependant quelque chose l'avait fait tiquer. Quelque chose qui, à son grand étonnement, elle n'avait pas relever plus tôt. Arrêtant sa lecture, elle observa son interlocuteur.
- Pourquoi m'appelles-tu Granger ? attaqua-t-elle directement.
Il haussa les sourcils.
- C'est ton nom, pas vrai ?
- C'est mon nom de famille, oui, mais habituellement les gens s'appellent par leur prénom, expliqua-telle comme à un enfant de 4 ans. Ils le font pour créer des liens avec les autres... Et mon prénom à moi c'est Hermione...
- Je sais ça, Granger, fit-il en appuyant bien sur le "Granger", mais qu'est-ce qui te dit que je veux "créer de liens" comme tu le dis, avec toi ?
Son visage méprisant, son ton narquois, s'en fut trop pour la jeune sorcière qui bouillait intérieurement.
- Bon sang ! Pourquoi es-tu obligé d'être aussi désagréable avec moi ? Je ne t'ai rien fait ! explosa-t-elle, serrant à s'en blanchir les jointures son exemplaire de L'Histoire de Poudlard.
Il ricana, le regard plus dur.
- Non bien sûr, la Sang-de-Bourbe n'a absolument rien fait. Tu ne m'a que forcé à te supporter !
Sang-de-Bourbe... Elle n'en comprit pas le sens. Hermione déduisit que ça ne devait pas être un très joli mot par la méchanceté qu'avait employé le jeune sorcier pour le lui cracher au visage, mais elle ignora sa réplique. Elle rangea ce mot dans un recoin de son esprit, se promettant de faire quelques recherches...
- Ta présence n'est pas un cadeau non plus, lui lança-telle, emportée par cette boule de colère grondant dans sa poitrine.
- Personne ne te retient et la sortie est par là, déclara-t-il d'une voix acide avec un vague geste de la main vers la porte et la défiant du regard.
Oh ça oui, dans quelques secondes elle allait se lever et partir, partir trèèèès loin de ce monstre d'arrogance. Cependant cette boule de colère dans son coeur c'était transformé en désespoir. Hermione voulait comprendre. Qu'avait donc le monde entier à la rejeter ainsi ? Était-elle trop fade ? Trop ennuyante ? Trop intelligente ? Elle savait qu'elle ne devait pas s'accrocher comme ça aux autres mais une nouvelle opportunité s'ouvrait à elle maintenant; un monde où nul ne la connaissait. Peut-être pouvait-elle corriger cette trop grande différence entre elle et les autres en modifiant son caractère. La jeune fille n'allait cependant pas demander de but en blanc se qui clochait chez elle au garçon. Elle avait tout de même sa dignité et ne lui donnerait pas des raisons supplémentaires pour se moquer d'elle comme il ne manquerait sûrement pas de faire.
Si elle voulait des réponses, elle devait rester la plus neutre et indifférente en apaisant cette colère qui grondait en elle. Hermione prit une grande inspiration et se lança de nouveau:
- Pourquoi me traites-tu comme ça ?
Son ton était des plus calmes et se voulait conciliant.
- Tes parents sont des moldus, n'est-ce pas ?
- Oui..., lui répondit-elle, ne voyant pas où il voulait en venir.
- C'est une raison suffisante pour moi de te traiter comme ça, allégua-t-il d'un ton aussi indifférent que le sien.
Elle crut un instant que sa mâchoire allait se décrocher et tomber au sol. Elle s'attendait à tout sauf à ça. L'Histoire de Poudlard mentionnait à un moment donné quelque chose en rapport avec le sang et la descendance mais la jeune sorcière ne pensait pas que ces stupides croyances avaient toujours des fidèles dans ce présent qui avait dépassé les temps moyenâgeux. Elle en avait une preuve vivante sous les yeux...
Elle se reprit pour continuer à le questionner.
- Et tes parents sont tous les deux sorciers ?
- Bien entendu ! Du plus anciens jusqu'au dernier, ce qui veux dire moi, fit le garçon en levant fièrement la tête.
C'était donc ça... Son arrogance lui était monté au cerveau à tel point qu'elle le trouva ridicule. Elle ne comprendrait jamais ces sorciers. Parfois, Hermione - elle qui venait d'un monde en pleine expansion technologique et moderne - avait l'impression de reculer de plusieurs siècles au contact de ce nouveau monde.
Il la détestait simplement pour son sang... Désespérant.
- Alors tout ce qui t'importe est le sang ? l'interrogea-t-elle, plus curieuse de sa réponse que de se sentir réellement touchée par ses dires.
Il ouvrit la bouche pour répondre lorsqu'ils furent de nouveau interrompus par la porte qui s'ouvrit presque timidement. Les deux regards convergèrent en une synchronisation parfaite vers le nouveau venu.
- Heu, bonjour, commença un garçon brun au visage joufflu, je hum, je cherche mon crapaud Trevor qui s'est enfuit...
Ses yeux dérivèrent vers les deux corps étendus sur le sol avant de les relever rapidement comme s'il n'avait rien vu.
Hermione vit un sourire en coin naître sur les lèvres du blond qui ouvrit ensuite la bouche mais se fit devancer par la jeune sorcière qui répondit à sa place, craignant le pire:
- Non, nous n'avons rien vu, désolée.
Elle lui sourit, sincèrement désolée de ne pouvoir l'aider. Une idée étrange la frappa soudainement: et si ce garçon était un signe des dieux qui lui disait de dégager d'ici ? Cela sembla si tentant...
Son regard passa du blond avachit sur sa banquette qui faisait à présent semblant de dormir au brun toujours debout dans l'encadrement. Qui des deux avait plus besoin d'aide ? Poussant son millième soupir intérieur de la journée, elle s'adressa de nouveau garçon au crapaud porté disparu:
- Je suis désolée mais si je le voit, je t'avertis tout de suite, heu... ?
- Neville ! s'empressa de dire le dénommer "Neville".
- Très bien, acquiesça Hermione en lui souriant de plus belle.
Neville referma la porte et elle vit sa silhouette disparaître à travers la vitre givrée.
Elle reporta son attention sur l'autre occupant du compartiment pour le voir « endormit ». À d'autre oui, mais pas à elle. Que venait-elle de faire ? Elle s'était elle-même condamnée...
Elle reprit la lecture de son livre fétiche mais rapidement la faim la tirailla. Excitée comme elle l'était ce matin, elle n'avait presque pas touché à son déjeuner. Et maintenant Hermione le regrettait amèrement.
Elle regarda du coin de l'oeil le sachet de dragées multicolores qui semblait l'appeler. Oh et pourquoi pas ? pensa-t-elle en se penchant vers la droite pour attraper le sachet portant le nom étrange de Dragées surprises de Bertie Crochue.
La jeune sorcière ouvrit prudemment le sac comme si celui-ci pouvait être une dangereuse arme de destruction massive et examina d'une mine dubitative son contenu. Pigeant au hasard, elle en sortit une dragée de couleur violette qui ne laissait rien deviner sur son parfum. Elle glissa avec hésitation le bonbon dans sa bouche et plissa ses yeux en mastiquant lentement. Elle ouvrit grands les yeux en reconnaissant le goût d'un toast grillé.
Hermione ne se rendit compte qu'elle avait un spectateur que lorsqu'un ricanement lui parvint.
- Tu n'en a jamais mangées, hein ? demanda-t-il avec un brin de moquerie.
- Non..., avoua-t-elle, quelles sont les saveurs ?
- Toutes, tu peux me croire. De la plus atroce à la plus délicieuse.
Et elle le crut car après tout, pourquoi lui mentirait-il ? Il n'avait été que trop honnête jusqu'à maintenant. Elle remarqua le regard intéressé que le blond jetait aux sucreries et dans un geste presque spontané, elle lui en proposa. Surpris, il ne dit rien.
Qui ne dit rien, consent, pensa Hermione en se levant pour aller s'assoir joyeusement aux côtés du garçon qui se montra récalcitrant.
- Qu'est-ce que tu fais !?
Il lui lança un regard digne d'un Vade retro, satanas bien sentit.
- Oh mais quel gentleman ! s'exclama-t-elle avec ironie. Et moi qui venait partager ses petites, elle hésita, merveilles...
Elle lui tendit le sachet à peine entamé. Il le regarda avec suspicion, regard qui exaspéra Hermione.
- Ils ne sont pas empoisonnés, affirma tranquillement Hermione, si j'aurais voulu te tuer, je l'aurais fait il y a très longtemps, continua-t-elle avec une nonchalance simulée car intérieurement elle riait aux éclats.
- Haha très drôle Granger, ose si tu peux, la provoca-t-il à ses risques et périls.
Cependant il ne poussa pas l'audace jusqu'à la laisser agir et avant qu'il n'arrive un malheureux accident, il plongea la main dans le sac et en sortit une dragée rose. Il l'enfourna rapidement mais la mâcha d'une lenteur soignée sous les yeux bruns amusés d'Hermione.
- Alors ? s'enquit impatiemment la jeune sorcière.
Le verdict tomba:
- Noix de coco, lâcha le jeune garçon qui paraissait soulager.
- Oh, souffla Hermione qui, devait-elle l'avouer, était quelque peu déçue qu'il ne fut tombé sur un parfum plus... recherché.
- Déçue, Granger ? Une fois je suis tombé sur une saveur pas très enviable et j'aurais bien demandé à mon père de leur faire un procès si ils n'étaient pas protégés contre ça, raconta-t-il avec une mine dégoûtée.
Hermione le regarda avec des yeux ronds. Elle ne savait pas si elle devait pleurer ou rire. La dernière option l'emporta et c'est sous l'oeil interloqué du blond qu'elle s'esclaffa d'un rire qui ne fut pas contagieux.
- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? demanda-t-il d'une voix où la perplexité laissait place aux soupçons.
Elle ne voulait pas créer de nouvelles disputes alors au lieu de répondre, elle agita le paquet de bonbons sous son nez.
- Un autre ? le défia-t-elle avec un sourire malicieux.
- Après toi Granger, la défia-t-il à son tour en lui rendant quelque chose qui ressemblait plus à une grimace qu'à un sourire.
Des heures de rires - parfois non partagés - parsemées de répliques trop mordantes passèrent ainsi et c'est au grand étonnement d'Hermione que le majestueux château qu'était Poudlard se profila à l'horizon.
Un silence s'installa entre eux alors qu'ils fixaient l'endroit qui deviendrait leur maison pour les dix mois à venir puis, si tout allait bien, pour les sept années à venir.
- Wow..., laissa échapper Hermione, le nez collé à la vitre et ses yeux ébahis détaillant chaque structure du vieux château dont les énormes fenêtres étaient illuminées par une chaleureuse lumière.
Au même moment, des grognements lui parvinrent dans son dos et c'est avec regret qu'elle vit l'heure de son départ approcher.
- Enfin réveillés, murmura le blond qui n'esquissa pas le moindre geste pour les aider.
Le train s'immobilisa dans la même secousse que lors du démarrage et un chahut innommable se fit entendre dans l'unique couloir du Poudlard Express.
- Bien, fit Hermione en se levant et en rangeant L'Histoire de Poudlard d'où elle l'avait sortit - Dieu sait où. Au plaisir de ne pas te revoir, continua-t-elle en plantant ses yeux bruns dans ceux aciers du garçon, bien que son sourire espiègle racontait une autre histoire.
- Moi de même, Granger, répliqua-t-il avec une lueur d'amusement dans ses prunelles.
Et sans plus de cérémonie, elle lui tourna le dos et partit en emportant sa valise dont elle avait réduit le poids.
---------------.
- C'est merveilleux, souffla Hermione pour elle-même.
De la salle adjacente de la Grande Salle, les premières années avaient une vue imprenable sur celle-ci. La jeune sorcière se tortillait nerveusement les mains et après qu'un certain Anthony Goldstein fut envoyé à Serdaigle, son nom résonna sous la voûte étoilée qu'était le ciel magique.
Son coeur fit un bond dans sa poitrine mais c'est d'une démarche assurée qu'elle se dirigea vers le vieux chapeau rapiécé que tenait une femme au visage ridé et sévère. Elle n'avait pas d'inquiétude à se faire, pas vrai ? Elle avait une place quasi certaine chez les Serdaigle. Et pour sûr, Hermione s'y plairait bien.
La femme posa le choixpeau sur sa tête. Une voix éclata soudainement dans son crâne et s'adressa à elle.
- Mais que voilà... Je vois beaucoup de choses en vous, très chère. Oui, beaucoup de choses... Un grand courage vous vaudrait votre entrée chez les Gryffondor mais je vois aussi une soif insatiable de savoirs et de connaissances... Les Serdaigle vous accueilleraient à bras ouverts... Cependant il y a plus... Cette soif de connaissances s'accompagne d'un désir d'y parvenir à l'aide de n'importe quel moyen pour pouvoir ainsi obtenir le meilleur... Et votre intelligence semble plus propice à vous sortir des ennuis avec l'aide de votre grande ruse...
Hermione qui jusque maintenant écoutait religieusement chaque paroles l'interrompit.
- Vous n'y songer tout de même pas ! Je ne peux pas aller chez les Serpentard, je suis une..., elle hésita presque honteuse de se qu'elle voulait dire, une née de Moldus...
- Très chère, je vous croyait assez intelligente pour ne pas croire à ces préjugés... Hermione rougit sous le chapeau et se trouva ridicule. Ne voulait-elle pas faire comprendre la même chose à l'autre arrogant il y a à peine vingt minutes ? Pour ma part, reprit-il, je crois que cette maison vous irait à merveille. Ne souhaitez-vous pas développer vos aptitudes à leur plus haut niveau ?
- Si... - Donc ma décision est prise. Un dernier conseil: ne vous laissez pas abattre ou marchez sur les pieds par les autres. Sur ce -
- SERPENTARD !
La vielle femme enleva le chapeau de sur sa tête et Hermione se leva du tabouret en affichant un sourire satisfait même si intérieurement l'incertitude régnait. Elle se dirigea vers sa table sous les yeux de ses occupants qui la plupart la regardait comme l'autre garçon blond toutefois il y eu quelques exceptions qui lui adressèrent de minces sourires. Peut-être pourrait-elle se trouver des alliés dans cette maison finalement...
Hermione s'assis dans un peu reculé des autres et sortit son légendaire livre L'Histoire de Poudlard qu'elle avait décidé de garder et continua sa lecture tout en ne se souciant pas de la répartition. Lorsqu'éclatèrent des applaudissements encore plus tonitruant qu'à l'ordinaire, elle leva des yeux quelque peu perdus vers la source de tant d'attention.
Son regard tomba sur un certain blond qui se dirigeait vers elle en ayant l'air d'un coq dans sa basse-cours, la tête haute et accompagné des deux gorilles. Ils semblèrent perplexes et méfiants en la reconnaissant mais suivirent tout de même leur chef. Il s'assit à côté d'Hermione pendant que les deux autres restaient debout.
- Je t'avais bien dis que je serais ici..., commença-t-il en plissant les yeux, par contre toi, je ne m'y attendais pas... Tu caches bien ton jeu...
- Je ne cache rien, se contentant de répondre platement Hermione tout en le fixant.
- Quoi qu'il en soit... Au grand étonnement de la jeune fille, il tendit une main au teint maladif par-dessus la table. Drago Malefoy, se présenta-t-il pour la première fois à elle.
Drago Malefoy ? Une envie de rire ou bien de passer un commentaire monta en elle pour s'éteindre aussi vite qu'elle était venu en voyant son air plus que sérieux.
Sans hésiter, elle lui prit la main et la secoua fermement.
- Hermione Granger, déclara-t-elle aussi solennellement que lui pour la deuxième fois.
- Je t'ai à l'oeil, Granger, fit-il moqueur, un sourire en coin naissant sur les lèvres et en lâchant sa main.
- Oh mais quel honneur, Malefoy, rétorqua avec sarcasme Hermione, lui démontrant qu'elle aussi pouvait jouer le jeu.
Drago se leva et s'éloigna avec les deux géants pour rejoindre d'autres camarades qui les observaient d'un oeil mauvais, non sans avoir auparavant échangé un regard significatif avec la jeune Serpentarde.
Une étrange sensation l'envahit et elle ne sut pas si c'était quelque chose de bien ou de mal. Elle tourna son regard vers la femme qui avait déposé le chapeau parlant sur sa tête et la découvrit en train d'emporter ce même chapeau en dehors de la Grande Salle. À ce moment Hermione se dit que c'était bien trop tard à présent pour changer de maison...
---------------.
Verdict ? C'est le dernier chapitre à moins que me vienne une idée pour poursuivre cette fic... Ne m'en voulez pas, c'est la faute à mon cerveau surchargé ! Merci de laisser vos impressions ( qui se traduit par: laissez des reviews ! ) :P